Salut !

Comme vous le voyez, j’entame à nouveau une nouvelle histoire en espérant cette fois qu’elle aura du succès. Je ferais tout pour éviter les erreurs passées (la longueur des posts principalement) pour obtenir quelque chose de convenable et de palpitant pour tout le monde.

Après StarWolf, Lylat en Guerre Froide et Corruption dans Lylat, je vous présente cette nouvelle fiction StarFox, du nom de « Le Pacte ».

Bonne lecture ^^

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Le Pacte

( Note de l’auteur : Au niveau de l’espace-temps, nous sommes dans l’époque de StarFox Command. Cependant, dans cette histoire, les Anglars n’existent pas, et on ne connaît pas bien sur Amandine, Lucy et Dash (pour le moment). Des personnages des jeux précédents vont peut-être faire leur apparition également. Voilà pour les détails ^^ )

L’histoire se déroule dans le Système solaire de Lylat, dont la planète principale est Cornéria. Lylat connu grand nombre de guerres dans son existence. La plus terrible d’entre elles fut nommée « La Guerre de Lylat ». Causée par un ancien scientifique qui rêvait de pouvoirs, elle se termina positivement grâce au soutien important d’une équipe de mercenaires, du nom de Star Fox. Récompensée pour sa bravoure, elle devint alors l’étoile protectrice des milliards d’habitants peuplant Lylat.

Star Fox secourut par la suite les différentes tribus de dinosaures vivant sur Dinosaur Planet, dont la planète avait été mise en péril. L’équipe participa aussi à la bataille contre les Aparoïdes. Monstres mi-machines, mi-insectes, ils étaient une très grande menace qu’il fallait écarter rapidement, avant que toute propagation ne devienne impossible à contrecarrer. Grâce a la Star Fox, mais aussi, à l’aide de la Star Wolf, équipage de hors-la-loi, l’armée du Général Pepper parvint à détruire la Reine symbiotique de ces créatures.

Le Général Pepper, Général des Forces de Défense Cornériennes, se retira peu après de son poste. La Guerre et les blessures avaient eu raison de son corps. Il fut hospitalisé, et désigna Peppy Hare comme son successeur. Doyen de l’équipe Star Fox et ne pilotant plus depuis longtemps, ce dernier accepta l’offre et revêtit l’uniforme rouge.

Une année s’écoula. Le nouveau Général faisait du bon boulot dans le domaine militaire. Il gagna même une place au Ministère Politique de Cornéria. Grâce à ses idées basées sur la paix et la sécurité, il parvint à faire cesser toute activité scientifique et chimique dans les zones dîtes " peuplées ". Les recherches spatio-temporelles au Secteur X prirent fin, tout comme les tests de prototypes explosifs dans l’espace jugés trop dangereux. Les patrouilles cornériennes se firent plus nombreuses dans le Système solaire, arrêtant un nombre incalculable d’anciens sbires d’Andross et de pirates de l’espace.

Lylat semblait vivre un rêve éveillé. Tout le monde était maintenant certain que tout allait être pour le mieux. Mais cette tranquillité scinda malheureusement la Star Fox …

Falco Lombardi, l’As pilote de la team, commença à s’ennuyer de cette monotonie trop rassurante. Sans ennemis, le métier de mercenaire n’avait plus d’intérêts à ses yeux. L’Avien quitta donc l’équipe une nouvelle fois pour partir rejoindre Katt et vivre des aventures plus palpitantes.

Slippy Toad remis à son tour sa démission à l’étonnement du reste de la bande. Sa place de mécanicien, pourtant vitale au maintien en état du Great Fox, vaisseau mère de l’escadrille, ne l’empêcha guère de partir. Ses raisons étaient personnelles. Mais il avoua tout de même à ses coéquipiers qu’il avait rencontré quelqu’un, et qu’il aimerait passer le restant de ses jours avec elle.

Même privé de deux membres, et surtout, de deux amis chers, la Star Fox continua de vivre avec les revenus de missions banales. Ses deux derniers adhérents, Fox McCloud et Krystal, aux côtés de ROB, robot chargé de manœuvrer le vaisseau mère, apprirent à faire plus amples connaissances, et ils officièrent même leur amour.

