je suis plutot d´accords avec kaiM...
sikver Kobra donc il faut rajouter dans la rubrique faiblesse l´invulnérabilité face aux sort bénit. Sinon, ton perso est
hipop_danseuse mon perso s´appelle Mad Menrik
KaiM daccord, si tu veux,et si cette décision est approuvé par les autres... mais ca aurait permis de varier les héros
Listes des inscits:
FCGAME
KaiM
Odin999
Hipop_Danseuse
Silver_Kobra
bon je laisse tomber Shniou_Elfeg et Vierax-Fan-FF vous saver pourkoi
Attends une seconde...
En cas d´épuisement des vies, c´est le personnage ou le joueur qui doit arrêter les duels?
Parce que si c´est juste le personnage, ce système est bien. Mais si on élimine les joueurs...
Enfin je vais réfléchir... Certains personnages peuvent aussi devenir populaires, et leur mort pourrait être un coup dur. Mais c´est vrai qu´il faut varier les persos et que gérer plusieurs personnages est difficile...
Un vrai dilemme.
non, c´est pas le forumeurs qui part.
C´est son héros! Après, il peut en cré d´autres
et cré une histoire en memem temps.
Par ex:Mad Menrik est définitivement mort, son cadavre est ramené a la tribu.
Karim a pour misssion de venger Mad Menrik, etc...
Dans ce cas OK
PS à bon entendeur : pour en savoir plus sur Namâric, lire Les Bracelets d´Arzhan.
Je m´absente un ( long) instant.
Bravo pour ta victoire, KaiM
Tu acceptes detre le juge pour mon duel avec hipop_danseuse?
mdr.
50 sec de retard!!
FFGAMES t´aurais rajouté une petite touche d´humour et s´était gagné!!!!
en garde tueur de loup garou!!!
Je vous fais confiance pour bien vous démolir. J´attends calmement mon prochain duel pour améliorer mes textes en termes de rebondissments
donc:
Namaric possède 1 combat gagné et 3 vies
Mad Menrik possède 1 combat perdu et 1 vie
sinon....FFGAMES connecte toi, stp...
FFGAMES tu l´as fini ton combat?
mouais daccords.......
@+
a
non , je suis ehn train de l´écrire. J´avance lentement, je suis encore à l´introduction
Mais une fois que l´inspiration y est, je m´arrete plus
bon, si tu ten vas, je te dis a 21 heures, bonne chance
De toute façon, passé 20H, je ne peux pas lire avant demain, donc inutile de vous presser.
Allez bonne chance!
PS : Si ça vous intéresse j´ai rédigé pour d´autres forumeurs un cours sur l´écriture de scènes de combat. Ce n´est sûrement pas une méthode absolue, mais ça peut aider.
Si ça vous intéresse...
pourquoi pas? j´aimerais bien voir à quoi ça ressemble...
Bon allez je la mets ici. Faites-en ce que vous voulez :
A la demande de certains, j écris ici un essai sur ma façon de décrire les scènes d action dans mes histoires. Certains trouvent cela difficile, moi, pas particulièrement. Avant d exposer ma méthode, je me propose de comparer deux scènes de combat basées sur le même contexte, mais de styles très différents :
Première version :
« L Elfe leva son long couteau et donna un coup à Galahad, qui l arrêta avec son épée, puis l Elfe sauta par-dessus Galahad et donna un autre coup, que Galahad para avec sa hache. Ensuite Galahad donna un coup de pied à son adversaire, mais celui-ci attrapa sa jambe et le fit tomber par terre. L Elfe leva ses couteaux pour achever Galahad, mais Galahad évita le coup et donna à l Elfe un coup de coude au visage qui l étourdit. Après avoir fait cela Galahad se retrouva à se battre contre deux autres brigands, il les tua avec sa hache et son épée mais l Elfe se releva et fit une blessure à la cuisse de Galahad, et comme le couteau était magique du lierre poussa le long de la coupure, ce qui bloqua Galahad au sol. L Elfe voulut frapper encore mais Galahad para les coups avec difficulté puis Zortas, qui avait tué tous ses adversaires, lança son sabre et le manche frappa l Elfe à la tête et l assomma. »
Deuxième version :
« L Elfe rejeta ses cheveux blonds en arrière d un mouvement de la tête, fit tournoyer ses longs couteaux et attaqua, visant la hanche. Galahad para le coup d un vif mouvement de son épée. Les lames se croisèrent dans une gerbe d étincelles. Aussitôt, l Elfe bondit, passant par-dessus son adversaire. A peine retombé, il porta une autre attaque vers le dos de Galahad. Le vieux chevalier fit volte-face et, de sa hache, bloqua la lame de son ennemi. Le choc fut violent et l Elfe tressaillit, perdant presque l équilibre. Poussant son avantage, Galahad lança son pied vers le ventre de son adversaire. Mais l Elfe esquiva aisément et, en un geste fulgurant, frappa de son talon la jambe du vieux chevalier. Ce dernier perdit l équilibre et s étala dans l herbe de la clairière, ses armes lui échappant des mains. L Elfe empoigna solidement ses couteaux, lames en bas, et les abattit sur Galahad.
