L’odeur écoeurante de la sueur m’était presque devenu insupportable. A chacun de mes pas, je sentais que mes muscles, endoloris par la fatigue, pouvais lâcher à tout moment. Tentant laborieusement de me frayer un chemin à travers la foule, je manquais par deux fois de tomber à la renverse. Le noir quasi complet de la pièce où je me trouvais ne facilitait en rien mes acrobaties.
Et cette musique. Je n’en pouvais plus, il me fallait sortir de cette pièce.
« One minute I held the key, next the walls were closed on me …»
Ce fût malencontreusement à cet instant précis que je commençais à avoir la nausée. La forte quantité d’alcool ingurgitée au cours de cette soirée commençait tout juste à faire son effet. Ma vision se brouilla. Je ne parvins que difficilement à entr’apercevoir un halo de lumière en face de moi. Sans me poser de question (était-ce au moins possible dans mon état actuel ?), je filais droit devant.
« Be my mirror my sword and shield, my missionaries in a foreign field … »
Qui était ce chanteur ? Est ce que, par pitié, quelqu’un pourrait baisser le volume ?
J’atterrissais dans un couloir. Malgré la perte de la majeur parti de mes sens, il m’était facile de constater qu’il était vide. C’était déjà un bon point.
Je continuais ma cavalcade, m’accrochant absurdement contre les murs. J’osais espérer que personne ne me voyait dans cet état.
À la fin de ce couloir, qui me parus interminable, se trouvait une nouvelle pièce. Apparemment, il y régnait toujours autant de monde
« Shattered windows and the sound of drums, people couldn't believe what I'd become… »
Ou je suis fou, ou c’est la même chanson que tout à l’heure. Aurai-je fait un demi-tour sans m’en rendre compte ? Après tout, c’était fortement possible, et même envisageable. Mais s’en était de trop. Je glissais tout doucement le long du mur, jusqu’à ce que mes fesses touchent le sol. Et le vertige qui ne se dissipait pas. Pis, il s’accentuait. J’étais à deux doigts de vomir, seule ma conscience qui paraissait sur humaine réussi à m’en empêcher. Mes yeux se fermèrent d’eux-mêmes. Durant quelques secondes, mon esprit semblait sortir de ma tête. Je parvins à ne penser à rien Un sentiment que je ne pourrais décrire puisqu’il n’existe pas.
Puis, sans le faire exprès, je m’endormis.
J’entrais alors dans un rêve si distinct, que j’eus dû mal à réaliser que ce n’en n’était qu’un.
Une fille était posée sur un cailloux ; le regard triste. La tristesse ce n’est pas le contraire de la joie. La tristesse c’est, par exemple, de perdre un enfant. Mais c’est d’abord d’arriver à être sincère avec ses sentiments. Et rester soi-même.
La fille n’écoutait pas les gens qui l’entouraient. Elle regardait l’océan en se demandant ce qu’il y avait derrière.
Puis le réveil. J’étais allongé sur un gigantesque canapé, dans le coin d’une pièce. Une chambre cette fois. Je retrouvais mes esprits et essayais de faire un point sur la situation. En face de moi se trouvaient deux jeunes filles qui étaient visiblement en train de se rouler un joint. Préférant ne pas penser à ça (car si je le faisais, je penserais aux effets, et dans ma condition actuelle, ce serait une bien mauvaise idée) je pivotais ma tête sur le côté. Je vis un gars, dont le visage mettait familier, jouant de la guitare. Ce n’est qu’à partir de ce moment-là que je me rendis compte que, depuis que je mettais réveillais, j’entendais de la musique sans pour le moins l’entendre (trop occupé par mes pensées). Nouvelle preuve de mon actuelle incompétence analytique de mon cerveau.
Sentant un léger souffle d’air dans mon coup, je me redressais presque brusquement.
