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Sujet : [Jeu] La Compagnie de Mugill

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nintales nintales
MP
Niveau 10
04 avril 2013 à 23:36:34

Sinon, si je peux créer mes persos, car en fait, il y en aura 3 :

Nom : Eugénie.
Age : 17 ans.
Classe : Mage vent.
Arme de départ : Vent.
Histoire : Aînée de la fratrie, qui, lors de la mort de sa mère et de son père, tués par le roi Démon, s'occupe de ses deux petites soeurs. Elle vient de la région d'Ostia, à Elibe.
Rôle dans la compagnie : Veilleuse. De par son acuité, peut voir toute personne arrivant à la compagnie.

Nom : Séverine.
Age : 14 ans.
Classe : Mage feu.
Arme de départ : Feu.
Histoire : Seconde soeur de la fratrie, qui, lors de la mort de sa mère et de son père, a commencé à avoir un travail pour assister ses deux soeurs. Elle vient de la région d'Ostia, à Elibe.
Rôle dans la compagnie : Veilleuse. De par son ouïe, peut entre tout mouvement suspect.

Nom : Mina.
Age : 10 ans.
Classe : Mage foudre.
Arme de départ : Foudre.
Histoire : La benjamine de la fratrie, qui, lors de la mort de sa mère et de son père, aida ses deux soeurs en préparant les repas. Elle vient de la région d'Ostia, à Elibe.
Rôle dans la compagnie : Cuisinière.

_Arawn_ _Arawn_
MP
Niveau 67
05 avril 2013 à 00:41:51

| Ecrit par « Nintales », 4 avril 2013 à 23:20:57
| « On ne peut pas continuer Mugill avec les forumeurs restants? :-(
| Sinon, de toute façon, quand le jeu sera sorti, il y aura beaucoup de gens qui viendront. :o)) »

Non car c’est avant tout un délire entre forumeur, et sans les personnes de base bah... C’est comme un changement de réalisateur dans une série, une mauvaise idée.

Viktoo Viktoo
MP
Niveau 11
05 avril 2013 à 21:41:40

Nan, je ne pense pas. Mugill peut ressusciter, si on y met l'énergie nécessaire. Bien sûr vous ne remplacerez pas DL, Sir-Ike et Himekawa, ais j'reste persuadé qu'on peut quand même s'éclater (en améliorant notre niveau de français, parce que franchement c'est en écrivant qu'on apprend à écrire).

Par contre, on va commencer par un personnage par personne, et faudra que je parle avec quelqu'un de la gestion du topic... On verra.

nintales nintales
MP
Niveau 10
05 avril 2013 à 21:47:29

Viktoo :d) OK. Dire que j'avais prévu de plagier Charmed... je n'ai rien dit! :peur:

Donc je vais m'atteler à la création d'un autre personnage. :o))

Viktoo Viktoo
MP
Niveau 11
06 avril 2013 à 00:17:23

J'viens de relire les 10 premières pages de Mugill...
Ça m'rend tellement nostalgique... C'ets triste ! :snif:

Marth10 Marth10
MP
Niveau 10
06 avril 2013 à 09:56:12

Mon Luke Fon Fabre et ces Hachis-Parmentiers :snif: ...

_Arawn_ _Arawn_
MP
Niveau 67
06 avril 2013 à 10:10:09

Ma Ravness que je n'ai jamais eu le temps de peaufiner... :snif: Le pire c'est que j'ai encore le dossier ou j'avais fait l'ébauche de son histoire, j'avais de quoi faire pour des chapitres et des chapitres... :-(

Viktoo Viktoo
MP
Niveau 11
06 avril 2013 à 14:12:01

Mon Kratos en gros barbare solitaire qui découvre l'amitié et qui réduit sa consommation de drogue...
Sa guéguerre avec Camus...
Franchement, ça pourrait être cool de reprendre.

nintales nintales
MP
Niveau 10
06 avril 2013 à 14:13:46

En refaisant un topic ou sur celui-là? :snif:

Viktoo Viktoo
MP
Niveau 11
07 avril 2013 à 15:29:50

Sur celui-là, je pense, histoire que le début de Mugill ne se perde pas.

Viktoo Viktoo
MP
Niveau 11
14 avril 2013 à 18:38:39

Up, pour que le topic ne sombre pas dans la profondeurs du forum.

