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Sujet : [Fic] Lost Memories

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le_ZURICHOIS le_ZURICHOIS
MP
Niveau 10
02 septembre 2011 à 20:54:19

Salut ,voilà je trainais beaucoup sur le topic de l'apprenti ou l'assassin
https://www.jeuxvideo.com/forums/1-25970-4823-1-0-1-0-jeu-l-aprenti-e-ou-l-assassin-ne.htm

Et on m'a dit j'écrivais pas mal, et apparement l'interdiction est levée alors voilà je me lance :rouge:
Dîtes-moi ce que vous en pensez et hésitez pas à balancer des conseils ou critiques :ok:

______________________________________________

Préambule
« Les mémoires d’Antoine Dieil » est un vieux manuscrit qui fut écrit au XVI siècle par Antoine Dieil (1463-1538). Il retrace la vie du fils bâtard de François II de Bretagne (1433-1488), le dernier duc indépendant de Bretagne. Il a été rédigé entre 1536 et 1538 par Antoine Dieil, relatant sa vie et racontant comment il a fuit la Bretagne avant de passer un longue période d’errance à Paris jusqu’à ce qu’il soit recruté par une bande de voleur pour ensuite avoir été repéré par un Assassin endurci qui va le former pour finalement en venir à la période la plus importante de sa vie : celle où il fit partie de la confrérie des Assassins.
Antoine avait caché ses mémoires dans un lieu tenu secret où elles restèrent cachées pendant 453 ans avant qu’elles ne soit retrouvés et archivés en 1991 par Abstergo Industries. Jusqu’à ce qu’elles soit dérobés six mois plus tard par un groupe d’Assassins avec parmi eux Yoann Gilois(1972-2006)un des descendant d’Antoine Dieil. Depuis le précieux grimoire est entre les mains des Assassins. Si ce manuscrit est si important, c’est pour la simple et bonne raison qu’il contient des informations totalement confidentielles sur le passé des Assassins, mais certaines rumeurs disent qu’il contiendrait notamment des énigmes pouvant mener à un bon nombre d’artefacts…

Prologue
Nantes, 26 Janvier 1477
Mon père, François II de Bretagne, s'assit sur un fauteuil en poil d'ours, exaspéré, il me lança:
<<Tu viens d'avoir une demi-sœur, tu devrais être content et t'occuper d'elle, au lieu de sa, tu viens me gâcher la vie!
- Excusez-moi de vous gâcher la vie! Mais je ne comprends toujours pas pourquoi c'est ELLE qui montera sur le trône à votre mort.
-Pour commencer, ne me parles pas sur ce ton, Antoine! M’intima mon père, je suis ton père et tu te dois de me respecter en tant que tel.
-J'en ai marre que vous éludiez sans cesse mes propos! Vous les éludez tout le temps, jamais je n’ai eu droit à des explications digne de ce nom!
-On en a déjà parlé Antoine, tu sais très bien que c'est compliqué.
-Non, nous n'en avons pas parlé justement! J'en suis à ma quatorzième année maintenant! J'ai la majorité de succession, je peux désormais comprendre son fonctionnement, et vous le savez! Fis-je outré.
-De toute façon tu ne pourrais jamais être Grand-duc, il faut être calme pour l'être, toi tu es bien trop agressif!
-Comment voulez-vous que je sois calme avec quelqu'un qui ne m'aime pas! Criai-je.
-Ne dis pas ces choses là, Antoine!
-Arrêtez donc de mentir! Vous n'avez toujours favorisé que Jean! Vous lui avez fait visitez le conseil ducal alors qu'il n'avait que cinq ans, A sept ans vous l’avez mis en contact avec les personnes les plus influentes du royaume de France, à huit ans vous l’avez présenté au roi de France et d’Angleterre! J'ai toujours été caché dans l'ombre, parce que vous aviez honte de mon vrai frère et moi! Juste parce que nous sommes des bâtards !
-Cesse de parler ainsi! Tu connaîtras ton jour de gloire Antoine, et ton frère aussi! Mais pour cela il faudra vous débrouillé, seul!
-J'ai toujours été seul, je n'ai jamais eu votre soutien, ni le soutien de qui que ce soit! Criai-je. Je ne sais même pas où est ma mère, vous en rendez vous seulement compte? Toute ma vie vous m'avez caché à ma PROPRE MERE! Hurlai-je en brisant une petite statuette représentant Guillaume de Hainault, le fondateur de la maison de Montfort, la dynastie des Grands-ducs de Bretagne.
-J'EN AI MARRE DE DEVOIR SUPPORTER TES COLERES INJUSTIFIEE! Maintenant laisse-moi, j'ai un duché à gouverner, et le peuple attend mon discours. >>
Mon père ouvrit le rideau qui donnait sur le balcon, puis il salua le public en liesse.
Moi choqué, je quittai la pièce en claquant la porte, entrai dans ma chambre, pris toute mes affaires avec de quoi manger pour un mois, mit le tout dans mon drap que je nouai sur un bâton. Je failli oublier mon journal, sans lui et mon frère je ne pourrais supporter ma vie. Je m'apprêtai à sortir du palais quand ce dernier m'interpella:
<<Où cours tu comme ça?
-Je me suis encore interpellé avec notre père. J'ai besoin de prendre l'air.
-Avec des bagages? me demanda-t-il>>
Je ne répondis pas.
<<Si tu pars, prends ce couteau, et sache que si tu franchis le seuil de cette porte tu ne pourras plus jamais revenir avant longtemps. >>
Je le pris dans mes bras.
<<-Sache toi, que tu es la seule personne en qui je fasse confiance, lui confiai-je
-Fais en sorte de survivre mon frère!
-Si Jean tente de faire ses grands airs, corrige le de ma part.
-Avec plaisir, sourit-il.
-Adieu François! Fis-je, ému.
-Au revoir Antoine>>
Et je partis, avec son couteau. Je dus traverser la foule qui écoutait François II de Bretagne, mon père. Je le regardai une dernière fois, il prononçait un grand discours sur l'avenir glorieux de la Bretagne, brandissant ma demi-sœur: Anne, dans ses bras.
Puis je détournai le regard et parti...
Pour ne plus jamais revenir.

