tohru_64 Voir le profil de tohru_64
Posté le 17 novembre 2014 à 15:37:42 Avertir un administrateur
Moi perso j'aimerais continuer à jouer avec Joel dans TLOU 2, j'ai adoré me mettre dans sa peau dans le 1, qu'on voit les scènes où il apprend à jouer de la guitare à Ellie etc
Le voir aussi chanté ^^
Une nouvelle localisation, de nouveaux protagonistes et moins de linéarité. L'histoire débuterait hors des territoires américains et narrerait les péripéties d'un nouveau groupe de survivants.
Petit topo de mon idée du 2. J’expose les dialogues les plus importants.
SUMMER
L’HISTOIRE SE DEROULE DEUX MOIS APRES LA DERNIERE SCENE DE LAST OF US PREMIER DU NOM.
Ellie et Joël arrivent au barrage de Jackson mais le barrage a été mis à feu et à sang. Les flammes encore vivent quoique sur le déclin brûlent ce qui reste de combustibles (bois, essence...). Personne… et aucun infecté.
Joël en conclu devant l'absence de corps que le campement s'est peut-être enfui, emportant probablement les dépouilles de leurs proches et en incinérant les cadavres ennemies, d'où un grand amoncellement de bois noircit dans une cendre brûlante sur lequel étaient superposé sans soin des dizaines de corps calcinés.
Joël cherchant le lieu de couchage de son frère, espérant trouver un indice sur la destination du clan. Par bonheur, il trouve une carte des Etats-Unis au-dessus d’un caisson, probablement oubliée traçant un itinéraire particulier, probablement un tracé évitant les villes (fortes concentrations de chasseurs et d’infectés) en usant des petits routes.
Nos deux protagonistes décident de suivre cet itinéraire qui les mènerait à Austin, ex-domiciliation de Joël et Tommy.
Ils arrivent à Bâton Rouge.
C’est alors qu’ils sont accueillis par Richard Stone et sa femme Cecilia ainsi que leurs deux enfants jumeaux de quinze ans, Roman et Emily. Leur demeure semble ne pas avoir subi les affronts de vingt ans d’apocalypse. Une demeure victorienne à la façade blanche très accueillante.
Leurs enfants semblent bien nourris. Joël est méfiant car Richard a le sourire plus condescendant qu’amical et Cecilia fuit le regard. Et Ellie de son jeune âge et ayant déjà vu plus que cents vieillards reste en retrait des deux enfants qui la regardent avec insistance.
D’ailleurs, elle ne se garde pas de dire à Joël à quel point ils la font flipper.
Scène de déjeuner dans une grande salle à manger classieuse, maintenue miraculeusement. Les enfants ne sont pas à table mais jouent ensemble, malgré leurs quinze ans.
Durant leur déjeuner avec leurs hôtes, Ellie reste près de Joël, même si les jumeaux lui proposent avec insistance une sortie dans les bois. Joël n’est pas non plus très chaud, sachant ce qui pourrait rôder autour de la maison.
- C’est quoi comme viande ? demande Joël, incidemment.
- C’est du cheval, répondit Richard, presque du tac-au-tac, comme si il avait anticipé la question.
Ellie rejette son assiette des deux mains et prend congé de la table avec le consentement de Joël. Joël qui avait déjà goûté au cheval et trouva ce steak de cheval bien trop coriace et ressemblait à la carne d’une blanquette de veau. Il se leva automatiquement, réalisant soudainement que c’était de la viande humaine.
Richard lui pointa un révolver d’un temps reculé (un luger) et lui somma de se rassoir. Ellie était déjà sorti de la bâtisse. Et ce qui l’inquiéta, c’était aussi l’absence des deux jumeaux.
- Ecoutez, nous allons sortir, nous ne voulons pas d’histoire, dit Joël en reculant instinctivement, les mains en signe de défense.
- Vous allez rester ici. Nous sommes presque à court de viande. Vous ne souffrirez pas, je vous le jure, rassura Richard d’une voix froidement calme.
Affrontement de Joël qui dégaine instantanément son arme automatique. Si Joël réussit à flinguer Richard à temps, Ellie revient dans la bâtisse, prise en otage par les jumeaux. Cecilia est cachée sous la table, priant comme une bigote, chuchotant des versets incompréhensibles. Ellie prend le premier jumeau par surprise d’un coup de son couteau qu’elle lui plante dans la tête par l’oreille et accours vers Joël qui flingue l’autre jumeau. Cecilia continu à prier lorsque Joël l’attrape par les chevilles et l’interroge mais n’obtient rien de bon, l’exécute.
