Ok ok.
Demain je travaille toute la journée donc je pourais lire le chapitre que vers 00:00 (18heures chez toi), et samedi je suis pas co' de la journée et de la soirée, pareille dimanche.
Chapitre 39 - Un secret? Quel secret?
Comment cela se pouvait-il d'entendre parler de la guerre, alors qu'on leur avait interdit d'en dire quoi que ce soit? Comment un Genin de Konoha pouvait-il être au courant de choses concernant une guerre non-déclarée et probablement discutée en secret par tous les chefs d'États du continent? Mais surtout, comment les attaques de Kiri contre Taki, cachées même aux citoyens de Taki avaient pu parvenir jusqu'aux oreilles de la Feuille en si peu de temps, elle qui ne s'impliquait dans la guerre que plus tard?
« Tu en sais plus que tu ne devrais apparemment, dit Hinode. Que sais-tu exactement?
- Hein? s'étonna Kazari. De quoi parles-tu? La guerre? Hahahaha!
- Qu'est-ce que t'as à rire? s'impatienta Hinode. Allez parle!
- Vous êtes chez nous ici. Pourquoi aurais-je à vous dire quoi que ce soit? »
Kazari se retourna soudain et disparut d'un saut sur les hauts toits des immeubles de la ville.
« On le rattrape! ordonna Hinode.
- Hinode, att... » tenta Meyazu.
Mais Hinode avait déjà sauté haut dans les airs, forçant ses deux équipiers à en faire autant. Ils pourchassèrent Karazi un moment, qui se rendit bien vite compte qu'il était suivi. Mais au lieu d'essayer de les semer, il descendit tout simplement dans une rue en bas, tout près d'un pont.
Hinode atterrit près de lui et sortit habilement un kunai qu'il plaçait au-dessus de son épaule, prêt à agir au moment où on attrapa son poignet. C'était Kuma.
« Hinode! Réfléchis un peu et regarde autour de toi. »
Effectivement, s'il commençait à se faire tard et que le soleil se couchait sur Konoha, ses grandes rues restaient grouillantes de population. Un combat n'était probablement pas la chose la plus adaptée au lieu où ils étaient, sans parler du nombre de gens qui circulaient. Kazari avait raison; ils étaient chez eux. Kazari le savait; c'est pour cela qu'il était descendu ici.
« Tu crois que si un minable ninja de la Chute m'attaque ici, les ninjas de Konoha resteront là à ne rien faire à leur ennemi? nargua Kazari.
- Leur ennemi...? répéta Hinode.
- Toute la population de Konoha attendait l'arrivée de cet Examen pour voir les Petites Nations mordre la poussière!
- Ils sont tous au courant. » conclu Hinode, dans un souffle.
Il regarda autour de lui. Des doigts pointaient leurs bandeaux, et des yeux dédaigneux les épiaient. Parmi le chahut général, il entendait des phrases. « Crois-tu que Kiri les a bien eus? » « Je me demande comment nos soldats écraseront ceux de Shumo! » Hinode, dégoûté se retourna vers ses compagnons, pendant que Kazari quittait en leur lançant:
« Ne vous approchez plus jamais du quartier des Uchiha! On se reverra à l'Examen! »
Hinode, consterné, s'en alla, las, avec un hochement de tête à l'adresse de ses coéquipiers qui les invitait à aller se coucher comme lui. Les récents évènements l'avaient épuisé. Tous se rendirent à l'hôtel, souhaitant reposer leurs corps et leurs esprits troublés. Le lendemain, le réveil fut lent, comme si l'engouement pour l'Examen avait laissé place à la réflexion et à l'interrogation. Du moins, c'était le cas, jusqu'à ce que Meyazu décide de se lever et de parler.
« Écoutez, je suis comme vous, troublé par tout ça. Néanmoins, il faut chacun savoir quelle est sa place dans tout ça. Sensei nous a dit de ne pas en parler et je crois qu'on devrait suivre ses conseils. Si ça se trouve, il était déjà au courant de ce qui se tramait ici. D'ailleurs, ne nous a-t-il pas dit qu'il avait des choses à faire? Peut-être est-il en train de s'occuper de ça. »
Hinode et Kuma hochèrent la tête.