6 mois plus tard, leur union fit place à la désunion. Krystal reprochait à Fox de ne pas la laisser s’exposer lors des combats trop dangereux. Même si elle savait que c’était pour son bien, elle ne voulait pas se faire protéger. Fox n’écouta pas et faisait tout pour la défendre. Finalement, Krystal s’enfuit sans prévenir lors d’une nuit et ne donna plus aucun signe de vie au chef de la Star Fox …

Prologue

6 mois plus tard - Aujourd’hui – Great Fox – 14 h 00 …

Un rêve … juste un simple rêve … peut changer un homme …
On dit que les rêves sont une infime partie de l’imagination, se basant sur des objets et des gens, aperçus ou mémorisés lorsqu’on est éveillé. Dormir n’est pas la même chose que rêver. Lorsqu’on rêve, nos cinq sens sont comme en éveil. Il paraît que l’on peut vivre des souvenirs, ou même vivre l’avenir … Ces choses qui marquent un homme, sont modifiés involontairement par le cerveau, qui retranscrit ensuite les informations reçues en rêve … ou en cauchemar …

Sur une plaine fleurie et éclairée par la lumière du soleil, un renard courrait au milieu des variétés de fleurs printanières. L’animal était de taille moyenne. Son pelage était de couleur sable, avec une certaine teintée marron. La seule partie de son corps qui n’était pas uniforme avec le reste était une légère touffe blanche, sur le haut de sa tête. Le protagoniste de l’endroit portait une veste grise à moitié ouverte, avec au dos le motif d’un renard ailé rouge, enseigne de la Star Fox. Plus bas, son pantalon vert foncé laissait quelque peu dévoilé son blaster, accroché à sa ceinture. Ses pieds n’étaient pas recouverts. La chaleur des lieux l’avait incité à marcher pieds nus. L’homme semblait heureux …
A quelques mètres de là, sur une colline, au pied d’un arbre, un groupe de 4 personnes pique-niquait bien sagement. Le renard se précipita vers eux en rigolant et en levant les bras comme pour attirer l’attention. Aucune réaction. La grenouille, l’oiseau, la renarde et le lapin continuaient de manger comme s’ils n’avaient rien entendu.
Et puis, ce fut l’immobilité totale. Le mercenaire n’arrivait plus à bouger. Ses jambes étaient paralysées par l’étreinte de ronces sorties du sol. Il tenta de crier pour demander de l’aide à ses amis. Mais aucun son ne s’échappa de sa bouche. Il tenta de se débattre, mais les ronces étaient très tenaces, et continuaient de s’enrouler autour du corps de leur proie.
Le renard aperçut avec horrification ses compagnons partir l’un après l’autre. Les larmes lui montaient aux yeux, le ciel, bleu et beau, devint noir et laid. Le vent se leva et souffla dans les oreilles du prisonnier. On pouvait y entendre des voix fantomatiques : « Libère toi de la solitude … ou enterre ton âme dans les abysses de la nuit … »
L’homme essaya une nouvelle fois de s’échapper de ce piège en poussant son corps vers l’avant, mais en vain. Il s’abandonna à lui-même …
Une personne était restée sur la colline. C’était une renarde. Assise tout en mangeant une pomme, elle l’observait avec attention.
Le renard arriva cette fois à parler : « Krystal ! Krystal, aide-moi ! »
La renarde se leva, mais au lieu de répondre à l’appel, elle fit demi-tour et marcha à l’opposé.
« Krystal ! Je t’en supplie ! J’ai besoin de toi ! » Cria de nouveau l’énergumène alors que les ronces avaient atteint le bas de sa tête.

La jeune femme s’arrêta de marcher et se retourna vers lui. La tête baissée et le regard noir, elle se mit à parler avec un ton glacial : « Tu m’as abandonnée Fox … tu m’as laissée toute seule … »
« Quoi ?! Ne dis pas n’importe quoi ! C’est toi qui es partie ! » Rétorqua le dénommé Fox en levant sa tête vers le haut pour échapper à l’étouffement.
« Tu vois, tu ne reconnais pas tes propres erreurs … c’est pour cela que tout le monde te fuit comme la peste … Tu sauras peut-être un jour qui tu es en réalité … » Conclut-elle en s’éclipsant du paysage.
« Att … »

Les ronces avaient recouvrit tout son corps. Elles l’entraînèrent ensuite dans les profondeurs de la terre. Fox réussit à s’accrocher au bord du gouffre qui allait l’engloutir. A ce moment, il pensa :

« Je dois tenir … tenir … il faut tenir … »

La voix du vent refit apparition à ses oreilles :
« A quoi cela te sert-il de résister ? Tu es seul à présent … abandonne toi entièrement à la solitude … »
« Je … je … »

La terre autour de lui se disloqua et l’emmena dans une partie obscure de son être …

Dans une chambre du vaisseau ...

