Le 08 juillet 2020 à 15:57:20 Acknowledge a écrit :
Pas très crédible le Martin
Le 08 juillet 2020 à 15:58:55 matthieufeufeu a écrit :
Le 08 juillet 2020 à 15:57:20 Acknowledge a écrit :
Pas très crédible le Martin
From keus to Fatboy
Le 08 juillet 2020 à 16:00:59 Acknowledge a écrit :
Le 08 juillet 2020 à 15:58:55 matthieufeufeu a écrit :
Le 08 juillet 2020 à 15:57:20 Acknowledge a écrit :
Pas très crédible le Martin
From keus to Fatboy
Heureusement qu'il y a eu BB2 pour équilibrer tout ça
Faut-il avoir vu les 2 premiers pour pouvoir apprécier le 3 ?
Je dirais que le 2 est suffisant.
Le 13 juillet 2020 à 22:02:49 Hatsu_Keiz a écrit :
Faut-il avoir vu les 2 premiers pour pouvoir apprécier le 3 ?
Je trouve les trois différents, donc non. Le premier était
très blaxploitation, le second plus grand public et le dernier oublie un peu le côté buddy movie.
En plus ils ne font pas allusion les uns aux autres au-delà des clins d'oeil donc tu peux regarder le trois sans souci.
Je déplorerai toujours ce choix malheureux d'avoir grillé la cartouche "Bad Boys for Life" pour ce troisième opus plutôt que pour un hypothétique quatrième ("Bad Boys 4 Life", toi-même tu sais) mais, cette considération marketing mise à part, le film se regarde gentiment... Bien qu’après l'hallucinant deuxième volet signé Michael Bay, je m'avoue forcément un peu déçu (mais pas surpris). Et pour cause : les deux belges affectés à la mise en scène de ce troisième épisode n'ont, hélas et sans surprise, pas le sens du spectacle de tonton Bay – qui dans son second opus faisait toucher le ciel à la franchise.
Retour sur terre... Ce troisième opus est le plus sage de la trilogie (soit, tout le monde ne peut pas être aussi fou que Bay) mais aussi le moins bien foutu et surtout le plus laid visuellement. Je n'ai pas vu les précédents films des deux réals, Adil El Arbi et Bilall Fallah, mais les deux lascars ne font ici montre d'aucun talent particulier à la mise en scène, aussi triste et lambda que celle de Bay était folle dans son Bad Boys 2. Ici, pas une seule scène d'un tant soit peu jouissive ni même un plan un tout petit peu iconique... rien. Même la tentative de travelling circulaire classe en contre-plongée sur les deux héros (comme le faisait Bay dans chacun des deux précédents films) tombe à plat. Bref : les gars n'ont pas le sens du spectacle de Bay et c'est bien malheureux.
En outre, le film est absolument infâme esthétiquement. La photo est dégueue et les filtres jaune pisse légion (et pas seulement dans les scènes mexicaines, hélas) ; les CGI font très cheap (les flammes en particulier) et le film fourmille de faux-raccords dans toutes les scènes présentant un personnage ensanglanté. Je ne suis pas du tout le genre de spectateurs à me formaliser de ce type de coquilles mais, ici, ça m'a vraiment sauté à la gueule. Le sang n'est jamais appliqué pareil d'un plan à un autre, systématiquement. Ça ne fait pas sérieux du tout… Mais passons. Le film est en tout cas le plus laid des trois épisodes.
Ceci étant dit : une fois que l'on a reproché au film sa mise en scène dénuée du moindre talent et sa photo dégueulasse... le spectacle reste plaisant – ceci en grande partie grâce à ses deux têtes d'affiche. Je craignais pas mal qu'avec leurs dix-sept piges de rab au compteur (depuis le second opus), les deux acteurs soient désormais trop vieux pour ces conneries et se ridiculisent plus qu'autre chose dans cette entreprise, mais en fait non, force est de constater qu’ils tiennent encore la route.
A cinquante piges, Will Smith a encore bien la classe ; et à cinquante-cinq, Martin Lawrence – s'il est désormais complètement bouffi et affiche une tête de hamster lorsque filmé en contre-plongée – est largement plus agréable à suivre que dans le premier film (où il m'agaçait plus qu'autre chose, à surjouer comme un cochon). Je ne sais pas si c'est le poids des années ou bien de son enveloppe de graisse, mais le type s'est un peu assagi et ça fait du bien. Il se bonifie avec l'âge et c’est tant mieux.
Et franchement, retrouver ce binôme fait plaisir. Les deux compères ont toujours l'air dans le coup et leur alchimie s'avère parfaitement intacte. Le constat contraire aurait été le pire truc que l'on puisse reprocher à ce troisième opus (et c'est vrai de pas mal de suites tardives comme celle-ci), donc ouf. L'honneur est sauf.
Le film prend d'ailleurs le risque de mettre dans les pattes des deux vedettes vieillissantes une bande de jeunes recrues... et ne le fait pas trop mal. Là où dans le troisième volet d'Expendables, la bande de jeunes prenait trois fois trop de place et parasitait le film, elle s'avère ici très bien dosée, suffisamment en retrait pour ne pas être frustrante (parce que soyons sérieux, personne ne regarde Bad Boys pour Vanessa Hudgens... n'est-ce pas ?).
Puis quelques répliques font mouche, quelques situations sont rigolotes et le film n'est jamais chiant une seule seconde. Tout ça fait que, sans m'amuser autant que devant son prédécesseur, je n'ai pas passé un mauvais moment devant celui-ci. Le film ne joue clairement pas dans la même cour que Bad Boys 2 – il s'en trouve concrètement à des années-lumière – et il n'aura pas su pénétrer mon âme avec son cœur comme l’avait fait son aîné, mais ça va, il fait le taf. Heureusement que Will Smith et Martin Lawrence ne sont pas encore complètement rincés, quoi.
Maintenant, si suite il doit y avoir, il faudrait que Bay revienne… maintenant qu’il en a fini avec ses interminables Transformers, il doit avoir du temps libre. Qu’il le mette à profit en reprenant sa franchise en main !
Celui la je l'es enregistré dans ma Freebox mais je suis pas encore tenté de le regardé
OCS pour moi. Netflix avait les deux premiers et OCS le troisième. Impec.
Pas trop mal au final, le duo me fait encore marrer.
La mise en scène manque de souffle épique comme dit plus haut et l'histoire du
Fils caché
Est un peu tiré par les cheveux.
Franchement bonne surprise
Sur la 6 now