Chapitre 1: Labeur
J'avais les oreilles qui bourdonnaient à force d'entendre ma pioche frapper contre le roc à mes pieds. Ce bruit, je l'avais entendu toute ma vie, et quelque chose me disait que je l'entendrai jusqu'à ma mort.
Et je n'étais sans doute pas le seul à penser ça; nous étions une bonne quinzaine à creuser le sol et frapper la pierre pour en extraire le minerai, vendu chèrement par nos employeurs de la Motus.
Je ne me suis jamais plaint de ce travail; on se lève avant le soleil, et on creuse jusqu'à ce qu'il éclaire l'entrée du tunnel. Un travail physique, c'est vrai; mais un travail bien payé, et tout le monde achète du métal en ce moment...on est en guerre.
Enfin la guerre ne nous touche pas vraiment ici, à Galeste. On est le seul village aux alentours, et pour être franc, c'est un vrai petit paradis. On a l'eau, le soleil, et l'argent. Mais on a aussi ces emmerdeurs de cultiste qui viennent tout les jours recruter des gens idiots sans cervelle. Parait qu'ils venèrent un Seigneur Niskaru...pfff!
J'apercus le soleil éclairer l'entrée. Etant le plus haut aujourd'hui, c'est moi qui ait le plaisir d'annoncer la fin de la journée.
" SOLEIL !!!!!!!!!!", criais-je, afin qu'une autre personne crie à son tour et ce, jusqu'au bout du trou. J'essuyais ma sueur avec un pan de ma tunique, empoignais ma pioche et allais m'adosser au mur d'entrée de la mine, au soleil.
Mon nom est Krayt. Aaron Krayt. J'ai 28 ans, et je suis almain, même si mes deux parents ne le sont pas. J'ai toujours vécu ici, à Galeste, avec mes parents. Ma mère, Nal, nous attendait tout les jours avant de préparer le repas, le moment qu'on préférait avec mon paternel.
Ma mère est une dokkalfar, à ce qu'il parait c'est elle qui a mis le grappin sur mon père, mais ils se disputent sans cesse quand ce sujet revient sur la table.
Le regard perdu dans le vague, une lourde main s'abattit sur mon épaule droite, ce qui me fit sursauter brusquement.
Le possesseur de cette main était mon père, Olnir. Aujourd'hui c'était lui qui était le plus loin dans la mine. Il se portait presque toujours volontaire pour y aller, car plus profond tu creuses, plus lourde est ta bourse en fin de semaine.
Mon père est un almain ordinaire, à ceci près qu'il mesure presque deux mètres et il est taillé comme un ettin...avec une seule tête. En me voyant sursauter, il partit d'un gros rire franc.
"Alors, fils, on a la tête dans les nuages?
- On dirait bien, oui... Tu as du bien creuser la-dessous, tu es tout noir!
- Ha! Je suis tombé sur une veine de charbon, une sacrée veine! Vu que la Motus ne le vend pas, j'en ai ramené deux sacs pleins! Ta mère sera contente de pouvoir faire un bon feu!
- Je crois surtout que c'est toi qui sera content! Quand Mère fait du feu, tu me dis tout le temps que les flammes l'embelissent encore plus...
- HA HA HA! Oui c'est bien vrai. Ta mère était une espionne dans sa jeunesse, une espionne sacrément douée. On la surnommait Flamme Noire, et quiconque croisait son chemin...
- ...finissait carbonisé par ses dagues de feu, les Crocs d'Aodh, qu'elle trouva alors qu'elle pistait un chef du Testament de Belen. Je sais, Père, je sais!
- Euh...oui bon, je radote sans doute. Mais tu l'aurais vu, tu aurais pensé comme moi !!!
- C'est à dire...? (je craignais le pire, mais bon...)
- Je me suis dit: Celle-là, elle doit mettre le feu au lit! HA HA HA!"
Ne trouvant quoi répondre pendant que mon père pleurait de rire, je lui pris un sac de charbon et c'est avec son rire comme compagnon que nous nous dirigeâmes vers notre maison.
La journée passa paisiblement, et une fois le soir venu, je m'assis sur le banc devant la maison.