« Sa place à lui, c'est de s'occuper de la sécurité nationale, poursuivit Meyazu. Mais ce n'est pas la nôtre. La nôtre, c'est de devenir Chûnin, alors allons réussir cet Examen et ne laissons rien nous ralentir! Pas même une pensée pour cette guerre, ni même un frimeur de Konoha! »
Hinode et Kuma échangèrent un regard, puis hochèrent une nouvelle fois la tête. Enfin, l'énergie était revenue! C'est d'un pas décidé qu'ils quittèrent l'hôtel pour se rendre de l'autre côté de la rue où leur attendait la porte pour devenir Chûnin! Nos héros ouvrirent cependant des yeux écarquillés lorsqu'ils virent l'énorme troupe de Genin qui attendaient dans la salle 301 où devait se passer la Première Épreuve.
« Mais qu'est-ce que c'est que ça? se plaignit Kuma. Il y a autant de gens qui veulent devenir Genin?
- Fallait bien s'y attendre, résonna Hinode. Tous les Genin de tous les villages ninjas, grands comme petits, se réunissent ici pour obtenir un nouveau grade.
- C'est là que je t'arrête, petit frère! »
Hinode se retourna et vit Yowami, accompagné de Kiruwaku s'approcher d'eux. Des visages familiers, ça faisait du bien!
« Tu remarqueras, poursuivit Kiruwaku, qu'aucun Genin de Suna n'est venu. C'est bien la première fois depuis la Grande Paix que moins de dix nations ont des représentants présents à l'Examen des Chûnin. Puisque les évènements politiques récents amènent probablement la fin de cette paix, ça ne m'étonne pas tant qu'il y ait des changements. Ce que je me demande, c'est pourquoi Suna?
- Je vais vous dire pourquoi, moi. »
Sur un bureau près d'eux était assis, la tête penchée et le visage caché sous des cheveux blonds comme le mais, un jeune homme assez grand. Il portait un kimono brun et rouge imposant, qui laissait voir son torse habillé d'une camisole noire sous laquelle ses pectoraux indiquait une musculature prononcée. Un katana très long pendait à sa ceinture.
Il releva la tête, découvrant un tatouage de shuriken sur sa nuque, des yeux verts émeraude et un bandeau de Otogakure no Sato, le village caché du son.
« Je vais vous le dire, poursuivit-il, et pour être sûr de ne pas me répéter à quiconque veuille l'entendre, je n'hésiterai pas à hausser le ton! »
Il dégaina son épée avec une rapidité qui coupa le souffle de tout le monde, Kiruwaku le premier. Puis, le ninja d'Oto planta férocement la lame dans le plancher de la salle, faisant se tourner vers lui tous les regards.
« Si Suna n'a envoyé aucun ninja à cet Examen, clama-t-il très fort, c'est qu'ils sont tous occupés à organiser leur prochaine attaque et à discuter de leur prochaine cible! C'est qu'ils sont tous en train de piller les dernières miettes de pain qu'il reste au Pays du Riz! C'est qu'ils sont tous aux prises avec la contre-attaque des ninjas d'Oto. C'est qu'ils nous déclarent la guerre! »
Des murmures presque chaotiques se firent entendre, tant la réaction fut forte. Ce qui semblait être un coéquipier du ninja blond l'attrapa par la manche et l'invita à se rasseoir.
« Sentô... Laisse faire ça.
- Non, je ne laisserai pas faire! rugit le dénommé Sentô. Ils doivent tous êtres mis au courant! Ils doivent savoir qu'Oto n'est pas resté là à rien faire! Il en va de notre honneur de ninja et de celui du clan Fuuma! Nous avons réussi à repousser les attaques de Suna au point où ils ont du placer toutes leurs forces à la défense de leurs frontières! L'assaut fut brutal, mais nous avons décider d'honorer la tradition et de tout de même envoyer des Genin à l'Examen Chûnin. Peuvent-ils en dire autant!? Restez sur vos gardes, ninjas des Petites Nations, car nous avons découvert que ce n'est pas qu'une affaire de guerre mineure! La Cinquième Grande Guerre Ninja est à nos portes! Les Grandes Nations sont toutes sur le coup! Elles étreignent leurs serres autour du cou des Petites! Nous dev... »
Sentô fut vite ramené à l'ordre lorsque son épée s'envola du sol pour atterrir dans les mains d'un ninja à l'écart, dans l'ombre d'un coin de la salle. Personne n'avait vraiment compris ce qui s'était passé.