le_ZURICHOIS le_ZURICHOIS
MP
Niveau 10
03 septembre 2011 à 14:24:31

:up:

Dîtes au moins ce que vous en pensez :svp:

Darkmoney Darkmoney
MP
Niveau 5
03 septembre 2011 à 15:01:47

J'aime bien :ok:

J'attends la suite :)

lebreizh22 lebreizh22
MP
Niveau 7
03 septembre 2011 à 15:16:11

Je plussoie mon VDD :ok: , par contre tu devrais plus espacé ton texte :ok: , c'est plus agréable à lire.

Continue :oui:

ACRevelations ACRevelations
MP
Niveau 10
03 septembre 2011 à 15:38:14

Espace un peu plus le texte c'est plus agréable à lire :ok:

le_ZURICHOIS le_ZURICHOIS
MP
Niveau 10
03 septembre 2011 à 17:07:36

Ok merci pour les commentaires, bientôt le premier chapitre :ok:

Ca vous intéresserait des musiques avec le texte pour le rendre plus... mieux :hap: ?

le_ZURICHOIS le_ZURICHOIS
MP
Niveau 10
03 septembre 2011 à 18:01:29

Chapitre I : La ville millénaire

Paris, 24 février 1477

1. http://www.youtube.com/watch?v=gXOUB1FPK3Y

Un mois. Un mois que j'avais fuit ma famille et mon pays, un mois que je mangeai des plantes pour me nourrir... Et ça y était, j'avais atteint mon but: Paris. La ville la plus influente de notre époque. Une ville gigantesque et millénaire! Un quartier devait correspondre à la moitié d’une ville bretonne. J'étais ébloui par cette magnifique cité, le sceau du roi de France était partout, celui de Paris également.

Dans mon ancienne vie j'étais un noble qui ne manquait de rien. L'expérience de la faim m'avait beaucoup transformé, tant physiquement que mentalement. Avant, je refusais de manger un poulet trop cuit, désormais je me jetais sur n'importe quelle miche de pain moisi.
J'avais faim, tout le temps faim. Je m'en grattai l'estomac tellement j'avais faim. "Je ne tiendrais pas bien longtemps comme ça" n’arrêtai-je pas de penser. Et pour tenir, il fallait que j'eusse de l'argent, or je n'en avais pas. Il me fallait donc un travail.

(stoppez la musique 1.)