« Once upon a time you dressed so fine, you threw the bums a dime in your prime »
J’étais quand même resté assez lucide pour reconnaître Like a Rolling Stone de Bob Dylan. Ce sont les larmes qui me montèrent aux yeux, comme à chaque fois les larmes me montent aux yeux quand j’entends cette chanson. Mais là, il n’y eut pas que ça.
« Didn't you? »
Ce fût une véritable genèse. Une rencontre entre plusieurs fragments de choses. Ça ne nous arrive jamais. Mais quand ce jamais arrive, il faut parvenir à le sentir ; et à le saisir en plein vol. Ce que je fis, ma fois, très bien.
L’alcool, ma piteuse vie, mon état, une ambiance, une chanson, un rêve, une odeur. Et enfin une vision. Celle de la personne en face de moi, qui scrutait le ciel à travers la fenêtre d’un regard à la fois impénétrable comme la mort, profond comme la nuit, et naïf comme un oiseau.
« People'd call, say, beware doll, you're bound to fall, You thought they were all … »
Pourquoi tournait-elle la tête ?
« …kiddin' you. »
Ses cheveux, d’un blond pâle, retombaient sur ses épaules, me cachant la vue de sa nuque. J’essayais de m’accrocher à chaque détail de ce présent, car je savais qu’il ne fallait pas oublier.
« You used to laugh about »
Les larmes remplissaient mes yeux, me brouillant ainsi la vue. Une force mystérieuse m’empêchait de les sécher.
« Everybody that was hangin' out »
L’odeur émanant d’elle était juste sublime. Et fit revenir ma nausée. Cette situation était d’un paradoxe invraisemblable. Je voulais courir et la fuir à tout jamais et rester à côté d’elle pour l’éternité.
« Now you don't talk so loud »
J’avais chaud. J’avais froid. J’étais pétrifié. J’étais une statue gravée dans la pierre.
« Now you don't seem so proud »
Et Pierre (le prénom m’était revenu) qui continuait à chanter et à jouer. Qui continuait à raconter l’histoire de cette dame qui se retrouvait dans la rue du jour au lendemain. Et qui devait mendier son prochain repas.
« About having to be scrounging … »
L’ignorant est sans doute plus heureux que le connaisseur.
« … for your next meal. »
Quel effet ça fait ?
« How does it feel
How does it feel
To be without a home
Like a complete unknown
Like a rolling stone? »
J’ai envie de te parler de choses passionnantes durant des années, de connaître chaque recoin de ton âme. J’ai envi de te faire voyager à travers ce monde, passant par les chemins les plus ardus, et de te montrer chaque mer, chaque océan. J’ai envie de te faire découvrir chaque arbre, chaque branche, chaque feuille. Je t’exhiberais tous les grains de poussière présent sur cette terre. Et ainsi passer mon existence à t’apprendre et à te montrer de quoi la vie est capable. Grâce à moi, tes yeux s’ouvreront et tu découvriras ce monde.
Mais pour l’instant, tu es juste plantée là, devant moi, et tu regardes ailleurs.
Normal, après tout, on ne se connaît pas.
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Voilà, c'est la première fois que je post ici. J'espère que ce texte plaira. Je ne sais pas si il y aura une suite, j'ai écrit tout ça d'un jet.
Sinon cette histoire est complètement ficitive.
Pas mal du tout.
J'ai bien aimé l'incrustation des paroles de chansons et la fin plus que le début d'ailleurs. Il reste de nombreuses fautes ("mettait" au lieu de "m'était" et autres) mais c'est vraiment pas mal du tout, un bon petit texte.
