Bonjour à tous, ce récapitulatif devait à l'origine être un complément du récapitulatif historique de Tevinter lancé par Elite22Arbiter. Cependant suite à des divergences, je me suis retiré du projet initial. Je vais donc poster ici l'intégralité du travail effectué concernant les Qunaris. Ce topic n'a d'autre fonction que d'informer les éventuels intéressés sur le Lore des Qunaris. Pour ce faire j'ai puissé dans divers site, encyclopédie, codex, bd ainsi que dans mon expérience personnelle. Bonne lecture aux éventuels intéressés.

1) LA RACE KOSSITH :

Le terme “Kossith” désignait autrefois la race de colosse cornu à peau de bronze, aujourd’hui connue sous le nom de “Qunari”. Il est toutefois important de préciser que le terme “Qunari” (qui signifie littéralement “peuple du Qun”) englobe au sens large l’ensemble des fidèles du Qun qu’ils soient de race humaine, elfique, naine ou Kossith. Un elfe converti au Qun sera donc considéré comme un “Qunari”, tandis qu’un membre de la race Kossith ayant renié le Qun ne sera plus considéré comme un Qunari. Le terme Kossith est cependant aujourd’hui abandonné au sein même du peuple Qunari, qui préfère aujourd’hui designer tout membre du Qun par ce nom.
"Kossith" peut donc être considéré comme l'ancien nom de leur peuple, avant qu'ils n'embrassent le Qun.

Les Kossith possèdent un aspect imposant, plus grand d’une bonne tête que les humains et plus robustes, ils sont dotés d’une peau aux teintes de bronze, des cheveux blancs, des oreilles pointues, des yeux vifs aux couleurs telles que le violet, le rouge ou le jaune. La plupart des Kossith possèdent des cornes dont la taille varie en fonction de l’individu.

Il existe cependant une variété génétique de Qunari né sans corne (Sten de DAO en est le meilleur exemple). Cette variation peut être considérée comme l’équivalent des “roux” pour les humains. Loin d’être dénigrés, les nés sans-cornes sont considérés comme spéciaux et souvent destinés à des rôles importants dans la société Qunarie.

Il arrive également qu’un Qunari qui trahit ses convictions se retire ses propres cornes même si la raison de cet acte n'est pas encore clair. Il est cependant difficile de préciser quelle est l'apparence originelle des Kossith, le Qun imposant une reproduction sélective ne permettant qu’aux individus disposant des meilleures caractéristiques de se reproduire afin d’améliorer leurs people. Cette sélection naturelle explique en partie l’aspect généralement imposant et robuste des Qunaris.

Peu de choses sont connues au sujet des Kossith avant l’émergence du Qun. Les écrits de Koslun prétendent que les Kossith étaient auparavant un peuple violent, qui vénérait des dieux animistes et étaient voués au "chaos", les empêchant d'atteindre la "grandeur", du moins d'après le Qun. Les Kossith posèrent la première fois le pied à Thédas en débarquant au sud des terres sauvages de Korcari en -410 TE. Les raisons de leur arrivée en Thédas, tout comme leurs terres d’origine, restent actuellement un mystère. Les historiens supposent cependant qu’ils établirent une colonie qui fut probablement décimée par les engeances lors du premier enclin. Ce qui expliquerait l’apparition et le faible effectif des “ogres” engendré par des mères couveuses Qunaries.
Les Qunaris débarquèrent une seconde fois en Thédas, des siècles plus tard en l’an 30 de l’Ère de l’acier. C’est à cette époque que les Qunaris débutèrent leurs invasions qui durèrent plus d’un siècle. Actuellement les Qunaris résident sur l’île de Par Vollen et de Séhéron mais en Thédas, ils ont leurs propres régions comme Kont-Aar au nord de Rivein et Qundalon aux Anderfels.

2) LES GUERRES QUNARIES :

La première guerre Qunarie :

Les Qunaris arrivèrent sur le continent en l’an 30 de l’Ere de l’acier. Ils débarquèrent au large des côtes de Par Vollen, jusque-là contrôlées par l’empire Tévintide. Ils s’en emparèrent rapidement à l’insu de toutes les autres nations. L’invasion ne commença réellement qu’en l’an 32, ou les géants cornus lancèrent une attaque massive sur les côtes de Sehéron et au nord de Rivein.
L’histoire nomma cette période “première guerre Qunarie” mais ce fut plus un massacre qu’un réel affrontement. Plus avancés technologiquement que les natifs, les forces Qunaries traversèrent rapidement les lignes de défense de Thédas. Les cuirassés Qunaris taillaient en pièce les flottes continentales, leurs canons à poudre éventraient les murs des cités en l’espace de quelques secondes et les guerriers Qunaris, ceints d'une armure d'acier rutilante, fendaient les armées des nations de Thédas sans mal. Trévise, une ville d'Antiva, fut prise par les Qunaris en l’an 35. En l’an 42, les Qunaris avaient déjà conquis une grande partie du territoire Tévintide dont son archipel dans la mer Nocen, ainsi qu’Antiva et Rivein. Ils commencèrent également à assiéger les Marches libres ; tandis que Minrathie, bien qu'assiégée, resta invaincue dans le nord.

