Prologue :
5 octobre 2014

"-Nos sources officielles indiquent d'hors et déjà que la grippe T1 aurait infecté les 3/4 de la population de Washington D.C. Aucune inquiétude à avoir cependant, la ville est mise sous loi martiale, et les autorités affirment être déjà en train de diffuser un vaccin pour guérir la population.
Toute personne hors du périmètre ressentant les symptômes suivants est priée de se présenter au centre hospitalier le plus proche : Nausées, fièvre, toux..."
J'arrête d'écouter le journaliste passant à la télé. De toute façon, il ne fait que répéter ce que j'ai déjà entendu des dizaines de fois. Washington D.C malade, tout le monde va mourir, etc.
Tout ce que je sais, c'est que si ils avaient déjà trouvés un vaccin, j'aurais été aux premières loges pour le voir.

Je suis affalé sur le siège d'une salle de repos, j'attends impatiemment l'arrivée de mon collègue.
Autour de moi, quelques scientifiques passent de temps en temps à la machine à café, s'affairent à droite à gauche...

Je suis au CURE, la Cellule d'Urgence de Recherche Épidémiologique, un centre bâti pour parer à cette infection qui commence à se répandre aux 4 coins du pays, quoi qu'en dise les journalistes.
Pour mon affectation, je fais partie de l'Unité de Combat en Environnement Hostile (UCEH) . Notre job, c'est de protéger les scientifiques qui travaillent au CURE.

Si l'épidémie est, comme je le soupçonne, d'origine terroriste, alors ce centre n'est pas à l'abri et à besoin de nous. Et ça fait aussi 3 jours que des manifestants s'acharnent à nos portes, ne sachant pas auprès de qui râler.

La porte automatique s'ouvre à ma gauche, et j'éteins précipitamment la télé. Le major Frank Reid entre dans la pièce. Frank, c'est en quelque sorte mon meilleur ami. C'est lui qui m'a tout apprit au camp d'entrainement, alors qu'il était instructeur.
Il m'a donné des cours particuliers par rapport aux autres recrues, car j'étais le plus nul d'entre eux. Comment mettre les autres dans sa poche, s'affirmer, être un leader, et même manipuler ses supérieurs, domaine dans lequel il excelle.
C'est toujours sacrément marrant de se raconter nos exploits. Là, par contre, je n'ai pas à faire au même Frank. Après toute une journée à refouler des manifestants à l'entrée, il ne parle plus beaucoup.

Là, il s’assoit à côté de moi et croise les bras, muet. Son uniforme est le même que le mien, mais tâché de sang. Un uniforme au camouflage urbain avec les manches relevées jusqu'au coude, des bottes de combat, un gilet pare-balle massif et un très grand sac rempli d'explosifs et de munitions. Seule différence, il ne porte pas de masque à gaz ni de casque. Aucune protection sur la tête, juste une cagoule intégrale et des lunettes de protection, qui masquent ses yeux et lui donnent un véritable air de salaud.

Pour l'instant, je préfère éviter la conversation.
De toute façon je sais qu'il ne me répondra pas. Je me lève et vais plutôt voir les scientifiques.
Les pauvres gus, je me plains de ma situation, mais refouler des gars en colère c'est sympa, y a de l'adrénaline, peu de risque vu notre équipement assez dissuasif... mais eux, les blouses blanches, ils ne dorment pas, le nez planté toute la journée dans un microscope à faire des recherches sur des échantillons minuscules, sans dormir.
Ça fait déjà 4 jours que ça dure. D'après eux, tout sera résolu dans une semaine.

Pas mal, je suis.

J'aime bien ce prologue

Je me présente, je suis le deuxieme co-auteur de cette fic.

Prologue :

Le 5 octobre 2014

Ça va faire trois ou quatre jours que les choses ont dégénéré. Washington, la capitale des États-Unis, est la victime de la pire agitations sociales du siècles. Les gens sont comme devenus fou. La violence et la haine se sont comme qui dirait emparées de la plupart des habitants de la villes, tandis que le reste de la population reste cacher , bien à l’abri , paralysée par la peur.

