Mais si, reste, je t'aime bien moi Assa
J'ai eu une de ces chances sur c't'édition
Rami Mais bordel ! C'est Jersack ça !
Deux parties
Petit préalable au personnage de Rami, que j'avais introduit à Jet de cette manière :
Surpris par l'attitude stoïque d'un invité, tu lui parlas quelques minutes avant l'extinction des feux, ce qui te permettrait peut-être de bénéficier d'un allié ...
- Excusez moi ... vous me semblez bien calme face aux événements. Il sirotait un verre de punch pris sur le buffet.
- Bah, je trouve ça bien divertissant, mais franchement, ça ne vaut pas un bon film.
- Un bon film ... je ne vous suis pas.
- Oui, enfin, c'est du vu et revu. L'autre qui meurt, l'autre qui se suicide ... je suis content d'avoir pu venir mais c'est vrai que ça fait un petit moment que j'attends la fin. On m'a toujours pas dit mes dialogues et mes scènes, heureusement que le buffet sauve les meubles.
- Je n'ai pas l'impression que vous réalisez ... qu'est ce que vous faisiez au dehors ... ?
- Bah, je travaille ... oh, vous savez, c'est pas important, mais ça me fait penser au dossier que j'ai ramené, faut que j'avance dessus. On se voit demain, bonne nuit !
Épilogue
Un homme griffonnait nerveusement sur la table de sa chambre, faiblement éclairé par une bougie. La plume de son stylo à encre céda sous la pression exagérée qu'il lui imposait, ce qui fit une énorme trace sur une de ses figures. Énervé par son geste, il laissa échapper un soupir d'exaspération en même temps qu'il sortait un mouchoir pour tenter de rattraper sa maladresse. Cela ne fit qu'étendre encore plus la tâche. "Mais bon dieu de sacré de ...". Il savait qu'il signait son arrêt de mort s'il ne finissait pas à temps, et décida donc de rassembler ses pensées en allant s'asperger le visage dans sa salle de bain privative.
En se regardant dans la glace, il aperçut le visage d'un homme fatigué, aux yeux cernés et le teint cireux. Il pensa un instant à vouloir s'étendre sur son lit, pour se reposer. Mais il fallait qu'il termine cette analyse financière pour la semaine prochaine. Sinon, adieu le voyage pour Cuba organisé par son comité d'entreprise. Aux yeux de son chef, il serait considéré comme mort, et il imaginait déjà la déception de sa femme et de ses enfants. Si seulement il n'avait pas participé à cette pièce de théâtre ... Puis, soudain, on toqua à sa porte.
Réajustant le col de sa chemise, il fit porter sa voix "Entrez !". Deux individus cagoulés pénétrèrent le seuil. "Dites moi, vous ne savez pas qui est l'organisateur ? J'ai beaucoup de travail en ce moment, et je ne suis pas sûr de pouvoir rester, j'aimerai savoir si ça posera problème ..." Il s'arrêta en analysant ses interlocuteurs. "Ah ah ... les masques suffisent plus, hein ? ..." Il s'efforça de ponctuer sa phrase par un petit rire qui ne le convainquit pas lui-même. Les hommes en face de lui était resté de marbre. "Ah ... vous n'avez pas trop d'humour". Ce fut les dernières paroles de Rami, l'homme ordinaire.
Quelques semaines plus tôt, dans la chambre de l'hôtesse ...
Encore un cauchemar. Éprouvant une sensation étrange depuis quelques nuits, elle ne savait quoi en penser. D'abord sur un navire de la marine royale en 1715 ... puis personnifiée en déesse grecque ... sur un plateau de cinéma ... et enfin dans une fosse carcérale ? Elle chercha une lumière autour du lit, puis jeta un œil autour d'elle, et ne reconnut pas là où elle se trouvait. Une chambre étrangement décorée et sans fenêtre, où trônait une unique armoire. Puis ... elle s'aperçut qu'elle portait un masque et une robe de soirée. A cet instant, son âme fut envahie de pensées sombres. Des pensées meurtrières, sadiques, cruelles comme elle n'en avait jamais connu. Des flashs de lucidité lui firent entrevoir comment elle avait organisé un jeu dans ce manoir. Comment elle avait engagé des tueurs et assisté au meurtre de plusieurs personnes ... elle se souvint que ce n'était pas la première fois qu'elle ressentait l'horreur, quelque chose cherchant à s'emparer de sa tête, et qu'elle n'arrivait pas à chasser. Prise d'angoisse, elle ouvrit en panique la porte du balcon de la tour, à flanc de falaise. Trois quarts de lune éclairaient les vagues en contrebas, et sa robe écarlate tranchait, peut être, pour un observateur au loin, avec l'allure terne de la façade de la demeure. Elle se sentit respirer, les mains sur la balustrade. Mais aussitôt, la terreur reprit. Suffoquant sur place, et avant qu'elle ne s'évapore complètement dans la noirceur de la chose, sa seule option, pensa-t-elle et prise de remord pour les meurtres précédents, était de se laisser tomber dans le vide. Lorsqu'elle toucha la surface de l'eau, le masque s'effrita en poussières, et réapparut sur le lit de la chambre, parfaitement fait.
