on est très doué en france
les routiers doivent aller travailler... mais comme c´est un jour férié, ils n´ont pas le droit d´aller sur les routes
les employés vont dans les entreprises... qui ne peuvent pas fonctionner, puisque non alimentées par les routiers
les enfants des employés ne vont pas à l´école car elles sont fermées... mais les parents ne peuvent pas s´en occuper puisqu´ils sont dans leur entreprise
etc...
vive la France...
non non non abannir c´est mieux que ça
en fait, les profs doivent aller travailler mais on invite fortement les parents à ne pas mettre leurs enfants à l´école
Hugo Chavez fait taire la principale chaîne de télévision vénézuélienne
LE MONDE | 28.05.07 | 14h10
CARACAS ENVOYÉ SPÉCIAL
La disparition de l´antenne de Radio Caracas Television (RCTV) a commencé par une harangue militaire et a fini par une opération de l´armée. Le président vénézuélien, le lieutenant-colonel Hugo Chavez, avait annoncé sa décision, fin décembre 2006, devant un parterre d´officiers, portant pour la circonstance uniforme et béret rouge de parachutiste. Cinq mois plus tard, samedi 26 mai, l´armée s´est emparée de l´infrastructure de diffusion de RCTV pour les mettre à disposition de TVES, la nouvelle chaîne d´Etat. Et, dimanche 27 mai, une seconde avant minuit, RCTV a cessé d´émettre, après 54 années d´existence.
La veille, la Cour suprême avait autorisé cette prise de contrôle par l´armée. Les magistrats ont opportunément répondu dans un délai de 24 heures à la demande d´un obscur comité d´usagers, alors que de nombreux recours de RCTV attendent une réponse depuis des mois.
L´utilisation de l´armée reflète non seulement le style du "comandante" Chavez dans l´exercice de la présidence de la République, mais aussi la présence croissante des militaires dans son gouvernement, dans les programmes sociaux - les "missions" - et dans les entreprises publiques.
Les forces armées et forces de sécurité ont été déployées à Caracas depuis vendredi, pour déjouer de prétendus "plans de déstabilisation" à l´occasion des manifestations de protestation. Les véhicules blindés n´ont toutefois empêché, samedi, ni le concert de casseroles et de klaxons ni un meeting de l´opposition près du siège de RCTV. Dimanche, tandis que les "chavistes" se réunissaient en rangs clairsemés près de l´Hôtel Hilton, les opposants ont mobilisé plusieurs milliers de personnes face au Conseil national des télécommunications, où des heurts avec la police ont fait une dizaine de blessés.
Samedi, c´est avec la chemise rouge de ses partisans que le président Chavez s´est adressé au pays, pendant trois heures, lors de l´inauguration d´un centre de santé à Barquisimeto. Lorsqu´il parle en public, deux ou trois fois par semaine, toutes les chaînes de télévision et stations de radio doivent interrompre leur programmation et transmettre intégralement, en direct, les paroles du chef de l´Etat. Entre 1999 et 2006, les médias ont dû relayer ainsi cette "chaîne présidentielle" à 1 339 reprises, selon un décompte du quotidien El Nacional (opposition).
Hugo Chavez a indiqué que RCTV "était une menace pour les enfants par ses atteintes permanentes à la morale publique". Malgré l´adoption d´une loi de protection de l´enfance assez contraignante, les feuilletons continuent à refléter l´évolution des moeurs et mentalités des Vénézuéliens, portés vers la sensualité, l´hédonisme et la consommation. Cela offusque notamment les évangéliques, dont l´influence progresse.
Dimanche, pour son final, RCTV a alterné les souvenirs émus de ses collaborateurs et les extraits de 54 ans de programmation, devenus une partie de la mémoire collective. Ainsi, le programme humoristique "Radio Rochela" faisait rire plusieurs générations depuis près de cinquante ans. Le gouvernement a sous-estimé l´attachement de sa propre base électorale à cette tradition de spectacle populaire. "J´ai voté pour Chavez, mais je n´accepte pas qu´il vienne me dire ce que je dois voir chez moi", confie Ibeyise, vendeuse dans un centre commercial.
RCTV pourrait se tourner vers la télévision câblée, mais à peine un foyer vénézuélien sur cinq a accès au câble. La télévision payante ne touche pas le public populaire qui constitue l´audience de RCTV. Les ondes hertziennes offrent désormais "un paysage audiovisuel monocolore", estime Marcelino Bisbal, de l´Université catholique. Une étude de l´Institut de recherches en communication (Ininco) révèle que 74 % des contenus de la chaîne publique Venezolana de Television relèvent de la propagande gouvernementale. Et avec la récente nationalisation de Cantv (télécommunications), l´Etat contrôle aussi les "tuyaux".
A l´instar de Human Rights Watch et de Reporters sans frontières, les organisations professionnelles d´Amérique latine ont condamné la fermeture de RCTV. Les diplomates vénézuéliens ont essuyé un refus lorsqu´ils ont sollicité une déclaration de soutien au Mercosur, l´union douanière sud-américaine.
En Bolivie, le président Evo Morales, allié et ami de M. Chavez, a déclaré qu´il ne fermerait jamais une chaîne de télévision. Le président vénézuélien a traité par le mépris les condamnations du Parlement européen et du Sénat américain. "L´oligarchie, désespérée, a livré une bataille mondiale", a-t-il assuré.
Paulo A. Paranagua
et José Bové qui le montre en exemple...
Hugo Chavez est un dictateur. Un anti-Bush certes, mais un dictateur.