2. http://www.dailymotion.com/video/xc93el_ambiance-de-marche-aux-couronnerie_news

Je m'étais alors rendu chez tous les commerçants susceptibles d'avoir besoin de main-d’œuvre. Résultat : aucun ne voulait de moi, sauf un:

<<Mes articles sont d'une qualité exceptionnelle, ils sont d'ailleurs réputés pour cela! J'honore mes commandes dans les vingt-quatre heures, et si ce n'est exceptionnellement pas le cas, je réduis la facture de moitié! Mesdames et messieurs, vous avez trouvez votre homme ! Criai le tailleur.
-Excusez-moi.
-Le dauphin du roi lui-même m'a commandé une palette de robe pour toutes ses amantes!
-ECOUTEZ-MOI! Hurlai-je, accablé.
-Qui es-tu? m'interrogea le tailleur.
-Je m'appelle Antoine, et je...
-Antoine comment? M’interrompit-il>>
Je cherchai rapidement le premier nom de famille qui me venait à l'esprit, et je trouvai:
<<Mon nom est Dieil, Antoine Dieil>>
Dieil était le surnom que m'avait donné ma sœur Antoinette. Cela signifiait en breton: l'unique.
<<Antoine Dieil…répéta le tailleur. Et que me veux-tu, Antoine ?
-Je vous loue mes services,dis-je.
-Désolé, mais je désire les femmes, je ne suis pas un vieux pervers qui s'intéresse au jeune garçon.
-Je ne parle pas de service sexuel!
-Alors, reformule ta phrase. Me conseilla-t-il
-Bien, vous êtes tailleur n'est-ce pas?
-Oui.
-Et j'ai cru comprendre que vous aviez beaucoup de commandes à honorer en un très court laps de temps. >>
Le tailleur semblait intéressé. Je continuai alors:
<<Je vous propose d'alléger votre masse de travail de...moitié, terminai-je
-Cela m'intéresse, combien exige-tu par mois? Fis le tailleur après un moment de réflexion.
-Non, nous nous sommes mal compris. Je vous propose d'être payé en fonction du résultat de mes efforts, je ne veux pas de salaire régulier.
-Très bien, dit-il enjoué, dans ce cas Antoine Dieil, bienvenue dans le monde du commerce. Dit-il en me tendant la main. >>
Je lui serrais alors la main et le remerciai.
<<Au fait, je m'appelle Florent, m’informa-t-il>>
Il ferma boutique et m'expliqua les bases de la couture pendant une semaine, avec toute les techniques à connaître: teinte, déteinte, recouture, découture, filage et j'en passe.

(stoppez la musique 2.)

3. http://www.youtube.com/watch?v=Tj2WQR5FJ0Y

Après une semaine d'apprentissage je commençai mon travail, les premiers jours furent difficiles mais au fil du temps je pris la main, et bientôt mon travail satisfit mon employeur. Je logeai dans le grenier de sa boutique, et je mangeais presque tout les jours à ma faim: la belle vie en somme. Et ce magnifique train de vie s’écoula pendant près de six mois jusqu’à un soir où tout s’arrêta…

(stoppez la musique 3.)

4. http://www.youtube.com/watch?v=izVpLvUvjU4&amp;feature=related

Il était tard dans la soirée, le silence régnait, la pénombre était alors maîtresse dans le quartier. Florent était déjà rentré chez-lui, j'avais arrêté de jouer le crieur et je m'apprêtais à fermer boutique quand un homme vêtu de blanc et encapuchonné émergea des ténèbres et s'approcha de moi. Il avait l’air pressé. Il était plutôt grand et avait une carrure de soldat, bien qu’il ne portait aucune arme sur lui, du moins, c’est ce qu’il me semblait. Je ne parvins pas à apercevoir son visage, ses yeux étant masqués par sa longue et envoutante capuche qui formait une ombre sur tout le haut de son visage.

Il posa une cape bleue à fleurs de Lys blanche sur le comptoir et une bourse pleine à craquer:
<< Dans cette bourse, il y a 75 florins, commença-t-il.
-Pardonnez-moi monseigneur mais nous ne sommes plus ouverts.
-Ces 75 florins ne sont qu'une garantie.
-Je vous demande pardon?
-Vous avez une heure pour déteindre le bleu de la cape, si elle est prête quand je reviens je vous donne 80 florins de plus. >>
Puis il disparu à nouveau dans l’obscurité. Je ne pouvais pas refuser soixante-quinze florins, je me mis alors au travail.

