J'ai plus de souvenirs que si j'avais 1000 ans > Elevation
Baudelaire c'est pas le poète gay qui aimait la pédophilie et en pratiquait avec Rimbaud ?
Beaudelaire c'est assez ouf quand on connait l'intégralité de son oeuvre de se dire que ce type a produit un si bon recueil que les fleurs du mal.
J'ai rarement une aussi grosse supercherie au niveau de la poésie. 90% de ses poèmes sont d'une nullité monstrueuse, mais quand je dis affligeant j'exagère pas. Un noob qui s'essayerait à la poésie ferrait presque pareil.
Et au beau milieu de ça il a réussi à faire une oeuvre de qualité qui l'a propulsé au rang de classique. (Déjà sa seconde oeuvre la plus connue : les petits poèmes en prose est d'un niveau très très inférieur)
Tu aurais aimé hein Saeko ?
Non Senastra, c'était Verlaine
Ah ? Gomen gomen
Les Sages d’autrefois, qui valaient bien ceux-ci,
Crurent, et c’est un point encor mal éclairci,
Lire au ciel les bonheurs ainsi que les désastres,
Et que chaque âme était liée à l’un des astres.
(On a beaucoup raillé, sans penser que souvent
Le rire est ridicule autant que décevant,
Cette explication du mystère nocturne.)
Or ceux-là qui sont nés sous le signe SATURNE,
Fauve planète, chère aux nécromanciens,
Ont entre tous, d’après les grimoires anciens,
Bonne part de malheur et bonne part de bile.
L’Imagination, inquiète et débile,
Vient rendre nul en eux l’effort de la Raison.
Dans leurs veines, le sang, subtil comme un poison,
Brûlant comme une lave, et rare, coule et roule
En grésillant leur triste Idéal qui s’écroule.
Tels les Saturniens doivent souffrir et tels
Mourir, — en admettant que nous soyons mortels, —
Leur plan de vie étant dessiné ligne à ligne
Par la logique d’une Influence maligne.
Bon là déjà vous voyez le niveau baisse, le dernier poème posté est pas bon du tout.
Implying c'est du Baudelaire
Implying ce poème est pas bon du tout
"Tu aurais aimé hein Saeko ? "
C'est humainement impossible de répondre "Non" a cette question, réfléchis une seconde.
Verlaine était un maître absolu de la poésie et de la musicalité.
Il a écrit les plus beaux poèmes de la langue français mais humainement c'était un type vraiment malmené.
Ben j'en sais rien Zeloft, tu postais des trucs de Beaudelaire avant.
Mais ça me rassure que ce soit pas de lui, car en effet c'est très mauvais.
C'est de Paul Verlaine, Poèmes saturniens, au cas où
Tfaçon, la mécanique de Newton > Verlaine.
Le coeff est plus élevé au bac
Et ben c'est mauvais quand même, putain mec tu lui fais pas honneur.
Il a produit des milliers de poèmes bien mieux que ça.
Tiens, pleurs devant tant de beauté :
Je fais souvent ce rêve étrange et pénétrant
D'une femme inconnue, et que j'aime, et qui m'aime
Et qui n'est, chaque fois, ni tout à fait la même
Ni tout à fait une autre, et m'aime et me comprend.
Car elle me comprend, et mon coeur, transparent
Pour elle seule, hélas ! cesse d'être un problème
Pour elle seule, et les moiteurs de mon front blême,
Elle seule les sait rafraîchir, en pleurant.
Est-elle brune, blonde ou rousse ? - Je l'ignore.
Son nom ? Je me souviens qu'il est doux et sonore
Comme ceux des aimés que la Vie exila.
Son regard est pareil au regard des statues,
Et, pour sa voix, lointaine, et calme, et grave, elle a
L'inflexion des voix chères qui se sont tues.
Une charogne
Rappelez-vous l'objet que nous vîmes, mon âme,
Ce beau matin d'été si doux :
Au détour d'un sentier une charogne infâme
Sur un lit semé de cailloux,
Les jambes en l'air, comme une femme lubrique,
Brûlante et suant les poisons,
Ouvrait d'une façon nonchalante et cynique
Son ventre plein d'exhalaisons.
Le soleil rayonnait sur cette pourriture,
Comme afin de la cuire à point,
Et de rendre au centuple à la grande Nature
Tout ce qu'ensemble elle avait joint ;
Et le ciel regardait la carcasse superbe
Comme une fleur s'épanouir.
La puanteur était si forte, que sur l'herbe
Vous crûtes vous évanouir.
Les mouches bourdonnaient sur ce ventre putride,
D'où sortaient de noirs bataillons
De larves, qui coulaient comme un épais liquide
Le long de ces vivants haillons.
Tout cela descendait, montait comme une vague,
Ou s'élançait en pétillant ;
On eût dit que le corps, enflé d'un souffle vague,
Vivait en se multipliant.
Et ce monde rendait une étrange musique,
Comme l'eau courante et le vent,
Ou le grain qu'un vanneur d'un mouvement rythmique
Agite et tourne dans son van.
Les formes s'effaçaient et n'étaient plus qu'un rêve,
Une ébauche lente à venir,
Sur la toile oubliée, et que l'artiste achève
Seulement par le souvenir.
Derrière les rochers une chienne inquiète
Nous regardait d'un oeil fâché,
Epiant le moment de reprendre au squelette
Le morceau qu'elle avait lâché.
- Et pourtant vous serez semblable à cette ordure,
A cette horrible infection,
Etoile de mes yeux, soleil de ma nature,
Vous, mon ange et ma passion !
Oui ! telle vous serez, ô la reine des grâces,
Après les derniers sacrements,
Quand vous irez, sous l'herbe et les floraisons grasses,
Moisir parmi les ossements.
Alors, ô ma beauté ! dites à la vermine
Qui vous mangera de baisers,
Que j'ai gardé la forme et l'essence divine
De mes amours décomposés !
Hentai 1857 style
Impossible de faire plus puceau que le MC de Mayo Chiki putain
Quelle idée de regarder ça aussi.
Fetichisme de butler.