Prends ton temps Cardiak21 . Tant que tu sors un bon chapitre 3 tu sera pardonné

Super FIC, j'attends la suite avec impatiente

Énorme, j'aime beaucoup!
Juste 2-3 fautes d'orthographe mais rien de méchant.
Vivement la suite.

tiens je te up car t'es cool

Merci! Je rentre ce soir de mon déplacement. 2 semaines sans rentrer chez soi, c'est long!! Je vais enfin vous donner le chapitre 3!

???

vivement la suite

Bah alors ?

Il est mort le créateur ?

Non il est là! Je rentre chez moi dans 2 heures environ. Vous aurez le chapitre 3 avant ce soir!

Plop! Désolé du retard! Voici comme promis le chapitre 3. Voilà! J'espère que ça vous plaira

Enjoy!

Chapitre 3 : Fuite.

25 Janvier. 03h24.
Cela fait quatre jours que j’ai ôté la vie, ou plutôt la non-vie de ce pauvre Earl. Je pensais que ça me hanterait, mais au final, pas plus que ça. Et puis ce pauvre bougre était déjà mort, non ? J’ai toujours du mal en revanche à assimiler le fait que les morts se lèvent pour déambuler et bouffer les vivants. On se croirait dans un mauvais film de série B. Je me rappelle un passage du film Zombie de George Romero - grand maître incontesté des films de ce genre – où on voit un prêtre dire : « Quand il n’y a plus de place en Enfer, les morts reviennent sur la Terre pour hanter les vivants… » Ce bon vieux George doit faire des bonds et jubiler devant l’ampleur des évènements. Bref, Liam a réclamé sa mère… Je n’ai pas su quoi lui dire. Quelles sont les chances pour que son abruti de futur-mari soit capable de prendre les devants et la protéger ? Et puis peut-être qu’à Miami, tout va bien ? Peut-être que cette foutue épidémie s’est arrêtée bien avant d’atteindre la ville du Vice ? Faut que j’arrête de me poser des questions et que j’aille dormir.

25 Janvier. 14h28
Ces putains de macchabées rôdent autour de la maison. Je suis sûr qu’ils nous sentent, mais comment ? J’ai dit à Liam de préparer ses affaires, de prendre tout ce qui peut tenir dans un sac à dos. Je lui ai dit qu’on partirait « en voyage ». Je vais en faire autant. J’ai dressé une liste de ce qu’il va nous falloir au cas où on doive foutre le camp et mettre de la distance entre ces sacs de pu et nous. Cette nuit, j’irai charger tout ça dans le pick-up.

