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Sujet : Where the sidewalk ends - Preminger

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MP
Niveau 27
14 septembre 2012 à 22:49:43

Titre Français : Mark Dixon, détective (l'original est tellement mieux)

Un film d'Otto Preminger
Avec : Dana Andrews, Gene Tierney, Gary Merrill
Année : 1950
Genre : noir

Synopsis : Mark Dixon, détective, vient d'être rétrogradé par son chef pour brutalité envers un prévenu. Un riche éleveur du Texas a été poignardé après avoir gagné une importante somme d'argent aux dés, dans une chambre d'hôtel occupée par un aigrefin, Tommy Scalise. Dixon retrouve le principal témoin, Ken Payne, qui, en compagnie de sa femme Morgan, attira la victime dans la salle de jeu clandestine.
(j'ai préféré couper le synopsis pour garder l'intégralité des surprises du scénario)

:globe: Mon avis :globe:
Je trouve dommage que ce film soit si peu connu. C'est le film noir à son paroxysme, un peu comme Laura (par exemple). D'ailleurs je dois avouer que je me retrouver à plus aimer les films noirs de Preminger (enfin ceux que j'ai vu) que ceux de Huston par exemple (même si je les aime aussi) (ou bien Lang ou Hitchcock) (bon peut-être pas Welles, faut pas exagérer non plus). Parce que Laura et Where the sidewalk ends sont des petits bijoux. Alors j'ai une préférence pour Laura, mais ce Where the sidewalk ends n'est pas en reste, loin de là.
C'est un film brillant. Déjà il se paye le luxe d'avoir un titre magnifique, un très beau noir et blanc, une actrice formidable : Gene Tierney, une mise en scène très réussie, mais surtout une grande histoire. On est dans le film noir de chez noir, c'est à se demander si ça peut bien se finir. Le film est réellement étouffant, on est comme son personnage principal, on est à la fois enivré par Gene Tierney, mais on sent aussi l'atmosphère pesante de la ville, des policiers, et ses propres démons intérieurs.
Aussi chose à noter la psychologie du héros est très bien développée, intéressante, l’alourdi jamais le récit. Et son cheminement est des plus intéressants.
On a là j'ai l'impression l’essence de ce que devrait être le cinéma. Il n'y a rien à reprocher à ce film.
Et puis filmer la beauté de Tierney… c'est déjà quelque chose. C'était vraiment une femme magnifique, immortalisée par des grands noms du cinéma ça donne quelque chose d'incontournable.
C'est vraiment un film à voir car il semble presque dépourvu d'espoir du fait de ce héros violent, mais très attachant.
Voilà du cinéma, un vrai film.

The_Go-Between The_Go-Between
MP
Niveau 10
14 septembre 2012 à 23:35:52

Tu as tout dit. J'ai regardé ce film il y a quelques mois parce que superbe titre et Preminger + Tierney + Andrews (acteur un peu méconnu qui trouve ici un rôle à la mesure de son talent) et j'ai vraiment été agréablement surpris car encore meilleur que ce à quoi je m'attendais.
Mark Dixon est un personnage très intéressant, typique du film noir, très ambivalent. Tierney c'est l'amour de ma vie, angélique au possible.
La seule chose qui m'a laissé un tout petit peu de regrets c'est que j'aurai bien aimé voir ce qu'aurait été ma réaction émotionnelle avec une fin différente (je pense que tu vois de quoi je veux parler), pas que cette fin soit mauvaise mais comme ils nous laissent espérer autre chose ça m'a fait un peu bizarre.

Et puis mise en scène de très haut calibre si je me rappelle bien. Et dire que certains ont taxés Preminger de petit artisan (tes potes des cahiers du cinéma de l'époque d'ailleurs il me semble :hap: )...

resolution resolution
MP
Niveau 27
14 septembre 2012 à 23:50:08

Je ne suis pas toujours d'accord avec mes "potes" :hap:

:spoiler:

Pour la fin je pense que c'est important que la confession vienne de son vivant. Comme ça il revient définitivement du côté des flics et ne se trouve plus tirailler par sa culpabilité, ou le fait de ressembler à son père.

Cependant, une fin assez peu morale où il le dit pas de lire la lettre aurait pu être intéressante également (ou alors une fin où il meurt).

Par contre je viens de me souvenir qu'il y a une ellipse peut-être un peu gênante sur la fin, en quoi à la fin ils captent que c'est quand même le méchant (sais plus son nom) le tueur ? Pourquoi ils innocentent le père tout d'un coup ?
ça n'est pas dit, c'est passé sous silence. On s'en fout un peu dans le feu de l'action. Mais en général j'aime bien tout comprendre :hap:

MikeDanton MikeDanton
MP
Niveau 10
15 septembre 2012 à 14:11:22

Des films noirs de Preminger que j'ai vu c'est celui que je préfère, loin devant "Laura" qui ne m'a pas vraiment marqué. C'est vraiment ça, le film noir parfait, le cliché absolu en somme. Mais j'adore ce traitement de la ville qu'on voit dans ces films, exagérée et menaçante.
Un des meilleurs films noirs à mon goût, avec "The naked city".

MikeDanton MikeDanton
MP
Niveau 10
15 septembre 2012 à 14:12:40

Par contre, Andrews avait probablement un poing droit très expressif, mais dans la scène de la confession, je l'ai pas trouvé terrible. Très bon comme gros dur, moins bon dans les scènes censées être plus chargées en émotion.

OGrandRutten OGrandRutten
MP
Niveau 50
06 septembre 2024 à 13:17:19

Y'en quand meme un art du secret et de la suggestion qui s'est perdu passé le classicisme hollywoodien, et c'est fort regrettable.
Des notions de la copie & l'original abreuvé par la musique (la ritournelle) et les decors (la double horloge - une chez Waldo, l'autre chez Laura) dans Laura. Ou bien de la caracterisation d'un personnage de par sa posture : Scalise, dans Mark Dixon, est constamment abordé par Mark lorsqu'il est allongé (re-regarder les scenes : Mark va a la rencontre de Scalise 3 fois, 3 fois Scalise est allongé).. en sachant que dans l'une de ces sequences se passe au Sauna (lieu figure d'homosexualité pour l'epoque).. et du signifiant y'en a dans chaque element de mise en scene, c'est ouf.

C'est dingue comme ces films d'apparences badines ont tellement plus a dire que c'qu'ils semblent souligner. Voila, c'était mon moment révérence au classicisme. (psq j'viens d'enchainer Circle of danger de Tourneur, Laura et Mark Dixon de Preminger)

Y'a evidemment bien plus dans ces films, mais j'voulais juste faire un exemple rapide. :ok:

lionelleboss lionelleboss
MP
Niveau 48
06 septembre 2024 à 14:27:12

Y'en quand meme un art de la suggestion qui s'est perdu passé le classicisme hollywoodien, et c'est fort regrettable.

100% d’accord.

OGrandRutten OGrandRutten
MP
Niveau 50
09 septembre 2024 à 14:05:47

J'reviens juste pour dire que Mark Dixon, si il tue son pere comme un bon oedipien, derriere il donne naissance a toute une galerie d'inspecteurs-funambules Hollywoodien : L'année du dragon, to live and die in LA, prince of the city..

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