Voila ma vie. Je travaillais avec mon père à la mine, et nos pioches étaient nos meilleures amies; je pensais qu'à mon tour, je trouverais une femme un de ces jours, que je construirais ma maison pas loin de celle de mes parents car ma mère voudrait toujours m'avoir à l'oeil, que je continuerais à travailler à la mine après la mort de mon père, et que, comme mon père l'a fait pour moi, je forgerais une pioche pour mon fils, avec de l'acier que j'aurais fauché à la mine.
C'est durant cette pensée précise que je sentis le tranchant d'une lame contre ma gorge, et une voix bien trop familière souffla dans mon oreille:
" Aaron, ne bouges pas, ou tu es mort."
La suite bientôt...
Ouais, c'est très bien.
En plus l'idée des mineurs est originale, j'attends la suite avec impatience !
J'adore !! Met la suite prochainement stp !
La traduction Google ne fonctionne pas, c'est normal?
De quoi parles-tu ?
Chapitre 2: Destin...ou Fatalité ?
Impossible de ne pas reconnaître cette voix, et encore moins son propriétaire.
La voix de ma Mère, Nal.
Bien malgré moi, ma voix tremblait lorsque je lui demandais:
"Mère, qu'est-ce tu fais ?!
-Silence."
Ce simple mot siffla à travers ses dents, et suffit à faire disparaître toute envie de rébellion en moi. Il en était ainsi depuis mon plus jeune âge. Dès que Mère prenait cette voix sifflante et basse, la peur me saisissait, une étreinte à la fois douce mais ferme et froide.
"Aaron, lèves-toi en douceur et rentres à l'intérieur."
Je m’exécutais selon ses dires, me relevais doucement, et c'est toujours avec la lame plaquée sur ma gorge que j'ouvris la porte de la maison. Mère me poussa sur une chaise comme une poupée de chiffon.
"Je ne répèterais pas deux fois ce que je vais te dire maintenant. Non...pour être tout à fait franche, je pourrais tout simplement ne rien te dire et te tuer sur-le-champ, mais..."
Une étincelle de douceur éclaira doucement son regard pendant un bref instant, mais Mère la fit partir tout aussi vite.
"Je n'ai pas le temps pour ça, ainsi je vais te faire la version courte. J'ai été rappelé pour reprendre du service. Les choses ont changé à Mel Senshir, et je dois m'y rendre au plus vite.
-Mais Mère, de quoi est-ce tu parles ? Mel Senshir ? Veux-tu dire que la guerre...que nous perdons la guerre ? Mais...et Père ? Et moi ? Ou est Père ??
- ..."
Elle garda le silence, et leva la tête au plafond, comme si elle voyait au travers. Un immense filet de larmes inondait ses yeux lorsqu'elle planta ses yeux rouges dans les miens.
Sa voix tremblait quand elle reprit la parole.
"Ton Père a lu la missive secrète. Il ne voulait pas que je parte, tout comme toi. Mais l'issue de la guerre est bien plus importante pour la Faélie qu'un doux foyer et une vie heureuse, Aaron! Olnir n'a rien voulu savoir, et j'ai dû...j'ai dû..."
Sa voix s'étrangla dans sa gorge, et elle fit demi-tour, je pus voir son dos se soulever au rythme de ses sanglots retenus. A cet instant, ma colère annihila ma peur et ce fut d'une voix que je ne connaissais pas que je hurlais:
"TU N'AS PAS FAIT CA, MÈRE! TU N'AS PAS OSE TUER PÈRE ?! COMMENT AURAIS-TU PU FAIRE CA, TU L'AIMES!!!! ET PERSONNE NE TUE SON AIME, PERSONNE!!!! MÈRE, REPONDS-MOI !!!!!!!!!!!"
Emporté par ma fureur, je bondis de ma chaise pour plaquer Mère au sol. Mais c'était sous-estimer l'espion et l'assassin le plus redoutable de notre époque...Flamme Noire.
D'un pas de côté, elle m'esquiva et se servit de mon élan pour me mettre à terre d'un croche-pied. Elle me chevaucha et me plaqua à nouveau ses lames en croix contre ma gorge, à un détail près...
Ses lames s'étaient embrasés, et leurs flammes me brûlèrent alors la gorge. Je hurlais de douleur, et, levant le regard vers Mère, je vis les flammes se refléter dans ses yeux.
Et, au bord de l'inconscience, j'entendis ses dernières paroles:
"On vit, on meurt...et ça recommence, et toujours sous leur contrôle. Cela doit cesser...
