1/Ce ne sera pas une fic très longue
2/Elle n'est pas autobiographique, même si je me suis inspiré de certain évènements
3/Je m'excuse pour les fautes que j'ai oublié de supprimé
4/Bonne lecture
Jean-Théopolde, dit JT, n'avait probablement pas la vie qu'il souhaitait, ni même celle qu'il méritait. Âgé de 16 ans, ayant redoublé sa seconde suite à une déception amoureuse ayant court circuité sa réussite scolaire déjà sérieusement mise à l'épreuve par sa dépendance pour le PC, il n'était pas d'un naturel optimiste. Dans sa famille, personne ne s'intéressait à lui, sauf lorsqu'il était question de lui faire des reproches, ou bien de le comparer à son illustre grand frère, qui était également son exact opposé.
Dénommé Ryan, ce dernier avait réussi son bac S avec mention bien, et était allé ensuite en fac de psycho pour y traquer les filles, et éventuellement les ramener à la maison. Il n'était pas rare pour Jean d'entendre son frère baiser dans la chambre d'à côté, pendant que lui essuyait lamentablement des vents sur msn Il se rappellera toute sa vie de cette nuit où, excédé par les ébats de son frère, il avait trouvé refuge sur le canapé du salon. Il constata alors avec horreur que de cette place, il entendait distinctement ses deux parents également occupé à procréer , mais également toujours son frère, qui avait redoublé de fureur dans la tache qu'il effectuait, et ses deux chiens, qui n'avaient rien trouver de mieux que de baiser dans le couloir à 3 mètres de lui
Sa vie sentimentale à lui, n'avait rien donné de très palpitant jusqu'à présent, navigant de friend zone en rateau, il avait finit par se dire qu'il verrait « plus tard » pour les filles, malgré tout, youpr0n ne pouvait compenser longtemps l'absence de présence féminine dans sa vie. Et au fur à mesure que le temps s'écoulait, les choses semblaient de plus en plus sinistre pour lui, l'année dernière, après avoir été le bon pote pigeon pendant près de 8 mois d'une jolie fille qui lui avait tapé dans l'oeil ( et plus tard, dans les couilles ) il avait finalement décidé de lui dévoiler ses sentiments, comprenant que lui offrir des bonbeck, lui faire ses devoirs et lui payer le macdo ne le mènerait nul part.
Ce fut un fiasco, la fille en question étant en fait éperdument amoureuse d'un pote à Jean Théopolde, d'ailleurs si à la base elle lui avait parlé, c'était juste pour se rapprocher de ce type. Jean avait alors insisté, sa raison cédant de plus en plus de terrain à l'énergie du désespoir, et n'avait trouvé pour toute réponse que le genoux de sa dulcinée à jamais hors de porté, qui vint s'encastrer dans ses bijoux de familles, qui semblaient être voué à ne se vider que devant des .avi et des .jpg...
Après une déprime qui lui pourrit les vacances, il se retrouva dans une nouvelle classe de seconde. La fille elle, était passée, ainsi que son pote, et ils étaient désormais en couple, de temps à autre, Jean les croisait au bahut, et toutes ses tentatives pour oublier et passer à autre chose se réduisait à néant. Le « pote » n'était donc plus vraiment un pote, et il en restait peu à JT, quelques nolifes qui n'avaient pas d'autres conversation que les jeux vidéos, et la société de merde qui les emprisonne et les opprime. Bref, rien qui permette d'être cool et brancher, mais ça, JT s'en foutait maintenant. Il se contentait d'aller au bahut tout les matins, de faire semblant d'aller bien, et de revenir le soir pour trainer sur des forums regroupant des gens plus ou moins comme lui
7h00, le réveil sonne, sans passion ni motivation, jean théopolde s'extrait de son lit, il a mal dormit à cause de Sophie, la compagne actuelle de Ryan, inutile d'expliquer pourquoi
Il descend, comme tout les matins, son bonjour reste sans réponse car sa mère est occupé à regarder la télé , et son père s'aprète à partir, ne lui témoignant pas plus d'attention que le monsieur à la télé présentant la météo . Comme tout les matins, Jean sait déjà que cette journée sera comme hier et comme demain, il y répète les mêmes automatisme, sans conviction. La seule chose lui apportant un tant soit peu de satisfaction, c'est son T ( thé ) du matin, et après qu'il eu finit de le boire, sa mère se retourne doucement vers lui et lui annonce stoïquement:
" Mon petit Jean théopolde, ce que j'ai à te dire n'est pas facile, mais sache que cette décision n'a fait plaisir à personne ici... voilà, ton père et moi n'avons plus les moyens de subvenir au besoin de toute la famille, et entre toi, ton frère, et les deux chiens, nous avons décidé... de nous débarrasser de toi "
Jean reposa sa tasse sur la table, même le smiley représentant un petit père noël dessiné sur sa tasse semblait se foutre de lui avec son sourire moqueur, Seul le bruit de la porte mit un terme au silence, son père venait de partir, sans dire un mot,
" se débarrasser de moi... Mais comment ? "
" On a empoisonné ton Thé, mais rassure toi, le poison est lent, tu as 24 heures pour pouvoir dire aurevoir à tout tes amis, dépêche toi d'ailleurs, tu vas bientôt être en retard au lycée "
Il est 7h17, sa première pensé fut d'aller raconter cette histoire extra ordinaire sur son fameux forum, mais personne ne l'aurait cru, pourtant ce que sa mère venait de lui dire, ça ne lui paraissait pas si saugrenue que ça... finalement cette journée sera différente des autres...
