Le foot rend con, c´est une certitude maintes fois établie, inutile de revenir dessus. En revanche, il y a une hypothèse qui tend à s´imposer, de plus en plus, à chaque grand événement sportif: le foot rend surtout con ceux qui ne l´aiment pas. On entend par là, d´abord ceux qui ne l´aiment pas spécialement, ensuite ceux qui ne l´aiment vraiment pas.
1998, début des emmerdements
Chez ces derniers, on va avoir droit, inévitablement, à l´habituel déferlement de clichés éculés, au mieux à une pseudo-critique idéologique de comptoir revenant à dire que, mon brave monsieur, le foot c´est vraiment l´opium du peuple – alors qu´en réalité, le foot est à la religion ce que le lexomil est à l´héroïne pure.
Mais les plus pénibles appartiennent sans conteste à la première catégorie, ne serait-ce que parce qu´ils sont infiniment plus nombreux et constituent une gamme d´emmerdeurs remarquablement nombreuse.
Cette engeance inclut les collègues de bureau qui, à l´occasion d´une Coupe du monde, vont s´autoriser à donner leur opinion sur tout et n´importe quoi, et surtout sur n´importe quoi. À commencer par l´équipe de France, devenue un "lieu commun" depuis un Mondial 98 qui a vraiment marqué le début des emmerdements. On ne dira jamais assez à quel point cette victoire constitua une calamité qui a amené une masse excessive de Béotiens à s´intéresser à notre sport préféré... Dans un pays de culture footballistique aussi médiocre que le nôtre, cette invasion devait forcément être catastrophique.
"De toute façon, ils sont nuls"
Tout le monde s´estime donc compétent pour parler de football (peut-être encouragé en cela par l´incompétence réglementaire de bon nombre de journalistes sportifs). Nous voilà donc contraints de subir, aux abords de la machine à café ou sur le formica des cantines d´entreprise, des opinions définitives et particulièrement originales, du type "De toute façon, ils sont nuls", préludant de manière sinistre aux ricanements qui salueront une élimination... Pour ceux qui ont l´instinct de mettre une couche de prudence à leur jugement, c´est évidemment le sélectionneur qui ramasse – bouc émissaire préventif et universel. Même la production quotidienne des Guignols de Canal+ témoigne de ce degré zéro de la critique, de ce plus petit dénominateur commun. "Domenech = gros bouffon", donc. Mais là, restons circonspects puisque la moitié des lecteurs des Cahiers va se sentir visée...
« Bien placés pour mesurer l´inculture, la citoyenneté minimaliste ou encore la vénalité des footballeurs, nous voilà quasiment contraints de leur accorder notre sympathie, voire de ressentir une forme de solidarité avec eux ».
La beaufrérie contemporaine s´accorde ainsi sur de grandes vérités transcendantes. Par exemple, celle qui établit que le footballeur est un connard surpayé... Mais bizarrement, pas le patron de multinationale qui touche des tickets de présence faramineux pour participer de loin à des conseils d´administration et liquider des emplois, et qui héritera du PIB du Lesotho en guise d´indemnités de départ, ni l´animateur-producteur qui gagne des fortunes grâce à sa science de l´abrutissement des masses.
L´ironie est bien là : nous qui sommes bien placés pour mesurer l´inculture, la citoyenneté minimaliste ou encore la vénalité des footballeurs, nous voilà quasiment contraints de leur accorder notre sympathie, voire de ressentir une forme de solidarité avec eux – contre le front commun des footophobes primaires.
Indignés
Ainsi, le philosophe Jean-Pierre Elkabbach a-t-il exprimé avec nuance son sentiment envers Raymond Domenech et "l´incident SFR": "Je souhaite qu´il perde! Une fois de plus, le football est livré à l´argent fou (…) Il a vendu sa parole, c´est scandaleux. C´est scandaleux. Le sélectionneur de l´équipe de France est là pour parler à tout le monde. Je proteste, je le dénonce!" Elkabbach – symbole d´un journalisme de révérence et de connivence encalminé dans la médiocrité de ses analyses et le sentiment de son importance, spectateur actif de l´annihilation du débat politique, président très bien rémunéré d´une antenne polluée au dernier degré par la publicité –, qui vient donner des leçons de déontologie et de désintéressement à un entraîneur de foot!
