Sujet : Le Top 50 du forum
ilovemuesli
Bah j'aime bien Ritchie 
Certains aiment pas son style, mais j'accroche, et j'aime bien certains de ses films 
Arnaques m'a bien fait marrer! Les persos sont delirants, j'aime bien la bande-son, et l'histoire est super (si on parvient a s'y retrouver).
Anda 
tu l'as vu, pour finir Lawrence of Arabia 
?
JackNicholson
En fait, j'ai toujours peur que la narration éclatée soit là pour palier un manque de subtilité ou d'ingéniosité que le film aurait eu avec une narration "normale".
Alors autant dans Pulp Fiction ça ne me gêne pas du tout, parce que le film est assez jouissif, autant dans les Ritchie je trouve que ça rentre plus dans la première catégorie.
ilovemuesli
Bah justement, ici l'effet voulu soit que le debut soit fort complexe, avec pas mal de lignes scenaristiques, mais vers la fin elles se rejoignent toutes, de maniere bien marrantes. C'est tres bien fait dans Arnaques, un peu moins bien dans Snatch, mais de maniere pas terrible dans Rocknrolla...
Andalouse
C'est excellent Lawrence of Arabia. 
lanc
Je poste mon Top à 18h. Soyez là !
[Minimus]
Je serai là... pour me moquer de la présence du Temps des gitans 
lanc
D'accord, dans ce cas je recule Les Fraises Sauves de 5 places 
[Minimus]
Même pas cap'
[Minimus]
Les Fraises sauves
Les Fraises saines et sauves
Comment j'ai fait pour ne pas remarquer cette erreur à ma première lecture
lanc
C'était un test, maintenant je comprend pourquoi tu as des gouts douteux
[Minimus]
J'ai forcément des goûts parfaits puisque j'aime Love Exposure
Toi par contre...
blazcowicz
J'espère que ta critique d'AN sera bien hein
lanc
Qui te dis qu'il est dans le top ?
blazcowicz
Tu veux mettre en jeu ta place sur CL ?
Hawai
Il est 18h, on est là et pas toi
lanc
Oh le relou, je voulais la première page
(encore 10 petites minutes que je peaufine 
)
EzE_Deimos
T'auras même pas le 3e post de cette page 
lanc
En fait ce sera plus 19h
[Minimus]
Ah ok, pour se venger je propose qu'on poste tous jusqu'au 18ème message, et on lui laisse le message de bas de page pour qu'il fasse un bide
lanc
Attention mesdames et messieurs, le spectacle va commencer. Vous l'attendiez tous, que ce soit dans vos plus beaux rêves ou vos pires cauchemars, les cinquante films préférés de IanCurtis ! On aperçoit quelques changements notables par rapport à la dernière maj, et, bien que ce top ne peut représenter avec exactitude chaque position, il représente plutôt bien mes gouts en matière de Cinéma. Et en cette période de débat subjectivité/objectivité, je tiens à préciser que j'ai privilégié bien évidemment le premier terme.
A la bonne heure !
(Je tiens à remercier réso à qui j'ai piqué l'idée sans rien demander )
50 Le Septième Sceau, Ingmar Bergman [1957]
Bergman, en grand philosophe et psychanalyste, nous présente ici sa thèse sur la mort, et les problèmes métaphysiques qu'elle soulève. Plastiquement le film est d'une beauté inouï et regorge de plans splendides, et parvient ainsi à provoquer une émotion de part son lyrisme, et sa thématique.
49 Sailor et Lula, David Lynch [1990]
Le Bonnie and Clyde version David Lynch. C'est totalement barré, drôle, fou, décapant, éclatant et intelligent. Nicolas Cage est au summum de son talent.
48 Le voleur de bicyclette, Vittorio De Sica [1948]
Considéré comme un des chef d'oeuvre du néo réalisme italien, ce film évite toute surenchère dramatique pour nous livrer une histoire simple, belle et terriblement émouvante. Un film qui filme la vie, sans préoccupation autre ; le spectateur n'en sort pas indemne.
47 Le Roi et l'oiseau, Paul Grimmault [1980]
Avant d'être une critique du totalitarisme d'une intelligence d'écriture rare, Le Roi et l'oiseau est un bijou cinématographique pur. Doté d'une animation somptueuse et d'une multitude d'idées de mise en scène, ce film atteint un lyrisme rarement égalé.