« Bienvenue sur votre radio préférée, Cornéria FM ! »

« Mmh … » Fit une personne dans un lit qui peinait à se réveiller.

« Ici DJ Boss, votre radio animateur favoris ! Il est 14 h 05, et nous sommes mardi, mais plus important encore, c’est le printemps ! En ce début d’après-midi, vous entendrez le tube d’amour de l’année " You for me " ! Et pour les âmes en peine, " I'm a poor lonesome cowboy... " sera là pour vous consoler !

Un coup de poing stoppa l’ambiance attractive du réveil matin. Le renard posa les pieds au sol, et, tout en se frottant le visage, il marmonna …

« … Foutue vie … »

Fin du Prologue

Bon, je sais que c’est pas grand-chose, mais je vous promets que la suite sera mieux

Ca commençe bien je trouve,impatient de voir la suite

Hey hey y a comme de l'inspiration dans tout ça, ça me fait penser à beaucoup de choses tout ça

L'introduction est intéressante, je suis curieux découvrir la suite

Bon, voilà la suite, mais j'espère que cette fois, il y aura plus de lecteurs

Le Pacte

Chapitre 1 – Ultimatum

Fox se leva péniblement et chercha ses vêtements éparpillés un peu partout dans sa chambre.
La pièce était de taille normale, avec des formes cornériennes reconnaissables par leurs arrondis. Le papier peint beige fusionnait parfaitement avec les meubles high-tech. Les armoires disposaient toutes au moins d’une ouverture vocale, l’ouverture génétique étant utilisée pour verrouiller des choses plus personnelles. Des tableaux et des photos de famille étaient accrochés aux murs. Une fonction spéciale permettait au sol de la chambre de chauffer les lieux seulement lorsqu’il y avait une présence humaine. Un parfum doux et aiguisé semblait flotter. L’ensemble avait une certaine allure contemporaine.
Fox finit par retrouver ses affaires après avoir déménagé son lit et ses armoires. Il aperçu sur le sol ses plus beaux smokings tachetés de sauce et de saletés au beau milieu de détritus, puis, écrit machinalement sur un bout de papier : « Engagez femme de ménage ».
Il ouvrit une porte et changea de pièce. Là, un carrelage étincelant éblouissait les alentours. On se demandait même pourquoi lorsqu’on regardait l’état de la chambre. Mais la salle de bain disposait d’une ventilation et d’une humidification automatique. La chaleur variait aussi bien en fonction de la saison et du niveau de degrés Celsius que de la température éprouvée par le corps. Des multiples systèmes de purification aéraient la pièce après chaque utilisation. Sur une étagère, on pouvait apercevoir un nombre important de produits capillaires. Pour un mercenaire connu, l’image était importante vis-à-vis du public. Mais Fox n’en fit rien et se contenta juste d’une simple douche.
Sous la chaude pluie qui perlait sur sa tête, le renard repensa à son rêve, ou plutôt son cauchemar. Il lui avait semblé si réel, si vrai … Il y avait remarqué une étrange ressemblance cinématographique, du genre où l’on sursaute au moindre retournement de situation …
La douche procurait un sentiment enivrant. Malgré cela, Fox avait froid. Ce n’était pas un froid hivernal ou polaire ressentit par le corps, mais c’était quelque chose de plus glacial …

Après quinze minutes, le leader sortit de sa chambre, propre et habillé, pour se retrouver dans les couloirs glauques et peu éclairés du GreatFox. Il resta immobile plus d’une poignée de secondes, en observant les circuits électriques qui se faufilaient dans différents conduits. Le sol avait une texture lisse et réfléchissante, apportant un aspect sombre aux couloirs.
Fox se mit à marcher. Il méditait sur sa situation. Il faisait le point sur sa carrière.

« Dois-je arrêter tout ça ? Dois-je supprimer la Star Fox ? » Monologua-t-il avec un air triste. « Que ferait mon père ? » Se demanda-t-il en fixant tristement le plafond tout en repensant à son défunt paternel.

Une ouverture de porte se déclencha dans un crissement électrique. Il arriva à la salle de contrôle, où s’exposaient des ordinateurs de différentes fonctions. Leur état de marche était signalé par des boutons lumineux et clignotants. Des vitres s’étalaient sur l’avant du vaisseau, et l’on pouvait voir le noir infini de l’espace dont le tableau était agrémenté d’étoiles au diamètre dissemblable.