La vache, ça coule vite à 21h13
Sweet + J'veux une place dantafic
J'aurais peut être du splitté ça en deux...
J'ai arrêté a Jean-Théopolde, désolé
Nan, c'est bien KOM CA
Mais continue please +
Bot say:Jeveuxuneplacedanstafic
hum, je vais réfléchir à un moyen de t'intégrer la dedans, même si je ne sais pas encore comment...
chapitre 2
2/
7h17
Jean Théopolde regarda droit dans les yeux sa mère, il espérait y voir un minimum de tristesse, même pas. Il se leva lentement... Que pouvait il bien faire ? Il avait certe une vie de merde, mais il caressait encore l'espoir que tout s'arrange un jour, c'était d'ailleurs la seule chose qu'il carressait, avec ses chiens bien sur, qui avaient plus de valeur que lui... Mais si il était constamment déprimé et désabusé, il n'était pas suicidaire, sa vie avait beau être aussi passionnante qu'un discours de Roseline Bachelot, il ne souhaitait pas y mettre un terme, il voulait juste que ça s'arrange, et pensait avoir le temps pour ça...
Que faire alors ? Agir, il devait agir, ça faisait des mois, non, des années qu'il passait son temps à attendre que les choses « s'améliorent » . Il se précipita dehors, et revient vite sur ses pas en constatant que son pyjama ne lui offrait qu'une maigre protection fasse à la fraicheur de l'hiver . Il fonça prendre une douche, sa mère avait repris son occupation précédente et semblait fasciner par des objets permettant de mincir sans efforts. Au final, elle avait le même problème que lui, elle aussi pensait qu'on pouvait obtenir des choses sans efforts...
Il passa devant la chambre de son frère, celui ci dormait encore, surement fatigué par sa gymnastique nocturne. Il s'arrêta un instant, puis décida que ça ne valait pas le coup de perdre du temps pour son frère, il alla donc se préparer, et a 7h31, il quitta enfin le domicile familiale, ne sachant pas encore si il y reviendrait ou pas. Il jeta un coup d'oeil à son téléphone, 0 sms, 0 appel, comme d'hab quoi.
Du temps heureux où il baignait dans la friend zone de la fille convoitée, quand il pensait encore qu'il parviendrait à ses fins, son téléphone était en permanence saturé de ses sms, De simple « tu fé koi ? » « té la dem1 ?» « bonne nuit » suffisait à faire son bonheur. Il songea un instant à la réaction de la fille si jamais il avait réussi à sortir avec elle et qu'elle apprenait qu'il allait mourir. Ils auraient pu passer la journée ensemble tout les 2, à pleurer l'un sur l'autre... Mais là, sa mort ne laisserait surement qu'indifférence, quelques faux culs viendrait surement dire "RIP c'était un type bien" avant de demandé une journée de deuil au lycée, un prétexte pour sécher quoi
Ce goût amer, que l'on ne compte pour personne, c'était dur à supporter, surtout lorsque qu'on a plus le temps d'inverser la situation... Quoi que , peut être pourrait il y parvenir ?
Il fut tiré de ses pensés par les vibrations de son téléphone, comme à chaque fois depuis des mois, son visage s'illuminait en pensant que la fille cherchait à reprendre contact, et comme à chaque fois, il déchantait car ce n'était pas elle. Là en l'occurence, le message disait « Té ou batar ? Le bus va arrivé »
C'était un message de Pierre-Bachir, un de ses rares potes restant... être seul au lycé, c'était signé son arrêt de mort social, JT avait donc décidé de rester potes avec des gens qu'il n'appréciait pas, juste pour ne pas être seul, Mais aujourd'hui, ce n'était pas la mort social qui le guêtait...
Voila voila
Ouais je sais, c'est gros
Balance le chapitre 3
J'aime beaucoup.