46 Le Ruban Blanc, Michael Haneke [2009]
Oeuvre phare de ce début de XXIè siècle, Le Ruban Blanc représente l'apogée du cinéma d'Haneke, l'un des plus grands maitres actuels. Mise en scène complexe, propos riche en réflexion et interprétations magistrales en font l'un des chef d'oeuvres de ces dernières années.
45 HonkyTonk Man, Clint Eastwood [1982]
Si vous n'avez jamais vu ce film, vous ne pouvez pas savoir à quel point je vous envie.
44 Punch-Drunk Love, Paul Thomas [2001]
Une comédie romantique débarquant d'une autre planète. Il faut le voir pour le croire, d'autant que la prestation d'Adam Sandler et la magistrale mise en scène de PTA valent le coup d'oeil. Un enchantement.
43 Fight Club, David Fincher [1999]
Zero, un, deux, trois, quatre, cinq niveau(x) de lecture ? Zero, un, deux, trois, quatre, cinq degré(s) ? On se perd dans ce film qui dit tout et son contraire, dont l'intelligence réside dans le fait de parler de lui même, de cultiver sa propre mythologie et ses contradictions. Fight Club c'est du cinéma qui ne plaira pas à tout le monde, seulement à ceux qui possèdent un peu de bon sens ( )
42 I'm not there, Todd Haynes [2007]
Une sorte de furie cinématographique, un kaléidoscope d'idées de cinéma, un lyrisme de tout les instants, des acteurs incroyables. Le plus bel hommage que l'on puisse faire à Dylan.
41 Certains l'aiment chaud, Billy Wilder [1959]
Well, nobody's perfect ! (mais ce film l'est un peu quand même)
40 Amours Chiennes, Alejandro Gonzales Innaritu [2000]
Amours Chiennes c'est la dramaturgie dans son excès le plus total. Chaque scène contient une dynamite, et le final et l'un des plus beaux et émouvants que le Cinéma ait donné.
39 Casino, Martin Scorsese [1995]
Scorsese à son meilleur, ou comment se débarrasser d'une mythologie mafieuse en la transportant dans un univers plus allégorique, qui toucherait presque à l'universalité. Le personnage d'Ace est incroyable, DeNiro est phénoménal, et la caméra de Scorsese est d'une virtuosité exceptionnelle.
38 Pierrot le fou, Jean-Luc Godard [1965]
Chaque seconde de ce film est un bonheur, Godard possède une véritable liberté de ton qui enchante et procure une poésie très spéciale. La mise en scène est un régal, et les couleurs sont incroyables. Pierrot le fou c'est un film libre, comme la vie. Pierrot le fou c'est la vie tout simplement.
37 Les Sentiers de la Gloire, Stanley Kubrick [1957]
Comment transcender un sujet ? Demandez à Stanley Kubrick.
36 Mon Voisin Totoro, Hayao Miyazaki [1988]
Totoro est tellement mignon, comment peut on ne pas mettre ce film dans ce top quoi !
35 Stalker, Andrei Tarkovski [1979]
Tarkovski use de longs plans séquences hypnotiques et très audacieux techniquement. Mystique, épique, lyrique, Stalker est un puits de réflexion sans fin.
34 Les Moissons du Ciel, Terrence Malick [1979]
http://tcmcinema.fr/films/files/2009/06/lesoissonsdeciel.jpg
33 Les Fraises sauvages, Ingmar Bergman [1957]
Le film parle de la vieillesse, de la nostalgie, de la vie, d'un homme qui tente de faire un point sur son existence. Une oeuvre importante de part son propos qui bouleverse. Et Sjöstrom est exceptionnel.
32 Citizen Kane, Orson Welles [1940]
Grandeur et décadence, portrait d'un homme moderne et universel, en proie à ses désirs et ses doutes. Techniquement le film est une révolution, et impressionne toujours. Du génie absolu.
31 Rois et Reine, Arnaud Desplechin [2003]
Desplechin à ses personnages en leur créant une véritable psychologie, fouillé et onirique. La mise en scène est extrêmement complexe, relevant par certains moments du génie. Desplechin possède un sens de la scène, qui lui est propre, et filme le mouvement comme personne, et le montage virtuose aide fortement à la montée dramatique du film, et au lyrisme.
30 Ghost Dog : la voie du Samourai, Jim Jarmusch [1999]
Voir Forest Whitaker bouger pendant 2h sur une musique du Wu Tang c'est la définition du bonheur total.