« Bonjour Monsieur. Bien dormi ? » Formula ROB qui vérifiait les systèmes internes du vaisseau dans un coin non distingué au premier regard.

« Bof, ça pourrait aller mieux … » Répondit l’intéressé en se grattant la nuque de façon lasse.

« Savez-vous que selon le règlement, il est interdit de consommer de l’alcool dans l’enceinte du bâtiment ? » Enonça l’automate avec un certain ton railleur.

« Ah, c’est bon, ROB. J’ai le droit de fêter mon sixième mois de célibataire, non ? » Expliqua le mercenaire sur le même ton alors qu’il s’affalait sur son fauteuil de leader.

« Vous n’auriez pas subi des diffusions cérébrales hallucinatoires par hasard ? »

« Euh … j’ai juste fait un drôle de rêve … et pas de termes techniques dès le matin s’il te plaît … » Demanda le buveur qui cherchait quelque chose pour arrêter son mal de crâne.

« Nous sommes en début d’après-midi Monsieur » Corrigea le robot en continuant sa tâche.

« Qu’importe … » Grogna-t-il après avoir disposé un sac de glaçon sur sa tête. « Et où veux-tu en venir ? »

« Vous avez consommé du TropicHanya. C’est un alcool à base de plantes qui est utilisé comme désinfectant ou comme huile pour polir les outils de garage. » Définit ROB en désignant, par le bout des doigts, une bouteille à moitié vide au sol entourée de canettes de bières.

« C’est pour ça que j’ai rêvé de fleurs … » Soupira Fox en s’affalant encore plus. « Et pourquoi n’as-tu pas jeté les ordures ? »

« Je suis chargé de garder le vaisseau en parfait état de contrôle, pas de faire les tâches ménagères. De plus, la règle du chapitre 13 paragraphe 19 alinéa 2 stipule bien que chaque membre de l’équipe doit … »

« … ranger ses propres affaires et remédier aux dégâts matérielles causés, je le sais merci ! » Coupa Fox en allant regarder l’espace par une baie vitrée.

« Vous devriez prendre des vacances, les analyses indiquent que vous semblez fatiguer … » Proposa l’androïde d’un geste supposé.

« Ca ne servirait à rien … »

« Allez voir un médecin avant que votre état ne s’empire alors … »

« Ca ne servirait à rien ROB … » Expliqua-t-il encore une fois. « Même le meilleur des psychologues ne pourrait comprendre ce que je ressens … » Indiqua le chef du vaisseau alors qu’il entamait une nouvelle bière.

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Cornéria – Capitale Cornéria City – 14 h 30

Jamais une ville n’a été aussi technologique. Jamais, dans l’histoire de ce système solaire, on aurait cru voir un jour naître tant de chefs d’œuvre de la modernisation. Transports anti-gravitationnels, écrans géants, automates, rétrécissement, compression … Tout ça a remplacé la mécanisation. Ici, rien qu’avec un banal gantelet, on pouvait stocker ses affaires de bureau. Et la mallette avec. Les buildings et les immeubles de recherches s’étendaient dans la cité à perte de vue, à côté des laboratoires et des industries chimiques. Une ville … automatique …
Cornéria City fascinait de par son visage social et économique. Son aspect politique lui a conféré des alliances aux combiens importantes. Prenons l’exemple du traité avec Macbeth, posé sur l’extraction minière. Regardons l’accord établit avec Aquas, et les réserves d’eaux gagnées suite à cela. Sans paraître gourmande, Cornéria City s’accaparait tout le bien être de son enrichissement. Ses concitoyens pouvaient vivre une vie sereine sans jamais être bousculés par la pauvreté ou la déficience. Cette ville était un lieu de paix abordable à tous et à toutes. Son niveau culturel enviait plus d’un gouvernement externe. Ses parcs naturels et sa verdure ne laissaient pas oublier que la nature avait son importance, même ici.
En résumé, c’était un rêve … éveillé …

Dans une rue proche du centre ville où fourmillaient beaucoup de personnes, deux militaires discutaient tout en exécutant leur ronde passagère sur le trottoir.
Les deux individus portaient le même uniforme vert kaki, et les mêmes insignes argentées. C’étaient des Caporals. Le plus grand des deux était un beagle. Sa tête était très légèrement colorée d’une surface marronne, le menton et le cou restant blanc. Son visage avait des formes bien proportionnées et on pouvait sentir un certain respect vis-à-vis des lois rien qu’en observant ses yeux noir chocolatés.
Le second était déjà plus corpulent. C’était un Jagd Terrier au poil roux. Ses joues et ses yeux étaient un peu grands par rapport à sa petite tête. Muni d’une casquette rouge et de bottes argentées, on avait du mal à le prendre au sérieux directement. Une étiquette marquée « Fred » reposait sur la gauche de son accoutrement.