Dragon-Light59 Dragon-Light59
MP
Niveau 10
14 avril 2013 à 18:44:04

Il ne sombrera pas ! Pas tout de suite... :-(

Dragon-Light59 Dragon-Light59
MP
Niveau 10
19 avril 2013 à 21:55:02

Enfin, après encore quelques heures de marche, Fredrik parvint à la lisière de l’immense forêt des Sérènes. Soulagé d’être enfin sorti de ce gigantesque labyrinthe, il entreprît de trouver la direction du fort de Mugill, grâce à la position du soleil. Il n’avait jamais réussi à se repérer avec cette méthode, mais, la chance semblait de son côté, aujourd’hui. Prenant un air professionnel, il huma l’air et leva son doigt en l’air pour définir la direction du vent. Il prit ensuite un chemin au hasard, confiant. Il traversa une rivière, ce qu’il trouva étrange, vu que la seule rivière des environ servait de frontière entre Begnion et le territoire des Hérons. Il n’y fît pas plus attention, croyant en sa bonne étoile.
Continuant de marcher droit devant, il se retrouva bientôt…dans le désert.

-Fait chier…

Il voulut faire demi-tour, mais il sentit une force magique à proximité. Sa curiosité, toujours plus forte, le poussa à aller chercher l’origine de cette puissance. Il se dirigea donc vers l’origine du champ magique, et tomba nez-à-nez avec un personnage assez étrange, dégageant tout de même une aura malveillante.

-Seido…Je te retrouverais, sale bâtard…Je te tuerais, fils de chien !

L’homme était dans un piètre état. Le teint pâle, cireux, il jetait des coups d’œil autour de lui, comme si le simple fait d’être vu le répugnait. Quand il croisa le regard de Fredrik, ses yeux émeraude brillèrent de fureur. Ses vêtements en lambeaux pendaient, balancés par la démarche chaloupée du personnage. Le dos courbé, il avançait en zigzaguant, tenant fermement son bras gauche qui semblait blessé. Même vêtu aussi légèrement, il suait à grosses gouttes, et ses cheveux longs et sales collaient contre son crâne.

-Toi…Je te connais, non ? Tu as attaqué la forteresse avec tes zombies !
-Un Mugill ? Je ne me souviens pas de toi, chien…Tu dois être vraiment faible. Mais tu tombes bien…Où est Seido ?

Seido…Le mercenaire mit quelque temps avant de comprendre que c’est de Turik dont il était question. Hors, lui aussi était à la recherche de son ami, bien que ce ne soit apparemment pas pour les mêmes raisons. Malgré la peur qui lui tiraillait le ventre, il prit une grande inspiration.

-Je ne sais pas où il est. Par contre, tant que tu es là, je vais en profiter pour te tuer, ce sera déjà ça de gagné.

C’était le bon moment pour montrer à tous de quoi il était capable. Fredrik, fils de dragon, et mercenaire de Mugill…Quitte à mourir un jour, autant que ça soit dans l’honneur du combat. Il était un vrai mercenaire, pas question de reculer, cette fois. Où peut-être, s’il y avait éventuellement une échappatoire…

-----------------------

Bah ce serra en trois parties, le site ne veut tout simplement pas accepter un message juste un peu trop long...

Viktoo Viktoo
MP
Niveau 11
20 avril 2013 à 00:17:54

Excellent, comme d'habitude, mais j'ai repéré quelques répétitions et tournures un peu lourdes.

Dragon-Light59 Dragon-Light59
MP
Niveau 10
20 avril 2013 à 12:14:23

Oui, sûrement, j'ai pas fait non plus hyper attention, c'est plutôt comme ça m'est venu :hap:

Viktoo Viktoo
MP
Niveau 11
25 avril 2013 à 01:40:37

:d) Thomas, Mission I, partie I :g)

A la surprise générale, Julien explosa de rire, en recrachant presque son jus de fruit sur la table. Il se calma très vite, le sourire jusqu'aux oreilles.
-Décidément, quand tu fais de l'humour, Thomas, t'y vas fort ! Allez, arrête tes conneries et dis-nous où est Kratos, c'est plus drôle.
-Tu ne me crois pas ? S'exclama l'archer, les yeux rougis. Tu veux vérifier ? Il est toujours sur la place devant la petite salle des fêtes, son sang abreuve le jardin de la reine, et son corps nourrit les corbeaux ! Va vérifier ! Va vérifier, si tu me crois pas, bordel de merde !
-OK, OK, calme-toi, ordonna Johnny.
Lucy, sans un mot, vint se blottir dans les bras de l'archer, sous le sourire attendri de Siegfried. Toute l'ADM était réunie, ainsi que quelques-uns des mercenaires de Mugill, avertis par corbeau par les amis de Kratos. Adam avait pris la nouvelle avec un calme terrifiant, puis il avait bu, bu, bu, pleuré, bu, bu encore, vidé plusieurs bouteilles de bière, et il ronflait sur la table, la tête dans une flaque du breuvage. Thomas porta à ses lèvres son verre, et s'envoya une rasade de vin, qui lui réchauffa le torse. Epicée, fruitée, la boisson était délicieuse. La préférée de Kratos. Kratos, son ami, qui l'avait sauvé tant de fois au combat, contre tant d'ennemis... Et lui, au moment où le mercenaire avait besoin d'aide, il n'avait rien fait, cloué sur place par la peur des Riddell... Il se servit une deuxième coupe, qu'il avala cul sec.