La carte scolaire actuelle aura disparu d´ici à 2010
LEMONDE.FR | 29.05.07 | 10h15 • Mis à jour le 29.05.07 | 10h15
Apprendre le russe en deuxième langue ou de l´allemand dès la sixième fait partie des stratégies courantes de contournement de la carte scolaire. Une pratique répandue notamment dans la capitale où, d´après Le Parisien, environ 40 % des élèves entreraient en sixième dans un établissement autre que celui auquel ils sont affectés. Cette anomalie pourrait cesser dès septembre prochain : les parents qui en auront fait la demande pourront choisir sans contraintes l´établissement de leur enfant. Cet assouplissement devrait se généraliser pour conduire, en 2010, à la suppression de la carte scolaire actuelle. Les Français pourront inscrire librement leurs enfants dans l´établissement de leur choix, à condition qu´il y soit accepté.
D´après un sondage CSA pour Le Parisien, 72 % des personnes interrogées pensent que cette mesure est "plutôt une bonne chose". Xavier Darcos, le ministre de l´éducation, estime, dans une interview accordée au Parisien, mardi 29 mai, que la carte scolaire, créée sous De Gaulle en 63, ne "protège plus" .
"TROIS RENTRÉES POUR QUE LA CARTE SCOLAIRE AIT DISPARU"
Il compte établir, dès la semaine prochaine "un contact avec les associations d´élus pour commencer à étudier [...] les territoires [...] pertinents pour engager [sa] suppression progressive" ajoutant qu´"il faudra bien trois rentrées scolaires pour que la carte scolaire actuelle ait disparu". Néanmoins, il s´engage à ne pas remettre en cause la règle générale qui permet d´inscrire les enfants dans l´établissement le plus proche.
Le ministre de l´éducation ajoute qu´en parallèle des "outils de régulation" seront mis en place pour garantir "une vraie diversité sociale". Le ministère envisage de revaloriser les salaires dans les établissements défavorisés pour les rendre attractifs et d´augmenter, dans les établissements les plus cotés, le nombre d´élèves par classe, voire d´ouvrir des classes supplémentaires. "Nous ne voulons pas installer le grand marché libéral de l´école !" , soutient-il.
Lemonde.fr
Et qui sera refusé dans les établissements les plus demandés ?
Les français auront de qu´ils méritent.
c´est peut être con à dire mais pas mal de gens mettent leurs gosses dans le privé justement pour éviter de laisser leurs enfants dans l´école publique de leur quartier qui a "mauvaise réputation"
encore faudrait-il qu´ils sachent définir la dite "mauvaise réputation"
mais bon c´est malheureusement courant et je connais plusieurs personnes qui l´ont fait même si à l´origine elles étaient contre l´idée de mettre leurs enfants dans le privé
Et ce qui se passait dans le privé va désormais se produire dans le public,youpi.
Le problème, c´est que des gens qui voudront scolariser leurs enfants près de chez eux ne pourront plus le faire...
Les chefs d´établissements seront les seuls à décider qui ils acceptent ou qui ils n´acceptent pas.
C´est une porte ouverte aux bahuts élitistes.
Les rendez-vous d´inscription deviendront - parfois - des lieux de selection. Et personne ne pourra faire appel des décisions.
De plus. Les bahuts qui seront désertés verront leurs enseignants mutés selon les besoins.
Ainsi, à un déséquilibre de représentation sociale s´ajoutera un désordre dans l´organisation du corps enseignant et sans doute une crise de vocation...
Crise de vocation qui n´avait pas besoin de ça
Et les établissements "à mauvaise réputation" vont être de plus en plus mal lotis,déjà qu´on y entasse les jeunes profs tout juste sortis du capes et sans aucune expérience...
c´est un peu l´ouverture au grand n´importe quoi, mais où va la France...
tout ça c´est la faute à Sarko...
tu sais gan
vous ne pouvez pas vous en rendre compte mais ici à la campagne on a vu un nombre incalculable d´école élémentaire fermer au profit de la centralisation vers les villes les plus importantes
du coup les parents sont obligés d´envoyer leurs enfants et même des tout petits à une école qui se situe à plus de 20 ou 30 km de chez eux
tu te rends compte des p´tits bout d´chou d´à peine 4 ou 5 ans et un peu plus obligés de prendre le bus à 7 ou 8h du matin pour arriver à 9h à l´école
les parents et les élus se sont battus pour garder leurs classes ouvertes mais rien n´y a fait
c´est sans doute pas tout à fait la même chose mais quelque part ceux qui se sont retrouvés dans le cas pourront chercher quelque chose de plus proche même si ce n´est pas dans le même département par exemple
J´aurais tout d´abord une sorte d´instinct qui voudrait dire oui,mais en fait il faut toujours se rappeler que les français ont et auront ce qu´ils léritent
Je rigole déjà quand les petites villes dortoirs péri-urbaines vont voir leurs classes fermer parceque papa et maman - qui travaillent à la grande ville - trouvent plus pratique de déposer les enfants près de leur lieu de travail.
Bien sûr, le phénomène existait déjà. Mais là, en plus, on pourra se dire qu´on met son enfant dans le meilleur établissement possible pour son avenir.
Bref, l´école républicaine, berceau de la citoyenneté et des valeurs de partage de notre pays, est bientôt morte.
Vive l´école de demain. Celle qui fera des enfants d´aujourd´hui les requins de demain.
"des p´tits bout d´chou d´à peine 4 ou 5 ans et un peu plus obligés de prendre le bus à 7 ou 8h"
sur quelle ligne ? :dutrout:
Oui,et ma choute que fais-tu de la situation suivante: si précisément avec la suppression de la carte scolaire le chef d´établissement refuse l´admission d´un enfant pour des raisons dont il n´aura même pas à répondre,et que de ce fait les parents soient tenus de trouver une autre école à 20 km de chez eux?
Enfin bon tout ça va accroître les inégalités,toujours davantage...