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Sujet : [Dissertation] Esclaves modernes.

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Moicesmoi Moicesmoi
MP
Niveau 10
21 septembre 2008 à 23:20:09

Bonjour!
Les temps étant sombres en ce début d'année scolaires, où les jours semblent aussi longs que des années au purgatoire, il m'a fallu apporter ma pierre au système éducatif désuet de notes et de cotes censées prouver que tel ou tel personne a la plume plus belle qu'une autre. Cette pierre, qui a la force et l'éclat d'un pavé qu'on se prend dans la gueule après avoir glissé dans une crotte de chien un lundi matin, est une dissertation. Pour les petits malins qui auraient séchés les cours de français, employant leur temps à zoner dans les forums tels que celui-ci, la dissertation est une sorte de texte argumentatif à règles bizarres, avec une partie neutre et une partie dépendante de votre avis. Je vous propose ce truc immonde/ machin répugnant/ infâme bidule (rayez la mention inutile) avec l'espoir de vous tirer de votre torpeur. Le forum étant un peu délaissé, je pense que balancer un gros sujet troll comme celui-ci peut peut-être l'animer un peu (ou pas). Donc en avant.

(PS: pour les petits malins qui pensent être dispensés de lecture par un petit "go forum cours et devoirs", je vous ferai simplement remarquer que l'écriture persuasive reste de l'écriture, et que rien ne les oblige à corriger les fautes de français clairsemées dans ce texte comme les pâquerettes dans un pré. Merci d'avance.)

Sujet:
"Une campagne Oxfam, destinée à sensibiliser au sort des enfants exploités du Tiers-Monde, proclamait:" les marques laissent des marques". Régulièrement, passe sur nos écrans de télévision un spot publicitaire qui affirme "sans les marques, plus de repères". Comment peut-on concilier des points de vue si divergents?"

Août touche à sa fin, le mois de septembre débute. Et avec lui arrive une flopée de spots publicitaires proposant divers produits de marques pour une rentrée parfaite. Ce que les magazines, la télévision et la radio ne disent pas, c'est que ces objets sont fabriqués dans les pays du tiers-monde par des enfants, traités en esclaves pour un salaire de misère, selon une campagne Oxfam passée il y a quelques temps sur nos écrans. Pourtant, les publicitaires tentent d'inculquer à la population que ces marques sont nécessaires. Le dilemme est celui-ci: ces deux avis radicalement opposés peuvent-ils se mêler? Le commerce de marques peut-il se poursuivre tout en évitant, ou en limitant, l'exploitation des enfants par les multinationales? Cette dissertation va exposer divers avis, d'abord deux affirmant que l'exploitation et les marques ne peuvent être conciliées, ensuite deux déclarant qu'ils peuvent l'être, pour conclure sur ma propre position sur le sujet, et une reformulation de celle-ci.

Les gens disent souvent que les multinationales utilisent les enfants pour se faire encore plus d’argent, et que le travail des mineurs d’âge devrait être simplement supprimé. Si on rejoint leur avis, on peut facilement concéder que, lorsque l’on voit les directeurs de grandes entreprises au salaire surpassant le produit intérieur brute de pays comme le Kosovo, et la moitié de bouchée de pain que gagne un enfant travaillant pendant seize heures, il y a matière à s’offusquer ! Selon leurs détracteurs, ces maisons, dont les patrons contenteraient leur besoin d’argent au dépend du droit humain, se serviraient de jeunes victimes obligées de travailler comme des esclaves du temps de la colonisation. Les parents ne diraient rien, heureux de profiter du salaire de misère que leur rapporte ce travail révoltant. Dans certains pays, les enfants seraient attachés et se tueraient littéralement à la tâche. Lorsqu’ils rendraient leur dernier souffle, leurs meurtriers feraient envoyer un peu plus d’argent à la famille, se protégeant ainsi. Au final, les multinationales bafoueraient les droits les plus élémentaires de l’homme et de l’enfant, et, sans intervention pour stopper ce travail inhumain, les marques deviendraient des tueurs en série que tout le monde voudrait posséder, sans connaître la morbide vérité qui se cache derrière ces sigles. Pour ces personnes, l’industrie des labels serait un monde de meurtriers en puissance.