-Salut ! Lança Camus en débarquant dans la taverne quelques minutes plus tard.
Il eut l'occasion de remarquer que Thomas tenait bien l'alcool. Très bien, même, puisque même après quatre grandes coupes il ne s'était pas départi de son calme. C'est donc d'une voix glaciale qu'il demanda, sans prendre de gants, la taverne étant vide à l'exception de la tenancière qui essuyait des verres et du groupe :
-Où est la fille ?
-Moins il y a de gens au courant, mieux ça vaut pour elle.
-Camus. Où est la fille ?
-Je ne te le dirai pas.
-... Va te faire foutre, alors.
-Je te retourne l'invitation. Sers-moi un verre.
-Tu bouges ton cul et tu te le sers.

Le paladin envoya au tireur d'élite un regard assassin, et se servit un grand verre de vin, qu'il but doucement, sans un mot. Le silence reprit ses droits. Un silence lourd, peiné.

Kratos était un ennemi de la Couronne, et les ennemis de la Couronne n'étaient pas enterrés par l'Etat. De plus, qui prenait le risque de s'occuper du cadavre d'un traître risquait la même peine. Aussi ne purent-ils pas l'enterrer, et ils repartirent à la forteresse, en deuil.

Les quelques semaines qui suivirent furent terribles. L'ambiance était maussade, les gens ne souriaient plus et dormaient beaucoup. Julien buvait pas mal, aussi. Assez, en tout cas, pour que Johnny rationne. Le ciel lui-même faisait la tronche, et envoyait sans discontinuer des rideaux d'une pluie fine et froide, noyant le beau pays de Criméa sous ses teintes grises.

Arthur, lui, reprit sa campagne militaire. Thomas finit par décider qu'il fallait se bouger.
-Mes amis, déclara-t-il un beau jour, au milieu de l'ADM. Kratos avait prévu d'accompagner l'armée, d'attaquer le fort ennemi, et de ramener son ami Turik, ou au contraire d'abréger ses souffrances.
Ses amis se turent. Ils écoutaient.
-Kratos est mort, une croix de marbre garde son nom près de la forteresse, et une autre sous l'auberge, mais ses rêves, ses envies, ses objectifs ne sont pas partis avec lui. Kratos est mort, il ne reviendra pas, et n'accomplira jamais ce qu'il a entamé. Toutefois faut-il abandonner, faut-il baisser les bras, faut-il s'avouer vaincus par ce coup bas de ces cher politiques criméens ? NON ! Ce n'est pas ce qu'il aurait voulu ! Faut-il pleurer, déprimer, se plonger dans l'alcool ? NON ! Ce n'est pas ce que Kratos aurait voulu. S'il était là, avec nous, il nous dirait « continuez sans moi », pas « rentrez à l'auberge et morfondez-vous ». L'armée est partie. Kratos voulait partir avec, il n'a pas pu le faire. Faisons-le à sa place ! Kratos est mort, l'ADM est-elle morte avec lui ? Je le dis et je le répète : NON !

Le silence lui succéda. Un silence assommé par la déprime et l'alcool. Siegfried posa son verre sur la table.
-T'es con. Sans Kratos nous ne sommes rien.
-Je ne suis pas d'accord. De toute façon vous n'avez pas le choix. J'ai envoyé un corbeau à sir Arthur pour l'avertir qu'il aurait ses renforts. Nous ne pouvons pas témoigner en public notre sympathie envers Kratos, mais nous pouvons au mois ramener son ami. Et sans l'armée nous n'avons pas de chances de le trouver. On doit être en ville dans trois heures, alors sortez-vous les doigts du cul. Je veux tous ceux capables de se battre. Sauf toi, Jyn, le souvenir de la dernière bataille...
-Je serai des vôtres.
-Je viens de te dire que...
-Je viens de te dire que je serai des vôtres. Si vous partez tous pour Kratos, je viens avec vous, souvenir ou pas souvenir. Mes lames chanteront aux côtés des vôtres.