...
Sweet + Je veux une place dans ta fic
Je vais lire
Et voilà le 3ème
Je ferais un chapitre spéciale pour mettre tout le monde dans la fic, enfin, je pense
7h33
Jean Théopolde ne répondit pas au sms, pourtant il se grouilla pour allé prendre le bus... En effet, il souhaitait passé cette dernière journée au lycée, comme toutes les autres. Il avait pensé resté toute la journée sur le PC, mais ça l'aurait surement attristé plus qu'autre chose de partager de bons moments avec ses camarades virtuels, en sachant que se seraient les derniers
Lorsqu'il arriva à l'arrêt de bus, celui ci s'apprêtait à partir, les portes étaient déjà fermés. Il courra et arriva au niveau de la porte avant, ll donna alors de grand coup dans cette dernière pour contraindre le chauffeur à prendre en considération son retard, celui ci ouvrit la porte, mais jeta un regard furieux à JT, le traitant de « jeune sauvageon insouciant ». JT ne releva pas l'insulte, ce n'était pas la première qu'on lui adressait, et c'était surement une des plus polie
Il n'alla pas s'assoir à côté de Pierre Bachir, mais il s'affala à la première rangé, encore tout essouflé par la course qu'il avait effectué. Il était content d'avoir réussi à avoir le bus, c'était en quelque sorte, son premier succes depuis longtemps. Néanmoins, les réjouissances furent de courte duré, en effet, à sa droite, une jeune fille l'invita à aller se faire enculer si jamais le bus arrivait en retard par sa faute, car elle avait rendez vous avec son mec à 8h15.
Jean Théopolde avait laissé passé l'insulte du chauffeur, parce que c'était le chauffeur après tout, mais de quelle droit cette jeune inconnue le traitait comme ça ? Une paire de seins, aussi grosse soit elle, ne donnait pas tout les droits JT entreprit alors d'expliquer à la jeune effronté que sa vie ne l'intéressait pas vraiment, et qu'a défaut de se faire enculer en cas de retard, il était bien disposé à se faire sucer si cela pouvait calmer les ardeurs guerrière de la jeune fille.
Cette dernière resta un moment sans répondre, puis insulta JT de tout les noms, ainsi que sa famille, ses ancètres, ses chiens, et ses amis. Finalement, d'autre passager prirent part à cet intéressant débat et le voyage se fit dans un joyeux bordel, pour la première fois de sa vie, Jean se trouvait au centre de l'intention de tout le monde, sauf de son pote Pierre Bachir qui feignait de ne pas le connaître.
A 8h10, soit 3 minutes avant l'heure normale et 5 avant le rdv de la jeune fille, le chauffeur lacha tout le petit monde devant le bahut, en effet, ce dernier, excédé par le bordel dans son bus, avait grillé 3 feux rouge pour arriver le plus vite possible à destination, et se griller une clope.
JT se dépêcha alors de disparaître du champs de vision de la furie, car celle si se dirigea promptement vers son mec pour chercher le soutien de ses poings contre la résistance que Jean avait offert lors de leur joute verbale
Il se mêla alors à un groupe de fumeur devant l'entré du lycée, le genre avec des dreads, des t shirt du ché, qui prétendent changer le monde en restant calé dans le canapé à fumé des joints, néanmoins, ces gens avaient l'avantage d'être relativement sympa avec tout le monde, mêmes les inconnus , et surtout, ils ne cherchaient pas à casser la gueule à Jean théopolde. Lorsque Pierre Bachir aperçu son pote avec les parias du lycée, il continua à faire comme si il n'existait pas, mais cela importait peu en fin de compte,
Jean se retrouvait au lycée, mais il ne savait pas vraiment quoi faire en réalité, bien sur il songeait à aller parler à la fille qui avait occupé ses pensées pendant longtemps, mais pour lui dire quoi ? " Je t'aime, et je vais mourir "
devant son air crispé, un des types du groupe avec qui il avait trouvé refuge lui proposa une « cigarette » pour se détendre, JT accepta, bien qu'il n'avait jamais fumé auparavant. Ses toux déclenchèrent l'hilarité du groupe, et pour la deuxième fois en moins de 20 minutes, il se retrouvait encore au centre des intérêts...Ce qui dans le cas présent, ne l'arrangeait que moyennement vu que des gens cherchaient à lui pété la gueule...
Sweet !
j'adore sweet !!!
Sweet + je veux une place aussi
ça vient, ça vient...
Spt tredans please
rox, sweet
Sweeeet ! J'ajoute cette page à mes favoris.
Très bonne fic. Se lit facilement malgré la longueur. Bien joué