Je fais partie des gens qui se cachent, bien protégé dans ma demeure avec ma fille de 11 ans, Penny. Depuis que les agitations ont commencés on perd peu à peu contact avec l'extérieur, c'est comme si le monde n'existait plus en dehors de cette ville et de ce qui s'y passe. Aujourd'hui nous ne captons plus que des chaînes passant en boucle le même message d'urgence quant à la situation de Washington. Les communications téléphoniques sont également bridées. Il nous est impossible de prendre contact avec l'extérieur, et certains quartier de la ville sont injoignables. Je n'ai jamais vu une telle situation, la capitale de la plus grande des puissance est incapable face à la colère du peuple. Je ne m'intéresse pas à la politique et que très rarement aux actualités, mais je ne vois pas ce qui a pu pousser la population à en arriver à de telles extrémités.

Je suis dans la salle de bain de ma chambre à l'étage. Je me fixe dans le miroir. Je regarde mon visage fatigué , ce visage marqué par une balafre sur mon arcade sourcilière qui assombrit mon regard noir. J'ai 35 ans, je mesure dans les 1 mètres 80 pour 75 kilos. Je suis en train de me raser le crane pour qu'il ne me reste plus qu'une fine couche de cheveux brun , idem pour la barbe. J'ai un physique assez imposant. Je ne suis pas un tank , mais le fait que je travaille sur un chantier depuis mes 20 ans ressort sur mon physique.

Aujourd'hui je compte sortir de mon trou et rejoindre la mairie pour y retrouver mon meilleur ami Denzel et sa famille. On a décider ce matin de s'y rejoindre, peu avant que je perde également tout contact avec son secteur. Je m'habille donc en conséquence pour le rejoindre. Un jean délavé et légèrement déchiré au niveau des genoux, un débardeur noir et une chemise noir sans manche que je laisse ouverte.
Je sors de la salle de bain tout en veillant à ne pas passer devant la fenêtre pour ne pas signaler ma présence. C'est comme ça depuis hier, je tiens à ce que notre maison n'attire pas l'attention sur elle. Nous n'allumons aucune lumière la nuit, si ce n'est une petite bougie dans le salon afin d'avoir un semblant de vie.

Ça commence à s'agiter dans la rue. Une horde de citoyen en colère passe dans le quartier, ils sont nombreux , je dirais une vingtaine. Ils se ruent en direction d'un homme qui semble appartenir au force de l'ordre. Le pauvre gars courent, tout en essayant de les ajuster avec son fusil à pompe , mais il finit par trébucher et est aspirer dans le troupeaux. Ces fous sont en train de le ruer de coup, de le battre à mort. Même la pire des crapules ne mérite pas ce traitement. Que se passe t'il donc dans l'esprit des gens ?

Je regarde discrètement par la fenêtre cette horde d'enragé s'éloigner, laissant derrière eux le corps de cet agent de police sans vie, couvert de sang. Ma décision est prise, nous devons partir tout de suite. Ma fille est tout ce qu'il me reste, je ferai tout pour l’empêcher de connaître le même sort que sa mère il y a 3 ans. Cette dernière est morte lors d'un accident de la route. Elle revenait de chez une amie qui avait besoin d'aide, quelle ironie.... Ce terrible événement m'a contraint a me couper de mes amis, j'étais forcé de cumuler les emplois. Chantier le jour, chauffeur la nuit... Cela en était fini du Cole Blake enjoué toujours prêt à s'enquiller des litres de bières avec Denzel et Max. Max avait plutôt bien compris la situation, il ne cherchait pas à s'imposer dans ma vie et préférait me laisser seul, comme ce que je voulais. Denzel , lui, n'a jamais vraiment compris, mais je ne lui en veux pas. C'est un gentil gars mais un pauvre mec. Le genre de mec dont les gens se moquaient au lycée car il était pas comme tout le monde. Je ne sais pas si je tolérai sa présence abusive à mes cotés par pitié, ou bien parce que au fond cela me faisait du bien et me rappelait mes jeunes années, où tout était plus simple. Au fond il ne m'a pas laissé sombrer dans ma solitude.