Si Joël ne réussit pas à temps à tuer Richard, Cecilia le prend par derrière et lui assène un maladroit coup de couteau à viande à la fesse qui découpe plus son jean que sa peau. Joël tombe par terre, il voit Ellie arriver, la main ensanglantée, flinguant Richard à la nuque. Ellie entrevoit Cecilia, tremblante, n’en revenant pas de son acte part se réfugier sous la table à manger. Elle se baisse et la tue d’une balle au front. Joël demande à Ellie où se trouvent les jumeaux bien nourris, ce à quoi elle répond un laconique « canés ».
- Ils ne t’ont pas fait de mal ?
- Ils n’ont pas eu le temps. C’est pas la première fois qu’on veut m’bouffer.
Nos deux compagnons visitent la bâtisse à la recherche d’armes, de nourriture non-humaine et d’autres éléments de survie. Ils furent accablés par une odeur inimaginable. Ils découvrent avec stupéfaction au sous-sol un colosse sur-enchaîné au solide mur, apparemment mort. Joël s’approcha. Oui, il était mort. Ce colosse était d’un orange tirant vers le marron foncé dont les champignons et spores arboraient fièrement les murs du sous-sol, les spores s’étant arrêtées de nager dans l’air depuis longtemps jonchaient le sol, obligeant Joël à quand même mettre son masque.
« C’est comme cela qu’on pourrait endiguer l’épidémie, dit Joël.
- Comment ça ? demande Ellie interloquée.
- Je crois qu’un infecté meurt après un certain stade.
- Colosse ?
- Non, ce stade où le colosse émet des spores à grande échelle, macule les murs de ses excroissances jusqu’à en créer une sorte d’écho système infectieux.
- Personne ne le savait ?
- Probablement que si et que l’état des continents convient parfaitement au pouvoir en place… et aux lucioles. »
Ellie regarde Joël d’un air dubitatif.
« A quoi aurait servi ce vaccin, alors ? questionna Ellie. »
Joël éluda la question en reprenant le cours de ses recherches d’objets. Ellie le regardait sans pour autant soupçonner que ça que Joël lui cachait quelque chose d’important, de capital.
Ellie trouva un cadre, et une lettre.
Mes chers enfants, mes chers petits-enfants, je vous aime. Je souffre… Ne me laissez pas devenir comme ces monst…
« Elle est partie avant d’avoir terminé. Merde, c’était leur grand-mère. C’est pour ça qu’il la gardait dans cet état.
- Il aurait été plus courageux et raisonnable de leur part de la tuer avant sa transformation. »
Joël et Ellie arrivent à Austin.
Recherche de vivre dans une grande surface étonnamment pourvue. Mais six claqueurs et coureurs s’y promènent. Grand complexe sur deux étages. Joël, bien que maintenant convaincu du potentiel combatif de Ellie lui demande de rester en retrait, ce qu’elle accepte non sans objection préalable.
Ellie traine un caddie de grand-mère derrière elle, contenant quelques petites boitages (pâté et thon) périmés depuis près de treize ans. Joël porte un sac de course en toile de jute contenant d’autres victuailles telles des fruits et quelques pommes de terre. Ils sortent d’un centre commercial.
« Ca me rappelle quand je faisais mes courses avec Sarah. Elle adorait les magasins… je détestais ça. »
Nos deux héros sont contraints d’abandonner leurs courses temporairement, attaqués par une dizaine de chasseur, tous armés de battes de base-ball cloutées. (Joël possède les mêmes armes qu’à la fin du premier TLOU, le 2 en étant la continuité).
Affrontement de Joël et Ellie contre les chasseurs sur le parking. Le magasin était leur territoire mais avait subi de lourdes pertes à cause des infectés.
Ils continuent le long d’une avenue dégagée de tout obstacle, mais se terminant par un grand ilot de tentes militaires au niveau d’un croisement. Des survivants armés en faction gardent l’entrée représentée par des voitures couchées sur le flanc.
En s’approchant, Joël s’aperçut qu’un chasseur les braquait depuis plus loin. Joël extrait un vieux mouchoir tout bouloché et l’agita en l’air en signe de paix. Le chasseur, demeurant silencieux baissa son arme.
« Tommy ! Y a quelqu’un pour toi ! »
Incrédule, Joël avança, suivi de Ellie, aussi circonspecte.
« Vous affolez pas, rassura le garde. Je me souviens de vous. Vous êtes Joël »
Il tendit sa main en salut mais Joël l’ignora involontairement. Tommy arriva, accompagné de Maria. Tommy, tout d’abord décontenancé, s’approcha de Joël et le serra dans ses bras, chose à laquelle Joël n’eut le droit qu’à de rares moments.