L’occupation Qunarie :

Lorsque les Qunaris s’emparent d’une région, ils offrent aux citoyens la possibilité de se convertir à leur philosophie, ou d'être envoyés pour travailler dans les camps de prisonniers. Les Qunaris pragmatiques, évitent généralement d’exécuter les prisonniers considérant chaque détenu comme une ressource potentielle. Ainsi, lorsque les Qunaris furent repoussés durant les Marches Exaltées, la Chantrie fut étonnée de constater que de nombreux fidèles s’étaient convertis à la philosophie étrangère.

Les conditions de l’occupation Qunarie restèrent cependant sujettes à débat. Les chantristes affirmaient que les envahisseurs arrachaient les enfants aux parents pour les confier aux Tamassrans, qu'ils démantelaient les familles et envoyaient les captifs dans des "camps d'apprentissage" où ils étaient endoctrinés et convertis au Qun. Ceux qui refusaient de coopérer disparaissaient dans les mines ou les camps de construction souvent jusqu'à ce qu'ils périssent d'épuisement ou de faim. Ceux qui résistaient étaient tués, instantanément et sans pitié.
Les Qunari qualifiaient les natifs de "kabethari” étant le terme pour designer «ceux qui ont besoin d'être enseigné», le terme peut cependant littéralement être traduit par “simple d’esprit”. Les Qunaris considéraient le fait de ne pas obtempérer comme une “maladie” et utilisait une substance nommée “Qamek” qui possède la faculté de briser la volonté de la victime, la transformant ainsi en individu docile et sans volonté nommé dans leurs langues “Viddath-bas”.

Cependant de nombreux convertis Qunari semblaient satisfaits de leurs conversion et même éprouver de la pitié pour ceux qui refusaient de se convertir. Un converti écrivit même : “Toute ma vie j'ai suivi le Créateur partout où son chemin me conduisait, mais dans la foi du Qun j'ai trouvé les moyens de voyager sur mon propre chemin. Si seulement tous mes semblables pouvaient comprendre ce que les Qunari nous offrent”. Par ailleurs beaucoup de ceux qui avaient obéi à leurs anciens maîtres, affirmaient avoir été traités sans aucune cruauté et même avoir obtenu un certain degré de liberté et de confiance tant qu'ils suivaient les codes de conduite stricte des Qunari. Certains reconnaissaient même une certaine bonté, ou du moins un manque flagrant de cruauté de la part des envahisseurs.
La source la plus objective pourrait être une lettre d’un soldat impérial autrefois détenu par les Qunari :

“Les hommes-vaches ne tuent pas leurs prisonniers. Le Qun exècre le gaspillage et les hommes représentent, à leurs yeux, une marchandise de valeur. Plutôt que de périr, nous fûmes faits prisonniers dans un camp de travail dirigé par les Ben-Hassrath. Ils nous traitèrent de "kabethari" (simples d'esprit) et c'était là où nous devions être convertis au Qun.
Les installations n'avaient rien de comparable avec celles de la Taverne d’État de Minrathie mais nous n'en espérions pas tant. Notre dortoir était farouchement gardé et nous recevions trois repas par jour composés exclusivement d'un porridge fade mais nourrissant. De l'eau ainsi que du thé fort et non sucré étaient également mis à notre disposition.
Les Ben-Hassrath ne sont pas recrutés en fonction de leur sexe, ce qui m'a singulièrement étonné. J'avais toujours entendu dire que, chez les Qunari, les femmes ne pouvaient accomplir les mêmes tâches que les hommes. Cependant, en y réfléchissant, ce choix prend tout son sens. Les Ben-Hassrath sont en charge de la "rééducation" et de l'intégration des peuples conquis.
D'après mon expérience, les femmes, tout comme les hommes, établissent un meilleur contact avec les représentants de leur sexe. En ce sens, il est judicieux de choisir des femmes pour la rééducation des femmes et des enfants et des hommes pour celle des hommes.
Les Ben-Hassrath n'ont jamais fait preuve de cruauté, ce qui était tout à leur honneur. Bien que fermes, ils se sont toujours montrés raisonnables. J'entrais dans leur jeu, répétant ce qu'ils nous enseignaient mais gardant au fond de mon cœur les valeurs qui avaient bercé mon enfance.

D'autres ne furent pas aussi rusés. Certains de mes comparses résistèrent à l'endoctrinement, refusant même de feindre d'y plier. Les Ben-Hassrath perçoivent la rébellion et le mécontentement comme des maladies pouvant être soignées. Ils emmenèrent ces hommes aux temples destinés aux soins et à la convalescence. Je ne sais ce qu'il s'y passait, mais les hommes qui en revinrent étaient comme métamorphosés.

Certains n'en réapparurent jamais. Je ne peux que supposer que le "traitement" n'avait pas fonctionné.

- Extrait des mémoires d'un soldat impérial capturé en mer –

3) LA SOCIETE QUNARIE :

La société Qunarie est basée sur l'apprentissage, la recherche et la puissance militaire. La soçiété est symbolisée par un triangle sensé incarné le triumvirat Qunari : corps, esprit et âme.