Et puis il y a la plus belle séquence de toute l'Histoire du Cinéma du monde entier :
http://www.dailymotion.com/video/x4pcnx_entrainement-de-ghost-dog_shortfilms
29 Buffet Froid, Bertrand Blier [1979]
Je me suis longtemps posé la question de comment parler de ce film. Difficile, il faut le voir et prendre son pied c'est tout. Et je met au défie quiconque de ne pas aimer !
28 Le Château dans le ciel, Laputa, Hayao Miyazaki [1986]
Le film de Miyazaki le plus épique avec Mononoké. Une imagination à outrance, un monde incroyable, des personnages à pleurer. Une merveille parmi les merveilles.
27 Mulholland Drive, David Lynch [2001]
Un hommage au Cinéma, et à la passion. Un film qui prend une dimension différente à chaque visionnage, tel un éternel recommencement. Un gigantesque puzzle où chaque pièce représente une émotion différente.
26 Le Gout du Riz au thé vert, Yasujiro Ozu [1952]
Ozu filme un couple pendant l'après guerre au Japon. Tant sur la forme que sur le fond, le cinéaste apporte sa simplicité et son intelligence sur un sujet si délicat. Un des films les plus bouleversants que j'ai vu de ma vie.
25 Persona, Ingmar Bergman [1966]
Bergman reprend le thème du masque, que chaque individu se façonne pour vivre en société. Le réalisateur suédois soulève les problèmes que posent l'inconscient et le subconscient. Le film contient quasiment une idée de Cinéma par plan. Bibi Andersson et Liv Ullmann sont splendides.
24 Piège de Cristal, John McTiernan [1988]
En plus d'être le plus grand film d'action de tout les temps, Die Hard propose une vraie réflexion sur la condition du héros au cinéma, et de sa vulnérabilité. Dialogues jouissifs, mise en scène parfaite, le tout est ingénieux et provoque une transe de tout les instants au spectateur. Du grand art.
23 The Host, Bong, Joon-ho [2006]
Mise en scène de dingue, capacité à mélanger plein de genres, à faire pleurer en un plan et rire à l'autre. Une véritable symphonie de l'image, du montage, du découpage, c'est bôôô !
22 M le Maudit, Fritz Lang [1931]
Un film d'une richesse infinie dans son fond, mais également dans sa forme. Un chef d'oeuvre complet et complexe, d'une puissance cinématographique exceptionnelle et d'une densité rarement égalée, qui n'a pas pris une ride, et dont le propos et toujours d'actualité. Un film parfait.
21 Les Contes de la lune vague après la pluie, Kenji Mizogushi [1953]
André Bazin a dit à propos de ce film que « Eisenstein admirait dans le théâtre kabuki la cohésion des sensations visuelles, auditives, spatiales, créant une immense et complète provocation du cerveau humain. Les Contes de la lune vague en est la sublime illustration ». Voilà, tout est dit.
20 Le Mépris, Jean-Luc Godard [1963]
Le plus beau premier plan de l'histoire du cinéma, la plus belle belle musique de l'histoire du cinéma et une des plus belles mises en scènes de l'histoire du cinéma. Il vous faut quoi de plus ? Ah oui … une histoire intéressante … mais ça sert à quoi quand le reste est si beau ?
19 Les Temps Modernes, Charles Chaplin [1936]
Satire du monde industrialisée et comédie hilarante, le tout soupoudré d'une poésie hors norme. Peut être le film le plus universel du monde.
18 Un Conte de Noel, Arnaud Desplechin [2008]
Un véritable festin d'émotions, généré par une mise en scène virtuose, des acteurs surnaturels et des dialogues léchés. Le plus beau film sur la famille.
17 Apocalypse Now, Francis Ford Coppola [1979]
Osmose formelle et dramatique dans la démesure, Apocalypse Now est une grande oeuvre malade qui va beaucoup plus loin que le film de guerre en explorant la folie de l'Homme dans le plus profond de son âme.
16 Barry Lyndon, Stanley Kubrick [1975]
Comme s'imposer dans une société en parcourant l'échelle sociale de bas en haut. Réponse par Kubrick, qui signe une fresque sublime sur un personnage allégorique, magnifiée par une mise en scène au combien splendide et maitrisée.
15 Rashomon, Akira Kurosawa [1950]
Rashomon est une sorte d'oeuvre cinématographique totale. Une histoire accessible et universelle, une vraie notion de spectacle, une poésie sublime, une mise en scène virtuose, des acteurs incroyables (avec un Toshiro Mifune survolté), une réflexion sur la condition humaine, de l'humour et un sens de la symbolique. Nos yeux sont en perpétuel voyage, accrochés à cette caméra, et le réalisateur japonais nous fait vivre des instants de magie pure.
