Au fait Az´, la loyauté d´Artus est tout à fait relative...
Explication dans les prochains chapitres.
je baves d´impatience ^^
N´en répands pas trop quand même ^^.
t´inquiètes, j´ai pas encore trempé le sol, y a juste le bureau un peu mouillé...^^
Ben de toutes façons tu attendras demain.
je sais
bon ben il me tard demain (ha non j´ai un controle de francais )
Pour le mais, je pense qu´à la limite, une virgule à la place d´un point serait déjà mieux
Sinon j´ai lu la partie suivante, et mince, tu vas me faire aimer les elfes si tu continues :D
J´en lirai sans doute 1 ou 2 autres ce soir
grhyll ca va pas! tu essaie de lire toute les fics actuelles du forum!!! he bêêêêêêê, t´en a du courage!
Je lis juste celles qui sont uppées ^^" Et puis ça va, j´ai pas trop de boulot en ce moment alors j´en profite
J´ai lu les deux parties suivantes Sur la première des deux, une seule petite remarque : "des champs semés, parsemés de petits villages" (répétition de semé, enfin pas dramatique ^^")
Pour la deuxième, excellente, surtout le coup du parchemin
Et pas mal du tout, aussi, la courte fic sur la naissance de Namâric (en espérant ne pas me gourager).
ha si!!!! kaim j´ai trouvé un défaut!
je trouve que le truc des esprits faibles est un peu cliché.
le soldat à l´esprit faible
le pretre à l´esprit fort...
enfin ché pas...
Non, ce n´est pas un cliché, ça a toujours été et sera probablement toujours comme cela.
Un guerrier est très fort, il a une très bonne résistance physique, mais il n´a en général aucun entrâinement mental et il est donc aisé à quelqu´un pratiquant une magie mentale de le dominer.
A l´inverse, un Prêtre (ou tout homme de foi/de magie) n´a que peu de force physique, mais son domaine le force à avoir une grande volonté, en général ce sont ce genre d´hommes qui abandonnent en dernier une cause, ainsi on parle d´esprit fort pour un Prêtre et d´esprit faible pour un soldat, car celui-ci se fera quasiment toujours dominer par le premier.
Donc, pour moi ce n´est absolument pas un cliché mais une réalité : le soldat de base n´a pas de volonté, il est entraîné à exécuter des ordres sans réfléchir, point. Quand on lui lance un sort mental, il n´arrive pas à y résister, étant entraîné à être "faible".
oui, c´est vrai...
"car celui-ci se fera quasiment toujours dominer par le premier. " la par contre j´suis pas d´accords... entre la force et l´ontelligence, que choisir?
la force sert beaucoup pour se faire entendre quand on est un "petit" dans la hierarchie...
oui, mais l´intelligent?
oui je m´arrêtes pasque la ca devient plus philosohique qu´autre chose...
Je n´ai jamais parlé d´intelligence dans mon message, on peut être un guerrier et intelligent, preuve avec Namâric par exemple. Je disais juste qu´un Magicien (pour éviter de reprendre tout le temps l´exemple du prêtre), si tel est son domaine, arrivera toujours à manipuler/dominer un guerrier, alors qu´il aura beaucoup de mal contre un de ses semblables. par contre, si le guerrier arrive à toucher le mago...´fait pas long feu^^.
ha ok, j´avais mal interprété le mess...
bon @+ dois aller me coucher
Tu t´couches tôt, toi...
Bon vàlà j´ai lu trois parties de plus Pas grand chose à redire, juste 2/3 remarques :
"Il paraissait très concentré Lorsque"
Oubli de point (vois à quoi tu me réduis XD)
"- Je préfèrerais les ramener à Dümrist, lui repartit le Prince."
Mmh on dit bien lancer une répartie, mais chaipa, la formule me paraît douteuse là...
Par rapport à Anamïn, je trouve juste un peu bizarre qu´il n´essaie pas de le tuer d´un coup, puisqu´à la base c´est son intention à priori... par surprise ça aurait quand même mieux marché ! Mais dans un sens c´est pareil qu´avec l´autre mercenaire, s´il avait envoyé une flèche à distance ç´aurait été vachement plus simple (mais moins bien XD).