« Putain, t’es revenu.
- On peut dire que c’est de la chance, répondit Joël, tout à fait rationnel mais très ému pour le coup. »
Séquence de dîner.
« Alors vous voilà de retour, entama Maria avec bonne humeur.
- Vous avez retrouvé Marlene ? Comment va-t-elle ? demanda Tommy, innocemment. »
Joël regarda Ellie, gêné.
« Euh, elle va bien, la dernière fois que je l’ai vu, elle comptait partir vers le nord.
- Ca ne lui ressemble pas. Elle n’abandonnerait pas les lucioles, protesta Tommy.
- Pourtant, c’est le cas. »
Ellie le regarda, puis se plongea dans une discussion parallèle avec Maria.
« C’est plutôt étrange…
- Et pour ce remède qu’incarnait Ellie ?
- Ecoute… coupa Joël en tentant de noyer le poisson, j’ai plus trop envie de parler de notre périple qui nous a fait perdre du temps et prendre mille risques de mourir. »
Après une empoignade qui prouva à Joël qu’ils s’étaient manqués mutuellement, le grand frère termina par : « Je suis content d’être revenu et je souhaite rester ici. Je pense qu’Ellie est de mon avis.
- Je te l’ai déjà dit, tu es chez toi, il y a une place pour vous. »
Durant la soirée, Ellie, livrée de plein gré à une bande de joyeux adolescents, prit contact avec les survivants de l’ilôt.
Joël et Tommy marchaient en pleine rue, tournant le dos au coucher du soleil, armés.
« J’ai eu la visite de Ronald Mars, un informateur de son temps… ou fouille merde, c’est selon… Tant mieux que tu ne dises rien, ça évitera de te foutre ma main dans la gueule, lâcha Tommy sans vraiment de colère dans la voix. Ronald Mars m’a dit que tu avais descendu une vingtaine de mercenaires des lucioles dont Marlène. »
S’en suit un blanc, un silence gêné.
« Ecoute, Tom…
- Ta gueule Joël, ferme ta putain de gueule ! »
Silence.
« Ronald Mars m’a dit que tu étais venu pour libérer Ellie de l’emprise des lucioles. La livrer à eux était le but de ta venue à Salt Lake City. J’avoue que je ne comprends pas… tu devais la livrer comme tu m’avais dit et tu te mets à dos la plus grande organisation des Etats-Unis ».
Silence.
« Je ne comprends pas, tu m’accueilles à bras ouverts et tu me fais une scène… répondit Joël.
- Tu as descendu Marlène… nous sommes parti pour craindre les attaques de lucioles en guise de rébellion. Tu l’as descendu…
- Elle ne nous aurait pas laissé partir…
- Tu livres une gamine aux lucioles pour la libérer avec pertes et fracas… j’avoue que tu es une énigme. »
Joël recula pour s’asseoir sur le capot d’une voiture, restant silencieux. Les yeux fixant le sol.
« Bon Dieu, réalisa Tommy, lucide… »
Silence…
« Marlène partie vers le nord… c’est vraiment le pire mensonge que j’ai jamais entendu. Allez Joël… on a retrouvé des bières, il me semble que ça périme pas l’alcool. »
Tard le soir.
« Voici ta chambre, grand frère. Avec un couchage… bonne nuit.
- Tommy… je sais que Marlène était ton amie, je suis désolé. »
Tommy le serra dans ses bras.
« Nous n’étions plus amis depuis longtemps. Depuis qu’elle m’a banni des lucioles pour avoir désapprouvé une opération contestable. Je n’ai pas à te pardonner… parce que je ne t’en veux pas. J’espère juste que les certaines lucioles ne nous rechercheront pas à cause de toi, mais encore une fois, nous sommes prêts en permanence. Tu vas devoir te confesser à quelqu’un qui a besoin que tu ne lui mentes pas. »
Joël arriva dans la tente d’Ellie qui discutait avec semble t-il une nouvelle copine.
« Joël ! Putain, t’étais où ? dit-elle toute excitée. Son visage rayonnait comme jamais aux yeux de Joël.
- Ellie, dis-moi, tu t’es trouvé une copine.
- Ouais elle est cool, on faisait des mandalas. Tu voulais me dire quelque chose ?
- Oui, Maria dispense des cours pour apprendre à lire et à écrire…
- Oui, elle me l’a dit, un cours particulier ? mmh… c’est tout ce que tu voulais me dire ? »
Joël baissa les yeux mais se dégonfla.