Il faut aussi avoir vu le reportage du 13 heures de TF1 pour saisir à quelle vindicte imbécile les internationaux français sont confrontés, simplement parce qu´ils n´ont pas fait coucou aux crétins qui les regardaient depuis le bord de la route – la scène évoque d´ailleurs un monde où les poissons seraient à l´extérieur de l´aquarium.
La vieille haine du footballeur se réveille après quelques années de semi-hibernation: ce racisme de classe particulier qui s´appuie sur le constat que des individus sans bagage ni héritage, pour la plupart issus de classes très moyennes (et de plus en plus des banlieues), gagnent des sommes considérables et paradent au fronton des médias. On note aussi que le populisme s´appuie tout aussi bien sur les victoires des équipes de foot que sur leurs défaites: il peut en effet toujours compter sur une vaste majorité de pékins qui sauront basculer d´un côté ou de l´autre en fonction des résultats...
trop long, la flemme
yo adiom pk tu fait des post de 4 paragraphe fuck le soccer!!
Le foot, c´est loin d´être Olive et Tom, et c´est bien dommage.
A part ça, le foot est un sport, donc pas la peine de gaspiller de l´encre et du papier à imprimer des journaux qui lui sont consacrés...
Certes des hommes (et seulement des hommes, car le rôle de la femme dans le football est tout simplement d´être la femme d´un footballeur) issus de milieux peu aisés parviennent à une richesse et une célébrité énorme, mais quand on leur fait miroiter toutes ces perspectives alléchantes, on omet de leur en montrer le prix : comme tous les sportifs de haut niveau, leur corp subit les conséquences de tous ces efforts intenses et inutiles. Ils sont tout bonnement sacrifiés pour le contentement d´une foule en mal de sensations et de viriles soirées bière-foot (et aussi pour celui de quelques vrais passionnés). Trop de sport trop intensivement nuit à la santé, il n´y a qu´à regarder l´âge auquel ils prennent leur retraite (assez loin de l´âge "légal" de la retraite à ma connaissance. Ils sont usés avant l´âge.
Je l´affirme haut et clair, libérons les footballeurs (de haut niveau)!!
On s´en balance du foot. La pétanque sa tue sa race!
le football ces ca :
http://depts.loras.edu/spports/mens/football/defact.jpg
Le football c´est ça!
http://nikefootball.nike.com/nikefootball/siteshell/index.jsp#,fr,0;jogatv,,0,0,0
Juega Bonito
NON! ca ces du soccer
Non on dit american soccer et bristish football
nan!
Si! Pelos
NAAAAAAAAAAAANNNN!
moi je n´ai rien contre le foot .
MAIS...
j´ai du mal à tolérer les... supporters et les journalistes sportifs.
...ce qui ça me m´emmerde ce sont tous les émissions, les reportages, les articles-poubelle, sans compter les déprogrammations impromptues sur les chaines télé pour passer ses matches... des gars en coulottes courtes qui trottent joyeusement autour d´un ballon tout rond, que c´est intéressant!
...j´oublié de dire que j´ai des très fortes envies de meurtre lorsque j´entends les gars crier come de fous devant leur télé pour un but ( ben oui le "but" c´est un but dans la vie d´un homme normalement constitué .. ) ou un penalty ou encore quand je vois les supporters du "bar des sports" du coin avec leur slogans agressifs et parfois de goût douteux, leur écharpes, les t-shirts, bannières et tout l´attirail qui va avec..
Ces gens ont autant besoin de faire partie d´un groupe, de s´emporter dans la foule, de s´y fondre carrement...
Cette foule irrationelle et dont le comportement fait preuve d´un bon sens inversement proportionel au nombre d´individus qui la composent.
Trop dégoutée.. et puis re
ok sa va sur les
La femme pendant un match de Foot peu toujours servir au ravitaillement des bierre.
J´paris que tes célibataire? J´ai pas raison?
Le coef d´un footballeur à du mal à dépasser sa température anal du moin c´est ce que beaucoup pense.
Je suis à moitié celibataire " ceci explique cela "
le Foot rend t´il bete ou ce son les gens qui le s´on
je suis d´accord avec adi, pour changer
cf "les sportifs sont des crétins" des Betteraves