14 Chantons sous la pluie, Stanley Donen et Gene Kelly [1952]
Une comédie musicale aux numéros merveilleux, la plupart chorégraphiés par un Gene Kelly absolument génial.
13 Les 7 Samourais, Akira Kurosawa [1954]
Kurosawa est un des cinéastes ayant le plus grand sens du spectacle. De plus, le film est emprunt de symbolisme sur la culture japonaise, alors forcément …
12 Voyage au bout de l'enfer, Michael Cimino [1978]
The Deer Hunter est un film grandiose, magistral, qui soulèves des thèmes très importantes, comme l'amitié et évidement des ravages que peut faire la guerre sur les valeurs que chacun porte en nous. Un film porté par un Mickael Cimino éblouissant qui porte magistralement ce film par sa mise en scène et par sa direction d'acteur époustouflante.
11 Arizona Dream, Emir Kusturica [1992]
"Moi je mourrai à 35 ans, je me mettrai nu, dans ma baignoire remplie de vodka glacé en regardant La Mort aux trousses à la télé. Et pendant la scène de l'avion je jette la télé dans la baignoire et je m'électrocute avec ! Putain, je déteste ce film ! "
10 Chat noir, chat blanc, Emir Kusturica [1998]
Un film qui ne s'arrête pas une seconde, qui enchaine les scènes magiques. Magique c'est le mot pour décrire la mise en scène de Kusturica et l'ambiance qui émane de ses films. On est transporté par ses plans baroques, virtuoses accompagnés d'une splendide composition. C'est une véritable symphonie du mouvement, avec une alliance entre les déplacements des personnages, les dialogues, les petits détails de l'image, les prestations d'acteurs. C'est de la magie !
9 Il était une fois en Amérique, Sergio Leone [1984]
Vaste fresque sur l'histoire d'un pays, dotée d'une narration et d'une mise en scène incroyable. Un des plus grands moments de l'histoire du cinéma américain.
8 In the mood for love, Wong Kar-wai [2000]
Un film dont le propos passe avant tout par la mise en scène. C'est sensuel et érotique et la prestation des deux acteurs est grandiose.
7 La Soif du Mal, Orson Welles [1958]
Un génie de la mise en scène qui s'éclate totalement pour livrer un film noir qui transcende totalement les codes et la mythologie du genre. Welles n'a pas son pareil pour créer des ambiances et filmer des visages. Ebouriffant !
6 2001 : l'odyssée de l'espace, Stanley Kubrick [1968]
On est presque dans l'essai philosophique sur l'humanité, ses espoirs et sa déchéance. Mais 2001 est avant tout un voyage dans l'espace, une expérience cinématographique hors du commun qui plonge le spectateur dans un état de plénitude totale.
5 Un Prophète, Jacques Audiard [2009]
Un Prophète c'est l'Everest du Cinéma d'Audiard. Le personnage-type du cinéaste : un homme qui démarre vide, sans rien, puis qui va se confronter aux Dieux en créant sa propre myhologie ; un récit à la fois complètement réaliste, cru (le milieu carcéral n'a jamais été aussi bien décrit) et fantastique. C'est dans les moments d'onirismes purs que le Cinéma d'Audiard prend réellement forme. Incrustation de texte, d'éléments extérieurs au récit, fondu, ralenti, accélération. Le cinéaste joue constamment avec l'image, et montre au spectateur ce que le Cinéma, ce qu'est la mise en scène. Interroge, en répondant, mais en laissant libre interprétation. Le tout est poétique, renversant fort.
4 There Will Be Blood, Paul Thomas Anderson [2008]
On est presque dans la satire, dotée d'une dramatisation à outrance mais non moins totalement maitrisée. Le récit allégorique et épique, et l'écriture est magistrale. La mise en scène et la prestation de Daniel Day Lewis laissent bouche bée.
3 Le Temps des Gitans, Emir Kusturica [1988]
« C’est une tornade, une avalanche, un incendie de forêt, la mer qui déborde, la terre qui tremble, le ciel qui s’effondre : c’est Le Temps des Gitans d’Emir Kusturica [...] quelle claque ! »
2 Princesse Mononoké, Hayao Miyazaki [1997]
Le Chef d'oeuvre de Miyazaki. Une ode à la nature, mais aussi aux hommes, bons. Un récit non manichéen, recherché, fouillé, riche, et un univers incroyablement passionnant. Un film touché par la grace.
1 Boulevard du Crépuscule, Billy Wilder [1949]