« Alors, Fred, enfin passé Caporal ? » Demanda le beagle avec enjouement.

« Si fait Chef ! Euh Monsieur ! Euh … » Bafouilla Fred qui ne trouvait pas de nom approprié.

« Ah, laisse ! Appelle moi Sam maintenant » Recommanda son ancien supérieur en rigolant.

« Vous savez, ça va me faire bizarre de ne plus me lever en même temps que mes anciens coéquipiers … » Confessa l’ex-soldat avec une pointe d’amertume.

« Bah, n’y pense plus, d’autant que … le Général Hare t’as désigné pour une mission … » Déclara le beagle avec un léger sourire.

« Q-quoi !? L-l-le Général Hare va en personne me charger d’une mission !? » Bégaya l’intéresse avec des yeux ronds.

« Oui. Normalement, je ne devais pas t’en parler, mais je ne pouvais pas rester silencieux après avoir observé tes progrès ces derniers temps et ta montée en grade … » Expliqua-t-il en baissant la tête, trahissant son aspect militaire par une couche sentimentale. « Au fait, voilà pour toi »

Sam lui confia dans les mains un couteau reposé dans un fourreau bleu aux motifs géométriques dorés. Fred considéra la lisseur de l’objet, après l’avoir sortit de sa protection, avec l’esprit d’un gamin qui venait de recevoir son cadeau de Noël. D’abord douteux de ce don si généreux, il remarqua la figure joviale que son ancien supérieur affichait. Et puis, la larme à l’œil, il plaça ce présent dans un étui de sa ceinture et fit la pose militaire en signe de respect. Les deux amis rigolèrent ensuite à cœur joie en poursuivant leur chemin.

Puis soudain, une détonation s’ébruita dans la ville, accompagné d’un tremblement de terre. Un souffle de poussière se propagea dans les rues, projetant les piétons vers l’arrière et stoppant la marche de la circulation. Les deux militaires, d’un réflexe primaire à leur entraînement, se blottirent derrière un bâtiment pour se couvrir du vent. Le calme survint peu après …
Dans la rue présente, la panique avait submergé tous les esprits. Les gens criaient et fuyaient vers l’opposé du bruit, enfants aux bras. Les voitures essayaient par n’importe quel moyen de faire demi-tour. Les conducteurs se disputaient et s’insultaient en se précipitant sur le moindre espace ouvert. Un bouchon prit forme, et s’intensifia au fur et à mesure …
Fred, dans le coin du bâtiment où il s’était caché, regarda d’un œil ce qui avait pu produire cette catastrophe. Une partie de lui le retenait dans sa cachette, mais une autre l’incitait à satisfaire sa curiosité. Sam s’avança dans la rue et l’ordonna de le suivre. Les deux militaires courraient en esquivant les courses précipitées des passants. Ils arrivèrent à un carrefour, dont le béton de la route était fissuré. Certaines voitures avaient été retournées par le choc. Déjà les voitures de police, les ambulances et les camions de pompiers cherchaient de la place pour faire régner le calme et secourir les blessés. Le beagle se laissa dire que le phénomène fut produit sous terre, c’est-à-dire dans les égouts. Mais ça n’expliquait pas le nuage de fumée.

« L-LA, REGARDEZ ! » Hurla un Civil qui reculait tout doucement.

Ce dernier pointait du doigt l’enseigne de l’entreprise « Master Building » étant prête à tomber d’un moment à un autre. Les néons bleus valorisant les lettres étaient hors service pour la plupart, certains clignotaient encore en laissant échapper des étincelles. Le tout était encore accroché à un bout de la façade par des vis. Il y avait pas moins de vingt étages entre la marque et le sol. Les conséquences de la chute pouvaient représenter beaucoup de dégâts.
Immédiatement, les policiers demandèrent aux citoyens de s’écarter. Une partie des pompiers pénétrèrent dans les locaux de la société pour évacuer tout le monde, alors que le reste, accompagné d’ouvriers, plaçaient leurs échelles pour subvenir à une réparation risquée. Fred s’occupait de calmer le public alors que Sam demanda impérativement des renforts au Quartier Général de la ville grâce à la radio d’une ambulance.