:ok
Oké, merci de ton commentaire FFrules
En fait je me demandais si c'était vraiment une bonne idée cette incrustation de parole. Apparemment oui^^
Merci encore (et désolé pour les fautes, je m'appliquerais plus la prochaine fois)
Je préfère les paroles de chanson dans la deuxième moitié du texte, quand elles sont coupées. Le style est plutot bon
Par contre, je trouve l'histoire ... classique
Je suis content que mon idée de couper la chanson ait plu
Sinon je suis en train de commencer à écrire une suite, j'essaye de faire un truc un peu moins classique (bien que je trouvais personnellement que ce début était plutôt original ; comme quoi, les avis des autres sont vraiment important )
J'espère que d'autres personnes prendront la peine de lire cette ébauche.
Et Musculus pour ton commentaire.
J'aurais bien aimé une dernière petite critique avant de continuer mon récit
Je débute, donc j'ai forcément besoin d'un maximum de conseil sur mon style, sur la narration etc.
Bon j'ai réécrit cette nouvelle (surtout la fin) et y ajouter une petite fin. J'ai essayer de corriger les fautes et de l'améliorer. Voilà.
---------
Quel effet ça fait ?
L’odeur écoeurante de la sueur m’était presque devenu insupportable. À chacun de mes pas, je sentais que mes muscles, endoloris par la fatigue, pouvaient lâcher à tout moment. Tentant laborieusement de me frayer un chemin, je manquais par deux fois de tomber à la renverse. Le noir quasi complet de la pièce où je me trouvais ne faisait qu’amplifier ma frustration.
Et cette musique. Je n’en pouvais plus, il me fallait sortir de cet endroit.
« One minute I held the key, next the walls were closed on me …»
Ce fût malencontreusement à cet instant précis que je commençais à avoir la nausée. La forte quantité d’alcool ingurgitée au cours de cette soirée commençait tout juste à faire son effet. Ma vision se brouilla. Je ne parvins que difficilement à entr’apercevoir un halo de lumière face à moi. Sans me poser de question (était-ce du moins possible dans mon état actuel ?), je filais droit devant.
« Be my mirror my sword and shield, my missionaries in a foreign field … »
Qui était ce chanteur ? Est ce que, par pitié, quelqu’un pourrait baisser le volume ?
J’étais dans un couloir. Malgré ma faible vision, il m’était facile de constater qu’il était vide.
Je continuais cette marche chaotique. Je rampais absurdement contre les murs en espérant que personne ne me voyait dans cet état.
À la fin de ce couloir, qui me paru interminable, se trouvait une nouvelle pièce. Apparemment, il y avait toujours autant de monde
« Shattered windows and the sound of drums, people couldn't believe what I'd become… »
Ou je suis fou, ou c’est la même chanson que tout à l’heure. Aurai-je fait un demi-tour sans m’en rendre compte ? Après tout, c’était fortement possible, et même envisageable. Mais c’en était de trop. Je glissais tout doucement le long du mur, jusqu’à toucher le sol. Et le vertige qui ne se dissipait pas. Pis, il s’accentuait. J’étais à deux doigts de vomir, seule ma conscience qui paraissait sur humaine réussi à m’en empêcher. Mes yeux se fermèrent. Durant quelques secondes, mon esprit semblait sorti de ma tête. Je parvins à ne penser à rien. Un sentiment que je ne pourrais décrire puisqu’il n’existe pas.
Puis, sans le faire exprès, je m’endormis.
J’entrais alors dans un rêve si distinct, que j’eus du mal à réaliser que ce n’en n’était qu’un.
Une fille était posée sur un caillou ; le regard triste. La tristesse ce n’est pas le contraire de la joie. La tristesse c’est, par exemple, de perdre un enfant. Mais c’est d’abord d’arriver à être sincère avec ses sentiments. Et rester soi-même.
La fille n’écoutait pas les gens qui l’entouraient. Elle regardait l’océan en se demandant ce qu’il y avait derrière.