Je descends les escaliers et appelle ma fille en lui ordonnant d'être prête à partir. Je me dépêche d'aller au sous sol et de prendre mon pied de biche. Je ne compte pas m'en servir , mais si un de ces tarés essaie de s'en prendre à moi ou à ma fille, je ne resterai pas là à tendre la joue. Je le fixe à ma ceinture afin de l'avoir à porter de main. Une fois remonté je constate que ma fille est prête. Je récupère mon sac à dos que j'ai rempli de quelques bricoles, nourriture, sac de couchage, de quoi veiller à notre hygiène. La mairie est à une vingtaine de kilomètre, au niveau de la périphérie, et je pense que le trajet risque de nous prendre du temps. Je ne tiens pas à faire courir de risque à la petite, nous avancerons prudemment. J'ouvre la porte et nous sortons rapidement. Je ne sais pas si ces dégénérés compte repasser, ou si d'autres risque de leur emboîter le pas. Au loin l'on peut distinguer des flammes et entendre clairement des coups de feu...

Contiunez j'aime bien. ^^

Suite ?

Chapitre 2 : Nous et Nous seuls
Le 5 octobre 2014

La ville ressemble à une ville fantôme. Il n'y a personne dans les rues de ce paisible quartier résidentiel. De nombreux journaux traînent sur le trottoir, laissant apparaître des Unes similaire, évoquant toute la situation catastrophique de Washington. Des coups de feu se font entendre au loin, et les flammes d'incendies se dessinent à l'horizon. J'ai presque du mal à me dire qu'il y a encore quelque jours , des enfants courraient et jouaient avec leur parents dans ces rues. Aujourd'hui j'ai l'impression d'être dans ce qu'on pourrait qualifier d'un vestibule menant vers l'enfer. La rue est sale , parsemée de nombreux détritus. La plupart des maisons sont barricadés, et ne donne aucun signe de vie. Certaines arborent des croix rouges sur leur porte. Je ne suis pas religieux, ça doit sûrement avoir un sens mystique qui m'échappe totalement.

Laissant ma fille sur le parvis de la maison, j'avance en direction de ce pauvre officier de police , massacré il y a quelques instants par cette horde de fou. Je m’agenouille près de lui et l'observe. Le pauvre gars. Il en a bavé, son corps est couverts de bleus , de coupures , et des filets de sang ruissellent un peu partout sur son corps. Je décide de le fouiller. Je tombe sur sa plaque, « officier Ryan Murphy , »... Je tombe également sur son arme de poing, un 9 mm , type M92F. Le chargeur est plein, c'est toujours ça de pris. Je glisse le flingue à l'arrière de mon jean, ce type ne peut rien m'apporter de plus.

« Pauvre gars, repose en paix.... »

« ARRHHHHHHHHHHH PUTAIN »

L'officier se saisit de mon bras et le sert avec le peu de force qu'il lui reste. Il me fixe avec ses yeux injectés de sang, comme si il voulait me dire quelque chose. Il essaie de hurler, de laisser échapper sa douleur. Bon dieu cet enfoiré va rameuté tout les tarés du coin et nous mettre en danger.

«  Mais lâchez moi nom de dieu !!» Lui dis-je avec rage.

Il refuse de me lâcher, sa main est totalement crispé autour de mon poignet. Je lui adresse tant bien que mal des coups de pieds dans l'abdomen mais rien n'y fait . Je sors le flingue de mon jean et frappe avec la crosse le plus violemment possible sur sa main. Je sens ses os se briser à mesure des coups. Sa main finit par lâcher prise et je me redresse rapidement. Ce vacarme va rameuter les enragés, je ne dois pas m'éterniser.