Je ne peux pas te tuer, fils. Même de toutes mes forces, je ne le pourrais pas. Tu es ma chair, mon sang. Tu possèdes ma rage. Si jamais ta haine envers moi brûle encore à ton réveil, viens me trouver au front, à Mel Senshir.
Tu pourras alors...."
Et les ténèbres m'engloutirent.
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Lorsque je repris conscience, l'aube pointait à peine. Je voulus relever la tête et je ressentis une vive douleur à la gorge. Je levais une main pour la toucher, et je sentis une bande de tissu autour de mon cou.
La toucher me remémora alors la nuit dernière, et ceci acheva de me convaincre que cela n'avait pas été un rêve...Allongé sur le plancher, les larmes montèrent à mes yeux et je mis à pleurer, en silence.
Mon chagrin atteint son paroxysme lorsque je découvris le corps de Père, allongé dans son lit, aussi paisible que s'il dormait...Je tombais à genoux au pied du lit, et cria ma douleur dans mes mains.
De longues minutes après, je vis des lueurs danser devant mes yeux. Je les ouvris, encore baignés de larmes et regardais d’où venaient ces lueurs. Je parvins à me lever non sans difficulté, et me dirigea vers la fenêtre ou j'entendis alors des cris, et soudain, je compris.
Ces lueurs étaient celles des torches, ces cris d'horreur qui résonnaient étaient ceux des gardes, et ces cors au son strident et lourd, étaient les cors des tuathas.
Je ne les avais entendu qu'une seuls fois avant, mais leurs sons étaient restés gravés dans ma mémoire...
A suivre....
Un petit up, histoire d'avoir des avis =)
Attends, je lirai plus tard car là je viens de lire pas mal de trucs sur le Net, j'ai la tête qui enfle.
Comment peut-elle tué son mari ?!! Continu c'est super !
Up, j'aimerais d'autres avis avant de continuer =)
Continu !!!!!!!!!!!!!!!
Flow370 , ou ton plus grand fan Jibaow
Plus serieusement , je trouve tres bien ce que tu a produit jusqu'ici , on sent bien la naiveté et l'incomprehension dans laquelle Aaron se trouve avec ces evenements incroyables a la chaine
Par contre je me demande bien comment il va sortir de cette mauvaise passe car combattre une legion de tuathas semble juste improbable
Chapitre 3: Foudre
Encore hagard, mon cerveau tentait d'assimiler les événements des dernières douze heures. en vain. Un seul mot me venait à l'esprit en voyant les reflets rouges des armures de l'ennemi: survie.
Je devais survivre coûte que coûte, je devais retrouver flamme noire...ça n'était plus ma mère, bien qu'elle le fut, autrefois.
La maison était la plus proche de la rivière, j'ai donc pensé que m'enfuir en restant le plus possible dans l'eau me cacherait suffisamment. Encore fallait-t-il y arriver. Il y-avait bien 20mètres entre la porte et la rivière, et c'était à découvert. Si j'étais vu, c'en était fini de moi.
Une énorme explosion retentit et fit trembler les pierres de la maison. Les tuathas venaient de détruire la maison du maire. Serrant les poings et bouillant de colère, je dus fournir un gros effort pour ne pas y aller. Que ferais-je sans arme? ... ... Il me fallait une arme. Je savais que Mère conservait ce qu'elle appelait "sa trousse d'urgences" à la cave, dans un coffre enchanté. Heureusement pour moi, je l'avais déjà vu en entrer la combinaison à travers les lattes du plancher. Il fallait seulement espérer qu'elle n'ait pas changé la séquence...Père a tenté de l'ouvrir de force une fois...il est resté au lit pendant deux semaines.
Je dévalais les marches pour arriver à la cave. Le coffre était caché sous l'escalier,derrière un pan de bois. Je l'enlevais et découvrit le fameux coffre, dont l'enchantement luisait faiblement d'une lumière violette.
Prenant mon courage à deux mains, J'entraîs la séquence que J'avais revenu, et hésita sur la dernière. Je tremblais et une goutte de sueur vint troubler ma vue. Je me frottais rapidement le visage puis, je fermais les yeux pendant que J'entrais le dernier code.
Le petit cliquetis résonna à mon oreille comme le plus doux des bruits. J'ouvrais le coffre et découvris trois choses dont je me demandais ce que j'allais bien en faire!