Ils se défièrent quelques secondes du regard, puis Thomas approuva d'un signe de tête :
-Très bien. Tout le monde à cheval. L'ennemi n'a qu'à bien se tenir !
-Il conchierait ses braies s'il savait ce qui va lui tomber dessus, cracha Camus. Je fais un détour en ville pour prendre la petite Grants, je n'aime pas la savoir seule dans ce monde empli de serpents.
-Camus, pédophile, plaisanta Julien.
-J'ai le droit de me lier d'affection à une fille sans pour autant être un pédophile.
-Ha ha, je sais, j'déconnais, prends pas tout c'que j'raconte au sérieux.

Remarquant qu'il était au coeur d'un cercle de regards suspicieux, Camus se sentit obligé de s'expliquer :
-Je ne m'entendais pas avec Aurion, au début. Ce temps est révolu. On a fait ensemble des dizaines de missions, de combats, de beuveries, de rires... J'étais un connard, j'ai changé. J'étais un enfoiré égoïste et arrogant, mais ce Camus n'existe plus. Kratos était mon ami, autant que vous.
-... Le jugement d'Ashera sera le même pour tous, déclara Dolph. Tu sauras à ta mort si tes sentiments sont sincères. Arrange-toi pour qu'elle arrive le plus tard possible.
-Une armée sans cavalier n'est pas une armée, renchérit Thomas.
-Et t'es le seul à pouvoir monter ton poney ! Rit Lucy. Allez, on y va ?

Ils sortirent, sous la pluie fine et froide, et enfourchèrent leurs chevaux.
-Pourquoi j'suis le seul à me battre à cheval ? Vous ne montez pas mal.
-Hé, Camus, lança Siegfried. Tu me vois bien sur ma monture, avec armure et épée ? Elle tomberait sous mon poids. Et puis franchement, j'suis fait pour le combat à pied, moi.
-Les destriers des chevaliers sont faits pour supporter armures, lances, épées, haches, boucliers et même caparaçons. Avec un bon cheval tu peux te battre aussi bien à poil qu'avec trois couches d'acier.
-Et mourir quand il te tombe sur la jambe avec une flèche entre les yeux, répondit Thomas. Pour moi, pas de cheval. En plus, en intérieur c'est pas le top.
-... Mouais, c'est vous qui voyez. Quoi qu'il en soit je pars en avance.

Sur ces mots, il talonna sa monture et partit en direction de Melior. En quelques dizaines de minutes il fut sur place, et s'enfonça dans les quartiers riches, entre les bidonvilles de plus en plus gros et de plus en plus vides, et la noblesse. Il arriva vite devant une grande maison, devant laquelle se tenaient une dizaine d'homme de la milice Sirius, sa propre milice, et une femme, blonde, belle et élégante, engoncée dans une longue robe bleue et dorée. Helena, grande dame de Melior, parlementait avec les soldats.

Viktoo Viktoo
MP
Niveau 11
25 avril 2013 à 01:42:26

-Mais qu'est-ce qui vous fait croire que j'ai envie que des brutes dévastent toute ma maison ? Vous aurez ce que je vous dois, mais je vous l'amènerai.
-Non. On la veut maintenant.
-Tiens donc, lança Camus en avançant, à pieds. Je ne me souviens pas vous avoir donné d'ordre récemment.
-Sir ! S'exclama Raymun, le jeune capitaine de sa milice. La reine nous a ordonné d'aller chercher une ennemie de la couronne qui se cacherait ici.
-Ah. Très bien, vous irez dire à la reine que cette ennemie est morte et que les corbeaux bouffent son corps dans les bidonvilles.
-Mais, sir...
-Contesterais-tu mes ordres, Raymun ?
-Sir, non !

Un hoquet d'Helena les interrompit. Ils se tournèrent vers elle au moment où elle tombait à genoux, la pointe d'une lame dépassant d'entre ses seins.
-Les ordres de la reine sont absolus, annonça un milicien derrière elle, la main sur le manche de l'épée meurtrière. Et nul ne se place sur le chemin de la reine. On peut aller chercher la...
Un javelot vint se planter dan son ventre, l'empêchant de finir sa phrase. Il lâcha sa lame, Helena s'effondra, il tomba à genoux. Camus, bras tendu, déclara calmement :
-Les ordre du seigneur à sa milice sont absolus. Vous direz à la reine que la fille est morte. Vous trahissez la reine, vous mourez. Vous me trahissez, vous mourez aussi, avec les souffrances en plus. A vous de voir.