Je retourne vers le parvis de la maison, refixant le flingue dans mon jean, et j'embarque ma fille, la saisissant vigoureusement par le bras. La route va être plus ou moins longue jusqu'à la mairie. Il faut rejoindre la périphérie de la ville, soit à peu près une vingtaine de kilomètres.
Nous quittons notre quartier autrefois si magnifique, ce n'était pas le grand luxe, mais c'est là que repose tout nos souvenirs, les bons comme les mauvais. Nous avançons vers le nord, sans dévier , et nous délaissons le cadre de ce pavillon. Nous sommes désormais dans ce qui semble être un ensemble de parcs industriels. La zone est désolé, les enseignes se dressent devant nous comme des hiéroglyphes sur les parois d'un tombeau.

Plus nous avançons , plus le bruit des coups de feu et des agitations du centre ville s'éteint. Il n'y a désormais plus que le silence. Le bruit de nos pas sur le goudron se mêle à nos respirations haletantes. Le silence commence à me peser sur le système, et la petite Penny fatigue. De plus la nuit ne devrait pas tarder à tomber, d'ici une heure ou deux. C'est trop risqué de continuer, je ne sais pas ce qui ce passe dans la ville la nuit, si les choses sont encore plus folles. Il faut trouver une alternative, un endroit où se poser pour la nuit.

En avançant, un local attirent mon attention. C'est un assez gros garage, qui semblent avoir des bureaux à l'étage. Je pense que c'est le bon endroit pour se poser ce soir, mieux vaut ne pas prendre de risque. Je tapote l'épaule de ma fille et lui montre le bâtiment.

« On va rester ici pour la nuit , d'accord ? » lui dis-je sur un ton rassurant
« D'accord, je suis plutôt fatiguée papa » Me dit elle entre deux grandes inspirations.

J'ouvre délicatement la porte du garage. Par chance les locaux ne sont pas fermés à clé. Je demande à ma fille de rester près de l'entrée et de m'attendre.

« Si jamais tu vois quelque chose qui semble dangereux, tu hurles , d'accord ? » Lui dis-je avec fermeté

Je m'équipe de mon pied de biche et inspecte minutieusement le garage. La salle prévu pour les bagnoles est vide,il n'y a rien de louche. Il en est de même pour la salle réservé au stockage des produit d'entretiens de voitures. Je décide de monter l'escalier métallique menant à la passerelle supérieur permettant d'accéder aux bureau du patron et des secrétaires. Je glisse prudemment ma tête par la porte , et me rend compte que les locaux sont entièrement vides. Il y a de la pagaille dans ces bureaux. Des documents sont éparpillés un peu partout. Des factures correspondant aux révision des voitures des différents client sont par terre. Les personnes qui travaillaient ici sont partis rapidement visiblement, la panique les a précipité.

Le bureau du patron est particulier. Ca sent le parvenu, l'homme qui à besoin d'étaler sa pseudo réussite. Un trophée de chasse bidon est accroché au dessus du bureau. Une tête de sanglier empailler qu'il à du acheter dans un magasin de décorations douteux. Divers objets ostentatoire sont sur les différents meubles du bureau. Une pipe en écume de mer attire mon attention. Je dois reconnaître que c'est une magnifique pièce, bien que je ne vois pas l'intérêt de dépenser son argent dans un objet que l'on n'utilisera jamais pour fumer son tabac.

Je fouille les tiroirs de son bureau et y trouve deux paquets de Lucky Strikes et une Bouteille de Scotch Pur Malte.

« Finalement tu n'avais pas si mauvais goût que ça enfoiré » Me dis-je à moi même en sifflant une gorgée.

« AHHHH, ca fait du bien où ca passe »

J'allume la lumière du bureau et me dirige vers la grande baie vitré qui donne une vue parfaite sur le reste du garage. Un vestige du patronat. Me voici devant la vitre où les dirigeants de cette boite surveillaient l'activité de leur employé. Je fais signe à ma fille pour lui dire de me rejoindre. La petite accourent aussi vite que possible et se blottit dans le fauteuil de cuir du bureau. En à peine cinq minute, la petite trouve le sommeil. Elle à l'air si paisible. Je lui caresse la joue , et passe ma main dans ses cheveux.