Un livre sans titre, une petite fiole remplie d'un liquide rouge, et une épée longue dont la lame était recouverte d'inscriptions bizarres.
Père m'avait parlé des armes enchantées, et qu'il ne fallait jamais les toucher.
Pourtant, je n'avais guère le choix. Je saisis la poignée et ce fut comme si la lame avait pris vie! Les inscriptions s'illuminerent et la foudre jaillit de l'épée si soudainement que j'en poussais un cri de surprise.
Cri que, a mon grand malheur, un groupe de tuathas entendit.
À suivre...
Génial
D'apres le titre plutot evoquateur du chapitre 3 on peut a peu pres prevoir le devenir de ce (pauvre?) groupe de tuathas
Je me maudis intérieurement alors que les tuathas entrèrent chez moi en défoncant la porte, laquelle tomba lourdement au sol.
A entendre le bruit de leurs pas, je pensais qu'ils étaient deux, mais un coup d'oeil à travers le plancher m'indiqua qu"ils étaient trois.
J'entendis la voix d'un d'eux tonner fortement.
"Prenez les objets de valeurs! Gardez les femmes en vie! Placez les explosifs de prismère!"
Un second ricana.
"Hé hé, j'aime bien les femmes du coin, elles sont bien en chair...j'adore la chair.
- Ha! C'est vrai que tes femmes sont toutes mordues et il leur manquent un morceau par-ci par-là.
- Hin hin...comme ça, je reconnais les miennes plus facilement!"
Ils s'esclaffèrent grassement pendant que je crispais ma main sur la lame, bouillonnant de colère. Un éclair jaillit de l'épée, frappant le pan de bois suffisamment fort pour le faire tomber au sol dans un grand vacarme.
Le tuatha à la grosse voix tonna: "Qu'est-ce que c'était! Vous deux, descendez voir!!"
"Et Merde", jurais-je entre mes dents.
Je cherchais des yeux un endroit ou me cacher, mais en vain. Je décidais alors de me recroqueviller à coté du coffre, et posais l'épée au sol ou ses éclairs me feraient repérer.
Les tuathas dévalèrent les marches en quatrième vitesse et, une fois en bas, se placèrent côte-à-côte, et sortirent leurs armes. L'un avait une épée faite dans un métal rouge comme leurs armures, l'autre pointa une lance à la pointe luisante du même métal.
Si je devais attaquer, ce serait celui à l'épée le premier, car celui à la lance aurait du mal à la manier dans un espace aussi exigu.
Je sentais la tension raidir mes membres, et je bandais mes muscles pour me préparer à bondir, la peur au ventre malgré tout. Je plaçais ma main au-dessus de la poignée de l'épée, prêt à la saisir.
Mais le plancher craqua sous mes pieds, et les tuathas se retournèrent. Je saisis cet instant ou ils me cherchèrent des yeux pour frapper. Je pris la lame qui s'éclaira d'éclairs et me lança sur le tuatha à l'épée. Je visais l'interstice sans armure sous le bras et frappa de toutes mes forces.
L'épée atteignit son but; la lame transperça la chair du tuatha à l'aisselle, et la pointe ressortit à la base de son cou.
Il laisse échapper une exclamation de surprise de et douleur, que je n'entendis pas car j'étais moi-même en train de hurler, de rage ou de peur, je ne saurais pas dire.
Mais l'épée puisa son énergie en moi, ce qui décupla la force des éclairs, qui coururent sur tout le corps du tuatha transpercé, et rebondirent sur le second, ce qui le paralysa dans son geste pour placer sa lance correctement.
je profitais de cet instant pour retirer ma lame, la pris à deux mains, et d'un cri de rage, l'abattit sur le cou du tuatha.
Sa tête sauta de son corps et vola au travers de la cave, et vint s'écraser au sol.
J'abaissais ma lame, et reprit mon souffle. Je n'avais pas eu conscience de l'avoir retenu. Ma respiration était rauque, haletante, et mes mains, ma tunique et une partie de mon visage étaient recouverts de sang.
Ces deux tuathas furent, à ce moment, les deux seuls êtres dont j'avais ôté la vie. Choqué, je pris brusquement conscience de mon geste.
Mais ce fut de courte durée, car le dernier tuatha, le chef, descendit les marches de la cave d'un pas assuré. Il se planta en face de moi et croisa les bras.