-Thomas... Que sais-tu de la noblesse ? Demanda Julien.
-Pas grand-chose, à vrai dire. Les noms des plus grandes familles, le système politique...
-L'ami de mon ennemi est mon ennemi. Nous sommes les amis de Kratos, l'ennemi de la reine. Elle nous a dans le collimateur.
-Avant d'être guerrier, intervint Siegfried, j'ai été éduqué pour devenir bras droit de mon grand frère. J'y ai appris la stratégie, militaire comme politique, l'art du verbe et de la corruption... Je resterai à Melior et je ferai en sorte que ni Mugill ni l'ADM ne soient en danger.
-Siegfried...
-Tu ne me fais pas confiance, Thomas. C'est normal. Pas d'entourloupe, je le jure sur mon nom, sur mon honneur, et sur ma lame.
-Il n'y a pas de promesse plus forte, dans le nord, intervint Jyn. A moins que ça ne soit un mensonge... Je resterai avec lui. Tu peux aller le coeur tranquille, Thomas.
-Je préfère éviter. Pour vous deux. On va quand même peut-être attaquer le dernier bastion de nos ennemis. On aura besoin de tous nos guerriers.
-A côté de l'ADM et de l'armée, nous ne sommes rien, Thomas. De plus, si ma maîtrise de la plume et de l'or peuvent nous maintenir en vie... C'est un bon compromis, ne penses-tu pas ?
-J'accorde ma confiance bien trop facilement, se plaignit Thomas. Vous avez carte blanche. Vous restez ici, on part dès qu'on a Camus et la gamine.

Le miliciens Sirius vivants détalèrent, l'autre, javelot dans le ventre mourut.
-Camus... Tu dois aller... chercher de l'aide... Je vais... Mourir, souffla Helena faiblement.
-Allons, ma belle, ne sois pas stupide. Toutes les maisons de mes maîtresses sont reliées entre elles, Tear change de lieu toutes les douze heure, et nul ne sait où elle va ni d'où elle vient. Seules toi et elle saviez donc où elle est en ce moment. La reine le sait aussi, et Tear n'a aucune raison de se trahir.
-La reine... a promis... une fortune à... ceux qui parlaient... J'aurai été riche, Camus... Plus que tu ne le seras jamais...
-En guise d'or elle t'aurait offert de l'acier, et au lieu de la bourse elle t'en aurait rempli le torse. A moins qu'elle n'ait préféré trancher ta belle gorge si délicate... Quoi qu'il en soit, ta trahison a pitoyablement échoué, et tu vas mourir comme une chienne, tu vas mourir comme la chienne que tu as toujours été.
-Camus... Pitié...
Helena leva les yeux. La dernière chose qu'elle vit avant de rendre l'âme fut le visage le Camus, un sourire cynique, maléfique, dénué de toute chaleur humaine, jusqu'aux oreilles.
-Ce sourire... Comme... Jirall...
Elle rendit l'âme.

Se rendant compte qu'elle avait agrippé sa botte, il lui donna un coup de pied pour qu'elle le lâche, l'étendant sur le sol, devant sa maison. Il passa au-dessus du corps du milicien qu'il avait tué, et poussa la porte qui menait du hall d'entrée à la bibliothèque.

-Plus un geste ou je vous balance ce surin dans la tête ! Lança Tear, campée sur ses deux jambes en face de la porte, lame en main.
-Ferme-la, et trouve-toi une robe à capuche. Tu dois pouvoir voyager incognito.
-S... Sir Sirius ! Excusez-moi !
-Appelle-moi par mon prénom, arrête de t'excuser, et viens. On va sortir par le manoir de Monica. Tu vois où c'est ?
-Oui.

Et ainsi fut fait. Thomas, après avoir envoyé un corbeau prévenir sir Arthur qu'il arrivait en renforts, laissé ici Siegfried et Jyn, et récupéré Camus et Tear, se mit en route vers le campement de l'armée.