« Tu crois nous apprendre quoi, là, grand gaillard trop fier?
- Je te demande pardon? demanda Sentô sur un ton défi.
- Tu crois qu'on n'était pas au courant de tout ça? Les ninjas de Kiri on été les premiers à passer à l'action, bien avant ces escargots de Suna. Ça fait un bail que tous les ninjas de la Grandeur savent de quoi il est question. Ton rapport, je l'ai entendu il y a deux jours.
- Ah, ça connait tout ça et ça se permet de frimer en plus!? s'énerva Sentô. Et c'est quoi ce nom que tu donnes à cette traîtrise? La Grandeur?
- La Grandeur, répondit calmement le ninja dans l'ombre. Ce n'est ni le nom d'une traîtrise, ni d'une injustice. C'est le nom de l'alliance des Grandes Nations.
- Et bien, tu clames bien haut le nom de ton alliance, mais montre toi donc et donne-moi donc ton nom à toi! » défia Sentô.
Le ninja se leva doucement et entra dans la lumière. Des cheveux mi-longs et roux comme le feu, des habits blancs comme la neige, une cape rouge comme le sang, des yeux noirs comme l'ébène et un bandeau de Kiri en guise de ceinture formaient son portrait. Mais nul tableau n'aurait pu reproduire le profondeur de son regard. On y lisait haine, tristesse et confusion, émotions camouflées par une expression flegmatique et passive. Même sa voix semblait dire « Je m'en fous » à chaque mot.
« On me nomme la Flèche, dit-il.
- Quelle bonne blague! [En japonais, "flèche" se dit "sentou"] Je veux ton nom! répéta Sentô.
- Je te l'ai dit: la Flèche.
- Je ne veux pas d'un vulgaire surnom, insista Sentô, je veux ton vrai nom! »
Quiconque avait cligné des yeux n'avait pas vu comment la Flèche s'était rendu jusqu'à Sentô, la main crispée sur son énorme nuque.
« Hmm... Je sens beaucoup moins de fierté soudainement. Tu as honte plutôt...
- Mais comment... soupira Sentô.
- Tu auras le nom que je te donne, murmura la Flèche sauvagement. Tu n'as pas vu comment, depuis l'autre bout de la salle, je t'ai dérobé ton épée avant d'arriver ici? As-tu vu au moins comment je t'ai pris de vitesse en ce moment même? Voilà pourquoi on m'appelle la Flèche. Je ne te fais pas de blague, moi. Si tu apprenais à me connaître, tu le saurais. »
Il relâcha son étreinte, et aussitôt Sentô l'écarta violemment. Son gabarit imposant n'avait pas semblé très affecté par une poigne de ce genre. Il restait cependant très humilié par la Flèche qui laissa tomber le long katana à ses pieds, puis se retourna, passant devant Hinode. Il le zieuta des pieds à la pointe des ses cheveux, avant de lui dire:
« Personne n'apprend à nous connaître, pas vrai? »
Il retourna ensuite nonchalamment dans son coin d'ombre, laissant Hinode dans la perplexité. Tous retournèrent à leurs occupation, attendant toujours le début de la Première Épreuve. Ce genre de confrontation semblait monnaie courante à l'Examen Chûnin. Sentô se tourna vers Hinode et ses amis.
« Frères, vous venez de Taki. Je crois que nous aurons à nous serrer les coudes durant cet Examen qui sera, laissez-le moi penser, bien plus qu'une affaire de grade. »
Les cinq Genin de Taki lui répondirent d'un hochement de tête et d'un sourire, sauf Hinode, toujours absorbé par cet étrange personnage qui restait là dans son coin.
« Me donneriez-vous vos noms, demanda Sentô, que je me souvienne de vous quand le moment sera opportun? »
Hinode ouvrit la bouche au moment où un énorme klaxon l'empêcha de dire quoi que ce soit. Les portes de la salle s'ouvrirent à la volée d'où une fumée blanche et épaisse entrait, ne laissant rien voir de ce qui se trouvait derrière. Mais que se passait-il donc?
À venir: Chapitre 40 - Le prince d'Iwa
Magnifique! Il n'y à pas eu de combat, met ce chapitre est pour moi le plus beau jusqu'à présent! Le nouveau Sentô il est vraiment top! J'vois vraiment le genre, grand fort etc...
Et ton dernier chapitre annonce qu'il y aura bientot la guerre! Donc vite vite vite je veux la suite!
