Ca fait assez longtemps que je vous lis et je suis assez impressionné du niveau de tout le m... certain
Et donc je pense que vous seriez apte à répondre à une de mes interrogations : Les limites économiques de la théorie du contrat implicite
Pour rappel : en gros, dans le modèle économique classique, le salaire baisse si il y a une mauvaise conjoncture et il augmente si inverse...
Mais dans la théorie du contrat implicite, il y a une sorte de mécanisme d'invariance.
En effet, si il y a bonne conjoncture, les salarié se privent d'une montée de salaire ;
et au contraire si il mauvaise conjoncture, il n'y a pas de baisse de salaire
Donc franchement où est la limite économique de ce système
Bien sur ma question s'applique dans le contexte suivant, tout le monde sur le plan macro-économique aurait adopté ce système ainsi que sur le plan mondial.
Vu que les salaires seront toujours les memes, pas de chute de la Demande, donc pas besoin de virer des salariés, et de plus, on investit uniquement sur de nouvelles productions, donc de nouveaux besoins et donc on construit une croissance économique saine.
En effet, il n'y aurait aucune, ou très peu d'inflation puisque la Demande est identique donc les entreprises n'ont pas à fournir un effort suppplémentaires donc ils n'augmentent pas les prix ( car les entreprises ne se retrouvent pas immergé par une montée de la demande )
Où me trompe-je
Ton raisonnement suit la logique keynésienne et uniquement la logique keynésienne. Y a pas que ça dans la vie.
C'est un peu ce qui s'est passé en Allemagne avec les mesures de chômage partiel. Au lieu de virer les salariés, les entreprises ont mis en place un dispositif permettant aux gens de garder leur emploi mais avec moins d'heures. Ça leur a permis de garder un chômage assez faible par rapport à d'autres pays moins flexibles.
En fait c'est quelque chose rendu possible quand il y a de la flexibilité.
Ah oui mais là, on réduit le temps de travail dans ton exemple, en vue de réduire son cout.
Moi dans la théorie que j'ai présenté, la main d'oeuvre continuerait à travailler au meme rythme tout le temps, autant dans une bonne conjoncture que dans une mauvaise ( bien sûr ils seraient assuré de garder leur emploi sur du long terme : comme ça ils ont toujours la motivation )
A ce moment là, la création d'emploi se ferait grace au progrès technique ( Sauvy a prouvé je crois que ça créais plus d'emploi que ça en détruisait ).
Et l'Etat adopterait la politique du Danemark, la "flexicurité", à savoir donc comme tu l'as dit ( mais pas pour le meme raisonnement ) une flexibilité de l'emploi, mais les gens seraient assuré de retrouver un emploi puisque des aides à la formation seraient attribué à ces gens
Ainsi, on arrive à coïncider tous les objectifs d'une économie selon le carré magique, au lieu de les coupler :
- Croissance selon conjoncture, stable quand on a une mauvaise ( vu qu'on continue à travailler au même rythme )
- Plein emploi ( ça ça peut dépendre de l'innovation, mais en tout cas pas de régression )
- Stabilité de prix, vu qu'il n'y a pas d'inflation
- Équilibre extérieur, bon là, en fait ça marcherait pas
Mais sinon...
- Stabilité de prix, vu qu'il n'y a pas d'inflation
-Il faut toujours avoir un peu d'inflation a condition qu'elle ne dépasse pas l'augmentation de la production
- Croissance selon conjoncture, stable quand on a une mauvaise ( vu qu'on continue à travailler au même rythme )
-Aprés ce que tu dits me parait assez théorique, vu que dès qu'on aura une bonne conjoncture et une forte croissance, les salaires augmenteront donc croissance accélérée mais dès qu'on en aura une mauvaise, la consommation ne suffira plus du fait de l'inflation qui aura augmentée , et la différence ce fera sur le marché international ou le SMIC empêchera toute baisse de salaire
Tu ne peux pas effacer les cycles économiques juste avec la variation des salaires.
la demande qui baisse, c'est un peu ce qu'on appelle une mauvaise conjoncture pour un secteur ?
@Darkman
Ce n'est pas bien pour autant, les salariés acceptent cela (travailler moins) car ils n'ont pas le choix. Ce n'est pas quelque chose qui leur plait.
Et en arriver là c'est un peu grave.
Qu'est-ce à dire ?
"Au lieu de virer les salariés, les entreprises ont mis en place un dispositif permettant aux gens de garder leur emploi mais avec moins d'heures."
Ça veut dire que ça pu du bout. Plus qu'une solution apporté à un problème je considère cela comme une nouvelle problématique à résoudre.