« Bonne nuit Ellie…
- Joël ! »
Ellie se jeta tendrement sur Joël.
« Merci de nous avoir ramené ici. »
Ils se regardèrent puis Joël prit congé.
Vue de la garde du campement. Trois gardes protègent la partie est du campement.
Des claqueurs rôdent dans la zone et un d’eux mort un garde, exécuté sur le champ par Tommy.
Joël est réveillé en sursaut par Tommy. Les claqueurs sont peut-être une dizaine.
Le campement est arrangé de sorte que les tentes des habitants non combattifs (femmes et enfants, surtout) soient encerclés par des murs de fortunes, voitures et tentes de soldats. Combat intense et discret. Mais Ellie les rejoint au combat, ce qui ne ravit pas Joël qui protesta et lui ordonna de retourner au campement.
Tommy regarda Joël.
« Rudy, accompagne Ellie à sa tente, ordonna Tommy.
- Ok, Tommy. »
Suite de l’affrontement.
De retour au campement, Tommy harponne Joël par le bras :
« Tu ne lui as pas dit ! »
Mais Ellie était dans les parages :
« Me dire quoi ? demanda Ellie.
- Putain Tommy, je vais te…
- Me dire quoi ? réitéra Ellie avec insistance, criant presque. »
Joël s’assit sur une pile de palettes, le regard entre les genoux. Long silence…
« J’en étais sûr… j’étais sûr qu’il y avait un remède…
- Il aurait fallu te tuer et… »
Pause.
« Et ?... Tu sais combien de temps je ressasse tout ça dans ma tête ? J’essayais de comprendre qui me mentait, toi ou Marlène.
- Ellie… »
Ellie avança en direction de la faction puis se retourna.
« Putain, les gens continuent à crever… peut-être à cause de toi… pour m’avoir sauvé. Pourquoi m’avoir sauvé ? »
Joël, la tête toujours baissée :
« Ellie, le remède n’était pas garanti…
- C’est pas ça, Joël. Je crois que… je crois que savoir pourquoi… je crois que j’ai besoin d’air.
- Ne la suis pas, demanda Tommy à son frère. »
« Petite, tu devrais retourner au campement, sinon, les claqueurs vont venir te bouffer, dit narquoisement le garde qui l’avait raccompagné peu avant et rigola ensuite avec son pote.
- Ferme ta gueule, tête de nœud. »
Les deux gardes continuaient à rigoler.
Ellie s’asseya sur un trottoir très abimé et fondit en larmes. Tommy s’approcha d’elle.
« Ca va, Ellie ?
- Non, ça va pas. Je me tire, Tommy.
- Joël tient beaucoup à toi, ne le laisse pas. Il a besoin de toi.
- Il n’avait pas besoin de moi, quand il a voulu me refourguer aux lucioles. Qu’il aille se faire foutre. »
Ellie se leva, examina son pistolet. Cinq balles.
« Je pars à Phoenix. N’essayez pas de me rejoindre », intima Ellie en fourrant son flingue à l’arrière de son pantalon.
- Qu’est-ce que je dis à Joël ?
- Dis-lui que suis parti trouver un remède… et que je ne suis pas sa fille. »
Ellie traverse le désert de l’Arizona dans un vieux tacot en direction de Phoenix. Elle semble avoir adopté un iguane qui se prélasse à la place du mort. Elle est presque arrivée et ça tombe à pic car elle roule sur la réserve.
« Putain, t’en as encore lâché une, sale crado. »
Elle arrive à l’orée de la ville bien entamée par le cataclysme. Il fait très chaud. Un chasseur, torse nu, émerge des carcasses de voitures avec ce qui ressemble à un AK-47.
« Lève les mains, toi là-bas ! »
Ellie s’exécute.
« C’est bon, je suis juste de passage !
- Hé regarde, Joe, c’est une gamine ! »
Le prénommé Joe sort aussitôt de sa cachette. Un mec à l’aspect un peu craspec.
« Ellie ! C’est toi ?
- Dominique ? hurla Ellie, surprise de retrouver une connaissance au hasard de son voyage.
- Dominique ? s’interrogea le garde. C’est quoi cette connerie ? »
Ellie se joint alors aux deux chasseurs qui se trouvent être d’anciens compagnons de cours militaire.
« Putain, t’as grandi ma belle. T’as quel âge…
- Un truc comme quinze ans. On finit par ne plus compter… et vous, vous êtes seuls ?
- Nous nous sommes enfuis de Boston quand ça commençait à craindre. Il n’y a pas de lâcheté dans la survie, juste de la survie. Oui, nous sommes deux. Je te présente Paul, un peu rustre mais très loyal.