27 Janvier. 12h00.
Cela fait deux jours que je n’ai pas pu écrire dans ce journal. Tout a commencé à partir en sucette le soir du 25. Je suis sorti une fois la nuit tombée pour charger le pick-up. Les morts s’étaient écartés de la maison, mais j’entendais le bruit de leurs pas. Aux vues de tout ce que j’avais à charger, plusieurs voyages seraient nécessaires. Les deux premiers voyages se sont déroulés sans encombre malgré le manque de visibilité. Aller-retour maison/pick-up. Mais au troisième, une de ces merdes m’a pris par surprise et à tenter de me bouffer, je ne l’ai pas entendu approcher. Jusqu’à présent, les morts que j’ai pu observer poussent leur gémissement, leur plainte. Celui-ci n’a pas fait un bruit, rien. Bref, la créature s’est pointée au moment où je chargeai le dernier sac ainsi que le fusil. Ses mains se sont refermées sur mon bras avec une telle poigne que j’ai bien cru que mon bras allait casser. J’ai eu un mal de chien à me défaire de lui. Après lui avoir asséné plusieurs coups de poings, le cadavre a relâché mon bras. Un coup de pied dans le buffet et il s’est affalé. J’ai cherché du regard un objet pouvant faire office d’arme pendant que mon invité indésirable se relevait péniblement. Impossible de me servir du fusil, je l’avais déchargé par précaution envers Liam. Mes yeux se sont posés sur un tournevis qui traînait là, derrière le mort. Celui-ci était de nouveau sur pied. J’ai pris de l’élan et suis rentré dans la gueule du zombie. Il s’est affalé, encore. J’ai ramassé le tournevis, et cet enfoiré m’a chopé le bas du pantalon. Ses dents sont venues se plantées dans le cuir de ma chaussures. J’ai vraiment eu chaud, et mal aussi. Le tournevis en main, j’ai essayé de me dégager. Il ne lâcherait pas. Je lui ai planté le tournevis jusqu’à la garde dans le trou de l’oreille gauche pour atteindre son cerveau. Ses yeux mornes m’ont fixé avec une sorte de lueur, comme si il s’excusait pour ce qu’il venait de faire, puis plus rien. Je me suis risqué à allumer ma lampe-torche pour jeter un dernier coup d’œil à mon agresseur. J’ai compris pourquoi il ne s’est pas « annoncé ». Sa gorge avait été déchiquetée, sûrement par celui qui l’avait mordu. Allumer la torche était une mauvaise idée. Cet enfoiré n’était pas seul apparemment. D’autres pas, d’autres silhouettes menaçantes. J’ai foncé en direction de la maison. J’ai appelé Liam, il est descendu du premier étage. Je lui ai dit qu’il était temps de partir en voyage. Il a empoigné son sac à dos et est venu vers moi. On est reparti vers le garage. J’ai allumé la lampe-torche. Ils étaient là. Ils arrivaient. Ils avaient faim. Ils nous voulaient. Ils voulaient qu’on les rejoigne. Peut-être que c’était mon imagination, mais je jurerais avoir entendu l’un des cadavres prononcer mon nom pendant qu’ils avançaient. Liam s’est arrêté à la vue de ce spectacle de marionnettes version gore. Je lui ai dit de venir, mais il était comme hypnotisé. Je l’ai pris contre moi, l’ai soulevé et je suis parti en courant vers le pick-up. J’ai dû esquiver quelques uns des macchabées. Le pick-up atteint, j’ai dit à Liam de s’attacher. Il n’écoutait pas, toujours stupéfait. Je l’ai attaché. La bagnole a démarré au quart de tour. J’ai écrasé l’accélérateur et un zombie par la même occasion. J’ai jeté un dernier coup d’œil à ma maison dans le rétroviseur, le cœur lourd. J’ai foncé en prenant la State Road 678. J’ai roulé en direction du Sud pendant des heures en évitant les villes. On a vu partout des traces de l’Apocalypse. Des carcasses de véhicules calcinées, enchevêtrées, démolies, de sorte qu’on aurait dit une vision délurée d’un mec sous acide. Des bâtiments en feu, personne pour les éteindre. Des graffitis sur les murs d’églises disant que le Jour du Jugement Dernier était là. Et des morts, par centaines. On a roulé jusqu’à atteindre Battleboro, en Caroline du Nord, une petite bourgade de quelques âmes (damnées ?). On s’est arrêté à bonne distance de la ville. Il faisait jour depuis plusieurs heures maintenant. On s’est approché d’un motel miteux en bordure de forêt. Le genre d’établissement qui pouvait louer ses chambres à l’heure. Même durant toutes ces années au volant d’un camion, je ne me suis jamais arrêté dans un tel gourbi. J’avais besoin de faire une pause et Liam aussi. Depuis, on s’est enfermés dans la chambre 1408. Pas de courant non plus ici. J’ai fini par expliquer à Liam ce qu’il se passait, il m’a dit qu’il savait et qu’il n’était plus un gamin. Il m’a dit qu’il avait eu peur en voyant tous ces morts venir vers nous quand on s’est enfui de la maison, mais que maintenant il savait à quoi ressemblait les « monstres ». Il est vraiment courageux. Je suis fier de lui. Une fois que je me serais suffisamment reposé, j’irai explorer le motel et les environs. Liam insiste pour m’accompagner. Je ne sais pas trop quoi lui dire. L’endroit est pour le moment désert. Pas de morts, pas de vivants. Rien. Ce calme est déroutant même pour un coin paumé comme celui-là, mais d’un autre côté, c’est rassurant. On est à l’abri, mais pour combien de temps ?
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N'hésitez pas, lâchez vos comms!

Ps : Vu que j'ai fait le 30ème post, le prochain qui poste un message pourra me faire un personnage que j'intègrerai dans l'histoire. Attention, je ne veux pas que le perso soit un "kikoolol invincible armé de 2 fusils SPAS 12 visée laser + double sabre laser kro dark 2 la mor ki tu", juste un personnage ordinaire qui vit quelque chose d'extraordinaire.

Super suite, l'action commence à arriver !
Juste un petit conseil : essaye de faire des retours à la ligne dans les gros chapitres du journal. Par exemple, le 27 Janvier, ça fait un peu tassé

Sinon, voici mon personnage :

Allison, une jeune femme brune, cheveux longs, d'environ 25 ans, de taille moyenne.
Elle a fuit Raleigh (capitale de la Caroline du Nord) avec son chien pour échapper aux zombies, après que son voisin ai essayé de la bouffer.
Elle a roulé droit devant, sans s'arrêter. Elle est encore en état de choc.

Je donne pas trop de détails pour que tu puisse gérer la suite à ta guise

Merci à toi! Le côté pavé est fait exprès, mon personnage l'écrivant à la main normalement, machinalement comme s'il était obnubilé par le fait de coucher ses pensées sur papier, mais c'est vrai que là, c'est pavé!!

Merci pour ton perso. D'ailleurs, Allison est le prénom de ma soeur! je l'integrerai très prochainement. Et puis le fait que ce soit une femme avec un chien va me donner un défi supplémentaire dans mon récit!

+ merci de respecter la zone géographique où se situe l'histoire!

Oui, c'est vrai que le pavé à quand même quelque chose d’authentique, mais rien qu'un retour à la ligne entre :
<<d’autres silhouettes menaçantes>> et <<J’ai foncé en direction de la maison.>>, ça aère, et ça garde quand même le côté pavé

Sangolapinoz : Pour le chien de ta survivante, t'as un nom et une race particulière ou tu laisses ces détails à mon bon soin?

Bah, je pensais à un gros chien, de la taille d'un berger allemand, mais je te laisse choisir la race
Pareil pour son nom, c'est toi qui vois.

Je vois qu'on avait pensé la même chose pour la race! Ce sera donc un croisement Beauceron/Berger allemand!

toujours aussi bon. C'est quand la suite?

Bientôt!