The thief of Bagdad - 1924
durée 2h20
avec Douglas Fairbanks
Synopsis : Un voleur tombe amoureux d'une princesse.
Mon avis
J'avais vu le voleur de Bagdad coréalisé par Powell et j'avais franchement apprécié malgré une baisse de qualité dans la seconde partie. J'ai donc décidé de voir celui-ci surtout que j'aime l'univers des 1001 nuits, et que je n'avais pas vu de film avec Douglas Fairbanks. J'étais assez curieux de voir comment Walsh pouvait bien s'en tirer.
Et franchement il s'en tire très bien. Parce que non seulement le film est long, 2h20, mais en plus à aucun moment l'ennuie ne se fait sentir, on assiste là à un très bon divertissement, très simple, mais vraiment bien foutu.
C'est à dire que l'histoire ne surprendra personne, et pourtant elle est bien écrite et surtout respectueuse de l'univers qu'elle reprend : les 1001 nuits. Comme le film de Powell il ne me semble pas que ça soit adapté directement de ces contes érotiques médiévaux, mais, l'ambiance est là, et c'est le principal. Il semblerait qu'il y ait cette envie de bien faire, de plonger les personnages et les spectateurs dans ce Bagdad médiéval.
Et honnêtement, j'aime ça. Après je ne pense pas que la mise en scène de Walsh relève du génie pour le coup, mais elle est très agréable, fluide, juste ce qu'il faut.
Après je trouve le début bien meilleur que la fin, la seconde moitié du film étant des péripéties et j'ai l'impression qu'il manque des scènes, que tout va très vite, c'est dommage, ça casse un peu l'immersion, par exemple le héros va dans des localités, mais on ne sait rien là dessus on le voit juste faire un petit truc et repartir, mouais, c'est un peu moins épique que ce à quoi je m'attendais.
Autre point très positif c'est que l'histoire porte des valeurs universelles, c'est beau, drôle, ça parle d'amour, de pouvoir... Et bien que les personnages ne soient pas d'une complexité folle, ils arrivent à être attachant.
On a également des décors grandioses, qui viennent immerger encore plus le spectateur, et ceci même si certains effets visuels datent vraiment (en même temps dur de demander à une chauve souris géante d'un film de 1924 d'être crédible en 2012).
On a donc là un vrai bon film, malgré sa seconde partie un peu plus foutraque.