Les Qunaris sont dirigés par un Triumvirat appelé “Salasari” dont chaque membre dirige une branche de la soçiété. Ils sont nommés à ces postes étant considérés comme les plus aptes à les occuper. Le triumvirat se compose de :

-L’Arishak : qui est obligatoirement un homme. Il est à la tête de l’armée et s’occupe généralement des relations extérieures. Son rôle est d’assurer la protection et la sécurité du peuple Qunari, ainsi que d’étendre l’influence du Qun.

-L’Arigena : qui est obligatoirement une femme. Elle dirige tout ce qui concerne les travailleurs, artisans et agriculteurs. Son rôle est de s'assurer que la société Qunarie est bien nourrie et en bonne santé.

-L’Ariqun : qui peut être un homme ou une femme. Il dirige la branche religieuse et philosophique. Son rôle est de s'assurer que le Qun est bien enseigné et de pousser la science à progresser.

Il est à noter que malgré leurs fonctions de dirigeant, le triumvirat est soumis aux lois du Qun comme n’importe quel Qunari. Ainsi dans DA2, lorsque l’Arishak perd la relique, il est bannit comme n’importe quel autre soldat.

D’un point de vue métaphorique la soçiété Qunarie est considérée comme une entité vivante. Le «corps» est représenté par l'Arishak et les militaires, «l'esprit» par l’ Arigena et les artisans, et «l'âme» par l’Ariqun et les prêtres. Chaque individu qui la compose ne représente qu'une infime partie d'un tout, une goutte de sang dans une artère. Chaque individu n'est pas important en tant que tel, mais pour ce qu'il représente par rapport à l’entité dans son ensemble. De ce fait le Qunari fera toujours passer l’intérêt de l’ensemble avant son propre intérêt. Chaque Qunari se doit d’oeuvrer pour le bien commun, et ce qu’importe les aspirations personnels. Le système de valeur des Qunaris est radicalement différents de celui des humains.
En effet les Qunaris n’attachent aucune importance à la liberté et au Bonheur, privilégiant des valeurs telles que la force, le dévouement, la discipline et le sens du devoir et du sacrifice.

Avant même de parler de liberté individuelle, on enseigne aux Qunari à se plier aux enseignements du Qun et à leur obéir en tout point. Pour ceux qui suivent le Qun, l'absence de liberté individuelle n'est pas un drame, au contraire, ils estiment plus sûre une société où règne l'ordre et la sécurité. L’égalité est également l’une des bases de la soçiété Qunarie, qu’importe la race ou la fonction chacun dispose de droit et devoirs similaire envers l’ensemble. C’est à Séhéron et Par Vollen qu’on peut observer les Qunari dans leur ensemble. Là, l'union des Qunari en tant qu'entité vivante unique, qu'être unique, saute aux yeux. Les travailleurs, que le Qun désigne comme l'esprit, produisent tout ce dont a besoin le Qunari. L'âme, sorte de clergé, est en perpétuelle recherche d'une meilleure compréhension de l'être, du monde et exhorte le corps et l'esprit à lutter sans relâche pour atteindre la perfection. Chaque individu a une place, qui lui est attribué par le Qun, une place à partir de laquelle il doit constamment oeuvrer pour le bien de la collectivité.
Aux yeux des habitants de Thédas le Qun est une forme d’esclavage implacable, aux yeux des Qunaris c’est une vie de certitudes, d'égalité , et non d'individualité.

Les Qunaris n’utilisent par leurs noms pour s’identifier eux mêmes. Ils sont tout simplement désigné par leurs rangs (Sten par exemple n’est pas le vrai nom du compagnon de DAO mais son rang). Les Qunaris ont bel et bien des noms mais il s’agit plus d’un numéro de sécurité sociale, donnant une série d’informations généalogiques utilisées par les Tamassrans pour les archives.

Les Ben-Hassrath font partie de la branche religieuse. Il s’agit du rang Qunari le plus respécté dans la soçiété Qunarie après les membres du Triumvirat. Ben-Hassrath signifie ‘le Coeur des legions”, son rôle est de protéger le Qun des influences extérieures comme intérieures. Les Ben Hassrath forment en quelque sorte une police secrète qui s’assure que tous suivent bel et bien le Qun. Ce sont eux qui se chargent de “rééduquer” les sujets récalcitrants. Les Ben Hassrath supervisent également tout ce qui touche à l’espionnage et aux missions spéciales. Ils peuvent opérer comme “assassin” ou “espion” et œuvrent également hors des territoires Qunari pour chasser les Tal-Vashoth.

Les Ben Hassrath supervisent également les “Tallis” (agents secrets dont la signification est “résoudre” en Qunari)

et autres formes d’agents spéciaux tel que l’Iron Bull (futur compagnon de l’Inquisiteur dans Dragon Age Inquisition).

Les Qunari n'associent pas l'accouplement avec l'amour. Ils ressentent l'amour et l’amitié. Ils ont des amis, ils forment des liens affectifs avec autrui mais ne ressentent aucun besoin de démontrer leur affection par des actes intimes. Les relations sexuels n’ont d’autre but que d’assurer la reproduction, à vrai dire avoir des relations sexuels pour un autre motif que la reproduction serait jugé comme inconvenant et anormal. S'ils le font, ils seront alors envoyés pour être rééduqués par les Ben-Hassrath.