-Donne-la moi.
-Maître, avant d'être un guerrier, je suis un chercheur, et j'ai eu l'occasion de l'étudier : Vous la donner n'est pas une bonne idée. Recourir à son pouvoir de manière démesurée altèrerait votre corps et votre esprit. Ce ne serait pas une bonne chose, et...
-Serais-tu en train de me trahir ?
-Bien sûr que non, maitre.
-Donne.
A contrecœur, l'homme posa la lance dans la main de son maître.
-La Porte des Enfers, murmura ce dernier... Enfin... Ce monde a besoin d'un renouveau, Curtiss. Et ce renouveau, cette lance me l'offrira sur un plateau d'argent... Mais... MAIS ELLE REFUSE !
Jade Curtiss recula d'un pas. Il avait toujours peur des éclats de colère de son maître.
-Elle refuse, et je sais pourquoi. Il manque deux choses, pour que les Enfers s'ouvrent... La clé, et la serrure. PYRO ! Ces cafards de Criméa en veulent à ton fort. Écrase-les. Je t'envoie Seido. Curtiss ! Tu vas aller chercher la Clé. Je te communiquerai son possesseur. Quant à toi, le dernier, tu iras chercher la Serrure dans le trésor impérial de Begnion. Tue ceux qui t'en empêchent. Est-ce bien clair ?
-Oui, maitre ! Répondirent d'une voix Jade, Pyro, et leur compagnon.

-Au fait, Thomas !
-Oui ? Répondit l'archer en se tournant vers Lucy.
-Tiens, j'ai fabriqué ça il y a peu, et comme je suis incapable de m'en servir, je te l'offre. Les temps sont durs, et j'me suis dit que tu serais peut-être content de savoir qu'on est à tes côtés, et... Oh, j'suis vraiment pas douée pour parler ! Ragea-t-elle en rougissant.
Le jeune homme s'autorisa un demi-sourire, et saisit ce qu'elle lui tendait. Une arbalète avec un boîtier en-dessous du cadre.
-Une arbalète ?
-Ouais, et pas n'importe quel type ! Les gens préfèrent les arcs aux arbalètes parce que le temps de recharge de l'arc est trois fois plus court que celui de l'arbalète. Ce n'est pas le cas de celle-ci.
-Je ne vois effectivement pas de manivelle, commenta l'archer perplexe. Tu m'expliques ?
-J'étais en train de le faire figure-toi.
-Désolé.
-Donc. Il n'y a effectivement pas de manivelle, mais ce boîtier. Il suffit de mettre les carreaux dedans, et, une fois que tu as tiré, tu appuies sur le bouton là. En sept secondes et demie la corde est tendue, le carreau est prêt, tu peux re-tirer.
-Sept secondes et demie ? Ça fait à peine plus que l'arc...
-Pour une précision et une puissance grandement accrues. J'aurais pu réduire encore plus le délai, mais ça aurait commencé à trop taper dans les réserves magiques, et ça aurait pu occasionner une panne.
-Lucy... T'as fait un boulot formidable, et je t'en remercie, du fond du coeur, mais...
-Bah, pas besoin, c'est normal !
Et elle partit au trot rejoindre le reste du groupe, laissant Thomas finir seul sa phrase :
-Mais je ne sais pas manier l'arbalète...

Viktoo Viktoo
MP
Niveau 11
25 avril 2013 à 01:42:50

-Eh, tu m'écoutes, quand je parle ? Demanda Julien, un peu frustré du manque de réaction de son interlocutrice.
-Je vous écoute, répondit-elle poliment.
-Alors pourquoi tu réponds pas ?
-Parce qu'il n'y a rien à répondre. Quant à vos blagues de mauvais goût, elles ne me paraissent pas adaptées aux temps qui courent.
-Ouais, donc en gros tu me considères comme un boulet.
-Exactement. Un boulet lourd.
-Charmant... J'aime toutefois ta franchise. Dis-moi, tu veux pas enlever ta capuche ?
-Il pleut. Je n'tiens pas à tomber malade.
-Ah ouais ? Dommage, je n'pourrai pas vérifier la rumeur disant que Tear Grants est le plus belle jeune fille de la noblesse de Criméa, et de loin. On parle de toi comme d'une véritable déesse, tu sais, aussi belle que charmante. Si t'es aussi jolie que sympa avec moi depuis qu'on est côte à côte, je comprends que tu veuilles cacher ta tronche.
-Vous comprendrez ma mauvaise humeur, j'espère ? En l'espace d'une semaine on a tué mon père, on m'a forcée à vivre cachée en déménageant toutes les douze heures, on a essayé de me tuer, et me voilà embarquée dans cette galère aux côtés d'une bande de brutes et d'un boulet. Quant à ma beauté... Elle est très relative.
-Ah... Ouais. J'avais pas regardé ça de ce point de vue. Désolé.
-Ce n'est pas parce que vous n'avez pas de problèmes, le tança-t-elle, que vous devez faire profiter les cœurs blessés autour de vous de votre bonne humeur écœurante. De plus, cet homme, Kratos Aurion, était votre ami, non ? Plaisanter ainsi à peine une semaine après son assassinat... Vous me donnez envie de vomir.
-Ouch... Ça fait mal. Le clou qui dépasse se fait taper dessus, dit-on.
-Certes, et je tape d'autant plus fort que vous dépassez du mauvais côté. C'est aux côtés d'Aurion que je voulais m'engager, d'un vrai noble mercenaire, avec des valeurs d'honneur et d'amitié, et pas effrayé par la reine, pas avec vous !
-Tu n'es engagée à rien, que je sache ! S'énerva Julien. Si tu veux pas voyager avec moi, casse-toi ! Dégage, retourne en ville, ou vis cachée, ou...
-Julien, le stoppa Camus. Ta gueule. Mademoiselle Grants, vous êtes la bienvenue dans notre groupe, ne faites pas attention à ce singe.
- Ce sin... Peuh ! Vous volez trop bas pour reconnaître ma vraie valeur, voilà tout ! Puisque c'est ainsi j'me casse !
-Vous vouliez voir mon visage ?