Une heure plus tard, l'homme encapuchonnée revint:
<<Est-ce que la cape à virer au blanc? M'interrogea-t-il.
-Comme s'il n'y avait jamais eu de bleu, lui répondis-je, voici. >>
Il me tendit les quatre-vingts florins et partit en courant, je remarquai qu'il y avait du sang sur son bras droit. Je partis me coucher fier de moi, imaginant la réaction de Florent lorsqu'il saurait que j'avais gagné 155 florins en une heure. Je pensais avoir bien fait, et pourtant…

(stoppez la musique 4. et mettez la 5. et la 6. en même temps)

5. http://www.youtube.com/watch?v=0SsY0NqhBE4
6. http://www.youtube.com/watch?v=5pXJ5EbTS-E

Le lendemain, je me réveillai en sursaut, il faisait une chaleur insupportable, dont je ne comprenais pas la provenance. Je compris lorsque je vis la fumée s'infiltrer lentement dans le grenier. Je m'affolai, le magasin était en feu! Je tentai de descendre par la trappe qui permettait d’accéder au magasin mais les flammes me barraient le chemin. J'avais de plus en plus de mal à respirer, je suffoquais. Il fallait que je sorte ! La seule issue était la petite lucarne ouverte qui trônait au dessus de mon lit. Je m'habillais vite fait et sautai à travers la lucarne : je m'écrasai trois étages plus bas dans une botte de foin. Il faisait encore nuit, mais je pus voir le magasin en flamme !
Je partis en courant chercher la maison de Florent pour l’avertir. Une fois arrivé, je ne vis que sa maison en flamme. Des mercenaires armés jusqu’aux dents, torche à la main, surveillaient le périmètre en feu. Il était clair qu’ils étaient responsables des deux incendies.

J’entendis des cris venant de la maison de Florent, c’était sûrement lui, mais j’étais dans l’incapacité de le sauver, mon lamentable physique de l’époque n’aurait pu faire face. Je me résignai donc à partir, tel un lâche. Et pendant que je tournais le dos à celui qui m’avait nourri pendant six mois, mon cœur se nouait et je ne pus retenir mes larmes, cet homme avait été comme un nouveau père pour moi.

Je ne comprenais rien de ce qui se passait, pourquoi ces gens nous avaient il fait ça ? Pourquoi nous ?

Je ne savais qu’une chose:
C'est qu'avec le magasin, c'était tout mes espoirs qui partaient en fumée.
Et mes chances de survie avec...

_________________________________

Qu'est-ce que vous en pensez? C'est mieux avec ou sans musique ?

le_ZURICHOIS le_ZURICHOIS
MP
Niveau 10
04 septembre 2011 à 10:27:37

:up: Dîtes au moins ce que vous en pensez( en bien ou en mal) :snif:

wgw2810 wgw2810
MP
Niveau 9
04 septembre 2011 à 10:31:49

ta imiter je viensdu texas avec les chanson

le_ZURICHOIS le_ZURICHOIS
MP
Niveau 10
04 septembre 2011 à 10:38:54

Ouais je sais, mais j'ai demander plus haut si vous vouliez que j'en mette ou pas, mais vu que personne à répondu, j'ai essayé. J'avais aucune intention de le plagier :)

le_ZURICHOIS le_ZURICHOIS
MP
Niveau 10
04 septembre 2011 à 11:08:30

Sinon d'autres avis ?

Darkmoney Darkmoney
MP
Niveau 5
04 septembre 2011 à 14:39:11

Moi j'aime bien, ça commence pas directement avec ton personnage en tant qu'Assassin, c'est assez original :ok:

lebreizh22 lebreizh22
MP
Niveau 7
04 septembre 2011 à 18:24:01

Sympa, le deuxième épisode encore mieux que le premier :)

A quand la suite ? :)

le_ZURICHOIS le_ZURICHOIS
MP
Niveau 10
04 septembre 2011 à 19:25:35

J'attend d'autres commentaires, parce que là, vous êtes un peu les seuls :rouge:

Si c'est de la merde vous pouvez dire aussi :hap:

Ezio98 Ezio98
MP
Niveau 3
04 septembre 2011 à 21:10:28

C est génial stp mais la suite, je suis déja accro. :content:

