-CHAPITRE 1-

Je fais des topics toutes les heures pour dire "Dans X heures, je serais à la gare...".

Ah, cette sensation. Mais oui, on la connait tous. On sait que quelque chose de merdique va se passer, mais on peut pas dire quoi...

Gare d'Austerlitz.

Je cherche le quai. Le quai où est située ma colonie. Ça y'est. Un groupe de quarante situé dans l'endroit le plus poussiéreux de toute la gare. "Viva Cataluña". Je vois enfin les gueules des gens du groupe. Les monos et leur têtes de cons spotted à des kilomètres à la ronde, et les jeunes avec qui je compte passer deux semaines de ma vie.

Les filles sont bof... La plupart des mecs ont une tête de paumé. Sauf cinq. Mais bon... En fait... J'en ai rien à foutre au final. Je passe juste deux semaines, et je vois comment ça se passe. C'est ma façon de penser. Une façon de penser de geeks, certes, mais je suis un sacré geek aussi.

Le groupe se dirige vers le train-couchette. Ma valise a la main, mon sac à dos chargé à bloc de conneries. Ecouteurs d'iPod aux oreilles. Voilà comment je marche tranquillement jusqu'à ce qu'on s'arrête à notre wagon. Delphine, la grosse monitrice et directrice de la colo prend la parole.

"Vous faites des groupes de 6 pour les gars, et un groupe de 3."

Dommage. Un groupe a l'air déjà fait, celui avec qui je voulais me retrouver. Ceux qui avaient l'air le plus intéressants. Bon, pas grave, je vais bien finir par me retrouver avec certains.

Un groupe de cinq. Parfait. Je me glisse dedans et je regarde qui le constitue.

Un noir de seize ans du nom de Paul.
Un bouclé aux cheveux longs a l'air bien paumé du nom d'Achille.
Un autre paumé avec des cheveux courts et un regard vide qui se contente de suivre le précédent et qui répond au nom de Vincent.
Un mec de 17 ans du nom de François, probablement le plus mur et moins paumé d'entre eux.
Et pour finir, un mec de 14 ans qui en fait 16, un grand blond zozotant s'appelant Charles.

On s'installe dans notre "chambre". On fait connaissance vite fait.

"Okay donc toi, tu t'appelles Charles, toi Vincent, toi François, Achille et toi c'est Paul.
-Ouais, et toi c'est Angelo, non ?
-Adriano, fail.
-M'kay. "

La plupart parlent pour rien dire, ils parlent trop, ça en fait mal à la tête. François se contente de dire "Mais putain, ferme ta gueule " à l'un d'entre eux.

Il m'a l'air sympa en fait ce François. Je parle vite fait de joints avec lui, tranquillement. Il a une vingt-balles sur lui, je lui propose de faire un joint dans le train, il refuse, n'ayant que des petites feuilles d'OCB.

"Oh mais si, faut s'en faire un mec. reprit Achille
-Passe du fric et ça marche.
-J'ai que des bonbons.
-... "

Je me fais une clope à la fenêtre, pendant la nuit, contemplant les cendres voler sur la fenêtre. Ma première connerie de la colo, ololol.

Je vais aux chiottes, puis je reviens vers ma chambre, et je me cale sur mon lit.

"Euh ...
-...
-Ah ouais, chaud, je suis pas dans la bonne chambre.
- "

Sympa ces mecs-là à première vue. C'est avec eux que je voulais être à la base.

Je retourne dans ma véritable chambre... Contemplant les têtes avec qui je risque de passer deux semaines non-stop. Un petit coup de déprime s'installe vite dans ma tête, je réfléchis quelques minutes... Est-ce que j'ai bien fais de venir ici, en Espagne ..?

Je m'endors.
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Monsieur Pamplemousse et ses clopes, Ha ha ha !

Gnup'.
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Monsieur Pamplemousse et ses clopes, Ha ha ha !

Mon pauvre tu bide !

Mais Sweet , ca me rappelle mes colos
Appart que j'suis pas un gros geek comme toi

Mais bon Sweet ! ca m'interresse !

Parce que j'aime ta signature, je demande une sweet.

Sweet

OWI SWEET

Sweet

Sw33t

Présent pour suivre.

Sweet.

Sweet

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La Webcam a toujours un œil sur toi

J'attends

Sweet

Par contre si la sweet viens pas dans la nuit je risque de pas suivre car 1 chapitre pas suffisant pour suivre

-CHAPITRE 2-

06h30.

• Arrivée à la gare de Cerbères lolilol *

On sort. J'allume une cigarette, sous les yeux de l'autre Achille qui sourit à la vue de ma clope pour une raison qui m'est inconnue, le temps d'arriver jusqu'à l'enceinte de la gare. On attend.

On attend quoi, ici ?
J'en sais rien. Ça durera comme ça longtemps. Je le sens. Attendre pour rien.

On se dirige vers le car qui doit nous emmener à Santa Susanna. Je me retrouve à côté de Charles qui zozote plus que jamais, tant l'excitation de se retrouver à côté de quelqu'un est forte pour lui. Il se contente de dire "Z'avoue " à chaque phrases que je sorte.

Le trajet est long, et quand enfin, nous arrivons à l'hôtel, je m'allume une autre clope et Delphine ( la grosse monitrice, vous vous souvenez ? ) m'interrompt et me fait :

"Adriano, tu fumes combien de cigarettes par jour ?
-Euh, j'en sais rien...
-On parlera des règles de vie tout à l'heure. En attendant, tu fumes pas à côté des potes. "

Dur. Je sens que cette colonie va être stricte, merdique et complètement lourde.

Delphine reprend alors la parole, mais cette fois elle s'adresse à tout le groupe. Ses bourrelets visibles depuis son dos foutent la chair de poule, et sa voix fais ressortir le gras de son visage.

"Bon écoutez, les chambres sont par trois, faites des groupes. "

Putain.

"Euh, les gars, on fait comment..?
-Bah toi, tu viens avec nous, répond Achille sûr de lui.
-Ah non, tu viens avec moi et Paul, vu que tu sais rouler. "

Sauvé. Leur têtes de cons à Charles, Vincent et Achille... Sur deux semaines... Ça passerait pas. Mais vraiment pas. Je monte donc avec Paul, le noir amical de seize ans, et François, le rebelz fumeur de 17 ans. Je jette ma valise sur le sol, prend un cendrier, m'installe au balcon avec François, qui commence déjà à me proposer à rouler. Le pieeeed.

Sauf que là, c'est la merde.

On toque à la porte.
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Monsieur Pamplemousse et ses clopes, Ha ha ha !

Post après sweet

Désolé, ce chapitre était un peu court, un chapitre 3 très bientôt.
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Monsieur Pamplemousse et ses clopes, Ha ha ha !

J'en veux encore.

Bande de toxico !

C'est tout ?

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