Il ne reste rien de la langue originale des Kossith, les Qunari parlent désormais le “Qunlat”, une langue collant aux exigences du Qun. Le Qun impose de ne pas parler pour ne rien dire et de s'en tenir au stricte nécessaire. Le Qunlat est une langue composée de mots courts et ayant un sens souvent métaphorique. Ainsi "travailleur" désigne également "cerveau/esprit" et "armée" veux dire "corps". Pour les Qunari, un symbole et sa signification ne font qu'un et c'est pourquoi on retrouve beaucoup d'artistes parmi les prêtres.

Les Tal-Vashoth est le nom donné à tout Qunari qui a renié et quitté le Qun. “Tal-Vashoth” signifie littéralement “les vrais êtres gris”. Les raisons de leurs désertion peuvent varier, il peut soit s’agir de Qunari ayant quitté le Qun mécontent de leurs position dans la soçiété ou aspirant à un autre mode de vie ou de Qunari au comportement violent qui deviennent généralement des pillards ou des mercenaires. Les Tal –Vashoth ne forment pas un groupe en tant que tel, bien que certains Tal Vashoth forment des bandes, ils n’ont généralement pas de lien particulier entre eux, si ce n’est le fait d’avoir quitté le Qun. Ils n’ont ni culture, ni objectif précis. Certains deviennent pillards et s’attaquent aux civils, leurs faibles effectifs ne leurs permettant pas de rivaliser avec l’armée Qunarie. Il arrive que certains Tal Vashoth se choisissent un nouveau nom comme Maraas dans Da2. Les éventuels Qunari qui n’ont pas grandit dans le Qun (comme l’inquisiteur Qunari de Dragon Age Inquisition) sont appelé Vashoth.

4) LE QUN :

Le Qun est un code d’honneur philosophique basé sur les écrits de l'Ashkaari Koslun. Il s’agit d’avantage d’une philosophie qu’une religion à part entière. Le Qun régit chaque aspect de la vie du Qunari. La structure du gouvernement elle-même est dictée par le Qun. Ce dernier donne une place fixe et définie à dans la société, soit en tant que soldat (partie du corp), artisan (partie de l'esprit) ou prêtre (partie de l'âme).
Par exemple, certains Qunari sont élevés comme des soldats à partir d'un très jeune âge. Ils sont censés être forts, disciplinés, et stoïques, adhérant sans faille aux principes de l'honneur et du devoir tel que défini dans le Qun. La volonté du philosophe fondateur du Qun, Koslun était était de créer une soçiété idéale sans inégalité, pauvreté et désespoir. Le récit de sa quête est répertorié dans ses écrits :

“Il y a bien longtemps, l'ashkaari vivait dans une grande cité au bord de l'océan. Elle connaissait une richesse et une prospérité rayonnantes, mais ses habitants étaient pourtant mécontents. L'ashkaari arpentait les rues de sa cité et voyait tout autour de lui les signes du génie : triomphes architecturaux, chef-d’œuvre artistiques, palais de marchands prospères, bibliothèques et auditorium. Mais il voyait également les stigmates de la pauvreté : les indigents, les malades, les perdus, les précaires et les désespérés. L'ashkaari se demanda alors : "Comment un peuple peut-il être à la fois sage et ignorant, riche et ruiné, triomphant et désespéré ?"
Alors l'ashkaari quitta sa terre natale et partit en quête d'autres cités et d'autres nations, à la recherche d'un peuple qui avait trouvé la sagesse suffisante pour mettre fin au désespoir et à l'accablement. Il erra pendant de longues années à travers des empires couverts de palais et de jardins, mais partout les sages, les grands et les puissants côtoyaient les oubliés et les démunis. Il finit par arriver dans un vaste désert, une terre aride où la pierre brute dressait ses crocs vers le ciel. Il y trouva refuge à l'ombre d'un pic et prit la résolution de méditer à cet endroit, jusqu'a ce qu'il trouve la solution à son dilemme ou que la mort l'emporte.
Des jours passèrent et une nuit, alors qu'il fixait l'horizon, il vit le désert sans vie s'éveiller. Une centaine de milliers de sauterelles s'élevèrent de la terre inhospitalière et, formant une masse compacte de poussière mouvante, firent route vers le sud. L'ashkaari se leva et les suivit, marchant dans leur sillage de dévastation de plusieurs kilomètres de large alors que des terres hier encore prospères étaient anéanties. C'est alors que les yeux de l'ashkaari s'ouvrirent.

L'existence est un choix.
Il n'y a pas de chaos dans le monde, mais de la complexité.
De la connaissance de la complexité nait la sagesse.
De la connaissance du monde découle la connaissance de soi.
La maitrise de soi est la maitrise du monde. La perte de soi est la source de la souffrance.
Souffir est un choix et nous pouvons le refuser.
Nous détenons le pouvoir de créer le monde comme de le détruire.

Alors l'ashkaari alla retrouver son peuple.

Extrait du Qun, Psaume premier.”

Une phrase souvent répétée par les Qunaris figurant également dans les écrits :

“Shok ebasit hissra. Meraad astaarit, meraad itwasit, Aban aqun. Maraas shokra. Anaan esaam Qun.
La lutte est une illusion. “

“La marée monte, la marée descend, mais la mer est immuable. Il ne sert à rien de lutter contre. La victoire est dans la Qun.”
Extrait du Qun.