"Eh bien eh bien, tu as réussi à te défaire de deux de mes meilleurs hommes, on dirait. Je devrais te féliciter, ils étaient loin d'être des inutiles..."
Je baissais brièvement les yeux sur leurs corps, puis replaçais mon regard sur le tuatha. Je décidais de bluffer, mais ma voix me trahit et trembla le premier mot aussitôt sorti de ma bouche.
"Vois ce que j'ai fait à tes hommes! (je levais mon arme et la pointais sur lui) Pars maintenant et vis, ou restes, et affrontes ma colère!"
Le tuatha partit d'un rire gras et franc.
"HA HA HA! Mon petit, ton jeu ne prends pas avec moi. J'ai tué des dizaines de personnes. toi, on voit clairement que ce n'est pas le cas. Tes yeux trahissent une vie sans soucis! Ta main tremble!"
Il plaça ses mains dans son dos, et en sortit deux dagues. L'une brilla d'une lueur bleue, l'autre s'enflamme instantanément.
"Je reconnais ton épée...mais je l'ai vue dans les mains d'une toute autre personne...c'est la Lame des Tempêtes. Ses éclairs paralysent ses victimes. Une arme très dangereuse...si on sait s'en servir correctement. Flamme Noire la maniait à la perfection!"
Le nom de Flamme Noire me fit sursauter. Ma réaction sembla l'amuser.
"Ah! Peut-être es-tu un de ses apprentis. Ou même son fils, si mes informations sont exactes! Quoi qu'il en soit, il est clair que tu n'as ni sa maîtrise, ni son expérience, et encore moins sa force!"
Il cria ses derniers mots tout en se jetant sur moi les dagues en avant.
Je parvins à l'esquiver de justesse, mais sa lame glacée me toucha au bras droit, et un froid intense me parcourut les muscles jusqu'à ma main qui tenait l'épée. Je regardais le tuatha qui souriait dans la pénombre.
"Je suppose que tu ne connais pas mes lames, Claire et Obscure. L'une vous brûle, et l'autre vous gèle les os. Impressionnant, non ?"
Et il chargea à nouveau. Je ne pus bouger comme avant, et mon bras droit se prit un autre coup de lame gelée. Cette fois-ci, je lâchais mon arme et tombait à genoux, tenant mon bras gelé dans mon autre main.
Le tuatha s'approcha doucement, et fixa ses lames au-dessus de ma tête...
"Bien, je suppose que c'en est fini pour toi. Tout comme Galeste. Il n'en restera que des cendres, et je compte faire de même avec Flamme Noire! Avoir enfanté et connu l'amour n'aura que fait d'elle une cible plus faible, HA HA HA!"
Il leva alors les bras, et avant qu'il n'abatte ses lames, je pris rapidement l'épée dans ma main gauche, et empala le tuatha sur sa lame.
Il cracha du sang et tomba à genoux, devant moi. Il leva la tête vers moi et me dit:
"Ha!....Bien joué, petit. tu n'as retardé ta mort que de quelques minutes. Nous sommes 6 escouades ici, ne penses pas pouvoir t'enfuir! Ha...ha....aaaaaa"
Et il tomba mort contre moi, un sourire ensanglanté sur ses lèvres, les yeux révulsés...
Je le laissais glisser à terre tandis que je me relevais doucement...
J'avais tué trois hommes en moins d'une heure...mais je n'avais pas le temps de m'apitoyer. J'entendis le cliquetis des bombes placées au-dessus..
J'écarquillais les yeux. Je devais sortir d'ici au plus vite!
Je pris mon épée, le livre et la potion, et dévalais les escaliers, puis je sortis de la maison et courus vers la rivière.
Je n'eus qu'une fraction de seconde pour me demander si j'allais être repéré, car ma maison explosa alors dans un fracas digne des plus gros explosifs de la mine, et le souffle me projeta en l'air sur près de quinze mètres. Mon envol se termina dans la rivière ou je tombais lourdement face en avant. Heureusement pour moi, il y'avait assez de profondeur pour ne pas manger le fond. Je sortis rapidement la tête de l'eau, et regarda autour de moi.
Apparemment, les tuathas ne m'avaient pas vus. Je pris une grande inspiration et, tout doucement, je me mis à remonter le courant pour fuir ce massacre.
A suivre...
UP !
Et re up...
J'attend ^^
t'as lu la suite la?