il faut les aider !

c'est un peu ironique, que la grosse partie de ton patrimoine vienne d'une famille de roturiers qui a réussi pendant les trente glorieuses sans tout liquider illico alors que tu as un semblant de noblesse à côté

tu te dis pas que la révolution a fait de bonnes choses alors ?

je ne les aiderai pas, il ont récolté la tempête de leur vent, et ce sont des carcasses vides de toute manière

c'est pas très gentils ça

non, c'est toi le bobo gauchiste qui ne peut s'empêcher de faire le parallèle avec ta situation et tes intérêts personnels
la révolution, comme mai 68, c'est l'action d'hommes qui ne connaissaient pas leur place et auraient mieux fait de s'écraser pour le bien du pays
ils préféraient leur individualisme et ce qu'ils voyaient du bout de leur nez à leur patrie

il faut toujours se comparer, c'est normal chez les hommes !

mais tu ne devrais pas leur pardonner, c'est pas vraiment de leurs fautes !

je ne les juge pas, mais je trouve ça amusant
avoir passé les 80 balais, avoir encore une sanité d'esprit approximative, mais ne rien avoir appris de la vie

autant les mettre en maison de retraite !

c'est un peu de leur faute, ils ont basiquement fait excessivement trop d'enfants
mon grand père a grimpé dans la hiérarchie d'une laiterie jusqu'à en devenir directeur
mais ce n'était pas suffisant, et il a vu que ses terres lui faisaient perdre un peu d'argent alors il s'est tout de suite dit: hé, pourquoi voir à long terme? autant les vendre!
finalement, ils étaient ravis que ma mère se marie à un roturier qui ait le cash, ça fait très rémanence de la révolution comme façon de penser

Le Japon est depuis bien longtemps le pays de tous les excès. Il est donc normal qu'il ait engendré une formation comme Ground-Zero. Ground-Zero s'est formé au début des années 90 autour d'Otomo Yoshihide, Kato Hideki et Uemura Masahiro. En l'espace d'une poignée d'albums ils ont été, et restent encore aujourd'hui, l'une des plus expérience du noise et de l'avant-rock japonais. Consume Red, Vol.1 (il n'y aura pas de second volume, le groupe s'étant séparé en 1998) est à l'image de cet esprit aventureux et déroutant qui a toujours été le leitmotiv du groupe. Il est inutile de le comparer aux autres démonstrations de force que furent Null & Void ou Revolutionary Pikenese Opera car il n'existe pas deux disques identiques de Ground-Zero.
Consume Red est composé d'une seule composition de cinquante sept minutes et ce qui pouvait être interprété comme un long haïku sera en fait une montée crescendo d'affrontements sonores, de cavalcades noises, d'avant-rock pesant et angoissant. Il n'y a qu'une seule chose qui ne change pas dans Consume Red, qui reste comme un fil rouge, une séquence sonore imperturbable qui s'installe dès le départ et qui ira sans discontinuer quasiment jusqu'au bout pour ne se taire qu'à quelques encablures de la fin. C'est cette imprécation réalisée avec un instrument à vent dont le son est proche, voire identique, à celui de la bombarde et qui se répond religieusement en écho. Au bout de quelques minutes les éléments bruitistes, du Futuzao Shamisen (instrumentation traditionnelle japonaise) et des échappées à la Naked City ou à la Painkiller viennent se greffer pour prendre de plus en plus de place au fur et à mesure qu'on avance pour finir dans un chaos indescriptible.
Consume Red n'a donc rien de statique et il prend de plus en plus de puissance au fil de son évolution. C'est comme un virus qui se propage, violent, brutal, agressif, consumant votre intellect et broyant toute velléité de resistance. Autour des deux autres disques que l'on a cité plus haut, Consume Red est de toute évidence l'une des pièce maîtresse de Ground-Zero mais cela va bien au-delà de la simple sphère du groupe. Ce disque a également marqué les esprits dans la scène noise et expérimentale. Un disque iconoclaste qui encore aujourd'hui n'a pas encore d'équivalent à sa hauteur.

ils sont peut stupide mais ils sont pas méchant, enfin je crois, c'est toi qui vois !