Le dernier jour ...
L'hôte remit ses boutons de manchettes. Il savait qu'il approchait du but, mieux valait paraître présentable pour ses invités. De toute façon, il savait qu'ils n'étaient pas prêt eux-mêmes. Pouvant les observer à loisir à travers leurs yeux, ou de lire leurs pensées sur demande, il pouvait tout savoir des allées et venues ... voire même les tuer. Ce petit tour, qu'il pensait inné, lui avait permis de s'amuser quelque peu ... mais son objectif prévalait. En sortant de la tour d'un air triomphant, il s'apprêtait à statuer sur le sort d'une nouvelle victime. "Bien ! Nouveau jour, nouveau mort !". Il s'arrêta en haut des escaliers. "Oh, je vois que vous avez crée deux factions ? Je suis déçu. Vous n'étiez pas censé vous affronter publiquement, la structure est très importante, c'est ce qui fait que nous restons civilisés.
- Lui. Le meneur, psychopathe même, venait de désigner du doigt, sans le regarder, son camarade domestique, fixant tour à tour les trois autres survivants.
- Bien, pas d'autres avis ? Visiblement non, tant pis, nous en aurons plus vite terminé."
Marg, le domestique, qui avait été manipulé par le psychopathe pour lui faire croire avoir ses chances avec lui, le regarda avec une haine teintée d'horreur, puis s'écroula, sans que son supposé ami ne tourne les yeux. L'hôte tourna les talons pour retourner dans sa chambre, prêt à allouer le temps nécessaire à ses protégés.
Cependant, ce n'était pas ce qu'avait conclu les invités. Her, le politicien, complétement excédé, venait de se jeter sur Dark, le psychopathe. Mieux entraîné, celui-ci retint ses coups et répliqua par un violent uppercut qui lui fit craquer la mâchoire et perdre l'équilibre sur le parquet glissant. En position de défense, il attendait maintenant l'assaut de Sora le chimiste, qui se préparait à utiliser sa dernière fiole, une fiole meurtrière, de la manière la plus efficace qui lui viendrait à l'esprit. D'un appui rapide, il prit son élan pour tenter une percée, mais encore une fois, celui-ci finit au sol, lâchant la fiole qui roula aux pieds d'Assassin, le garde du corps. Le chimiste hurla :"Fais lui bouffer, bon sang, c'est notre seule chance !". Trop hésitant, il ne prit pas conscience que le psychopathe venait de sortir une arme dissimulée dans sa veste. Il tomba, victime d'un tir précis. Le politicien, tentant de profiter de l'arme tournée ailleurs, essaya de se frotter à nouveau au psychopathe, mais celui-ci empêcha toute prise, lui fit un croche patte qui lui fit percuter le plancher la tête la première, finissant inconscient.
"Stop, stop !" L'hôte voulut intervenir car décidément, il ne pouvait les laisser seul. Le psychopathe, dans les contusions de la nuit de la veille s'étaient remises à saigner, s'essuya le visage du bras. "Stop, vous dis-je ! N'allez pas tout gâcher, si près du but ! Vous êtes encore trois ! La structure est importante, combien de fois voulez vous que je vous le répète !
- Essaie donc de m'en empêcher." Un petit sourire s'était logé sur les lèvres du tueur. Il tira d'abord pour tuer le politicien, puis alla chercher la fiole du chimiste restée au sol. Ce dernier, appréhendant la suite, essaya de s'enfuir, mais son agresseur lui tira une balle dans la jambe avant de le tuer tout à fait avec sa propre substance.
Pendant ce temps, l'hôte était demeuré aphone. Ne comprenant pas cet affront soudain, il avait voulu tenter de le stopper. Mais il n'y était pas parvenu. Il n'avait même pas pu lire en lui. Le psychopathe marcha entre les cadavres de la salle, puis commençait maintenant à monter le tapis rouge de l'escalier, reniflant, le visage neutre. L'hôte recula "Non ... ce n'est pas possible. Pourquoi ... comment ...
- Dis moi une chose, reprit le psychopathe maintenant à quelques mètres de lui, qu'est ce que tu as en tête quand tu parles du "but" que tu nous sers à chaque discours ?
- Le but ! Tu l'as enfreint, tu ne mérites plus de vivre !"