Et d’un coup, une pétarade se déclencha depuis l’immeuble. Une énorme explosion cassa ensuite les vitres et détruisit les murs, envoyant les bouts démolis sur les voitures environnantes. Des corps jaillirent des fenêtres et subirent une chute atroce. Le bâtiment se pencha sur la droite, près à se fracasser sur un autre édifice. Il s’arrêta net juste à temps.
Des flammes se dégageaient de tous les étages. Des corps carbonisés jonchaient devant le reste de la population. Les ambulances, les camions de pompiers et les voitures de police furent tous retournés par la déflagration, y compris le reste des transports présents. Les bouts de murs projetés avaient atterrit sur d’autres demeures, dont les familles demandaient déjà de l’aide. Une dizaine de sapeurs pompiers et une centaine de salariés venaient de succomber à l’intérieur de la tour …
Fred observa sans trop ne rien comprendre le désastre qui s’était abattu. Il imagina un instant que c’était un cauchemar … mais la vue d’un homme au visage inexpressif tout comme lui le ramena à la réalité. Il chercha ensuite son ancien chef parmi les décombres ambulancières. Il se fit aider par un policier pour enlever un amas de cailloux. Il découvrit un bureau et un ordinateur hors-d’usage, qui avaient certainement dû voler d’un étage. Puis, il réussit à percevoir son prénom au milieu des cris et des pleurs du carrefour. Il s’approcha, sauta au-dessus d’un scooter et là, il aperçu celui qu’il cherchait.
Sam était allongé au sol. Il ne disait rien. Il ne bougeait pas. Il ne respirait pas …
Son ventre était empalé d’un important morceau de ferraille. Une partie de sa tête fut gravement touché par le feu. Ses yeux laissaient dévoiler un sentiment de peur, d’infériorité, d’échappement …
Fred s’assis quelques secondes au sol, à côté de son défunt camarade. Il lui prit la main et la serra aussi fort qu’il le pouvait pour stopper la tristesse qui l’envahissait. Des gouttes d’eau tombèrent sur la figure du mort. Fred se rappelait les faibles instants de bonheur de sa compagnie, au côté de Sam, son mentor, qui lui a tout appris.
Il prit un drap blanc qui traînait tout près, et le posa sur le corps de son ami. D’une voix étouffée, il prononça ses quelques mots :

« Corps et âme … nous, frères d’armes … jamais ne tomberont … »

Fin Chapitre 1

Cool, ça commence bien

Je me suis dit que les bâtiments devaient être conçus pour ce genre de situation étant donné qu'ils sont avancés technologiquement, mais justement, ça laisse entendre que le seisme devait être très puissant !

Cool suite

Moi ca me va, continue!

NOOOOOOOON!!Nous laisses pas sur notre faim,ou sinon je tue ton poisson rouge!!
Enfin,ça s'annonce très euh...Très euh...Euh...Oui bon,continue^^'

Ah ben c'est cool les amis, merci

On était parti avec 2 lecteurs, maintenant 4, et demain, il y en aura 8 qui sait

Shanice --> Laisse le poisson rouge en dehors de cette histoire voyons

Une suite ... pour toi, public

Le Pacte

Chapitre 2 – Nox, le mercenaire

GreatFox – Dans le salon – 14 h 45

Sur un canapé de vielle date, Fox était allongé en train de regarder la télévision. La tête reposée sur un coussin, il savourait des céréales au lait tout en zappant les chaînes. Puis une chose l’interpella. Un reportage télé faisait l’affaire d’une explosion. Le renard monta le son et écouta les commentaires du journaliste avec attention :

« Ici Sophie Diane, en direct du Carrefour Commercial. Un drame s’est produit il y a à peine un quart d’heure. Une détonation a eu tout d’abord lieu, lézardant la route et stoppant la circulation dans plusieurs rues. Puis le Master Building, gratte-ciel de plus de 200 ans, vola en éclats peu après, causant pas moins de 150 victimes. Les ravages sont considérables, plusieurs véhicules ont été propulsés par la déflagration, le bâtiment touché, en feu et démantelé de toutes parts, menace de s’écraser sur les habitations proches d’un moment à un autre. On nous a récemment signalé qu’il restait des survivants aux premiers étages, l’explosion ayant eu principalement lieu vers le milieu de la tour. Il ne reste plus aucun secouriste sur les lieux, les autorités présentes demandent à toutes personnes qualifiées de se présenter le plus vite possible, et … »

Fox éteignit la télévision, posa son bol sur la table et partit rejoindre le hangar en courant

« ROB ! Prépare mon vaisseau immédiatement ! Je pars pour Cornéria City ! » Affirma-t-il par le biais de son bracelet électronique.