La suite elle arrive quand? Pas dans 6mois j'espère?!
Proablement ce soir!! J'étais pas chez moi, ce week-end.
Yesss! T'as posté! Je croyais que t'étais encore parti pour 3mois d'apsense! xD
J'attend la suite.
Chapitre 40 - Le prince d'Iwa
Lumières, fumées, cacophonie. Les gens, intrigués, n'osaient trop s'approcher de la source; d'autres, inquiets, avait empoigné un kunai ou s'était reculés de quelques pas.
« Le début de la première épreuve? s'interrogea Meyazu.
- Ce serait bien curieux, répondit Kiruwaku.
- Ça commence à être long, ça sent la frime à plein nez! »
Hinode sembla le premier à discerner à travers le grand mur blanc ce qui se trouvait derrière. Un cortège d'une dizaine de personnes fit son entrée dans la salle. Certains portaient des projecteurs de lumière, d'autres de scintillantes trompettes et quatre d'entre eux portaient, sur une grande plaque de bois, un seul homme, assis dans la position du lotus.
« Mais c'est quoi ce spectacle? » s'exclama Hinode.
La fumée enfin dissipée laissa voir à tous l'arrivée de cet homme d'importance apparemment considérable. Acclamations et applaudissements apparurent ici et là chez les Genin admiratifs. On remarqua que tous les membres du cortège portaient un bandeau du village caché de la Roche, Iwagakure no Sato. Mais ce qui les distinguait surtout, c'était le vert qu'arborait les vêtements de tous. Nul, par-contre n'aurait pu se comparer à l'individu sur qui s'était portée l'attention de tous.
Habillé de façon assez classe, tout en restant dynamique pour un ninja, le vert et le noir de sa veste se mariaient parfaitement au gris de ses cheveux longs qui, relevés, n'entravaient en rien la vision de son bandeau frontal, fièrement attaché. En bandoulière était accroché dans son dos un énorme rouleau de parchemin scellé sur lequel il était écrit «Seishinjutsu». Il devait avoir une quinzaine d'années tout au plus.
Hinode s'étonna de faire face à une célébrité qu'il ne connaissait pas. Mais il remarqua que parmi l'assemblée de ninjas, seuls ceux affichant des origines des villages de la Grandeur semblaient enthousiastes de son arrivée. Les autres affichaient la même curiosité dédaigneuse qu'Hinode et ses amis.
Descendant agilement de son trône, le jeune hommes salua vivement tout le monde, comme en les remerciant d'un tel accueil. Derrière lui, Hinode entendit un Genin de Kumo:
« Alors, c'est vrai ce qu'on racontait? Les Nizaiku vont belle et bien participer à l'Examen cette année?
- Les Nizaiku!? s'exclama Sentô.
- Qui sont-ils? demanda Hinode, alarmé devant l'inconnu.
- Si c'est bien eux, alors... commença Sentô.
- Mes chers amis!! clama très fort le jeune homme d'une voix claire et résonnante, la main sur son gros rouleau maintenant accoté près de lui, laissant voir dans son dos un emblème symbolisant une main ouverte au sein d'un cercle.
- C'est bien un Nizaiku!! s'écria Sentô en pointant l'emblème.
- Mais qui sont-ils? demanda Hinode.
- Ne connais-tu pas le plus puissant ninja de notre époque? demanda Kuma.
- On m'a dit que beaucoup considéraient le Tsuchikage comme tel, répondit Meyazu.
- Exactement, répondit Kuma, et il s'appelle Janguru Nizaiku, chef du fameux clan Nizaiku, possédant d'impressionnants pouvoirs. L'élite du village, en gros. Ce sont tous des génies. Mais on dit de son fils le plus jeune que son potentiel est sans pareil, au point où on le considère comme le Prince d'Iwa. Le futur roi des ninjas.
- Les ninjas ont un roi? interrogea Hinode en haussant un sourcil.
- Au sens figuré seulement, expliqua Kuma. On dit que tous les autres kage boivent ses paroles et mangent chacun de ses mots, tellement qu'il guiderait à lui seul tout le Gokage. C'est ce qu'on appelle être roi des ninjas.
- Et si vous voulez mon avis... » s'énerva Sentô.
