Saviez-vous que les villes de Hiroshima et Nagasaki avant de subir les bombardement atomiques étaient les deux villes avec les populations Catholiques les plus importantes de tout le Japon ?
Bah maintenant vous savez
Donc bombes atomiques = complot juifo-illuminatis ?
en tout cas c'est certains que c'est pas le un complot des mecs de banlieues ou des pays islamique
Prouve le.
le troll amène au troll
J'ai rêvé des illuminati cette nuit
Je vote donc pour toi en 2012
évitez de parler de ce genre d'évènements, ca peut vous valoir de gros problèmes judiciaires.
On est pas en Corée du Nord hein
La Française Des Jeux? haaan cool
non je voulais dire LDJ, bref c'est pareil
Little boy: une ironie macabre
PAR LILI CHI, spécialement pour Granma international
TOM Ferebee a ouvert les écoutilles qui protégeaient little boy. A 8.14 heures du matin l’Enola Gay s’est élevé et commencé à opérer un virage à 158 degrés. A 8.15 heures, Ferebee a actionné les écoutilles. Il a laissé tomber le «bébé atomique». La rotation laissait de l’espace entre l’appareil et l’onde explosive. La bombe de 20 000 kilotonnes, lourde de 4 tonnes et longue de 3 mètres a éclaté à une hauteur de 600 mètres, dévastant 75 kilomètres carrées du centre d’Hiroshima à cause de la chaleur et de l’effet de la détonation. Celle-ci a provoqué un champignon gigantesque de fumée et de feu qui s’est élevé à des kilomètres de hauteur. 200 000 japonais sont morts, réduits en cendres en moins de cinq minutes. C’était le matin du 6 août 1945.
Mon dieu ! Qu’avons-nous fait ? a été l’expression du co-pilote de l’Enola Gray, quand il a vu la lumière aveuglante illuminer l’avion, l’un des trois qui volaient ce jour là au-dessus du territoire nippon depuis les premières heures de la matinée, vers le sud de l’archipel.
La bombe a été lancée sur Hiroshima depuis l’avion que pilotait Paul W. Tibbets Jr., et elle a été baptisée – non sans ironie macabre – little boy, la première bombe d’uranium essayée contre l’humanité.
Les journaux de l’époque ont décrit les faits avec horreur, mais sans pressentir encore les conséquences désastreuses qu’ils entraîneraient ensuite. «C’était comme si la lave avait recouvert toute la ville» ont décrit les membres de l’équipage du B-29 qui portait le nom de la mère du pilote responsable de la destruction d’Hiroshima.
Mais Tibbets comme Charkes Sweeney (qui le 9 août allait lancer la Fat man, deuxième bombe atomique sur Nagasaki), ont vécu très vieux, dans la peau d’hommes tranquilles et prospères d’hommes d’affaires, sans le moindre signe de remords de conscience. Même chose pour les membres d’équipage des autres bombardiers qui sont intervenus lors de l’attaque, mais... en ce qui concerne Claude Robert Ratherley, les choses ne se sont pas passées ainsi.
HIROSHIMA... SANS NEBULOSITE
Dans l’un des B-59, celui qui contrôlait le temps, était aux commandes Claude R. Eatherley qui allait donner à 6.05 du matin, pendant le début de l’ascension vers les 7 500 kilomètres, les communiqués suivants : «Ciel couvert sur Kokura», «Couvert sur Yokohama», «Nagasaki couvert...», «Hiroshima sans nébulosité, très beau temps, visibilité excellente».
C’était que qu’espérait Paul Tibbets depuis son avion. On avait choisi l’endroit pour lancer la bombe.
Claude Robert Eatherley a été rongé par le remords durant plus de trente ans avant son décès en 1978, des années au cours desquelles il a été hospitalisé de nombreuses fois pour troubles mentaux et comportement anormal.
