Une nouvelle chronique pour le fopo, je vois déjà vos réactions "Encore une chronique qui sera abandonnée au bout de 2 suites maximum comme les autres (sauf celle de caporalblutch évidemment)"
Et bien non puisque cette chronique n'est pas comme les autres; Mao Zedong, quand il partait en randonné ne prenait jamais les chemins déjà tracés et disait que ces derniers n'étaient pas les meilleurs chemins mais juste les plus empruntés; c'est donc en m'inspirant du grand timonier que je m'apprête à écrire cette chronique qui aura (comme toute les autres) un début et surtout (comme tout) une fin, ainsi qu'une trame déjà préétablie (donc pas la peine de me supplier de vous mettre dans cette chronique, ceux qui y apparaitrons sont déjà décidé en concertation collégiale et démocratique avec moi même).
Cette chronique n'est pas comme les autres car là où ces dernières embrassaient une situation globale et le narrateur était omniscient, la mienne adoptera un point de vu interne, elle suivra le personnage principal dans ses péripéties et ses rencontres.
Enfin, là où les autres chroniques se déroulaient dans un monde fantasmé, la mienne mettra les personnage au milieu de la dure réalité historique de la guerre d'Espagne, théâtre d'opération autant militaire qu'idéologique dont je vais vous faire une rapide présentation afin que vous ne soyez pas perdus (vous n'êtes pas obligé de la lire si vous trouvez la présentation déjà trop longue, vous pourrais y revenir plus tard, ou jamais).
-Février 1936: Victoire à la surprise générale du front populaire espagnol (union allant du centre aux anarchistes) contre les conservateurs du front national. Dès l'annonce des résultats, différents généraux commences à comploter contre le nouveau gouvernement voir pour la plupart, contre la république elle même (qui ne fut mise en place qu'en 1931).
-Juillet 1936: Après avoir rallié le général Franco, chef de l'armée du Maroc, à leur cause, les militaires tentes leur coup de force contre la république le 17 et le 18 juillet et ne parviennent qu'à rallier les 2/5 de l'Espagne, c'est un demi-échec qui marque le début de la guerre d'Espagne.
Camp républicain
Ici je ne présente que les groupes qui seront évoqués/utiles à la compréhension dans cette chronique, je vais donner leur idéologie et si ils étaient révolutionnaire ou non (si vous voulez des détails je vous conseil la lecture de "Hommage à la Catalogne" de Georges Orwell).
/PSUC-UGT-JSU-armée républicaine-gouvernement républicain-brigades internationales: Stalinien/non révolutionnaires
/POUM: trotskystes (dans le sens anti-stalinien du terme)/révolutionnaires
/FAI-CNT: anarchiste/révolutionnaire (je ne donnerai malheureusement pas aux anarchistes dans cette chronique la place qui fut la leur durant cette guerre, je tacherai tout de même de les évoquer dès qu'il sera possible).
Staline ne voulait pas qu'il y ai de révolution en Espagne pour ne pas affaiblir les puissances occidentales qui combattrons bientôt contre Hitler.
Camp nationaliste
Pour ce qui est des nationalistes que je connais moins je vous renvoi vers wikipédia: http://fr.wikipedia.org/wiki/Nationalistes_espagnols#Groupes_politiques
Après cette longue et fastidieuse introduction, le récit commence enfin.
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Janvier 1936:
Chapitre 1: Le Changement
Je m'appelle Édouard Ayam et mon existence était plutôt paisible avant ce jour du 25 janvier 1936, je vivais à Banyuls sur mer en Catalogne française, fils d'un vigneron plutôt important et assez riche, allant à l'école la semaine à la messe le dimanche et donnais la main à la patte lors des vendanges, je ne m'intéressais pas vraiment à l'actualité ni à la politique; tout ce que je savais, c'était que dieu avait créé toute chose et question économie il fallait pas que l'état s'en mêle sinon ça créerai des problèmes et qu'il fera mieux de protéger les honnêtes gens contre les communistes; enfin, c'est ce que disait mon père, voilà à quoi je me limitai.
Mais bon, moi j'avais pas la haine de mon père contre les communistes, j'en connaissais quelques-uns, surtout des fils d'ouvrier qui venaient l'été en vacance et avec qui je me liai d'amitié, car Banyuls était assez conservatrice comme petite ville; ils me disaient, assez confusément, que les capitalistes (comme mon père) exploitaient les prolétaires et qu'il fallait que ces derniers prennent le pouvoir. Mais pour moi, tout ça c'était dangereux, et puis, notre système capitaliste est pas mal, la plupart des gens vivent bien et travailles, ceux qui ne travaillent pas sont, je pense, pour la plupart des feignants, j'avoue tout de même n'avoir pas eu grand chose à leur répondre, mes idées étant faibles et désorganisés au possible.
En tout cas ce mois de janvier 36 fut un mois de grande impatience, j'avais hâte que l'on soit au 24, jour de l'année où mon père monte traditionnellement à Paris pour allé voir les clients qu'il fournissait en vin et vinaigre, j'ai eu 17 ans cet automne et mon père avait décidé qu'il était temps pour moi d'apprendre le commerce, mon impatience elle était causée par l'envie d'être à la hauteur par rapport à mes aïeux qui ont développé le domaine viticole de la famille, c'était mon devoir par rapport à eux disait mon père, j’acquiesçais cette affirmation, j'acquiesçai toujours ce que disait mon père.