- Et je t’emmerde ! répondit Paul.
- Qu’est-ce que je te disais ? »
Ils rigolèrent.
« Et sinon, qu’est-ce que tu fais ici ?
- Je pars chercher un remède contre tout ce merdier…
- Il n’y a pas de remède, coupa Paul. Le seul remède est de se protéger des spores et des infectés.
- Paul a raison. Beaucoup ne le savent pas mais un infecté après avoir atteint son stade de colosse commence à se désagréger, à se décomposer et diffuser des spores. En général, ça ne dure qu’au plus six ou sept mois.
- Mais est-ce leur politique actuelle d’endiguer cette épidémie ?… ça m’étonnerait. Y a rien de nouveau sous le soleil… » conclu Dominique.
Dominique regardait Paul d’un air entendu. Paul exprimant de plus en plus l’envie de tremper sa nouille.
Après un repas fait de conserves peu ragoûtantes, Dominique fit des avances à Ellie qui bien entendu les refusa avec véhémence. Paul la saisi par le ventre et la força à se coucher. Au moment où Dominique sorti son machin, Ellie sorti elle son cran d’arrêt et lui planta la lame dans l’entrejambe avant de recevoir une giclée de sang accompagnée d’un coup de feu. Paul s’écroula, raide mort. Elle se retourna et vit Joël, s’approcher.
« Bande de sale enculés », cracha t-elle, reboutonnant son pantalon et laissant Dominique se vider de son sang, couché en position fœtale.
« Pardonne-moi, Ellie… Ellie… » dit Dominique avant d’émettre son dernier souffle.
Ellie s’éloigna de la scène.
« Tu connais ces garçons ? demanda Joël.
- Putain, oui. Je les ai connu moins cons. Qu’est-ce que tu fous là ? demande Ellie, se retournant vers Joël ?
- Tommy m’a dit où te trouver, et pourquoi t’es parti... »
Tommy se trouvait derrière, dans un pick-up gris.
« Il n’y a pas de remède, Ellie. L’hypothétique remède des lucioles n’aurait servi qu’à te tuer.
- Quoi ? demanda Ellie interloquée.
- La source de leur recherche de vaccin se situait dans ton cerveau. Marlène le savait… il aurait fallu te tuer pour extraire ce qu’on n’était même pas sûr de pouvoir développer.
- Tu serais morte pour rien… termina Tommy. »
Ellie s’approcha de Joël et le saisi par la taille, la tête contre sa poitrine.
Scène de retour en voiture, Joël conduit et Tommy est à côté. Ellie est à l’arrière.
Attaque de chasseur en voiture. Deux voitures surplombées de mini-gun. Ellie doit les descendre. Joël lui prête son révolver. Tommy est touché à l’épaule droite, ce qui laisse Ellie seule à l’action.
Après avoir descendu les poursuivants, Joël arrête la voiture et récupère les mini-gun et autres armes pour le campement. Ellie soigne Tommy.
Ils tombent en panne à une centaine de kilomètres après El Paso. Ce n’est pas un problème d’essence. La voiture surchauffe. Ils sont près des grottes de Carlsbad et décide d’y passer la nuit. Mais avant, ils doivent déloger des survivants vindicatifs, prêts à protéger leur territoire.
Affrontement.
Dix jours plus tard, ils sont de retour à Austin, mais le clan est décimé, Maria comprise. Une attaque de coureurs à grande échelle semble t-il car Maria se manifeste ainsi infectée dans la tente commune des enfants, transformés eux aussi.
« Maria…
« Tommy, c’est trop tard… viens », protesta Joël en vain. Tommy s’approcha de Maria qui le saisit et lui arrache la jugulaire.
Joël saisit Ellie par la main et la tira hors du camp, à présent poursuivit par une dizaine de claqueurs dont jadis des enfants.
Joël se saisit d’un mini-gun qu’il cala sur le toit de la voiture et tira à vue, et Ellie l’aidant du peu de munition qu’elle avait se maintenait derrière lui.
Joël part retrouver Tommy, gisant inanimé. Les yeux baignés de larmes, il lui tira une balle dans la tête.
« Je suis désolé, Joël. »
Joël se baissa à hauteur de visage d’Ellie, toujours en larmes.
« N’essaye plus jamais de m’abandonner…
- Joël… »
Joël l’empoigna.
AUTUMN
A suivre…
Par contre, à un moment, il y a un faux raccord. Si il y a choses incompréhensives, dites-le moi.
"tu devais la livrer COMME tu m’avais dit et tu te mets à dos la plus grande organisation des Etats-Unis »."