Le Qun repose sur deux principes, dont voici la définition selon Koslun :

Maîtrise (issqun) - "Savoir c'est comprendre, comprendre pourquoi c'est, ce que c'est mais aussi ce que ce n'est pas. Connaître quelque chose c'est avoir le pouvoir de le maîtriser, et c’est seulement dans le manque de connaissance que réside la faiblesse."
Équilibre (aqun) - "Exister sans équilibre, c'est tomber, se casser, mourir. Il n'y a que dans l'équilibre que la vraie stabilité peut être atteinte. Quand une personne est stable, elle est libre d'écouter et de savoir. Avec le savoir, vient la force. Avec la force, on devient l'acier. Et tout comme l'acier, on endure."

Un concept important dans le Qun est l'idée de "Asit tal-eb" -Ainsi soit-il : l'idée que tout et tous dans le monde possède une essence, et toutes ces choses viennent ensemble pour former un équilibre, par exemple les sauterelles dévorant les récoltes.
C'est le choix de chaque individu d'agir ou non selon sa nature et la nature du monde, ou de s'opposer à l'ordre établi et de ce fait à lutter contre le monde et contre lui-même.
Leur propre essence contribue à celle du monde, et lutter ainsi contre lui-même a pour résultat de perturber l'équilibre de l'ensemble et d'entrainer souffrances autant pour lui que pour le monde. Pour cette raison, la société n'est pas considéré comme artificielle, mais comme une partie de la nature.
Selon l'enseignement du Qun, tout être vivant a une place et un but dans le monde ; et c'est uniquement lorsqu'il est à sa place et qu’il maitrise son être que l'équilibre peut être atteint. Si cet équilibre venait à s'altérer, il subirait aussitôt mille souffrances. La maitrise de soi est donc le premier et le plus important des objectifs de la vie.

4) EDUCATION ET RANG :

Les Qunaris n’ont pas de parents ni d’unités familiales, les géniteurs se content de produire les enfants mais ne s’en occupent pas. Les pairs d’un Qunari forment en quelque sorte sa “famille”, ceux qui partagent le même rôle pouvant être considérés comme ses frères et sœurs. Chaque enfant (Imekari en langage Qunari) est considéré comme la propriété de la société et se voit confier aux Tamassrans.

Les Tamassrans sont en quelque sorte des enseignants, des érudits et des prêtres, ils font partie de la branche religieuse dirigée par l’Ariqun. La fonction est la plupart du temps occupée par des femmes, jugées plus compétentes pour les affaires de gestion et d’administration

Les Tamassrans élèvent les enfants, les éduquent, les évaluent et leurs assignent leurs tâches. Les Tamassrans exercent une influence considérable sur la société Qunarie déterminant non seulement la fonction de chacun mais contrôlant également le processus de reproduction sélective. C’est en effet à eux de choisir qui va se reproduire avec qui. La fonction étant principalement occupée par des femmes cela pourrait conduire un individu extérieur à croire que leur société est à prédominance féminine, ce n'est cependant pas le cas. Le cerveau pourrait être assimilé à la règle du corps, mais c'est aussi le cas du cœur, des poumons, de l'estomac. Tous font partie du grand tout.

L’enfance des Imekaris est particulièrement studieuse. Jusqu’à l’âge de douze ans ils reçoivent une éducation commune. Dès leur douzième anniversaire, les Tamassrans effectuent divers test et assignent aux jeunes Qunaris leurs futurs rôles en fonction de leurs aptitudes respectives. Bien qu’élevés pour des rôles spécifique la filiation n'est pas la question; pas plus que le pedigree. Si un Qunari a été élevé pour être un soldat, mais se révèle être plus intellectuel, les Tamassrans le déplaceront vers des fonctions plus intellectuelles telles que le sacerdose ou la recherché technologique.

Les Qunari pensent que chaque sexe est intrinsèquement meilleur sur certaines tâches. Cette manière de penser ne doit cependant pas être perçue comme du sexisme mais comme de l’utilitarisme. Par exemple l’homme étant physiquement plus fort et plus robuste que la femme il est jugé naturel de faire l’homme le soldat plutôt que la femme. D’où le fait que les femmes ne sont pas soldat dans la société Qunarie. De même peu importe l’aptitude qu’un homme montre pour la gestion, il ne sera jamais tout à fait aussi bon dans ce domaine qu'une femme, il serait donc considéré comme inefficace de le placer dans un rôle où une femme pourrait mieux servir. Au lieu de cela, le Tamassran lui trouvera un autre rôle dans lequel il démontre de plus amples aptitudes, et l'assigne à cette place. Il existe des secteurs plus mixtes tels que la philosophie, la science ou le Ben-Hassrath, mais même alors les hommes et les femmes exercent dans des spécialisations différentes. Il est cependant à noter que certaines fonctions telles que les Tallis ou les Ben Hassrath bénéficient d’une formation militaire d’où le fait que certaines femmes Qunaries (telles que Tallis dans le DLC la marque de l’assassin) aient des aptitudes de guerrières.