Le jour tant attendu est enfin arrivé, nous prîmes le train pour la capitale, pendant le voyage, mon père me prodigua des conseils afin de bien tenir l'entreprise qu'il comptait bien me léguer, ces conseils, je me suis plus tard appliqué à les oublier. Nous arrivâmes tard dans la soirée et allâmes directement nous coucher à l'hôtel; le lendemain nous sommes allé voir un client et ami de mon père, un industriel que ma présence rendait enthousiaste, il s'enquit de mon nom et de mon état et proposa à mon père de me faire visiter son usine. Cette usine était située à Belleville dans le XXèm arrondissement, nous y allâmes en voiture; et là j'ai vu ce qui allait changer ma façon de voir le monde pour toujours, la misère des quartiers ouvriers à travers la vitre de la rutilante voiture de l'industriel, il disait qu'en temps de crise il fallait travailler plus si on voulait s'en sortir, un discours que j'aurais bêtement acquiescé quelques minutes plus tôt, mais là, je le remettais en question, est-ce que l'ordre naturel des choses justifie que des êtres humains vivent dans ces conditions, la visite de l'usine, où les ouvriers suaient comme des bêtes pendant 8 heures pour un salaire qui leur permettait de vire dans les conditions misérables que j'avais vu à travers la vitre ,acheva de me faire rejeter toute mon éducation, rien ne justifie que des êtres humains travailles dans de tels conditions à causes pour vivre misérablement. Mes amis communistes dont je me moquais de la vision simpliste des choses avaient en fait raison.
Mes nouvelles convictions ne plurent pas à mon père qui essayait violemment de me ramener à la raison, mais c'était finit, je n'allai plus à la messe, ne voulait plus reprendre l'entreprise familiale que pour la collectiviser, ne voulait plus apprendre le commerce; l'ambiance à la maison se dégradait de jour en jour, d’engueulades en engueulades, il n'acceptait pas le fait que je n'était plus son jeune fils capitaliste naïf mais maintenant un communiste conscient des problèmes sociaux du monde et qui avait, avec des millions d'autres, les réponses à ces problèmes, du moins je le croyais. En tout cas, je sentait le vent tourner avec en février la victoire du front populaire espagnole, en mai celle du front populaire français, on me parlait de socialistes, de sociaux-démocrates de trotskystes etc... Je n'y comprenais pas grand chose, tout ce que je savais, ou plutôt croyais savoir, c'était que j'étais communiste contre les capitalistes et les fascistes et que le vent qui tournait allait balayer les fascistes derrières les alpes et le Rhin, allait détruire le monde de mon pères pour en créer un nouveau, celui où les prolétaires aurais pris le pouvoir. C'est dans cette logique là que je partis le 20 juillet en Espagne juste après la tentative de putsch des fascistes, pour empêcher que le vent ne se retourne une nouvelle fois contre le bien.
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Voilà une première partie plus orientées Fic, mais patience, vous découvrirez bientôt des personnages tel que Fernando Appiodicci, André Litchi, EValdo EMPunera, Luis Ryuzaki, NElson OCONuo, PAULO Pruniera, AMaury HELIOno, VIctor VArim MUniez SEranno, SANtos GLIERinno,Roberto Mallone et plein d'autres.
Au pire si tu l'abandonnes au bout de deux essais ce n'est pas grave, toute chronique témoigne de la vitalité du forum.
Par contre si tu veux vraiment ancrer ton truc dans l'Histoire fais gaffe, tu vas trouver quelques connaisseurs et il est facile de faire des erreurs.
Par exemple: En février 36 les anarchistes ne soutenaient pas la république, en fait ils ne l'ont jamais soutenue, ils se sont retrouvés dans le camp républicain parce que des deux le pire ennemi était le camp nationaliste.
Ceci dit bon vent!
"Par exemple: En février 36 les anarchistes ne soutenaient pas la république, en fait ils ne l'ont jamais soutenue, ils se sont retrouvés dans le camp républicain parce que des deux le pire ennemi était le camp nationaliste. "
C'est pour ça que j'ai précisé "révolutionnaires" et il y a eu des anarchistes au front populaire donc je les comptes dans le camps républicain même si ils étaient contre la république.
"Ceci dit bon vent! "
Merci
t'occupe pas de jedi_medic c'est un déchet social personne ne l'aime donc elle exprime cette frustration d'avoir pas d'ami(e)s sur les forums de jvc sinon c'est un bon début ta chronique
J'ai dis *il
pardon connard de jedi
Insulte pas mon ancien camarade centriste s'il te plaît.
Insulte même personne si possible.
Encore un courageux pseudo d'un jour.
Mais ont l'aime tous ce jedi sans lui ce forum biderai
Si tu as vraiment un truc à me dire c'est MP ou blabla.
Edward centriste toutafay, je suis curieux de voir où tu vas me mettre dans ta chronique.
Moi je reprends la mienne demain
Sinon je suis sur que je vais finir avec les phalanges dans se récit alors que j'aurais plus été dans l'autre camp à choisir
Si dans cette chronique je meurs dans un avion....
Tu auras un rôle plutôt important coco, même si va falloir attendre pas mal de temps pour te voir apparaître.
Après, phalange ou pas, tu verras.
On verra spleen, j'en profite pour dire que dans cette chronique il y aura des morts et que des membres du fopo vont en tuer d'autres
Luis Ryuzaki.
Ce nom.
J'attends avec impatience la suite
Sinon, j'ai commencé à écrire la suite de la mienne, mais ce sera sans doute la dernière livraison avant très longtemps.
"SANtos GLIERinno "
ouh je sens que celui là, il sera pas du coté des révolutionnaires
C'est quoi ces préjugés light
Sinon tu es libéral toi non ?
royaliste... je pense que mon positionnement sera pas compliqué
Oui mais économiquement je parle
indécis, je sais pas trop me placer sur l’échiquier eco. je reconnais du bien au libéralisme mais aussi du coté du socialisme. je m'engage assez peu a vrai dire dasn ce secteur, je suis plus engagé au niveau sociétal/politique