« Nous n’avons reçu aucune mission, Monsieur … » Résonna le robot qui ne comprenait pas cette soudaine envie de sortir.

« Fais ce que je te dis ! » Cria le chef qui arrivait aux portes de la soute.

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Carrefour Commercial – Master Building – 14 h 50

Fred observa les gens et le paysage autour de lui. Déjà, des dizaines de journalistes de chaînes différentes résultaient des événements en laissant bien transparaître la catastrophe dans leur voix. Les personnes encore présentes restaient terrorisées dans leur silence. Tout était plus ou moins détruit dans le carrefour. Le feu et les cendres faisaient fondre le béton du trottoir et de la route. Les poteaux d’éclairage de nuit et les feux de signalisation étaient hors service. Les quelques ambulanciers encore vivants, privés d’ambulance, ne pouvaient qu’administrés les soins primaires aux blessés.
Fred leva la tête et regarda le Master Building. La déflagration avait complètement avalé le haut de l’immeuble. Les flammes rongeaient sa structure, et dans pas longtemps, la tour tomberait inévitablement. Dans le crépitement du feu, on pouvait y discerner des cris. Il y avait encore des gens vivant à l’intérieur.
Le Jagd Terrier se leva, lâchant la main de son ami décédé. Il fixa le bâtiment dans son ensemble. Il s’imagina qu’il avait affaire à un monstre colossal qui s’apprêtait à avaler les derniers survivants dans son ventre. Le militaire se laissa envahir d’un sentiment de force, de courage et d’honneur. Il ne pouvait rester sur le côté alors qu’il venait lui-même de perdre un camarade. Tant qu’il y avait de l’espoir, il pouvait toujours sauver ces personnes en danger.

Fred courra alors comme un enragé vers le Master Building, sous le regard dubitatif et étonné du public, puis, il pénétra dans la gueule de la tour …

Arrivé au hall, il ne pouvait que constater les dégâts subis. C’était un véritable chaos.
Tout était en train d’être consumé. Des feuilles traînaient un peu partout, et les meubles semblaient avoir traversés les murs des salles. Des corps noircis jonchaient le sol ou étaient encastraient dans les parois, une véritable vision d’horreur. De la fumée se dégageait de tous les côtés. Fred s’avança à petit pas dans les lieux. Le chemin était truffé d’obstacle, et quelques fois, le plafond laissait effondrer quelques bouts de métaux en tout genre. Passant devant un bureau, le soldat remarqua qu’une personne était coincée sous une armoire. Il la dégagea rapidement de là. C’était un homme plus ou moins conscient. Mais les appels à l’aide ne s’arrêtaient pas là. Fred vérifia si l’homme pouvait marcher, et lui indiqua la sortie.
Des pleurs se faisaient entendre à l’étage d’au-dessus. L’ascenseur était hors d’usage, Fred dû prendre les escaliers en passant les multiples pierres d’achoppement. Au fur et à mesure de sa progression, la chaleur se faisait de plus en plus intense. L’air devenait moins respirable, et on frôlait l’asphyxie.
Au premier étage, même scène qu’au hall d’entrée. Les éboulis se faisaient de plus en plus nombreux, le bâtiment allait s’écrouler sous peu. Fred jeta rapidement des regards de droite à gauche en courant dans le couloir. Puis il distingua une silhouette à travers la fumée devant lui. Il s’approcha un peu plus et s’arrêta quelques secondes en découvrant ce qu’il voyait. Un jeune garçon pleurait près du corps d’une femme, certainement sa mère. C’était un jeune tigre blanc tacheté de bandes noires horizontales. Il devait avoir 10 ans.
Un fossé séparait l’enfant du militaire. Fred ne chercha pas à comprendre et se jeta vers l’autre partie du passage. Il l’atteignit avec succès mais s’empala le pied par un bout de métal au moment de l’atterrissage. Prenant sur lui, il boita vers le petit garçon jusqu’à pouvoir le prendre dans ses bras. Mais c’est avec terreur qu’il aperçu l’ensemble du 1er étage se faire engloutir par les flammes. Un grincement signala que la tour se pencher encore un peu plus. Fred regardait partout pour trouver un moyen de secours. Mais il ne pouvait que reculer contre le mur. Il était coincé. Il ferma les yeux en signe d’abandon, et serra très fort l’enfant dans ses bras, comme pour s’excuser auprès de lui.
Puis d’un coup, il fut emporté vers l’arrière. Une main avait attrapé son col. Fred ouvrit les yeux et découvrit stupeur qu’il volait. En réalité, il s’était échappé de ce coupe-gorge par l’ouverture d’un mur externe. Il aperçu, sur un skateboard noir volant par le biais de deux propulseurs, un homme en combinaison de même couleur qui l’agrippait. Cagoulé et portant des lunettes de protection, on ne pouvait pas voir son visage. L’énergumène emmena les deux personnes qu’il venait de sauver sur le toit d’une maison, un peu plus loin. Fred se releva sur les tuiles, le garçon toujours dans les bras, inconscient. Il voulait savoir plein de choses sur son sauveur, mais la situation et les récents événements empêchaient sa bouche de s’ouvrir. Il regarda avec effroi le bâtiment qui se renversa par terre, et qui brisa littéralement le sol des alentours, emportant journalistes et civils dans les sous-sols de la ville. Tout en gardant un œil à cette scène démesurée, il demanda fébrilement :