Puis le réveil. J’étais allongé sur un gigantesque canapé, dans le coin d’une pièce. Une chambre cette fois. Je retrouvais mes esprits. En face de moi se trouvaient deux jeunes filles qui étaient visiblement en train de se rouler un joint. Préférant ne pas penser à ça (car si je le faisais, je penserais aux effets, et dans ma condition actuelle, ce serait une bien mauvaise idée) je tournais la tête. Je vis un homme, dont le visage m’était familier, jouer de la guitare. Et je me rendis compte à cet instant que c’était la musique qui m’avait réveillé.
Sentant une présence derrière moi, je me redressais presque brusquement.
« Once upon a time you dressed so fine, you threw the bums a dime in your prime »
J’étais quand même resté assez lucide pour reconnaître Like a Rolling Stone de Bob Dylan. Ce sont les larmes qui me montèrent aux yeux, comme à chaque fois les larmes me montent aux yeux quand j’entends cette chanson. Mais là, il n’y eut pas que ça.
« Didn't you? »
Une commotion.
Une rencontre entre plusieurs fragments de choses. Ça ne nous arrive jamais. Mais quand ce jamais arrive, il faut parvenir à le sentir ; et à le saisir en plein vol.
L’alcool, ma piteuse vie, mon état, une ambiance, une chanson, un rêve, une odeur. Et enfin une vision. Celle de la personne en face de moi, qui scrutait le ciel à travers la fenêtre.
« People'd call, say, beware doll, you're bound to fall, You thought they were all … »
Pourquoi tournes-tu la tête ?
« …kiddin' you. »
Tes cheveux, d’un blond pâle, retombent sur tes épaules, me cachant la vue de ta nuque. J’essayais de m’accrocher à chaque détail de ce présent, car je savais qu’il ne fallait pas oublier.
« You used to laugh about »
Les larmes me brouillaient la vue. Une force mystérieuse m’empêchait de les sécher.
« Everybody that was hangin' out »
L’odeur émanant de ton corps transcendait l’atmosphère. Une odeur de saleté, d’immondice, de crasse. Elle fit revenir ma nausée. Cette situation était d’un paradoxe invraisemblable. Je voulais courir et te fuir à tout jamais et rester à tes côtés pour l’éternité.
« Now you don't talk so loud »
J’avais chaud. J’avais froid. J’étais pétrifié. J’étais une statue de pierre.
« Now you don't seem so proud »
Tu ne sembles pas fier d’être dans cet état. Voudrais-tu un peu d’argent ?
« About having to be scrounging … »
Voudrais-tu un peu d’argent pour ton prochain repas ?
« … for your next meal. »
Quel effet ça fait ?
« How does it feel »
Hein ? Dis-moi, quel effet ça fait.
« How does it feel »
L’ignorant est sans doute plus heureux que l’instruit.
« To be without a home »
Pourrais-tu me parler ? Pourrais-tu me raconter ? Pourrais-tu commencer par le début ?
« Like a complete unknown »
Ta splendeur a disparu, mais je la vois toujours.
« Like a rolling stone »
J’ai envie de te parler de choses passionnantes durant des années, de connaître chaque recoin de ton âme. J’ai envi de te faire voyager à travers ce monde, passant par les chemins les plus ardus, et de te montrer chaque mer, chaque océan. J’ai envie de te faire découvrir chaque arbre, chaque branche, chaque feuille. Je t’exhiberais tous les grains de poussière présent sur cette terre. Et ainsi passer mon existence à t’apprendre et à te montrer de quoi la vie est capable. Grâce à moi, tes yeux s’ouvreront et tu découvriras ce monde.
Mais pour l’instant, tu es juste plantée là, devant moi, et tu regardes ailleurs.
Normal, après tout, on ne se connaît pas.
*
- C’est qui ce mec qui regarde dans le vide d’un air bizarre depuis tout à l’heure ?
- J’en sais rien. Mais on s’en fout, vas-y passe-moi un peu le join.
J'ai lu la première version du texte, je pensais que l'autre était une suite.