C'est normal que l'on dise ça à propos d'eux dans une Fic, mais les Lucioles, pour rappel, à Boston, Joël dit à un moment à Marlène qu'il reste plus beaucoup de Lucioles et Marlène approuve car elle avoue qu'ils se sont fait pratiquement exterminer par l'armée.
A Salt lake City, dans un journal de Marlène, elle dit que ses troupes sont de moins en moins motivés et quand on vois le nombre de Lucioles qu'à massacrés Joël dans l'hosto qui est un peu la QG des Lucioles à ceux que j'ai compris, et vu que leur chef est mort, je ne pense pas que les Lucioles restent une si grosse organisation, ils ont de bonnes armes mais les armées aussi et ils sont plus très nombreux, en plus Joël à tué un chirurgien (si ce n'est pas tous) à l'hopital.
En plus je trouve la raison des actes de Joël totalement compréhensible mais c'est une autre histoire.
L'organisation des lucioles, passée ou présent reste la plus grande organisation des Etats-Unis au moment où Joël est en route pour livrer Ellie.
C'est mon interprétation pour écrire la suite. C'est limite ce qui m'arrange.
Pour en revenir, je suis censé vous faire vous interroger. La suite et je réponds à mon idée du devenir de l'organisation et du fait quelle est fait pousser plusieurs "succursales" aux Etats-Unis.
Voici la première partie de AUTUMN. J'espère que ça plaira à ceux qui on apprécié la premier saison. La suite viendra plus tard, dès que j'aurais trouvé comment lier mon idée en tête avec ce qui est déjà écrit.
Merci pour ceux qui prennent le temps de tout lire.
AUTUMN
Joël enterre son frère dans le jardin de son ancienne maison désormais recouverte de lierre, fenêtres comprises. Il semblait faire face mais attendit qu’Ellie s’éloigne pour pleurer.
Il en profite pour récupérer de vieilles affaires. Ellie reste bloquée devant la chambre de Sarah.
« Vas-y Ellie. Regarde s’il y a truc qui te plait et prend-le.
- J’me sens gênée… plus gênée que quand le médecin militaire m’a sommé de me dépoiler. »
Joël a chopé une voiture chargée d’un plein, ce qui est une chance et un gain de temps non négligeable. Merci Monsieur Osborne pour votre prévoyance. Joël défriche la voiture recouverte par le temps d’un amas de feuilles de l’érable partageant les deux jardins mitoyens.
« On va où exactement ? demande Ellie. Après s’être jeté dans la gueule du loup ?
- C’n’était pas une bonne idée d’établir son campement en pleine ville, à première vue c’est sûr… Mais Austin et les villes alentours avaient subi des gazages à grande échelle. En théorie, Austin aurait dû être impraticable pour au moins une décennie. Tommy le savait. »
Joël sourit.
« Je n’ai toujours pas compris pourquoi tu t’es rendu… » dit-il avec prudence.
Le lecteur CD lisait un œuvre de Paco De Lucia et Ellie laissa jouer Paco le temps de tourner sa réponse.
« … à part chercher un vaccin…
- Je suis née à Phoenix.
- Tu n’es pas née en zone de quarantaine ? »
Joël fut interloqué parce que venait de dire Ellie.
- Marlène m’a amené de Phoenix à Boston par promesse faite à ma mère de me protéger.
- Oui, c’est ce qu’elle m’a dit, du moins sur le fait de te protéger. Avant de vouloir faire des expériences sur toi comme sur le monstre de Frankenstein.
- Qui ça ? demanda Ellie, curieuse et flairant la référence culturelle lointaine, oubliant même temporairement la discussion initiale.
- Un jour, je te montrerai un film sur Frankenstein. »
Paco de Lucia eut à nouveau l’attention des deux auditeurs, durant un moment.
« C’est la vérité, Joël. Après, je ne comprends pas pourquoi avoir fait autant de chemin jusqu’à Boston…
- C’est simple, c’est la seule ville où l’on a su construire un état militaire de quarantaine conséquent suffisamment sécurisé. Beaucoup de gens y allait pour servir et surtout ne pas dépérir. C’est ce que j’ai fait mais sur le tard.
- Et Tess ?
- Tess était native de Boston, elle connaissait la ville comme sa poche, c’était l’alliée idéale.
- Tu la connaissais bien ?
- J’ai rencontré Tess peu de temps avant sa mort, donc non, pas vraiment. »
A nouveau, Paco reprit l’attention qu’on lui avait volée mais ça ne dura pas.
« Tu vas te décider à me dire où l’on va ?