On ne crée pas la vie, on peut être la cause de sa permission d'exister ou l'engendrer c'est tout.
On ne sait même pas créer un atome ou la plus petite chose possible alors que dire de créer un niveau de conscience supérieur tel que l'humain...

Déjà pour créer un atome à partir de rien, il faut être tout puissant alors créer une vie humaine...
C'est pas nous qui choisisons la création de la vie, on peut l'engendrer mais jamais la choisir, la créer dans l'absolue...

Si un robot prend vie, c'est que Le Tout Puissant lui aura donné vie(c'est à dire un souffle intemporel de vie)mais Il fait ce qu'Il veut et Il fait pas tout ce que nos folies veulent...

autant les y mettre en maison de retraite oui, mais le plus jeune de leur fils, qui a 50 ans actuellement, vit encore chez eux avec eux
ils a eu un cancer jeune, et actuellement il n'a aucune assurance, est une grosse victime, tremble à l'idée de parler à quiconque ayant un peu de bagoût
il n'a jamais rencontré la moindre femme, et est probablement toujours puceau de toute manière
là, il travaille dans cette même laiterie et donne un complément de revenus à la retraite insuffisante de mes grands parents
c'est la faute de ma grand mère, elle ne lui a jamais permis de s'épanouïr et de prendre le dessus sur la vie
c'est pour ça que je ne dis rien et que je les laisse sombrer dans l'âge et la médiocrité
qu'ils aient échoué sur le plan financier ça m'est égal, mais ils n'ont aucune idéologie et ça, ça passe autrement moins

Monstreux, totalement infernal, c'est une oeuvre gargantuesque dont Ground-Zero a accouché en 1997, encore plus étouffante que leurs premiers albums, qui étaient déjà franchement immondes. Soyez en sur, vous n'écouterez pas Consume Red tout les jours, vous n'en aurez pas la force. Repoussant encore plus loin l'utilisation des samples, si chers à Otomo Yoshihide, et leur répétition frénetique, Consume Red est un genre de Boléro de Ravel ultra hardcore, un long crescendo assourdissant basé sur une seule mélodie, simple à crever, reposant sur 3 notes ultra aigues jouées par un instrument à vent japonais. Une mélodie hypnotisante et tendue autour de laquelle tout est détruit, déconstruit, reconstruit, éparpillé tout du long des 57 minutes intenables de l'oeuvre : la noise se mélange au shamisen qui se mélange à la batterie brutale qui se mélange aux synthétiseurs sales, la tention ne redescend jamais, chaque note jouée est une torture au bout d'un certain temps et pourtant, non, on ne peut pas ne pas écouter Consume Red d'une seule traite jusqu'aux terrifiantes 12 dernières minutes, d'une violence inouie, de destruction sonore et de carnage auditif.

On est quelque part entre de l'ambiant, de la musique traditionnelle, du collage dadaiste et du harshnoise impitoyable. On est surtout dans quelque chose d'immense et de devastateur qui laisse l'auditeur entièrement vidé quand le silence se fait. Oh un peu trop long un peu trop répétitif si vous voulez, cet oeuvre n'est pas du tout la pour laisser l'auditeur passif. On n'a pas vraiment écouté de musique experimentale et répétitive tant qu'on a pas été agressé violemment par Consume Red. On n'a peut être même pas vraiment écouté de musique du tout. L'un des plus grands aboutissements de la musique noise, de la musique experimentale, voir même de la musique rock.

Indispensable.

ah oui, le pauvre
c'est pas de sa faute c'esr sur !

ça ne m'empêche pas d'être royaliste et convaincu, mais c'est un autre sujet
allez salut tts

un roi roturier ça serait drole non ??

je n'ai pas ce genre d'ambition pour commencer avec
mais le grand père d'hugues capet était boucher, tu la connaissais celle-là?

ils nous faut un symbole, un leader
dans un groupe de personnes j'ai toujours préféré être idéalement le second, sans prétention aucune je crois être un minimum charismatique, mais c'est une position qui me met mal à l'aise