J'ai bien aimé ton texte. Le rythme, la façon d'enchaîner les phrases. Tu as un bon vocabulaire et la poésie dans ton texte est indéniable, c'est d'ailleurs ce qui m'a plu le plus.
Sinon, gaffe aux fautes ! C'est assez gênant, surtout que ton texte possède de nombreuses qualités. Surtout que ce sont vraiment des fautes visibles et évidentes.
me paru interminable ~> parut
réussi à m’en empêcher ~> réussit
ai envi de te faire voyager ~> ai envie
En fait, je viens de lire ton deuxième post, et je vois que tu as corrigé pas mal de fautes (sauf celles que je t'ai données au dessus ^^). D'ailleurs, la partie que tu as rajouté, entrecoupée de bouts de chansons, est très forte et émouvante. Donc tu as bien fait de reposter.
A bientôt.
Ah ton commentaire me fait très plaisir The Boss. Le fait que tu ais trouvé le texte poétique me fait plaisir car c'était justement ce que je cherche le plus dans mon écriture.
Donc merci, et encore pardon pour les fautes, j'essayerai de faire mieux pour ma prochaine nouvelle.
A bientôt
Par contre j'ai une petite question pour mes lecteurs :
Est ce qu'on comprend bien que le mec est en plein délire sur la chanson ? Que la fille dont il parle n'existe pas et que c'est la fille de la chanson ? En gros qu'il a une espèce d'hallucination quoi.
Parce que je l'ai montrer à un pote qui croyait que la fille dont le narrateur parle est une des filles qui se roule un join.
Donc j'aimerai savoir si on comprend bien.
Voilà.
Gé-Nial. tout simplement.
Je n'ai lu que la réécriture, et j'ai trouvé ça vraiment bon. C'est limite si j'ai pas été complètement bluffé
1) C'est court, c'est fluide
2) Toutes les phrases servent à quelques choses : pas de blablature inutile !
3) Une scène troublante. C'est le cas de le dire on reconnaît bien le trip fin de soirée alcool+beuh, c'est assez énorme.
4) C'est beau. Tout simplement beau. Je vois bien cette scène à la fin d'un film avec une petite musique nostalgique...
5) Bob Dylan. Bel Hommage
6) L'Hallu. Super bien retranscrite ! +1000 !
Le truc qui me chiffonne c'est...
nan, j'ai beau chercher, je vois pas. Des fautes ? Tout le monde en fait.
je te souhaite longue vie sur ce forum
oozaru_joel
Merci beaucoup pour les compliments, je suis très touché. Et ça me donne confiance pour continuer et écrire.
A bientôt sur le forum
J'attendrais ton prochain texte avec impatiance.
impatience* (j'peux pas la laisser passer celle-là mdr)
Alors en fait là j'ai trois projets en cours :
-Peut être une autre réécriture de cette nouvelle (mais je pense qu'elle ne sera pas assez importante pour la poster)
-J'ai une idée pour une prochaine nouvelle, je vais écrire un synopsis cet après-midi ou demain
-Je voulais aussi refaire une nouvelle avec encore une musique en fond. Mais je me demande si c'est pas un peu réutiliser une idée qui a marché dans un texte pour en faire une espèce de "carte"
Voilà
ben cette idée est tout à fait respectable si sa marche une fois c'est bien si sa marche deux fois c'est encore mieux par contre faut pas avoir peur des foudroyantes critiques de nos Fantassin Verbaux nationaux
Mais je n'ai point peur des critiques, au contraire je les prend avec la plus grande des réflexions (sinon pourquoi aurai-je poster sur ce forum^^).
Si tu arrives à livrer un texte aussi intense que celui-ci, pourquoi pas, chaque écrivain à son petit truc qu'il utilise tout le temps, ça peut être un style d'écriture ou un thème récurrent... toi c'est une chanson. ^^
Ca vous dit que je post un autre réécriture ? Sachant qu'elle n'est pas très importante.
non, je pense que c'est bon là.