Ben, c´est pas gagné...
Déjà à la base, j´ai lu : sténographie ! au lieu de stéganographie (et je savais même pas que ce mot existait)
Donc :- ca fait une heure que je cherche une relation entre ton texte et la sténographie
- merci wikipédia pour la définition de stéganographie
- j´en ai mal aux neurones d´avoir cherché dans le vide
Pour conclure : il me semble que HELLO est la clef. Mais tu dis : Osez croiser...
Et là je pige plus !
Dis moi juste si je suis sur la bonne voie
je tente un essai...
la stéganographie bâtie défie le travesti
mascarades intrépides d´odes clandestins
ce texte écrit est une rouerie indistincte
qui mène à la sucrerie!!
(c´est sûrement pas ça mais ça m´amusait de le faire!!!)
Amusant à lire aussi Redsissi !
Bon, je suis désolée. J´ai employé le terme stéganographie parce ce que cela rimait, mais nous sommes bien d´accord qu´il s´agit d´acrostiches à trouver... Je vous donne un indice là, mine de rien...
gokaden : Hello ? Désolée, ce n´est pas la clef.
En ce qui concerne "osez croiser", tu as mis le doigt sur un indice important, je n´en dirai pas davantage car c´est déjà beaucoup...
Paris (la ville) selon moi?
pas ça encore... je suis nulle aux devinettes moi!!! rhoooooooooooo
On va considérer que tu as trouvé . C´était le plus évident !! ! PARI comme défi sans le "s"
Et un sucre d´orge pour ladyinred, un!
Reste à trouver les autres maintenant... ...
Voici la sucrerie promise :
O rémus des proches parents dédicacé aux mânes
E re gourmande du chocolat vécue telle une manne
U n péché mignon pour la vue et surtout un délice
F abergé en immortalisera au fil des ans cinquante-six
S ymbole fort au cœur de la noblesse russe de jadis
D atant au plus loin de la fin du moyen âge
E mpreinte européenne de notre héritage
P articulière, cette anecdote française de cloches
A rrêtant de donner l’heure dès le Vendredi Saint
Q uittant leur toit pour Rome sans même un coche
U nifiées étonnamment autour d’un chrétien dessein
E mportant les œufs de Pâques sans réelle anicroche
S onnant la résurrection le dimanche par le tocsin
Non
Plutôt laconique ! Pourquoi ce non ?
Alors, personne n´a la moindre idée ?
C onfondue de voir que vous peinez
O ffrir une perche pourrait vous aller
M ais rien de plus pour vous entraîner
E nfin une précision vous est dévoilée !
A u nombre de quatre sont les hameçons
N éanmoins un message de trouvé, ils sont
D onc trois à présent à rester sans soupçon
P igeonnez mon insolente pétulance zélée
L âchez librement ce qui vous vient à la volée
A yez à cœur et en tête de surtout garder les
Y eux ouverts et à l’affût pour trouver la clé
Une petite dernière fois avant de révéler la solution ?
D onc personne n’a osé s’atteler au mystère ?
E mbarrassée à l’idée de gagner par forfait
R ivaliser est bien plus dans mon caractère
N égocions donc une dernière fois les faits
I ngéniez-vous à découvrir les acrostiches
E n examinant ci-dessous le texte en rimes
R épondez en huit jours si vous êtes chiche
E t je ne gagnerais pas par défaut la prime!
Enigme (3 acrostiches à trouver)
Suivez le cheminement du texte écrit
Et efforcez-vous de saisir les clandestins
Leurrez l’appât visible qui n’est que rouerie
Osez croiser pour subodorer l’indistinct
Narguer enfin l’auteur sera la sucrerie
Mes amis méfiez-vous de ces mascarades
Originales à plus d’un sens sont ces odes
Inventions de mon cru pour les intrépides!
j'arrive pas à trouver les clandestins...
le dernier paragraphe ne serait pas MOIS? (je sais ça fait longtemps, mais je viens juste d'y revenir... et ça me mystifie toujours autant!) Sanphi tu es démoniaque!!
Nous laisser dans l'ignorance si longtemps...
bon je venais en premier lieu pour faire un acrostiche moi!
N ostalgique tu es
E stimé tu seras
C raquant de coeur
R igolo à tes heures
O bnubilé par les femmes
N aturel avec chacune
O rganisé dans tes délires
M ignon pour ses dames
I rrésistible de charme
C omme il en débite des conneries!
O rdonné dans ton bordel
N est-ce pas qu'il est charmant?
Hi Redsissi !
Le fait est que j’avais carrément oublié ces acrostiches depuis le temps. Ça n’intéressera pas grand monde mais je vais donner la solution, vu que tu la réclames.
Le premier assez classique ==> Première lettre de chaque phrase.