Et puis, par rapport à une remarque que t´avait fait Azerty, je pense que tes fics ont le niveau pour être publiées, franchement
On peut suppose que c´est un certain honneur mêlé d´amusement qui pousse les ennemis du Prince à la combattre au corps à corps.
Un garçon de treize ans qui joue de l´épée, c´est assez rare pour qu´on demande à voir de quoi il est capable.
Hop, corrections faites, c´est parti, vlà la suite!
Bonne lecture!
- Tout cela est très fâcheux ! s exclama Stall Kogard.
Alexandre se trouvait désormais dans le bureau du gouverneur, en compagnie de son escorte, de l évêque Ratzieger, de Sylvia, des conseillers et - plus inquiétant - d une bonne vingtaine de gardes armés jusqu au dents.
- Alors que je dois tout mettre en place pour organiser la défense de la ville, une armée de nains pénètre ici comme dans un moulin pour venir se battre sur la cathédrale !
- Une armée, une armée, tout est relatif, objecta le Prince. Ils n étaient que dix.
- Ca n explique pas comment ils sont entrés !
Un soldat gradé intervint :
- Nous avons vérifié tous les registres établis depuis le mois dernier. Aucun nain n a pénétré dans Kridath. Par contre, il y a un rapport intéressant sur la façon dont Son Altesse Alexandre a franchi les contrôles...
- Plus tard ! le coupa le gouverneur. Je veux savoir pourquoi ces nains sont venus ! Que faisiez-vous sur la tour de la cathédrale alors que vous étiez supposé négocier le retour à Dümrist des cendres de Saint Gapor ?! Ratzieger, j attends des explications !
L évêque s éclaircit la voix.
- Ce n est pas moi qu il faut interroger, mais plutôt le Prince. C est lui qui m a menacé pour que je le conduise là-bas.
- Quoi ?! s écrièrent tous les autres.
- Son Altesse m a mis son glaive sous la gorge, m a demandé de le conduire à la tour gauche du fronton, a examiné les colonnes du mausolée de la terrasse. Sur ce, les nains sont arrivés. Je ne sais rien d autre.
Un murmure énervé s éleva dans toute la pièce. Bientôt, des querelles naquirent, des attaques et des protestations fusèrent. La voix de Stall Kogard couvrit celle des autres.
- Il suffit ! Altesse, qu avez-vous à répondre à cela ?
Alexandre réfléchissait à toute vitesse. A quoi Ratzieger jouait-il ? En voulait-il au Prince de l avoir laissé à la merci du nain sur la cathédrale ? Comptait-il l écarter du jeu pour chercher seul la solution de l énigme ? C était probable. Et il aurait dû s y attendre. Mais que dire au gouverneur ? Il était évident qu il n avait jamais entendu parler du secret de la Septième Colonne. Et le Prince n avait pas l intention de le lui révéler. L évêque non plus, apparemment, mais sûrement pour d autres raisons. Le jeune garçon savait qu il ne pouvait pas se contenter de nier les dires de Ratzieger. Sa parole n avait aucun poids contre celle du vieil homme, d autant plus que Kogard s était méfié du Prince dès leur première rencontre.
- Je n ai rien à dire, déclara finalement Alexandre. Mes agissements ne concernent que moi, et je n ai pas de comptes à vous rendre.
- Vous comprenez bien combien la situation est délicate, répondit le gouverneur. Pour notre sécurité à tous, il vaudrait mieux que vous soyez mis aux arrêts jusqu à ce que cette affaire soit éclaircie.
Bon. Plus de solution diplomatique. Il fallait se tirer de ce guêpier, et vite. Le Prince étudia le bureau. Les gardes se tenaient devant la porte. Comme la pièce occupait toute la largeur de la grande tour de la citadelle, les fenêtres de verre donnaient toutes sur le vide. Il allait devoir passer en force. Alexandre se tourna vers Artus.
- Voudriez-vous...
- Non, coupa le magicien. Il n est pas question que je vous fasse sortir d ici. Je partage l avis du gouverneur. Il vaudrait mieux que vous arrêtiez de faire des dégâts.
Artus aussi le trahissait. Enfin, c était à prévoir, puisque c était un homme du général Thul lod. Le Prince n avait plus qu à improviser.