Julien se retourna. Tear avait enlevé sa capuche, et la pluie lui coulait maintenant le long du visage. Le voleur sentit son coeur se serrer, sa gorge s'assécher. Elle était belle. Véritablement belle.
-Les rumeurs... Ne mentaient pas, fut tout ce qu'il trouva à dire.
Il ne pouvait déplorer qu'une chose : Une partie de ses longs cheveux bruns passaient devant son oeil droit, et cachaient ainsi une partie de son visage si parfait. Ses yeux bleus comme l'océan, sa peau pâle sur laquelle coulaient les fines gouttes de pluie, sa bouche si douce, les formes qu'elle cachait sous son ample manteau mais qu'il imaginait sans mal, le sourire timide qu'elle venait de lui adresser... Waouh !

-Eh, tombe pas dans les pommes ! Lui lança Johnny, amusé par la tête du voleur, qui se ressaisit vite.
-Euh... Ouais. Les rumeurs ne mentaient pas. Voilà, c'est vérifié.
Il prenait un ton détaché, proche de la plaisanterie, mais il ne se leurrait pas : Jamais après elle il ne trouverait une autre femme belle. « Celle-là, se dit-il, c'est LA perle rare. Elle a ton âge, elle est en fuite, elle est seule, perdue avec toi au milieu des adultes austères... Elle est pour toi, mec ! La laisse pas filer. Fonce ! »
Il n'avait plus eu de copine depuis ses douze ans, soit quatre ans auparavant, quand il avait du fuir Daein. Il était temps que les choses changent.

-Hey, Thomas !
-Hhhhhm ?
Le jeune archer resta au pas, attendant de rattraper Heovy, qui s'était arrêtée.
-Oui ?
-Tu vas faire quoi de ton arbalète ?
-Je sais pas. Je sais vraiment pas.
-J'peux voir ?
Il la lui tendit. La jeune femme la saisit, l'examina, fit mine de viser.
-Ouais. Légère, précise, visiblement pas mal puissante... Une belle arme, franchement.
-Tu sais manier les arbalètes ?
-Ouais. Pas toi ? T'es archer, pourtant.
-Ouais, mais j'ai jamais aimé ça. Tu penses que...
-Ouais. File-la moi, si tu sais pas t'en servir.
-OK, tiens.
-Merci, Thomas. J'avais une autres question.
-Je t'écoute.
-On va se battre. Ça va être dur, et violent. On va avoir des blessures, et on a pas de prêtre, que je sache. Tu comptes nous soigner comment ?
-T'inquiète, ça j'assure.
-Thomas...
-Quoi ?

Il la regarda. Elle avait l'air gêné, et rougissait un peu.
-Au fait, reprit-elle... Enfin, j'connais pas vraiment l'ADM, j'ai jamais vraiment connu Kratos... Mais j'pense que si quelqu'un doit prendre sa place en tant que « leader » officieux de l'ADM, c'est toi.
-Ah oui ?
-Ouais. Enfin j'veux dire, t'es super doué à l'arc, t'es un stratège hors pair, t'es mignon... De quoi on a besoin de plus pour avoir un leader charismatique ?
-Quelqu'un qui sait protéger ses amis, rétorqua-t-il avant de prendre le trot.