Le rôle du Qunari lui étant donné pour qu’il serve la société le plus efficacement possible en fonction de ses aptitudes, le Qunari ne peut remettre en question sa place. Il existe cependant des cas exceptionnels ou un Qunari peut changer de rang. Ainsi Tallis a successivement été Tallis (agent discret chargé de résoudre les "problèmes"), Athlok (simple travailleur) puis à nouveau Tallis. De même le Sten que le héros de Férelden a rencontré est devenu Arishak (Dans le comic Those who speak) après qu'Hawke aie tué celui lors des évènements de DA2.

Il arrive qu’un Qunari soit nommé “Qunoran vehl” ce qui signifie “exemple pour les autres”, toutefois cette nomination n’est décrétée qu’à titre posthume. Lorsqu’un Qunari est nommé “Qunoran vehl”, les Qunaris adoptent exceptionnellement un comportement festive et organise des défilés.

6) ARMEE :

L’armée nommée “Aantam” chez les Qunaris forme le corps de la société Qunarie. Son rôle est d’assurer la protection du people Qunari et d’étendre l’influence du Qun. L’armée est sous le commandement de l’Arishak. Métaphoriquement l’armée est censée représenter les yeux, les oreilles, les bras, les jambes de la société. La majeure partie des Qunaris ayant interagi avec l’extérieur font partie de l’Aantam. Etant exclusivement composé d’homme, beaucoup d’habitant de Thédas crurent que tous les Kossith étaient de sexe male.

L’Aantam dispose d’une division nommée “Beresaad” (dont faisait partie Sten). Les Beresaad font office d’avant-garde et d’éclaireurs de l’Aantam, parcourant les nations non Qunarie pour répondre aux questions de l’Arishak.

Les Qunari estiment hautement leurs outils et les considèrent comme faisant partie de leur honneur, comme le prolongement de leur être. Dans le cas de l’armée, le soldat ne doit jamais être séparé de son épée; un tel individu serait considéré comme un déserteur ayant renoncé à son âme et son honneur et serait tué à vue par ses semblables.

Les rangs connut à ce jour sont :

-Arishak (commandant en chef de l’Aantam)
-Karasten (commandant d’infanterie)
-Sten (Officier)
-Karasaad (soldat de mélée)
-Karashok (infanterie)
-Ashaad (une sorte d’éclaireurs)
-Taarbas (Soldat chargé de récupérer les épées des guerriers tombés au combat)
-Saarebas (mage)
-Aravaarad (gardien du mage)

7) TECHNOLOGIE :

Les Qunaris possèdent une technologie plus avancée que le reste du continent. Cette avancée s’explique probablement par le fait que les Qunaris ne se reposant pas sur la magie ont dut chercher d’autre voies pour perfectionner leurs armements et leurs médecine. Leur capitale Qunandar est connue pour ses larges dômes et aqueducs. Les Qunaris utilisent des cuirassés aussi surnommés “dreadnoughts” plus rapide et plus massif que les navires de Thédas. Ces cuirassés ont également la particularité d’être équipé de canons à poudre.

Les Qunaris produisent des poudres explosives nommées “poudre noire” ou “gaatlok” dans leur langue. Ces explosive sont réputés être encore plus efficace que les explosives des nains tout en étant moins polluant. Les Qunaris utilisent également diverses gaz et substances. La plus connue, le “Qamek” est un poison utilisé par les Ben Hassrath et les Tamassrans pour briser la volonté de ceux qui refusent de se soumettre au Qun.

Les victimes perdent tous souvenir et toute volonté et se transforment en individu docile nommé “Viddath-bas”. Les Qunaris disposent également d’une autre forme de gaz nommé “Saar-qamek” (utilisé dans DA2) qui rendent fou les non-Kossiths avant de causer leur mort.

Toutes les races de Thédas bénéficient d’à peu près la même espérance de vie, cependant les Qunari ont développé une médecine de pointe leur permettant de prolonger leur durée de vie jusqu'à un certain point.

8) ECONOMIE :

Les Qunaris n’ont pas vraiment d’économie en tant que telle, rejetant toute forme de propriété privée au profit d’une propriété collective. Leur économie se basant sur un partage total, les Qunaris n’ont pas de monnaie et il est interdit de vendre ou d’acheter des choses entre eux. Bien évidemment toutes formes de vols ou comportement égoïstes ou cupide offriraient à l’individu coupable un aller simple pour les camps de rééducation. Le rôle des “marchands” est donc de s’assurer que tous les biens et provisions soient équitablement répartis.
Les Qunaris commercent toutefois de temps en temps avec les populations voisines mais c’est surtout là un moyen d'observer les peuples qui n'ont pas encore accepté le Qun.
L’efficacité est la principale préoccupation de l’économie. Les Qunaris travaillent donc activement à améliorer les méthodes de production via la recherche et les divers emprunts aux peuples voisins ou conquis.

Cependant les demandes individuelles sont limitées. Plus de maison et plus de vêtement demanderait plus de travail et d’entretien. C’est pour cette raison que les maisons sont souvent identiques et disposées le long de lignes parfaitement orthogonales.