- Evidemment ! s exclama-t-il. Personne à qui je puisse faire confiance ! C est consternant ! Je ne suis donc plus libre de mes actes ?
- Avouez que votre attitude est ambiguë, intervint Sylvia. Pourquoi menacer un homme d église ?
- C est vrai, pourquoi aurais-je fait ça ? Pourquoi ne serait-ce pas Ratzieger qui vous mentirait ? Je vous conseille d y réfléchir !
En parlant, Alexandre s était approché des fenêtres, cherchant une issue. Oui ! Un chemin de ronde passait quelques mètres en-dessous de l une d elles ! Et à cinq mètres du mur extérieur de la tour. C était risqué, mais pas irréalisable. Le chef des gardes vint vers lui.
- Quoi qu il en soit, Votre Altesse, vous êtes en état d arrestation ! Remettez-moi vos armes !
Le Prince tira ses glaives de leurs fourreaux et les tendit au soldat. Ce dernier voulut s en emparer, mais alors qu il avançait la main, la botte d Alexandre percuta sa tempe. Sans perdre un instant, le jeune garçon se retourna et abattit ses lames sur la fenêtre. Le verre vola en éclats, libérant l ouverture. Les gardes se précipitèrent vers le Prince. Il poussa sur les plus proches leur chef encore étourdi puis, d un coup de pied, projeta un chandelier sur les autres. Ainsi, il gagna suffisamment de temps pour prendre de l élan, et se jeta par la fenêtre.
Pendant une interminable seconde, Alexandre se demanda s il avait bien évalué la distance. N allait-il pas s écraser dans la cour de la citadelle ? Enfin, ses pieds rencontrèrent la roche du chemin de ronde. Emporté par sa vitesse, le Prince alla heurter un créneau. Le souffle coupé, il commença à courir le long de la muraille. Il avait réussi à quitter le bureau de Kogard, mais il fallait encore s échapper de la forteresse.
- Arrêtez-le ! hurla le gouverneur par la fenêtre. Il ne doit pas s enfuir !
Les gardes qui se tenaient à ses côtés quittèrent le bureau au pas de course, menés par Sylvia. Ceux qui occupaient les divers chemins de rondes repérèrent Alexandre et convergèrent vers lui. Demeuré dans la salle, Hustouk se tourna vers Vladek.
- Qu est-ce qu on fait, capitaine ?
- Nous faisons confiance au Prince, n est-ce pas ?
- Ben... ouais.
Vladek ramassa la sacoche du jeune garçon, qui traînait sur le sol.
- Alors allons-y ! Ce sale gamin a oublié ses livres ! On va devoir le rattraper avant qu il n arrive à son cours !
Et ils s engagèrent à leur tour dans les couloirs.
Alexandre savait que les hommes de Kogard ne lui voulaient pas de mal. En plus, ils allaient devoir défendre la ville contre les Elfes. Il ne devait pas les tuer. Le premier qui vint à sa rencontre reçut le pommeau de son glaive dans le visage, le second, son talon dans la gorge. Le Prince échappa de justesse à un groupe plus important, s abrita dans une tourelle qui se dressait sur le rempart et verrouilla la porte. Il observa la pièce dans laquelle il se trouvait. Un rideau pendait à un mur, à côté d une armoire renfermant quelques épées. Une seconde porte s ouvrait sur l autre partie de la muraille. Des marches s enfonçaient dans le sol de pierre, descendant jusqu à la base de l édifice. Alexandre oublia cette possibilité : on l attendait certainement en bas. Déjà des coups ébranlaient la porte. Elle ne tiendrait pas longtemps. Des bruits de pas retentirent dans l escalier qui menait au sommet de la tour. Le Prince réfléchit à un plan.
Trois groupes de gardes surgirent simultanément des portes enfoncées et du haut de la tour. Ne voyant personne dans la pièce, ils conclurent que le jeune garçon s était enfui vers le bas et s élancèrent dans l escalier. Un soldat plus malin que les autres s attarda dans la pièce. Un léger sourire s afficha sur ses lèvres lorsqu il remarqua le rideau. Son épée levée, il écarta le tissu... et ne trouva rien.