Ils arrivèrent finalement vite au campement de l'armée, près de la forêt où s'était déroulée leur dernière bataille. Le bois avait totalement cramé, tous les arbres étaient carbonisés, et l'herbe verte était devenue de la boue cendreuse. Les tentes au couleurs de l'armée criméenne s'étendaient à perte de vue. Thomas démonta, laissa un soldat s'occuper de sa monture, et partit rejoindre Tear.

-Tear Grants. Il faut qu'on parle.
-Oh... En privé, je suppose ?
-Pas nécessairement.
Elle démonta avec grâce, avant de se reconcentrer sur lui.
-Je vous écoute.
-D'abord, tutoie-moi. On va être amenés à se côtoyer longtemps, si tu vouvoies tout le monde on sera jamais à l'aise.
-D'accord.
-Ensuite...Sais-tu te battre ?
-Les rudiments de la défense au couteau : J'ai décidé d'apprendre après un malheureux incident près d'une taverne, qui coûta la vie à trois soudards et un chevalier.
-Hmmm... que sais-tu de la religion ?
-Ah, ça, déjà plus de choses, mes parents voulaient que je sois prêtresse.
-Et c'est ce que tu es devenue.
-Je... j'ai passé mon diplôme, oui, répondit-elle en rougissant. Mais ce n'est pas ma voie. Ce n'est pas ce que je veux, ni ce que j'ai choisi.
-Est-ce que tu peux te servir de bâtons de soins ?
-Oui. Enfin, un peu... Pas beaucoup, parce que j'ai jamais vraiment appris, mais...
-Arrête de rougir et d'essayer de te défendre comme si je te disputais. Je ne suis pas ton père, je n'ai pas l'âge de l'être, je ne te jugerai pas. Est-ce que tu manies la magie divine ?
-Non. Juste le poignard et les bâtons, à bas niveau.
-A bas niveau... Hmm, ça suffira. Merci.

Il se dirigea ensuite vers la plus grosse des tentes, celle dédiée aux trois généraux de l'armée en campagne. Devant la tente, deux gardes.
-Vous êtes ? Demanda l'un des deux.
-Peu importe, je dois parler à sire Arthur.
-Comment osez-vous employer ce ton pour vous adresser au grand chevalier Alam Sirius, fils de Clenan Sirius ?
-Ecoute, Alam, on va faire simple : Tu me les brises, je te plante une flèche entre les yeux. Laisse-moi passer. Je suis d'une humeur massacrante, et je dois parler à sir Arthur.
-Thomas, intervint Camus en débarquant, un peu de diplomatie n'est jamais mauvais. Salut, Alam.
-On se connaît ?
-Je suis Camus Sirius. Le descendant de la première lignée, ton lointain neveu, et, comme tu es de la cinquième lignée et... quarante-quatrième sur la ligne de succession, je suis ton seigneur. Nous avons besoin de parler à sir Arthur.
-Mais sir Arthur est en réunion avec les autres généraux pour...

-Il n'est plus en réunion, déclara-t-il en sortant de la tente. Ah, les mercenaires de Mugill. Entrez, ne restez pas sous la pluie.
Thomas s'exécuta.

Viktoo Viktoo
MP
Niveau 11
25 avril 2013 à 01:45:28

L'air frais, il ne le trouva pas. L'incendie ravageait tout le quartier, et les zombies erraient par dizaines. Jyn le remercia d'un de ses magnifiques sourires, et dégaina. Ils allaient devoir ferrailler.

Une demie-heure plus tard, ils étaient de retour dans la maison de Camus, qui leur avait été prêtée, couverts d'hématomes et de brûlures, mais vivants, et sans blessures graves. Siegfried s'était laissé tomber sur son lit, torse nu, et se reposait quand Jyn vint le rejoindre. Ils passèrent plusieurs dizaines de minutes à discuter avant qu'elle ne vienne se blottir contre lui. Leur nuit fut mouvementée. Ils s'unirent, se fondirent l'un dans l'autre pour ne faire qu'un, dans un mélange de passion furieuse et de douceur amoureuse. Elle fit de lui un homme, il la transforma en femme, et ils ne se réveillèrent que le lendemain en fin de matinée.

_______________________________

Voilà, en préparant le renouveau, j'essaye d'achever Mugill en réglant tous les problèmes soulevés.
Oui, les méchants je les expédie; deux pour le prix d'un ! :cool:

Dragon-Light59 Dragon-Light59
MP
Niveau 10
28 avril 2013 à 11:18:18

Putain j'avais pas vu ! Whaou, c'est... :bave:

Si t'as besoin d'un texte avec Turik où d'un coup de pouce pour Criméa, hésite-pas, demande moi :-)))

Faut que j'entraîne Elric :hap:

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