9) LES MAGES :

Les Qunaris sont de loin le peuple le plus hostile envers la magie et les mages en général. En totale opposition aux Tévintides, les Qunaris considèrent la magie comme un danger de tous les instants. Pour les Qunaris la maitrise de soi même est le premier et le plus important des objectifs de la vie, de ce fait le mage, pouvant être possédé par un démon, nait avec un grave handicap. Le mal n’est donc pas incarné par le mage en lui-même mais plutôt par la perte d’un mage ou par les abominations qui en résultent. Pour ces raisons les mages sont nommés “Saarebas”, qui signifie "Chose dangereuse". Les Qunaris estimant que les Saarebas ne peuvent se contrôler eux-mêmes, leurs imposent toutes sortes de mesure drastique.

Les Saarebas sont ainsi en permanence surveillés par un “Arvaarad” (celui qui retient le mal) qui peut être considéré comme les templiers des Qunaris. Les Arvaarad disposent d’une barre de commande lié à un collier que porte le Saarebas qui leurs permettent de neutraliser le Saarebas en cas de besoin.

Les Saarebas portent également des chaines et des masques de même un Saarebas qui lancerait un sort sans autorisation se ferait rapidement couper la langue ou coudre les lèvres. Le Saarebas n’est en aucun cas autorisé à se ballader seul. Un Saarebas trouvé sans son “Karataam” (groupe sense surveillé et s’occuper du mage) serait soit executé à vue, soit contraint à se suicider.
Ironiquement les Qunaris semblent éprouver de la pitié et de l’admiration pour les Saarebas malgré tout ce qu’ils leurs infligent. Le Qun enseignant que se sacrifier pour le bien commun et lutter constamment pour garder l’équilibre de son être constituent les plus grandes des vertus, les Saarebas représentent plus que quiconque ces vertus.

Un semblant de justification quant aux traitements des mages est donné par Sten dans DAO par le biais d’une fable :

“Un Ashkari fut un jour piqué par une abeille tandis qu'il méditait. Il rencontra non loin de l'endroit où il méditait une paysanne qui lui proposa de le soigner. Tandis que la paysanne le soignait il remarqua que ses bras étaient couverts de bandage. Etonné il lui demanda le pourquoi de cet accoutrement.
La paysanne lui répondit que c'était pour se protéger des piqûres d'abeilles.
Intrigué, l'Ashkari lui dit "Mais au cours de ma route j'ai cotoyé des milliers d'abeilles. Parmis elles, une seule d'entre elle m'a piqué. Vos précautions ne sont-elles pas quelque peu démesurées ?".
La paysanne lui répondit "même les abeilles qui ne semblent pas vouloir vous piquer doivent être surveillé".”

10) ETRANGER ET CONVERTIs

Aux yeux des Qunaris le Qun est la véritable source de la sagesse et de la morale. Les sociétés rejetant le Qun, sont à leurs yeux des sociétés décadentes et chaotiques dont les habitants vivent dans la corruption, l’égoïsme, la souffrance et l’ignorance. A leurs yeux “sauver les autres peuples des tourments qu’ils s’auto-infligent” est un devoir moral. De ce fait, fanatiques dans leurs dévotions ils n’ont de cesse de tenter de convertir tout Thédas. Les Humains sont leur cible principale : ils se laissent porter par leurs sentiments, personne ne se tient à son rôle et pire que tout, leur mages sont presque en liberté. C'est d'ailleurs pour cette dernière raison qu'ils resteront encore et toujours en guerre contre Tévinter.

Les Qunaris désignent généralement les non-Qunaris par l’appellation Bas/Basra qui signifie “être” ou “chose”. A noter cependant que dans DA2 l’Arishak qualifie les nobles de Kirkwall de Dathrasi ce qui pourrait se traduire par “porc”.
Les Qunaris se montrent généralement condescendant et inflexible vis à vis des autres races cela étant les principales sources de confusion résident dans le fait que les Qunaris ont du mal à comprendre les humains, tout comme les humains ont du mal à comprendre les Qunaris, ne voyant généralement qu’en eux que des fanatiques.

Tous les adeptes du Qun sont évidemment considérés comme païens aux yeux de la Chantrie, tous les convertis considérés comme hérétiques et traitres à leur enseignement sont généralement pourchassés. La Chantrie considère le Qun comme une menace pour leur enseignement, une épreuve de foi qui doit être combattue et vaincue.

La plus grande marque de respect qu’un Qunari peut témoigner à un non Qunari est de le désigner comme “Basalit an” qui pourrait se traduire par “étranger digne de respect”. Les Basalit an semblent bénéficier de certains avantages comme par exemple le droit de défier un Qunari en combat singulier. Tallis apprend à Hawke qu’un Basalit an est considéré comme un être respectable aux yeux de tous les Qunaris et que par conséquent si jamais un Qunari devait négocier ou demander de l’aide à quelqu’un il s’adresserait d’emblée à un Basalit an. Les seuls Basalit an connut à ce jour sont :

1) Le garde des ombres (s’il gagne le respect de Sten dans DAO)
2) Hawke (s’il gagne le respect de l’Arishak dans DA2)
3) Alistair (nommé ainsi par Sten devenu Arishak dans le comic “Those Who Speak”)

Les convertis Qunaris sont considérés comme des Qunaris à part entière. Qu’importe leurs race ou leurs milieux les convertis bénéficient des mêmes droits et devoir qu’un Qunari lambda. Le Qunari jouant un rôle en fonction de ses talents, il est possible pour un elfe, nain ou humain méritant d’obtenir une fonction de haut rang. Ainsi Tallis bien qu’elfe est membres des Ben Hassrath. Les Qunaris tolèrent que les convertis gardent leurs religion d’origine, considérant les convertis que les convertis sont en “apprentissage” et qu’ils renonceront de par eux-mêmes à leurs cultes, une fois leurs formation achevée.