Au dernier moment, le chevalier parvint à rouler sur lui-même, évitant de justesse l assaut de son adversaire. Malgré le poids de son armure, il se releva en un éclair et décocha un coup de coude puissant dans le visage de l Elfe, qui s effondra.
Galahad ramassa son épée et sa hache et observa le combat qui se déroulait autour de lui. De nombreux corps jonchaient le sol, laissant échapper de faibles gémissements pour certains, des cris déchirants pour d autres. Zortas et Théo achevaient les derniers brigands, qui étaient en définitive de bien piètres combattants. Cependant, deux maraudeurs armés de lances avaient échappé à leurs coups et se précipitaient maintenant sur le vieux chevalier, l air mauvais, pensant peut-être qu il serait plus facile à vaincre. Mal leur en prit. Galahad détourna leurs coups puis abattit ses lames. Deux têtes volèrent tandis que les troncs s effondraient en répandant un flot de sang.
Derrière Galahad, l Elfe s était redressé. Il attaqua par surprise, entaillant la cuisse du chevalier, qui grimaça sous la douleur et fit face à son adversaire. La blessure était légère, mais, à la stupéfaction du vieil homme, un lierre germa le long de la coupure et s enroula autour de sa jambe, avant de s enfoncer profondément dans le sol, immobilisant sa victime incrédule.
Satisfait, l Elfe déchaîna ses coups, décidé à en finir. Galahad parvint à contrer les assauts répétés, mais à chaque parade il faiblissait, ses mouvements se faisant de moins en moins rapides et précis.
Zortas, en enfonçant l un de ses sabres dans le ventre du dernier brigand, vit son ami en difficulté. Aussitôt, il projeta son autre sabre sur son agresseur. L Elfe eut la chance de n être frappé que par la poignée de l arme, qui cependant cogna violemment sa nuque. Il s effondra, évanoui »
Inutile d être un expert en littérature pour remarquer que la deuxième version est bien mieux écrite. Elle utilise un vocabulaire plus riche, évite les répétitions, donne plus de détails, est plus suivie et plus crédible. Elle est aussi plus longue, et c est sur ce point que je veux attirer votre attention désormais : une bonne scène d action prend toujours plus de place qu une mauvaise, et il est parfois nécessaire de sacrifier la quantité à la qualité. Impossible de raconter en détail un combat dans lequel le héros se débarrasse de cinquante adversaires, comme on en voit dans les films ! A moins d en faire son combat final, ce qui justifie les dix pages nécessaires à la rédaction. Sans compter qu on risque de se répéter. Il faut soit choisir ce sur quoi on va se concentrer, soit réduire les forces en présence.
Reprenons notre comparaison : je ne dirais pas que la première version ne sert à rien : c est en quelque sorte un story-board racontant en détail mais sans style les actions des personnages, et rien d autre. Il faut commencer par l imaginer, sinon l écrire, afin de savoir ce dont on va parler. Considérez que les proportions seront toujours plus ou moins identiques : du brouillon à la version finale, le volume de texte est multiplié par deux ou trois.
L écriture d une scène d action, et plus précisément d une scène de combat rapproché, se fait donc en deux étapes : la chorégraphie et la stylisation.
La chorégraphie
Au début, il convient de s interroger sur ce que l on veut raconter. Qui se bat ? Pourquoi ? Où ? Qui sait quoi ? Quelles sont les compétences des personnages en présence ? Qui va mourir bravement et avec honneur ? Qui va crever comme un pauvre mec ? Le méritent-ils ? Qu apporterons à l histoire la mort d untel, la fuite d un autre, la survie d un troisième ? Qui va être blessé ? Qui est un traître ? Qui est loyal ? Quel est le style de combat de chacun ? En d autres termes, quel est le contexte et à quelle situation veut-on aboutir ?
Ces questions sont essentielles, car elles permettent d éviter les incohérences : un faible défonçant des ennemis par dizaines, un personnage courageux qui s enfuit, un personnage changeant d arme au court du récit sans qu on comprenne comment, un type qui débarque de nulle part, un allié secret des méchants qui les extermine, etc... Les tenants et les aboutissants doivent être clairs pour que tout se tienne.