Déçu, il s apprêta à suivre les autres, lorsqu une main vint tapoter son épaule. Surpris, il tourna la tête... et le poing d Alexandre s écrasa dans sa mâchoire. L homme s effondra, assommé.
- La prochaine fois, vérifie aussi l armoire, ricana le Prince.
Le jeune garçon n avait que peu d options. Partout, on devait le chercher. Le meilleur moyen de s enfuir était encore de revenir sur ses pas. Avec prudence, il repassa la porte et parcourut en sens inverse le chemin de ronde par lequel il était venu. Personne ne lui barrait la route. Du coin de l oeil, Alexandre repéra des gardes qui scrutaient les murs, sans penser à regarder dans sa direction. Le Prince dépassa la fenêtre du bureau de Kogard, descendit des marches taillées dans la muraille et pénétra à l intérieur de la citadelle.
Alexandre parcourut plusieurs couloirs et escaliers, cherchant une issue. Les gardes qu il croisait essayaient de l immobiliser au lieu de l attaquer. C était une erreur énorme : n étant pas réellement menacé, Alexandre n avait aucun mal à mettre ses adversaires hors de combat. Tout en courant, il réalisa que toutes les portes de la forteresse devaient désormais se trouver sous bonne garde. Sa seule chance était d atteindre une des fenêtres les plus basses pour gagner les toits des maisons bordant la citadelle. Satisfait d avoir enfin un plan convenable, le Prince poursuivit sa course.
Trois soldats surgirent devant lui, armés de filets. Le jeune garçon sourit. On avait enfin établi une tactique pour le capturer sans le blesser. L excitation gagna le Prince. Cette fuite commençait à ressembler à un défi des plus amusants ! Il bondit jusqu au plafond pour éviter les mailles jetées par l homme le plus proche et atterrit derrière lui. Les deux autres gardes lancèrent alors leurs propres filets. Alexandre plongea en avant, et les cordes se refermèrent sur le troisième soldat. Le jeune garçon tomba entre ses deux adversaires, se rattrapa sur les mains et leur décocha à chacun un violent coup de pied dans la tête. Le Prince se releva tandis que les gardes s écroulaient, évanouis.
Soudain, Alexandre fut soulevé de terre et alla s écraser contre un mur. Il tenta de bouger, mais une force invisible le plaquait contre la pierre. Il essayait désespérément de comprendre ce qui lui arrivait, quand Artus apparut au bout du couloir, le bras tendu.
- Altesse, vous me surprenez. Pourquoi vouloir vous enfuir ainsi, alors qu il serait si simple d expliquer les véritables raisons de votre venue à Kridath ?
- Ôtez-moi un doute : vous-même, vous ne m avez accompagné que pour découvrir mes projets ?
- C est exact. Le général Thul lod se demande ce qui vous pousse à prendre de tels risques. Ce ne sont certainement pas quelques ossements !
- Des cendres.
- Quoi ?
- Ce ne sont pas des ossements, mais des cendres qu a laissé Saint Gapor, expliqua Alexandre. Vous sembliez très attaché à ce détail.
- Oui, bon... En tout cas, j ai une proposition à vous faire.
- Je vous écoute, j ai tout mon temps. Quelle meilleur endroit pour discuter qu un fort en état d alerte ?
- Si nous attendons ici, vous serez capturé, déclara le magicien sans tenir compte de la remarque. Si vous me révélez immédiatement ce que vous êtes venu faire dans cette ville, je vous aide à quitter les lieux. Je ne vous laisse pas d autre choix.
- Moi, j en vois un autre...
Le Prince sourit. Il avait décidé de jouer son atout. Il était temps pour les Bracelets d Arzhan de reprendre du service.
Dès qu il laissa glisser son esprit dans les deux objets, Alexandre perçut le pouvoir d Artus qui l appuyait contre le mur. Il se concentra, lançant toutes ses forces contre le sortilège, et la magie céda. Les pieds du Prince se posèrent sur le sol, et il se tourna vers son adversaire. Artus ne comprit pas ce qui se passait et tenta à nouveau d immobiliser sa proie. L air vibra dans le couloir, mais le sort n affecta pas Alexandre. Au contraire, le jeune garçon leva les bras à son tour et libéra le pouvoir des Bracelets.