- On va à Phoenix, répond Joël en faisant demi-tour. »
Ellie fit un grand sourire plein de bonheur à Joël.
« Il neige souvent à Phoenix ? demanda Ellie.
- C’est très rare. L’Arizona est la plutôt connu pour sa sécheresse et sa chaleur.
- Alors, ouf ! Je déteste la neige, fit Ellie, catégorique.
- Tu m’en aurais voulu alors… avant de bifurquer vers l’ouest, je comptais rejoindre Denver.
- Et il neige beaucoup là-bas ?
- C’est peu de le dire… putain, des chasseurs. Joël freina sec. Le décor désertique d’alors comptait beaucoup trop d’homme à son goût.
- J’vais les buter !
- Ellie, ils sont trop nombreux ! »
Mais aussitôt, la vingtaine de chasseur braquaient leur arme sur la voiture, obligeant Joël à un crissement de pneu et fonça dans le tas et les chasseurs s’écartèrent. Il ordonne préalablement à Ellie de se baisser. Quelques impacts atteignirent le pare-brise, sans pour autant pénétrer l’habitacle.
« Bordel, la chance qu’on a eu ! s’exclama Ellie. »
Les chasseurs derrières eux usèrent encore un peu leurs munitions avant de redevenir raisonnables.
Mais Joël roula sur une grosse pierre dans le pneu avant et creva. Il descendit de la voiture, ordonnant à Ellie d’y rester mais de le couvrir en silence, les chasseurs n’ayant vu que lui.
Affrontement dont le seul moyen de se mettre à couvert est la voiture où la station essence non loin, ce qui oblige Joël laisser Ellie seul.
Si Joël reste sur place, Ellie lui donne un coup de main à abattre les chasseurs, mais ces derniers la repèrent, ce qui leur amène à viser à l’intérieur de l’habitacle, sachant qu’ils usent de rocher pour tirer à couvert.
Si Joël va dans les locaux de la station-service, les chasseurs ne sauront jamais la présence d’Ellie mais Joël aura plus de chasseurs à éliminer. Les chasseurs ne découvriront jamais Ellie sauf si Joël prend beaucoup de temps. Auquel cas, Ellie croyant Joël en danger se pointe dans la station et se fait tuer s’il reste plus de deux chasseurs en vie (deux manières d’appréhender la confrontation, mais avec une difficulté différente). Bien évidemment, si Ellie meurt, fin de l’histoire.
Joël et Ellie sont réduis à marcher jusqu’à une prochaine ville. Le soleil tape et la température ambiante est de 40°C.
« Joël…
- Qu’est-ce qu’il y a ?
- J’ai perdu du sang hier soir, et j’en perds encore de… là.
- Oh, fit Joël, préparé à cette idée à cause de Sarah. Je crois que tu as tes premières règles. A notre prochaine boutique, on va tenter de trouver ce qu’il faut. T’as pas mal au ventre ni nulle part ?
- Non. Au départ, j’ai cru que je m’étais fait mal… mais.
- Ça arrive plutôt tardivement chez toi mais je vais t’expliquer…
- Ca va m’arriver souvent ? »
Ad libitum sur le cours de biologie féminine de Joël qu’Ellie boit avec une attention religieuse.
Coucher du soleil, Joël trouve une sorte de préau naturel et décide d’y établir leur couchage. Discussion vespérale entre Joël et Ellie.
« Qu’est-ce que j’me les gèle, dit Ellie en frissonnant
- C’est le choc thermique, répondit rationnellement Joël en retapant son sac pour lui donner plus de volume. Attention aux serpents et scorpions.
- Putain, arrête, j’ai peur des scorpions.
- T’inquiète Ellie, ils ne viendront pas si tu es là. Ils ont plus peur de toi que toi d’eux…
- C’est totalement impossible, protesta Ellie.
- Bonne nuit, Ellie.
- Bonne nuit… Joël. »
Joël est réveillé dans la nuit par des vociférations très sonores. Ellie a le sommeil plus profond et n’a rien entendu. Joël n’eut pas de mal à reconnaitre ce son délétère.
Quatre coureurs, dos tournés vers rien du tout, se situaient en dehors de la grotte, éclairés par la lune blafarde.
Joël s’approcha à pas feutrés du plus proche mais Ellie émit un son en dormant qui les fit retourner tous les quatre. Joël les termina au fusil d’assaut. Ellie se réveilla en sursaut.
Le tire attira deux claqueurs non visibles avant. Joël prit Ellie par le bras et ils accoururent en direction d’une cachette. Les deux claqueurs perdirent leurs traces. A cours de balles de son fusil d’assaut, il enfourche son lance-flammes qui les atteint instantanément.