Cependant, toute discussion était pour l'instant inutile, puisque le jeune Nizaiku amena d'un geste les gens à arrêter de parler avec une étonnante facilité. Il valait mieux garder le silence pour le moment. Comme un père à ses enfants, l'adolescent commença son discours:
« Voilà maintenant plusieurs années que mon père a repris en main le village d'Iwagakure. Depuis, nous prospérons sous sa gouverne bienveillante et il a redoré l'image de nos beaux pays. Aujourd'hui, Genin de toutes les nations, je vous invite à profiter de ces temps de paix et de richesse! Car c'est nous, la jeunesse d'aujourd'hui, qui seront les rois de demain! Cet Examen est la chance pour nous tous de nous épanouir en tant que ninja et de développer nos habiletés. Il n'est pas une compétition, il est un ralliement de nos pouvoirs, la démonstration de la puissance de la jeunesse! »
Un tonnerre d'applaudissements se fit entendre. Mais après avoir entendu Sentô dénoncer la guerre qui s'approchait et la Flèche la confirmer, les Genin des Petites Nations hésitaient à acclamer le Prince d'Iwa, qui parlait très hypocritement de "paix". Avec ce genre de réflexion, il n'en fallu pas plus à Sentô pour éclater.
« Mais qui es-tu toi, pour t'adresser à nous comme notre supérieur!? Je ne laisserai jamais une vermine d'Iwa me dicter mes façons de faire! »
Un silence ponctué de malaise s'installa entre le Prince et Sentô qui se regardaient fixement.
« Du calme, l'ami, ordonna le Prince avec un sourire bienveillant. Tu parles ici de vermine alors que ne t'ai fait aucun affront! Tu m'as demandé qui j'étais? Et bien sois honoré, je me nomme Yashi Nizaiku.
- Alors, je te rencontre enfin, le Prince d'Iwa, Yashi Nizaiku, dit Sentô entre ses dents. Sache d'abords que je n'ai besoin d'aucun affront de ta part pour te traiter de vermine. Les actions de ton père et ses répercussions sont un affront déjà si odieux que la vermine doit présentement se sentir insultée d'avoir été ainsi traitée!
- Mon père? ricana Yashi. Tu ne dois pas bien comprendre à qui tu t'adresses.
- Je le sais très bien! C'est ton père qui est derrière tous ces conflits! Et tout cela pour des raisons économiques! Pwah! Vous me faites vomir!
- Mais dis-donc, dit Yashi en s'avançant vers Sentô, tu spécules bien! Écoute, oublie cette histoire tout de suite, car mon père ne s'implique dans les conflits de personne sinon les siens. Kiri et Taki, Suna et Oto... Vois-tu Iwa à travers tout ça? Mon père essaie seulement de rassembler les ninjas sous une bannière stable et économiquement suffisante et il est le mieux placé, lui considéré comme le roi des ninjas, le plus puissant de tous, pour tenir cette bannière. Et toi? Tu rejettes cette offre? Alors, garde-toi de partager avec nous le succès de notre grande famille et reste avec ton misérable clan de perdants!
- Les Fuuma ne sont pas un misérable clan!! » hurla Sentô.
Avec la même vivacité que la Flèche, Sentô se retrouva nez à nez avec Yashi, avec toute la haine du monde qui crispait ses traits. Aussitôt, l'escorte du Prince se précipita de menacer Sentô de quelques kunai, le tenant de reculer. Yashi semblait surpris, tentant de rester calme.
« Et je te le prouverai durant cet Examen. » murmura Sentô.
Puis il recula, retournant s'asseoir sur son bureau, entre ses deux coéquipiers, la tête basse. Pendant que Yashi poursuivait ses révérences et ses saluts, l'équipe d'Hinode échangèrent un regard dépassé. Beaucoup de tensions s'étaient installées en peu de temps. D'abords, Sentô s'était fait ennemi de la Flèche, de Kiri et de Yashi, le Prince d'Iwa. Ses deux particuliers semblaient avoir une vision différentes des choses. L'un parlait d'une alliance entre les Grandes Nations très ouvertement et de la grande guerre imminente, alors que l'autre considérait les conflits comme des coïncidences, retirant son père de toute responsabilité quant à l'organisation de ceux-ci, comme si jamais les Grandes Nations ne s'en étaient parlé. Et pour Sentô, et bien, rempli de rancune, il tenait sans nul doute rancœur contre l'indifférence de la Flèche et le dénie de Yashi.
« Ah je comprends, enfin... fit Kiruwaku.