« Il ne t'arrivera rien tant que tu es avec moi princesse »

Je laisse la lumière allumé. Le bureau ne donne pas sur une fenêtre extérieur , et les rideau métallique du garage sont fermé, donc personne ne verra la luminosité du bureau qui éclaire faiblement le reste de l’entrepôt. Je sors une clopes d'un des paquets, l'allume, me pose par terre tout en m'adossant contre le mur. Je savoure le parfum si enivrant du tabac. J'ai une main sur mon revolver. La fatigue commence à m'envahir, mes yeux se ferment d'eux même, la fatigue me gagnent.....

moi, je m'excuse d'avance pour l'idiotie que je risque de dire, je ne comprend pas tout, c'est lequel des deux qu'il fat suivre? et vous allez poster tout les combien?

Bah, il faut suivre les 2, on raconte chacun la même histoire, mais d'un point de vue différent. Lui incarne Cole Blake, père de famille, et moi Shane Carlson, un militaire
Et on post selon les commentaires. On a déjà une vingtaine de chapitres d'avance mais on attends d'avoir du feedback pour les poster

c'est vraiment bien !

j'attend la suite

j'aime j'aime j'aime

Chapitre 1 : Belles heures
http://www.youtube.com/watch?v=_ReuUc2OSTI
Une semaine que ça dure. Depuis quelques heures, plus aucune communication avec Washington D.C, rien. Comme si la ville n'existait plus. J'ai quelques potes à l'intérieur de la ville, des militaires qui sont sur place entre autres, et j'aimerais vraiment savoir si ils vont bien. Ça avait l'air assez extrême.

Je suis sur une passerelle en haut de la base, à côté d'une tour de communication. Mes manches sont baissées pour éviter tout risque infectieux, et mon masque à gaz est solidement fixé. J'ai un peu peur de la maladie, pas comme ce taré de Frank qui sort sans son masque. D'ailleurs je le vois juste en bas, assis sur une chaise, profitant lui aussi d'une bouffée d'air frais, et aussi de l'adrénaline que sa situation actuelle doit lui procurer.

Je vois un genre de silhouette bouger vers la lisière d'une forêt, droit face à moi. C'est plutôt bien éclairé, on a des spots braqués de partout. Je lève mon M4A1, équipé d'un lance-grenade et d'une lunette infrarouge, et regarde droit dans cette direction. Je détecte plusieurs sources de chaleur mobiles, et je préfère prévenir Frank, au cas où...

"-Ouai, Frank, tu me reçois ?
-Je suis juste en dessous, pas besoin d'utiliser ta radio.
-Euh, ouai... je vois deux ou trois mouvements au niveau de la forêt, garde l'oeil ouvert.
-Mh."

Ce mec sous-estime toujours le danger. Je sais pas pourquoi il est comme ça. Il porte pas de masque à gaz alors qu'on a affaire à la pandémie la plus dangereuse de toute l'histoire de l'humanité, il sort même dehors en pleine nuit sans aucune raison... il me rend fou, je m'inquiète à mort.
J'ai trop de trucs qui me pèsent, y a des fois où j'ai envie de me tirer les cheveux, mais mon casque m'en empêche. Dieu merci, sinon je serais chauve à l'heure qu'il est. Allez, autant lancer un petit sujet de conversation.

"-Au fait Frank... Toi et la scientifique mignonne là, vous... ?
-Nan, on sort pas ensemble. Quoique ça me dérangerait pas
-Et tu voudrais pas me la laisser ?
-Chacun pour soi mec"

J'éclate de rire, je me sens plus à l'aise, de même que mon mentor qui laisse place à un des rares moments où il montre son humanité. Je décide tout de même de le laisser un peu seul, j'ai pas envie de me montrer collant.