Deuxièmement, il faut décider ce qui va se passer en détail : chaque personnage en présence doit agir comme ses caractéristiques le veulent, mais le tout doit s inscrire dans un schéma si possible original et jouissif pour le lecteur. Par exemple, raconter une quarantième escarmouche avec les sbires du même grand méchant, pour qu ils soient tous massacrés et que le héros poursuive son chemin, ne sert à rien. L introduction de créatures singulières, de nouveaux personnages, de coups de théâtre... va intéresser le lecteur. La scène d action se doit d être originale par rapport aux autres. Il faut donc varier les plaisirs au fil du roman : duel à l épée, poursuite, baston générale à mains nues, échange de tirs, combat aérien, chasse aux monstres... on peut alors bâtir une chorégraphie dans laquelle les différents personnages enchaînent des coups et des figures. Il faut absolument éviter que les personnages fassent toujours la même chose : « Hawk poignarde un ennemi, puis poignarde un ennemi, puis poignarde un ennemi, puis en poignarde un autre, et encore un, et puis un autre, et ensuite un dernier. » Il faut faire s alterner les attaques, les parades, les esquives, les coups d épée, de poing, de pied, de tête, de coude, de genou, les sauts périlleux, l usage des boucliers et des armures, les utilisations du décor... Dans le cas d une bataille avec plusieurs personnages principaux, aucun personnage ne doit être oublié trop longtemps. Il faut penser à mettre les personnages en difficultés, à leur faire perdre leurs armes et utiliser tout ce qui leur passe sous la main, et faire intervenir la magie »
On obtient donc un schéma assez clair de ce qui va se passer, reste à l écrire correctement.
La stylisation
Deuxième étape plus difficile, mais facile si on a les outils. Il faut commencer par bannir toutes les lourdeurs, le vocabulaire pauvre ou peu élégant et les répétitions, mais sans tomber dans l excès de préciosité non plus.
Les répétitions : principalement sur les noms et les armes, il faut donc trouver des synonymes qui si possibles apportent des informations. Un personnage peut être appelé par son nom, sa fonction ( garde = soldat = militaire, brigand = bandit = maraudeur, chevalier = homme d armes), ses particularités s il est le seul à les posséder ( l homme à la cicatrice, le grand, la jeune femme, l homme en noir), son espèce s il en est le seul représentant en présence ( l Elfe de tout à l heure). Pour les armes, on peut varier aussi. Premièrement, en donnant des armes différentes aux personnages, ce qui évite de trop répéter et permet également de renforcer leur identité ( si un seul homme a une hache, quand on dit « la hache siffla » on sait que c est de lui qu on parle). Il existe de nombreuses armes à utiliser à loisir : épée, sabre, cimeterre, couteau, dague, poignard, fléau d armes, masse d armes, massue, lance, pique, fourche, hallebarde, bâton, hache, hachoir, scie, dents, griffes, tomahawk, arc, arbalète, etc... De plus, on peut utiliser des synonymes pour toutes : « lame », « arme », « pointe d acier ». Synonymes de « coup » : « attaque », « assaut », « botte »...
Il convient de faire la chasse aux formulations lourdes : éviter les phrases trop longues et à rallonge, changer les expressions lourdes comme « ce qui eut pour effet » ou « après avoir fait cela » et les remplacer par « qui », « puis »...
Enfin le vocabulaire doit être enrichi : « tuer », « donner un coup », « décapiter », « arrêter un coup », « sauter » n ont pas leur place dans ce genre de texte. On leur préférera : « abattre », « transpercer », « déchirer le flanc », « enfoncer sa lame dans le ventre de », « trancher la gorge / la tête », « frapper », « abattre son arme », « décocher un coup », « déchaîner ses coups », « se fendre », « parer », « esquiver », « contrer », « bloquer », « éviter », « bondir », « réaliser un saut périlleux », « se jeter sur »...
Il faut ensuite songer à ajouter des détails sur les lieux ( ici, l herbe de la clairière), l ambiance sonore ( le chocs, les râles d agonie, les cris) et visuelle ( le sang, la confusion), la météo, l aspect des personnages et des armes...
On obtient un combat bien rédigé.
C étaient les grandes lignes. Il faut cependant penser à personnaliser la scène en fonction de ses goûts, à trouver des idées sympas et originales pour le contexte comme pour le déroulement, et s adapter à la situation : dans une bataille, on ira d un personnage à l autre tandis que dans un duel, comme on se concentre sur deux personnages, on déploiera toutes leurs ressources et on rajoutera un accent sur leurs sentiments pour ne pas trop se répéter.
Dernière astuce : pour donner un impression de longueur sans décrire tout pendant des pages, on peut utiliser des descriptions dynamiques à l imparfait comme « Nullement gêné par son manteau, il semblait réaliser une chorégraphie mille fois répétée, tourbillonnant avec grâce dans les rangs des Wolks, bondissant par-dessus ses ennemis, se dérobant à chaque coup, sans cesser d abattre son sabre sur les monstres ni de moduler un Chant qui soulevait autour de lui un nuage de neige protecteur ».
C est tout ce que j avais à dire. Le reste est une simple question de style, de talent et d imagination !