Un rayon doré jaillit de chacun des deux bijoux. Ces deux flèches de lumières percutèrent Artus en pleine poitrine et le jetèrent au sol. Le magicien se releva en titubant.
- Très bien, siffla-t-il. Très amusant. Voyons ce que vous pouvez faire d autre...
Déployant sa magie, Artus arracha aux murs plusieurs blocs de pierre et les propulsa sur son adversaire. Le Prince brandit les Bracelets et réduisit chaque roche en poussière par de petites sphères rougeâtres et brûlantes. Lorsque le couloir fut dégagé, Alexandre projeta un éclair sur le magicien. Seubal Artus fut frappé de plein fouet et s effondra, sans connaissance, des étincelles parcourant son corps.
Le Prince tomba à genoux et respira un grand coup. Il avait gagné. Et en plus, cela n avait pas été très difficile. Mais il avait dû réveiller les Bracelets une nouvelle fois. A moins d un miracle, il devait bien se trouver un mage dans le monde pour s en être aperçu. Enfin, c était fait, il n était plus temps de regretter. Alexandre avait remporté un duel, bien. Mais il devait encore s échapper de la forteresse.
Deux gardes accoururent de chaque bout du couloir et encerclèrent le Prince, leurs lances braquées sur lui.
- Qu est-ce qui s est passé ici ? demanda l un des quatre hommes, son regard allant des trous dans les murs au corps inanimé d Artus.
- J en sais rien, répondit un autre. Les histoires de sorciers, vaut mieux pas chercher à comprendre. Mais fais gaffe quand même.
- Allez, Altesse ! aboya un troisième. Levez-vous, et pas d entourloupe !
Le Prince se concentra. Il avait activé les Bracelets une fois, il ne prendrait pas beaucoup plus de risques en les utilisant à nouveau. Il n avait pas le temps de combattre les quatre gardes à l épée. Il se dressa devant eux et tendit les bras. Les pierres incrustées dans les objets brillèrent...
Mais avant qu Alexandre ne libère la magie, une jambe verte et musclée jaillit entre deux des soldats et leur lâcha une volée de coups de pied. Les deux hommes chutèrent, révélant Hustouk. Leurs compagnons voulurent attaquer, mais une pointe de métal se posa sur chacune de leurs nuques.
- A votre place, je lâcherais mon arme, dit la voix de Vladek.
En tremblant, les gardes abandonnèrent leurs lances. Hustouk s approcha d eux et, presque délicatement, saisit leurs têtes pour les cogner un grand coup l une contre l autre. Les deux hommes tombèrent, assommés.
- Quel est votre plan, Altesse ? interrogea l Ork.
- En fait, j improvise. Mais je pensais rejoindre les fenêtres les plus basses et de là, les toits. Et merci d être venus m aider.
- C est tout naturel, répondit Vladek. Quoique...
Le capitaine planta son regard dans les yeux d Alexandre.
- Quand nous serons sortis d ici, j aimerais savoir ce qui se passe. Je n aime pas être manipulé.
Le Prince observa le soldat. Pouvait-il lui faire confiance ? Après tout, Vladek avait prouvé sa loyauté de nombreuses fois déjà.
- Très bien. Vous saurez tout dès que nous nous serons enfuis.
- Entendu. Et, tant que j y pense, voici vos livres.
Alexandre se saisit de la sacoche que lui tendait le capitaine, puis s élança dans les couloirs, suivi des deux guerriers.
Un garde essoufflé s approcha de Stall Kogard. Malgré la situation, le gouverneur restait parfaitement calme.
- Nous l avons trouvé, Excellence. Il traverse l aile Ouest. L Ork et le manchot l ont rejoint.
- Fort bien. Il est temps de mettre un terme à toute cette agitation. Vous avez l autorisation de blesser le Prince si nécessaire. Mais il me le faut vivant ! Le roi ne me pardonnerait pas sa mort !
- Et les deux autres ?
- Tuez-les, répondit Kogard d un ton détaché.
Ouah, j´avais pas remarqué que c´était si long!
Bon, pas grave.