En 1945 il a refusé les hommages que l’Amérique du Nord voulait lui rendre. Il n’a pas voulu être un «héros», malgré l’insistance de sa nation pour le considérer comme tel. Il a essayé de se suicider en 1950, sa volonté était anéantie et le souvenir de ses actes le hantait chaque fois davantage. Atteint mentalement il a commencé une espèce d’auto-flagellation, écrivant des lettres à la terre qu’il avait agressée, demandant le pardon et envoyant quelques dollars dans les enveloppes de correspondance.
En 1953 il s’est comporté d’une façon vraiment bizarre, il pénétrait dans des commerces en pointant un faux pistolet sur les caissiers puis abandonnait ensuite le butin à la porte en attendant tranquillement que la police vienne l’arrêter. On l’emmenait alors non pas en prison mais à l’hôpital pour y être soigné sous le diagnostic «scientifique» d’aliénation de la réalité, de perte de la réalité et idées fixes.
Cet homme qui n’a pas été capable de surmonter le souvenir du 6 août 1945, a vécu tourmenté à cause de sa terrible diligence, dont il a été aussi une victime et, de plus, à cause de l’incompréhension de son pays qui continuait à le déclarer comme «non responsable» d’une chose pour laquelle il s’est toujours senti coupable et il n’a pas su comment expier son crime.
JE LE REFAIRAIS
Cependant, Paul Tibbets le pilote qui a exécuté l’ordre de lancer la bombe et qui a été interviewé par l’historien et journaliste étasunien Studs Terkel, en 2002, avance des raisons aussi effrayantes que la réponse qu’il a donnée à ce dernier quand celui-ci lui a demandé ce qu’il pensait des commentaires fait dans le monde entier sur «l’extermination d’une population» ; sa réponse mérite d’être citée : «Je n’hésiterais pas à le refaire. Quand tu fais la guerre tu tues inévitablement des gens innocents et je ne me rappelle pas que nous ayons fait une seule maudite guerre sans avoir anéanti des innocents. On combat pour vaincre (...) Cela ne me pose aucun problème moral (...) Je n’ai seulement pas eu de chance d’être là-bas. Je n’ai pas de remords, j’ai obéi aux ordres et je le referais dans les mêmes conditions».
Cela ne vous apparaît-il pas comme une histoire qui s’est répété par la suite ? Cela ne vous rappelle t-il pas ce qui s’est passé au Vietnam dans les années 60 ? Vingt ans seulement après Hiroshima ! Ou ce qui se passe aujourd’hui même en Afghanistan et en Irak ? L’utilisation du napalm (contraire au Droit international) dans le Sud-Est asiatique a eu des conséquences terribles sur la population civile en provoquant des maladies inconnues, jusque là incurables et dont souffrent toujours les Indochinois dans toute cette région.
Mais, même les pilotes et les soldats qui ont manipulé ces substances souffrent de troubles mentaux ou sont restés mutilés des suites de leur utilisation quotidienne dans leur dévastation des immenses territoires vietnamiens.
En Irak on ne connaît pas encore très bien les conséquences (quant aux dégâts futurs concernant la santé et la vie des civils) des attaques continuelles à la bombe et des autres armes chimiques hautement sophistiquées d’extermination massive que les soldats d’occupation utilisent sur le territoire musulman. Elles ne possèdent pas la puissance atomique des bombes d’Hiroshima et de Nagasaki mais elles sont aussi destructrices à cause de leur intensité et de leur étendue et leur coût en vies humaines s’élève aujourd’hui autour de 100 000 morts.
Entraînés pour tuer, les soldats et pilotes nord-américains d’aujourd’hui, avec l’expérience d’Hiroshima et de Nagasaki d’il y a 60 ans, pensent dans leur immense majorité qu’ils accomplissent leur «devoir» en obéissant aux ordres, que cela ne constitue pas un problème moral aussi bien pour ceux qui les décrètent, le gouvernement des Etats-Unis, que pour ses exécutants qui, sans nul doute..., le referaient.
Source: http://www.granma.cu/frances/2005/agosto/mier3/32hiroshima.html
En ayant connaissance de cause, je le ferais même ps