« J’pensais pas qu’il y avait de ces saloperies ici…
- Moi, non plus, répondit Joël.
- En tout cas, j’ai plus sommeil, affirme Ellie en bâillant.
- On récupère nos affaires et on reprend notre marche. »
Ils reprirent leur sac à dos respectif.
« Joël, j’ai fait un rêve…
- Oh ! Et tu as rêvé de quoi ? » fit Joël, très curieux.
- J’ai rêvé que Riley, ma copine avant qu’elle meurt… j’ai rêvé qu’on se retrouvait dans une église…
- Je suis désolé Ellie. Qui était Riley ?
- Ma copine… c’était une luciole. Nous nous sommes rencontrés avant que ses parents deviennent membre du groupe. On s’était promis de jamais se séparer malgré tout… et puis elle a disparu de la circulation durant plusieurs mois et nous nous sommes revus très peu de temps avant sa mort. C’était ma meilleure amie, je l’aimais… »
Joël la serra contre lui.
Personnellement, j'attend une continuité dans l'histoire.
Ils peuvent l'aborder de plusieurs façons différentes ce qui permet de laisser le doute. Notamment en créant un clash entre Joël et la petite Ellie, ou carrément de passer à plusieurs années plus tard où Ellie est seule car Joël serait mort (c'est une éventualité comme une autre).
Moi, et ça n'engage que moi, je fais confiance à ND pour ça, c'est pas le premier chef d'oeuvre qu'ils font.. Et pas le dernier !
Maintenant, ce que j'aimerai qu'ils ajoutent, ça serait un monde un peu plus ouvert.. être moins cloîtré dans la trame générale ! Aussi, un nouveau système de craft encore plus complexe pour mettre encore plus de "piquant" en intégrant un système de survie, il y a tellement de chose à faire.
J'aimerai aussi qu'on puisse avoir des armes blanches, et pas des surins à UU.Ce qui serait bien, serait que l'on ait des choix qui influent sur l'histoire..
Il y a tellement de possibilités..
En tout cas. Vivement !!
Le mieux serait de reprendre ou le " 1 " c'étais arrêter c'est a dire dans les montagnes au dessus de la ville du frère de Joël dont j'ai oublié le nom :p
Je suis pas tout à fait pour une suite, puisque Ellie ne s'est pas faite retirée le cordyceps, mais pourquoi pas
-Plus d'infectés parce que à partir d'un moment c'est que des humains
-Plus d'armes de corps à corps, parce que à part la batte de baseball la barre à mine et la hache bon
-Un humain qui survive à part Joel et Ellie
-Qu'on soit dans un groupe et pas dans un binôme
-Plus de variétés dans les phases de "puzzle" genre quand on doit poser Ellie sur une planche
-Coté scénario ce serait sympa une poursuite entre les lucioles et Ellie vu que c'est en fait la seule immunisée (du moins à ce qu'ils nous laissent penser)
-Plus un côté survie, où on devrait récupérer de la bouffe, ou bien chasser
-Qu'on contrôle non pas Joel mais Ellie, enfin une Ellie plus âgée et plus mature
-Plus de stratégies pour ceux qui veulent la jouer discrètement
Voila voila
"du frère de Joël dont j'ai oublié le nom :p"
TOMMY!!!!
Désolé du double poste.
Je viens de finir The Walking Dead saison 1. C'est bien, mais pas au niveau de TLOU.
Par contre le jeu m'a donné une idée pour la suite de TLOU, des réponses à choix multiple dans, c'est une bonne idée et c'est à la portée des scénaristes de ND.
L'auteur : "mais un groupe d'infectés qui aurait muté a un nouveau stade ( ils deviendraient intelligent )"
C'est logiquement impossible, vu que le cordyceps s'impose dans le cerveau de l'hôte et croît sans cesse jusqu'au stade avancé de colosse. Quand l'infecté sent qu'il va mourir, il se réfugie dans un coin et meurt, puis son corps se décompose en spores. Ah et dès le premier stade d'infection (coureur), l'hôte a déjà de grandes chances de mourir, et s'il survit, il est conscient de ses actes mais ne contrôle rien (d'où les gémissements, cris et pleurs des coureurs). Les chances de survie s'amincissent au stade 2 (rôdeur) jusqu'à être totalement impossibles au stade 3 (claqueur). Un claqueur n'a donc aucune chance d'être en vie et le corps est totalement contrôlé par le champignon. Sachant qu'un champignon n'est pas intelligent, ce serait totalement incohérent d'ajouter un stade d'infection "intelligent".
Bref