Pigeon_XY Pigeon_XY
MP
Niveau 8
04 septembre 2011 à 21:29:24

c'est un peu du déja vu...et t'as copier le Texan...donc moi j'aime pas. Mais tu vas avoir beaucoup de lecteurs vu ton style.

le_ZURICHOIS le_ZURICHOIS
MP
Niveau 10
04 septembre 2011 à 22:43:03

Merci ezio 98 :)
La suite viendra sûrement demain :oui:

le_ZURICHOIS le_ZURICHOIS
MP
Niveau 10
05 septembre 2011 à 21:49:24

Voilà la suite :ok:

Bon je tiens à préciser que Jeviensdutexas m'a "autoriser" à utiliser son système :ok:

________________________________________

Chapitre II : Solitudo, errant et paenitet

Paris, 14 octobre1477

1. http://www.youtube.com/watch?v=GAD0Y19rEOY
2. http://www.youtube.com/watch?v=AsrZ5ogFKyQ&amp;feature=related
(1. et 2. en même temps)

Je les comptais ces jours. Ces jours où j’errais, tel un fantôme dans sa dernière demeure, dans Paris. Cela faisait quarante-neuf jours que ma bouche était desséché, que ma gorge était aride comme un désert, que mes lèvres était tuméfiées à cause des bouts de peau mortes que je mangeais lorsque j’avais trop faim.

Je regrettais tant le temps où je vivais dans le quartier ducal, en compagnie de ma sœur et de mon frère. Rennes n’était pas Paris, mais là-bas je me sentais bien. Sûrement parce que j’étais le fils de François II et que je vivais une vie d’enfant noble, dans l’insouciance et la naïveté. J’avais déjà pensé à retourner en Bretagne, retourner à Rennes, retourner dans mon pays, chez moi. Mais je ne savais même pas comment j’y aurais été accueilli, il est vrai que j’étais parti d’un coup, après une altercation avec mon père si semblable aux autres. J’étais parti sans prévenir personne, seul mon frère François le savait parce qu’il m’avait vu partir. François était la seule personne en qui je pouvais faire confiance. Ils me manquaient tous tellement.
Je me demandai ce qu’ils devenaient…
Un garde me tira de mes pensées :
<<Que fais-tu là, manant ? Interpella-il en me donnant des petits coups de bâton. La mendicité est interdite à Paris !>>
Devant mon absence de réaction, il dit plus fort :
<<Tu m’écoutes quand je te parle ! Ou alors tu es sourd !>>
Sans ne dire mot, je me levai et m’en allai, le garde, insatisfait de ma réaction, lança un dernier :
<<Et que je t’y reprenne plus, petit insolent !>>

J’avais pris l’habitude de ne plus réagir aux provocations des gardes. Les premiers jours, j’avais tendance à répondre, il m’était même arriver de me battre avec l’un d’entre eux. Il m’avait alors maîtrisé et arrêter. Ce jour-là je dus passer trois jours dans un cachot. Désormais, je n’aurais même plus été capable d’attaquer qui que ce soit, ma maigreur m’en empêchait, j’étais trop faible… De toute façon, j’avais compris que, peu importe notre réaction, les gardes ne cesseront de se défouler sur les gens désarmés.

(Stoppez les musiques 1. et 2.)

Une fois que le garde me laissa tranquille, je décidai de me rendre dans la rue des rosiers, une grande rue principalement habités par des juifs, réputée pour ses commerces, auberges et tavernes huppés. Là-bas, les clients délaissaient généralement leurs plats à moitié terminé avec un ou deux florins, de quoi payer le service.

J’avais alors quatre choix qui s’offraient à moi : soit je me faisais passer pour un client, en m’asseyant à la table où se trouvait les florins et le plat à moitié fini, soit je dérobais la nourriture, soit je volais l’argent, soit (et c’était la solution la plus rentable) je m’emparais de l’argent et de la nourriture. Cette technique, que j’appelais le « récupérage », était une de mes principales sources de survie, mais c’était également la plus complexe, car les taverniers et aubergistes veillaient au grain.

Une fois arrivé à la rue des rosiers, j’observais les diverses auberges, pas les tavernes car nous étions un lundi or les tavernes avaient coutumes d’être fermées le lundi.
Cela faisait deux jours que je n’avais rien mangé, et je ne voulais pas perdre de temps à attendre qu’elle soit toute remplie pour passer à l’attaque. Je décidai donc de directement me rendre à l’auberge « Du pain et un toit », celle qui était généralement la plus prisé.

