Un film de Arnaud Larrieu, Jean-Marie Larrieu
Avec Mathieu Amalric, Catherine Frot, Sergi Lopez, Karin Viard
Durée : 2h10
Les frères Larrieu réalisent des films qui respectent la durée d'un plan, d'une émotion, d'un souvenir, d'une vie. Dans Les derniers jours du monde, ils utilisent le prétexte de la fin du monde pour parler des amours frustrées et enregistrent les derniers battements de coeur d'un homme épicurien (Mathieu Almaric) qui part à la recherche de celle qu'il a toujours aimée, quelques jours avant la fin du monde. De la flamme à la fumée. Du soleil à la pluie de cendre.
Chez les frères Larrieu, tout se joue à portée de lèvres, au moment où les mots se forment et où les sentiments se solidifient. C'était l'une des grandes qualités de Peindre ou faire l'amour. La force de leur nouveau film, adapté d'un roman de Dominique Noguez, réside dans son climat qui préfigure une fin du monde possible avec une économie d'effets. En raison du contexte apocalyptique, ceux qui s'épuisent autour du personnage principal acquièrent une dimension tragique. Un à un, ils révèlent ce qui les travaille au corps et à l'esprit. Une femme frustrée (Catherine Frot), prisonnière d'une étreinte passée, veut connaître l'amour réciproque au moins une fois dans sa vie. Une ex (Karin Viard), naguère engluée dans un quotidien domestique, succombe soudainement à l'envie de baiser en se retrouvant avec son ancien mari dans une chambre où le lit est défait. Un chanteur d'opéra (Sergi Lopez) dissimule son ambiguïté derrière des silences et des désirs d'adolescent dans un corps adulte. Chaque scène de sexe ressemble à un adieu et chaque salve, inspirée, triste ou décalée, donne à réfléchir ou peut-être à aimer.
En même temps qu'il tend vers l'apocalypse (la promesse du titre), le scénario propose de remonter vers le passé du personnage principal en alternant les souvenirs passés avec une beauté sculpturale et les mouvements de panique collective. Histoire de mêler l'intime et le collectif, l'essentiel et l'universel. On pense beaucoup au cinéma aventureux de Jacques Rozier (Les naufragés de l'île de la tortue) pour la profondeur sous la légèreté et l'amour des fugues merveilleuses vers un ailleurs. Mais il y a encore mieux : un monde de bruits, de chants et de parfums passants. Le trouble charnel, la reconnaissance du désir, l'exaltation d'une feria, les microséismes, l'eau jaune du robinet, les cocktails bleus empoisonnés, la mort de deux amants d'Hiroshima. A la fin, le film se consume en utilisant l'une des plus belles chansons d'amour au monde. Cinq dernières minutes bouleversantes après une série de trucs un peu dingues. Mais, tout cela, c'est un style.
8/10
http://www.dvdrama.com/news-34412-les-derniers-jours-du-monde-l-apocalypse-par-les-larrieu-bros.php
Amalric
Avec Mathieu Amalric, Catherine Frot, Sergi Lopez, Karin Viard
faut que je le voie, voilà c'est tout
Film qui a l'air cordialement dantesque
m'a l'air pas mal. En plus j'apprécie de plus en plus Amalric, ça peut aider.
J'ai tout de suite été très intéressé par le fait que quelqu'un cherche à faire un film de fin du monde en France, en plus ça a l'air bon
Amalric
la BA donne envie, et l'affiche aussi, Amalric à poil
Vu en avant première et gros navet
Je partais tout confiant, Amalric, Lopez, que du bon… ben les seuls bonnes scènes sont les scènes entre les deux acteurs, deux monstres du cinéma, énorme, des géants… tout le reste est plat, chiant par moment, longuet… Plein des faux raccords assez dérangeant. L'histoire d'amour prend le pas sur la fin du monde dont on ne sait rien et dont au final on s'en fou pas mal. Beaucoup de sexe, on voit le sexe de Lopez quasi en érection je me pose la question : "ça sert à quoi ?"
le thème de la sexualité est très mal abordé, celui de la fin du monde aussi…
Putain FIN DU MONDE + AMALRIC les mecs vous auriez pu faire le chef d'oeuvre de la décennie… mais vous nous chier un film à flash back qui alourdit le récit, une histoire d'amour à la con sans intérêt… du sexe à t'en faire gerber tellement c'est moche… en plus la réalisation est nulle…
il y a peut-être une ou deux réflexions sympa mais qui sont dans la BA, pas ou peu de paysages apocalyptiques… pff on dirait que Amalric part en vacances et qu'il y a des bouchons et c'est tout
ce film est une honte.
Je pensais voir un fin mélange entre cinéma d'auteur et de genre, mais que dalle, c'est du cinéma merdique ouais…
1/4 car il y a Amalric et Lopez qui remontent le niveau
Et Frot (que je n'aime pas à la base) est insupportable, elle est en roue libre tout le temps…
dommage... j'avais bien envie d'aller le voir, finalement je crois que je vais y réfléchir...
ben au début je trouvais que ça allait, mais ça n'en fini pas, et ça devient super lourd à la fin…
Et pourtant c'est rare reso qui déteste un film.
c'est une blague ?
franchement je pensais adoré et en fait c'est juste de la merde…
top 1 des déceptions de l'année
Rah merde... j'aime beaucoup les films des frères Larrieu en plus, surtout Un Homme, un vrai dont Amalric tient aussi le premier rôle.
ben si ça se trouve tu vas aimer, mais j'ai trouvé ça vraiment pas terrible… le film est très vain et con par moment
La BA ne me donne pas du tout envie
ben moi la réflexion de la BA sur la jeunesse du monde me faisait trop envie…
mais en fait c'est la seule réflexion qui peut être intéressante…
il y a une interview de Amalric sur allociné qui est pas trop mal… (à côté du film ça peut que être bien)
J'ai une tante qui connait personnellement les deux réalisateurs
Mais j'ai du mal à apprécier les films très accès sur le cul
"axés" plutôt, nan ?
Généralement, si le gratin des cinéphiles représenté par Resolution ou ses compères tout aussi pertinent que sont leprodiss et blazcowicz n'aime pas un film, voir le trouve carrément à chier, c'est que celui-çi est excellent et inversement. M'est d'avis qu'il faut courir voir celui-là.
euh lol ?
ben va le voir, tu vas te faire chier