Le deuxième moins évident parce que plus alambiqué ==> Premier mot de chaque phrase.
Le dernier enfin, le plus délicat à trouver parce que noyé dans la masse ==> Première lettre du dernier mot de chaque phrase.
Ce qui donne en clair :
S UIVEZ le cheminement du texte E crit
E T efforcez-vous de saisir les C landestins
L EURREZ l’appât visible qui n’est que R ouerie
O SEZ croiser pour subodorer l’I ndistinct
N ARGUER enfin l’auteur sera la S ucrerie
M ES amis méfiez-vous de ces M ascarades
O RIGINALES à plus d’un sens sont ces O des
I NVENTIONS de mon cru pour les I ntrépides !
Sinon, vu que je suis là, l’envie de taquiner les acrostiches m’a reprise forcément. Je vous en livre donc un petit dernier tout chaud pour la route et limpide, celui là. Il s’agit d’un clin d’œil à un poème écrit par Emily Dickinson que j’ai tendance à lire en ce moment. Pour ceux qui voudraient découvrir le poème d’Emily dans son intégralité : http://www.poetryfoundation.org/archive/poem.html?id=182912
F rêle entrelacs de soie blanche,
O rchidée qui croît immobile ;
R ivée au rocher, elle s’épanche,
E nivrée par la nuit volubile,
V ibrant au creux de ses branches,
E t ne sait pas les cieux versatiles,
R avis au jour de prendre revanche.
I nquiète, elle replie ses pétales,
S e recoquille, le cœur en cavale.
C haque matin elle fait son deuil,
O rée brûlante qui la tient captive,
M urant regrets et rêves en recueil.
P uis la brise sur sa tige chétive,
O ndoie dans la fraicheur du soir,
S e perle d’une eau cristalline,
E t la corolle frémit d’espoir,
D évoile ses courbes opalines.
O rpheline à l’aube, en chœur à son déclin,
F ortune et revers, mussant un sort sibyllin.
N ul ne voit la mue subtile de son refrain.
O r elle flatte de l’aurore au crépuscule,
W agon de galants puisant au bel écrin,
S a vie essaimée par brins sans scrupules.
That’s all for now, folks !
Mince, j'en avais écrite une pour l'anniversaire d'une amie (...), mais je ne la retrouve plus...
Diantre, en voilà une fantaisie.
Écorchée de tout son long
Magnificence apparaît.
On rit, on gémit, on tremble, on émousse notre esprit
Ni plus ni moins.
Damnation, que vois-je là?
Affilons nos joies
Y a juste un paradis dont il ne faut perdre une miette
Selon un homme ayant perdu deux dents
Pour les fans de Gorillaz.
merci pour les explications Sanphi, bien joué!
j'aime beaucoup ta version en partant du titre d'Emily Dickinson
Gros connard de geek !!!
Piratage désolé ne tenez pas compte du post précédent
Merci
Encore un petit clin d'oeil à Emily Dickinson que décidément, j'apprécie beaucoup. Je ne suis pas vraiment satisfaite du résultat mais comme j'en arrive à tourner en rond sans parvenir à l'améliorer, je vous le livre dans sa dernière mouture. Avis à ceux qui auraient des suggestions etc... Ha, et pour ceux qui voudraient découvrir le poème d'Emily : http://www.bartleby.com/113/1111.html
A u soir l’or s’écrit vin, l’encre mise encore en vain.
D ans les rues jouées ocre noir, impasse et silence,
O rchestre ambulant, mes talons distraient ma faim.
O ù le gris du bitume patine les plaies, j’avance,
R iche d’un sol de pensées sans tain ni parfum.
J uste une œillade décochée au coin d’une venelle ;
U n désir nomade perle, s’allonge au creux d’une vague,
S’écoule sur les frontons aux yeux de verre flanelle,
T elle l’écume d’un songe en terre d’exil qui divague.
O rgue enroué, un gond râle sous le sceau de l’hôte,
P uis un mais s’engage où le vantail s’écarquille.
E t là, sous une grappe de lumières, la vie chuchote.
N oue d’embruns en bouche, elle clapote, s’éparpille,
E mbrase le teint et bien que le morose sursaute,
D odeline la chaleur, palpitent cœur et papilles.
O mbre gitane sur la craie ébréchée, je doute ;
N ue, regard à longer l’éternité sans bruit,
A l’automne d’un rire à fleur de larmes, je goûte.
S’émousse la clameur, trébuchent les lueurs,
T el le sang d’un visage que les couleurs fuient.
R estent le vide, aussi acide que la sueur,
E xalté par l’étreinte glacée de la nuit,
E t moi, l’empreinte sur l’huis enclos de pudeur,
T rame au grain d’argile lézardée sous la pluie.