Je descends l'escalier derrière moi et me dirige vers mon dortoir, histoire de faire une sieste ni vu ni connu. Toutes les lumières sont éteintes et je m'oriente grâce aux voyants verts des panneaux "issues de secours". En passant devant le quartier des scientifiques, j'entends des bruits de conversation.
La porte automatique s'ouvre à mon passage, et je rentre dans la pièce, baignée dans la lumière. Ils sont 3, toujours vêtus de leur blouse. Je les ai pas vu les quitter depuis une semaine, je me demande même si ils en changent ou si ils ont toujours la même. Vu les tâches diverses qu'il y a dessus, je pense que non. L'un des scientifiques me voit et me salue d'un signe de tête. Je leur demande :

"-Hey, les gars. Et si vous preniez un peu de repos ? Ça fait déjà 1 semaine que je vous vois pas dormir..."
Celui qui m'a salué, un barbu chauve, avec des lunettes, me répond :
"-Désolé caporal, mais le virus ne prend pas de repos. On doit faire aussi vite qu'on peut, c'est juste une mauvaise épreuve à passer.
-Ouai, bien sûr Norm'. Mais tu penses pas que tu serais plus efficace à tête reposée ? "

Il me sourit et m'indique sa tasse de café, avant d'en boire une gorgée.

"-T'inquiètes pas pour nous, me dit-il. On a tout ce qu'il nous faut ici. D'ailleurs je te parie que c'est nous qui allons trouver le remède.
-Aaah, réponds-je, ok, c'est pour ça. Vous voulez juste battre les autres scientifiques en trouvant le remède.
-Haha, ouai, c'est clair. On risque de se faire un sacré pactole.
-Tu me feras croquer une part ?
-Bien sûr"

Les 3 scientifiques éclatent de rire, et se remettent à travailler dans la bonne humeur. Je pars, encore souriant. J'aime bien ces rats de labo. Ils ont l'air un peu austère, avec leur tête de premier de la classe, mais en fait ils sont super sympas, faut juste les connaitre un peu. A l'heure actuelle, je les préfère nettement eux que les militaires.

Outre moi et Frank, il y a Dave, le major. Je le vois quasiment jamais, il est comme une ombre. Il porte toujours son beret rouge, et une éternelle barbe de 3 jours sur le menton. Il est vraiment bizarre, je pense qu'il est un peu dépressif. On dit que sa femme et son fils sont à Washington, j'espère pour lui qu'ils vont bien. Quoi qu'il en soit tout ceux qui ont travaillés avec lui sur le terrain en disent que du bien, donc il doit être assez bon.

Y a aussi le colonel. Lui par contre je l'aime bien, avec sa moustache et son béret noir. Lui et sa fille, l'une des scientifiques, mettent de la bonne humeur partout où ils vont, ils sont étonnamment complices.

Et y a aussi pleins d'autres types que je connais pas, dont un black, un fumeur de cigare invétéré, toujours avec la même coupe au carré et les cheveux grisonnants. Je le trouve vachement charismatique, ce qui fait que je me méfie encore plus de lui.

Mais bon, globalement y a aucune raison d'être inquiet, on partage tous la même galère. Je croise le major Dave au passage, et je lui fais un signe de tête. Tout le monde a ordre de ne pas saluer ses supérieurs sauf à leur demande, sinon on y passerait la journée.

Je débarque dans mon dortoir, commun avec celui de Frank, et enlève enfin mon masque à gaz. Je contemple un instant mes bras tatoués, et m'aperçois qu'ils sont plutôt sales. Ça fait 2 jours que j'ai pas pris de douche, il serait temps de profiter de l'eau chaude.

C'est parti, j'enlève mes vêtements et rentre dans la douche (individuelle bien sûr. C'est vraiment le grand luxe au CURE).

Décidément, tout me met de bonne humeur en ce moment. C'est la meilleur affectation de toute ma vie, défendre un lieu sympathique bourré de gens sympathiques. J'ai envie de me frapper à chaque fois que je pense ça, parce que je me dis que je prends mon pied au dépends de tout ces gens qui meurent à cause du virus.

Finalement, j'espère que ça durera le moins longtemps possible. Faites que la crise passe rapidement.

C'est un peu long ^^

Et en quoi c'est mal ? Ça fait plus de lectures, c'est comme si y avait plusieurs chapitres en un . Celui là est l'un des moins long en plus

Super !

Il faut continuer, vous avez du talent

On compte attendre que le forum soit plus fréquenté pour la relancer vu que c'est deux univers assez proche.

Okay

Je pense qu'on aura un trailer pour la GC, donc ça devrait relancer le forum !