Tentant désespérément les mêmes essais mentaux, il ne parvenait pas plus à stopper le tueur.
"Est ce que tu sais réellement ce dont tu parles ?". La question avait été posée si distinctement que cela obligea l'hôte à réfléchir. Avec horreur, il constata ne pas savoir. "Que ... qu'est ce que tu m'as fait ... tout était si clair ...
- Tu n'as pas senti, l'autre nuit ? Quand tu as essayé de lire en moi, si j'allais te tuer ? Tu n'as pas senti ?
- Quoi ? Parle !
- J'ai parlé avec quelque chose ce jour-là ... quelque chose qui m'a plus. Je crois que je ne lui déplaisais pas non plus. Il m'a dit qu'il ne se sentait pas à l'aise avec toi. Que tu n'étais pas comme lui. Que tu faisais seulement l'affaire.
- Quoi ? Mais de quoi tu parles !"
Le psychopathe s'avança à quelques centimètres "Non, pitié !" L’hôte était maintenant perdu. Mais le tueur ne fit que prendre son masque, qu'il posa sur son propre visage ... et rien ne changea en lui.
"Le but, c'est de regarder le spectacle de la confusion. De s'amuser de ces explications vaines, de voire les hommes s'épancher en paroles sans aucun sens et de les voire s'entretuer. Je dois dire que je trouve cela très attrayant. Certains diront que ce manoir, ce masque, sont maudits. Mais j'y vois plutôt une bénédiction. Je crois que j'ai toujours rêvé d'un endroit comme celui-ci ..."
L'hôte venait de réintégrer brutalement sa vie passée en tant qu'espion. A moitié fou, il ne savait plus faire la différence entre réalité ou cauchemar. Il se demanda où il était, tout en sachant qui il avait en face de lui. Il ne reconnaissait pas les cadavres en contrebas, mais savait qui était mort. Tremblant nerveusement, ses yeux s'agitaient dans ses orbites, à la recherche d'un quelconque repère. "C'est fort intéressant ..." le psychopathe s'observait lui-même au travers de la vision de cet homme pitoyable. Il essaya de le tuer de la même manière, ce qui, pour un premier essai, fut un franc succès. Il était le dernier vivant du manoir. "Bien ... il est temps de remettre un peu d'ordre ici. D'abord, un peu de repos." Il s'éclipsa dans la chambre de la tour. Les lumières de la salle de réception s'éteignirent sur les corps sans vie. Au même moment ... l'hôtesse émergea du coma dans sa chambre d'hôpital. Libérée de son fardeau, elle laissa couler des larmes de soulagement le long de ses joues.
Fin du bal
Très belle MàJ, GG Sun ! Et first, once again.
Wow
| FrancisLa-Laine - aujourd’hui à 22:45
| https://www.jeuxvideo.com/forums/1-30459-445435-86-0-1-0-jeu-le-bal-masque-de-thiercelieux.htm#message_492968
| Rami Mais bordel ! C'est Jersack ça !
Laisse tomber ,t'es cramé ,ça sert à rien
+ GG la màj ,Francis t'as du boulot à faire pour égaler Sun
Joulies màj de fin
Franchement, belle prise en main de cette édition, tu a réussis à nous faire des màj super interactives, qui se lisaient super aiséments, je te remercie
Maintenant, moment coup de gueule: assassins, si tu était le garde du corps, si tu m'as protégé, pourquoi bordel n'a tu pas voter e selon mes dires?
Pour moi, le garde avait déduit qui j'était, et m'avait protégé. Ou alors tu m'as protégé au pif
J'opte pour la 2e option Jet
sun, tu ecrit magnifiquement bien bravo
GG Sun, cette màj
Magnifique Sun
Ecrit un bouquin Sun
Merci pour les remarques
La fin aurait été différente avec une autre issue, celle-ci ne s'applique qu'au psychopathe.
Normalement vous êtes tous inclus dans le mp "Le Chandelier", qui servira à Francis pour vous annoncer sa prochaine édition !
Et je vais tâter le terrain en demandant si après cette dernière, ça vous intéresse (à part Jersack et Flash, je sais déjà ) que j'organise une édition centrée sur ce genre de contexte, qui est encore un peu plus développé plus bas dans la page du message : https://www.jeuxvideo.com/forums/1-30459-467909-20-0-1-0-jeu-alpha-5-3.htm#message_480332
Voilà voilà, je n'ai rien de plus à dire sur ce topic
Une édition WTF comme le secteur 666 ?
Personne ne connaît le travail ou l'école ici ?
École ? Quel étrange mot que celui-là
J'ai commencé à 8h50 et fini à 9h10
Ça vaut bien la peine ça
De mon côté personne a prévenu le prof qu'il avait cours : administration de la fac qui prend pas en charge