« Qui … qui êtes-vous ? »

Le surfeur le détailla d’un coup d’œil de bas en haut, puis, répondit d’un timbre de voix parfait :

« Je suis Nox, mercenaire de Cornéria … »

Fin du Chapitre 2

Bon sang,quelle suite!O.O C'est plus ton poisson rouge maintenant,c'est ton hamster que je vais menacer!

En tout cas,ce "Nox" doit être un type ténèbreux,vu son nom...

Je sais, je sais, j'suis toujours en retard !
Mais vaut mieux tard que jamais, nan ?
Je me suis dit que je devais bien lire ta fic, même si je risque de rater la plupart des prochains épisodes.

Tout d'abord, j'veux pas me vanter mais y'a de sérieuses coïncidences entre ton prologue et mon premier chapitre: y'a ce petit cauchemar,là, qui est assez intriguant. Et le deuxième, bah j'arrive pas à m'en souvenir.
En tout cas, j'ai bien aimé le coup du TropicHanya !!

Bref, maintenant j'vais menacer ton nounours préféré de torture si tu nous lâches pas la suite.

Bonne suite !

AH OUAIS,vas-y le nounours!

Si une suite n'arrive pas dans les prochaines 12 heures, je me verrai contrainte d'arracher une oreille de ton nounours et de te l'envoyer par UPS, histoire que tu la reçoives bien demain après-midi.
Niark, je suis machiavélique.

Que d'action, de suspense et d'émotions !

Je rend compte que pour tenir des lecteurs en haleine, il faut souvent un scénario chaotique ou extrême. mais en même temps c'est normal, qui veut d'uns scénario où il ne se passe rien... Toutefois, le fait d'en arriver là me choque, je sais pas pourquoi...

Bref, je me perd une fois de plus, bonne suite

c'est génial!

C'est bon MK4ever, j'ai bien reçu l'oreille de mon nounours. Il était tellement inquiet de plus la retrouver qu'il n'en dormait plus

Franchement, ça me fait plaisir autant de félicitations de votre part J'en snif virtuellement ému tellement je suis content xd !

N'oubliez pas que vous pouvez aussi me signaler des erreurs de synthaxe, erreurs dans l'histoire, caractères des persos, etc ... Vous en faîtes pas, je vais pas vous manger ^^ ( ou presque )

Malheureusement, la suite ne viendra que ce dimanche. Je suis en ce moment sur une de mes autres fictions que je poste sur Planet Zebes, site consacré à Metroid. Pour ceux que ça intéresse, c'est par là ( J'ai utilisé un autre pseudo ) :

http://www.planetezebes.com/metroid.php?section=fans&index=Djaggernaut

Veuillez donc patienter un moment, votre suite viendra dimanche ( ou après )

J'espère que tu as remarqué la finesse du découpage de l'oreille de nounours. Je suis une spécialiste.

Moi, violente ? Même pas vrai.

Tu te soucies plus de ton nounours que de ton poisson rouge,toi?Et si je prenais ton petit poney? HEIN?HEIN?

Non,j'ai pas fumé.Je suis juste sadique.