Le DLC “la marque de l’assassin” nous apprend que les Qunaris disposent d’un important de réseaux d’agents dormants Qunaris infiltrés partout dans Thédas. Ces agents sont souvent des convertis endoctrinés qui espionnent les habitants de Thédas pour le compte des Qunaris. Ces agents peuvent convertir d’autres habitants ou se contenter d’observer. Il arrive même que des agents s’infiltrent dans les nations en tant qu’esclave sans doute dans le but d’organiser des rebellions. Ces agents agissant comme n’importe quel citoyen, il est extrêmement difficile de les démasquer. Les Tévintides semblent d’ailleurs actuellement la seule nation de Thédas à connaitre l’existence de cette infiltration.

FIN

Très bon pavé, très agréable à lire

Superbe Dark ^^ Franchement superbe. Je demande à ce qu'on épingle ce très beau dossier bien complet sur les Qunaris qui répond pratiquement à toutes les questions sur ce peuple complexe ^^

Excellent, vraiment bravo

PS: J'aime plus ce peuple

Il faudra songer a les exterminer et calmer leurs véleittés de conquêtes .
Je m'occuperais de leur cas comme je me suis occuper de leur arishak .

Magnifique description !

En la lisant je me suis d'ailleurs rendu compte que les Qunari se rapprochaient beaucoup de la civilisation Myrmécéenne. Déjà parce que cette société est basé également sur l'égalité et l'équilibre presque absolue.Egalement parce que L'individu ne compte pas, seul la communauté prévaut.La reproduction est extrêmement contrôlé et seul une partie de la population dispose d'organe reproducteur le reste est asexué.Les individus exercent une fonction(ouvrier, nourrice, soldat, reine pondeuses mâle reproducteur etc..) en rapport avec leurs aptitudes,chacun doit aussi rester dans sa "caste" et ceci jusqu'à sa mort.

Le partage des ressources se fait également le plus équitablement possible il n'y a pas de favoritisme.

Bien sur le Qun est plus complexe et approfondi mais il n'empêche qu'il y a de nombreuses similitudes entre ces deux civilisations.

Voilà c'était juste une petite réflexion personnelle mais en tous cas bravo Dark pour ce topic vraiment complet

Bravo pour ce topic vraiment complet, je m'étais intéréssé à tous les élèments des jeux précédents évoquant les Qunaris car ce peuple m'intrigue.

Et c'est un réel plaisir de trouver un récapilutatif complet évoquant les divers aspects de leur culture et leur histoire.

Du très bon boulot, félicitations ;)

N'oublie pas de dire que les Tevintide leurs font du sal stp.

Merci Sylvain pour l'épinglage ^^

Et encore une fois du beau boulot.

Mais j'ai une question concernant "l'endoctrinement". Il y a eut des précédents comme quoi la Chantrie (ou autre) ont réussit à briser cet endoctrinement ou il a fallut à chaque fois passer les "hérétiques" par le fer ?

Arishokost, Maaras shokra, An'am esaam Qun

-Fenris

Beau travail Darkdevil-M

Mais j'ai une question concernant "l'endoctrinement". Il y a eut des précédents comme quoi la Chantrie (ou autre) ont réussit à briser cet endoctrinement ou il a fallut à chaque fois passer les "hérétiques" par le fer ?
La Chantrie elle a lamentablement échouer face au Qunaris... dommage. Mais tkt ya les tevintides.
Pour répondre à ta question, les Qunaris ne gaspillent rien. Si ils prennent un territoire de force ils utilisent un gaz qui s'appelle qamek je crois qui t'efface toute ta mémoire et qui permet aux Qunaris de te reconvertir sans résistance.

Je reconnais tout de même la puissance Qunaris, avec leurs cuirassé, explosif, gaz, discipline ect... Se sont même eux qui ont fait apparaitre l'optique dans Thédas avec les longue-vue.

Hélas face aux Inquisiteurs ils ne font pas le poids.

Mais j'ai une question concernant "l'endoctrinement". Il y a eut des précédents comme quoi la Chantrie (ou autre) ont réussit à briser cet endoctrinement ou il a fallut à chaque fois passer les "hérétiques" par le fer ?

Pour ceux qui sont soumis au Qamek, il n'y a aucun retour possible. Pour les autres qui sont simplement convertis, c'est assez rare mais il en existe qui malgré tout quitte le Qun. Dans le DLC la marque de l'assassin par exemple, Tallis apprend que certains agents ont quitté le Qun.

Hélas face aux Inquisiteurs ils ne font pas le poids.

La preuve étant que les Qunaris ont conquit une bonne partie de leurs territoire et que les inquisiteurs ont été obligé de s'allier avec la chantrie pour les repousser