3. http://www.youtube.com/watch?v=NmYPfOp1ViE

Une fois à l’intérieur, une foule de monde s’y était déjà pressé alors que le soleil était encore penché vers l’est. Bien que l’auberge fut remplie à ras-bord. Je ne vis qu’une seule table qui remplissait mes critères. Je l’observai. Il y avait là trois assiettes, dans deux d’entre elles se trouvait un ragout alléchant qui fit trembler mon estomac. Dans l’autre assiette fumait un magnifique pot-au-feu à peine entamé. Et à côté se trouvait SIX FLORINS ! Cette somme était énorme pour moi, avec six florins, je pouvais survivre au moins deux semaines !

Je bavais devant cette magnifique trouvaille, jusqu’à ce que mon regard soit attiré par une autre personne. C’était un jeune homme, à peine l’air plus vieux que moi. Il était adossé au comptoir de l’aubergiste et regardait la même table que moi. Sa dégaine et son air fatigué montrait que lui aussi avait faim et que son plan était le même que le mien.

Un mendiant avait déjà gâché un de mes plans un jour, j’ai cru que j’allais mourir ce jour-là. Cette situation ne devait pas se reproduire. Il fallait que j’agisse vite. Je pris mon sac et me précipitai vers la fameuse table. Mon concurrent ne bronchait pas. Je versai toutes les assiettes dans le sac et insérai les pièces dans ma poche.

Je sortis de l’auberge sans encombre, apparemment la personne qui fixait la table n’ambitionnait pas de s’emparer du festin. Il était possible que je me sois trompé, d’ailleurs cela m’arrangeais.

Une fois que j’eu quitté la rue, je décidai de savourer une patate. Après deux jours sans manger quoi que ce soit, cette pomme de terre encore fumante me redonna des forces. J’avais un grand sourire béat sur mon visage, mais je sentais que l’on m’observait.

(stoppez la musique 3. si elle s'est pas déjà arrêter)

Soudain quelqu’un cria :<<J’AI FAIM !>>.

http://www.youtube.com/watch?v=EaB6aSMb7KM

Un homme me bondit dessus, je reconnu la personne qui fixait cette fameuse table. Elle m’avait suivi. Il me mit un coup de poing, se mit sur moi et commença à m’étrangler. J’avais de plus en plus de mal à respirer, comment pouvais-je m’en sortir ? Par chance, une pierre se trouvait juste à côté de moi, dans un ultime effort, je m’en emparai et frappai mon ennemi avec celle-ci. Il lâcha un cri de douleur.

Il était plus robuste que moi, mais je voyais à sa maigreur qu’il n’avait rien mangé depuis longtemps. Il tenait son visage ensanglanté avec ses deux mains. Je disposai toujours de ma pierre. Ce fumier me tordit le pouce, ce qui me fit lâcher la pierre. Il m’asséna alors un fulgurant coup de poing qui me mit à terre.

Alors qu’il allait ramasser la pierre, je m’accrochai à ses jambes férocement de façon à ce qu’il ne puisse plus bouger sans tomber. Cela porta ses fruits, l’homme s’écroula de tout son long et laissa tomber la pierre. Je me relevai tant bien que mal, écartai la pierre de sa main, me mit sur lui et commençai à l’étrangler.

Il fallait que j’en finisse avec ce teil. Il avait essayé de me dérober mes biens et de me tuer, oui je devais le tuer. Mais alors que son visage commençait à pâlir. Il me pinça violemment le nez, qui commença à saigner. Je me laissai tomber par terre, alors que lui se relevait et partit en courant sans même prêter attention à mon butin.

La pluie commença à tomber, il fallait que je me trouve un abri…

damo95 damo95
MP
Niveau 10
05 septembre 2011 à 22:44:30

J'aime beaucoup, meme si parfois le musiques colle pas trop avec l'action mais ca passe.

J'ai lu sans musique j'ai trouvé que l'histoire était autant qu'aptivante que avec la musique ce qui est un plus :-)))

Quelques fautes par ci par là mais rien de très grave, continue comme ca :ok:

le_ZURICHOIS le_ZURICHOIS
MP
Niveau 10
06 septembre 2011 à 18:16:30

Merci damo :)

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