D’autres personnes, à l’esprit plus centré sur le marketing, pensent qu’il est impossible de combiner l’exploitation et les marques, pour une simple question de ce qu’on appelle « l’image-produit ». En effet, elle se posent cette très simple question : « combien de clients achèteraient un ustensile de marque s’ils le savaient fabriqué par des enfants, même payés comme il se doit? » Un logo proclamant : « fait par des ouvriers mineurs salariés à juste titre » ne serait certainement pas un moyen de vente, alors pourquoi s’en encombrer ? L’image du produit est très importante pour pouvoir écouler les marchandises. En suivant donc la logique commerciale, on peut en conclure qu’il serait inutile de déclencher un esclandre en criant partout que les enfants exploités vont enfin avoir ce qu’ils méritent. Et puis, comme les vendeurs le disent si bien, « ce que le client ne sait pas ne le dérange pas » , alors pourquoi agiter le spectre des droits humains tandis qu’il serait plus simple de se taire et de continuer à acheter sans poser de questions ?

Mais certaines personnes sont contre ces avis et pensent que le travail des enfants et les marques sont associables, et même qu’ils doivent être associés. Si on suit leur raisonnement, on peut considérer ce commerce comme une entraide d’un état à un autre, via subventions. N’oublions pas que les pays du Tiers-monde concernés, comme le Kosovo, sont des nations économiquement plus faibles que celles qui les exploitent. Ce serait donc un échange particulier qui s’opèrerait, au profit des deux contrées : si on arrêtait purement et simplement le travail des enfants, ce seraient des milliers de familles qui se retrouveraient sans rien à manger du jour au lendemain. Les multinationales contribueraient donc, d’après certains avis, à l’enrichissement économique de ceux qu’ils utiliseraient, et leur fourniraient ce dont ils ont besoin pour vivre.

D’aucuns pourraient s’écrier qu’il n’est pas normal que des enfants travaillent pour nourrir leurs parents. Ce à quoi d’autres pourraient rétorquer que ce n’est pas à l’Occident de juger ce choix. La culture européenne a toujours été extrêmement envahissante, et s’est imposer partout dans le monde. Dans les pays du Tiers-monde, les connaissances originelles ont été balayées pour les croyances des colons. Pourtant, la preuve que ce savoir existe toujours transparaîtrait par ces tâches que l’on confie aux enfants. Pour ces pays, obliger leur progéniture à nourrir leur famille serait parfaitement normal, car ce serait inscrit dans leur culture de base. C’est pourquoi, à la question « Peut-on combiner le travail des enfants et les marques ? », certains pourraient, d’une certaine façon, répondre oui, puisque ce n’est en aucun cas de l’exploitation dans l’opinion des populations du Tiers-monde, qui ont conservé leurs idées culturelles sans les laisser se faire gangrener par la propre idéologie occidentale.

Le moment est venu pour moi de faire part de mon avis. Je pense qu’il est impossible de concilier l’exploitation des enfants et les marques.
D’emblée, je pourrais signaler que le commerce équitable est une utopie, et qu’elle restera irréalisable quoiqu’il arrive. On peut me dire ce qu’on voudra, je ne peux pas m’imaginer que poser une étiquette sur une banane arrivera à chasser toute la cupidité des négociants et autres intermédiaires. Peu importe le système mis en place ou les contrôles, il y aura toujours quelqu’un pour venir profiter d’une erreur dans des comptes et ramasser le maximum d’argent. De plus, quand on voit les fortunes que brassent les grandes multinationales, il est clair que le petit pourcentage donné aux enfants exploités, aux cultivateurs, et aux autres producteurs est vraiment le strict minimum. Quoiqu’on en dise, si le commerce normal est en comparaison un commerce d’escroc, le commerce équitable ne vaut pas beaucoup mieux selon moi.
Je rajoute également le fait que vouloir supprimer ou égaliser le travail des enfants, c’est fermer les yeux sur ce qu’est le monde des affaires. C’est un océan où nagent les pires requins qui n’hésitent pas à engloutir les plus petits poissons. C’est un univers de licenciements abusifs, de parachutes dorés et d’autres magouilles pour que les grands patrons deviennent de plus en plus riches en exploitant les classes inférieures. Et dans ce monde où même les experts se perdent, comment peut-on vraiment se soucier de l’infime goutte d’eau que représente l’exploitation des enfants ? Ce système a été créé par les occidentaux, ils en sont les bénéficiaires, et ils se révoltent contre ce qu’ils ont fait. On a beau boycotté, crié à la violation des droits de l’enfant, ou quoi que ce soit d’autres, si personne ne pense à mettre à bas un système économique qui fait des millions de victimes, c’est que tout le monde s’en contente parfaitement.
En conclusion, mon avis est que l’exploitation des enfants a encore de beaux jours devant elle, et que les multinationales produisant les marques concernées ne sont pas prêtes à débourser un seul centime de plus pour augmenter les salaires de ces esclaves modernes.

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