- Qu'y a-t-il? demanda Yowami.
- Ma mâchoire s'est décrochée quand j'ai vu la vitesse avec laquelle ce Sentô a dégainé son sabre. Je croyais le clan Azumoto le seul d'une telle maîtrise de l'épée.
- Ouais, confirma Yowami, il faut avouer qu'à ce niveau il te surpasse... c'est assez intimidant.
- Sans parler des deux qui lui tiennent tête, ajouta Meyazu. Je sens que la compétition va être vraiment féroce.
- Je me sens toute petite, s'enquit Kuma.
- Enfin, je ne comprenais pas d'où il sortait, mais j'ai eu un doute quand j'ai vu son tatouage sur sa nuque. Un shuriken, c'est assez commun, mais c'est aussi l'emblème du clan Fuuma. Tantôt, j'ai eu ma confirmation. Il n'y a bien que le clan Fuuma pour être aussi habile au sabre.
- Le clan Fuuma? s'intéressa Yowami.
- C'est l'ancêtre du clan Azumoto. Il y a très longtemps, Otogakure no Sato s'est retrouvé sans chef et le clan, qui avait été opprimé toutes ces années, mais dont le passé les avait classés comme des maîtres dans la maîtrise des lames, a repris son ancienne place et s'est placé au-dessus du reste du village. Les ninjas n'y étaient pas bien fort et c'est les Fuuma qui ont rebâti son identité et sa force militaire.
- Sont-ils vraiment puissants? demanda Meyazu.
- Tu n'imagines pas à quel point... répondit Kiruwaku. Ils sont passés par tous les moyens pour obtenir la puissance nécessaire pour tenir tête aux autres villages ninjas. C'en est effrayant.
- S'il-vous-plait! »
Une voix féminine avait tenté de hurler l'ordre, sans grand succès. Se tenant au-devant de toute la salle, elle dut répéter plusieurs fois et faire des grands signes de bras pour obtenir l'attention et le silence. Lorsque ce fut enfin fait, elle baissa la tête et souffla, tout juste assez fort:
« La première épreuve va commencer...»
À venir: Chapitre 41 - La première épreuve
Beaucoup de blabla... donc chapitre banal...
Je suis très fatigué, donc j'ai pas réussi a être a fond dedans, imaginer etc...
Il me faut de l'action... Aller vite le prochain chapitre!
Suite suie suite! \o/
Je viens de placer des trucs très importants pour les itrigues à venir. Ça peut paraître banal, mais note le numéro du chapitre et reviens-y plus tard quand on entrera dans le vif du sujet.
(Comme j'ai du souvent faire avec Naruto, sans savoir quels étaient importants avant. Meilleur exemple avec la révélation sur Madara, je suis aller relire tout plein de chapitres que je trouvais banals pour parfaire mes théories)
Oui, mais le chapitre 39 par éxemple, ça parle beaucoup, mais il est magnifique, le 40.... Boff boff, mais ça arrive que les lecteurs, n'aime pas tous les chapitre, dans les 40 il doit y en avoir 4...
Bon suite quand? :D
Tu pourais posté de temps en temps...
Désolé, je suis vivant, juste plus chez moi... Prochain chap lundi!
Ok j'attend.
Je m'y mets right here right now. Voyons combien de temps ça me prend à écrire un chapitre quand je force l'inspiation :P
Bon, ça parait long, mais j'ai du me faire à manger en même temps, alors ça compte pas. Voilà le chapitre 41!
Chapitre plutot étrange, je me demande pourquoi Hinode n'a pas était accepter... Vite la suite! :D
Louis?
J'essaie vraiment fort de pondre la suite depuis mardi et j'arrive pas à me rendre au bout pour lequel j'ai plein d'inspiration!!
Je voudrais y passer tout de suite sans faire de transition, mais ça aurait l'air illogique et ça précipiterait le rythme.
Je garde courage!
Ok, poste le nouveau chapitre Samedi, et demain écris les futurs chapitres! ;)
Voilà, ce que je vais faire, comme Masachi Kishimoto, je vais prendre une petite pause pour tout construire dans ma tête et vous revenir avec plusieurs chapitres en ligne plus tard!
C'est le bon moment je crois, parce que j'ai beaucoup à faire en fin de semaine et même maintenant, faut que je cours un peu partout, alors je pourrai pas écrire. Mais j'utiliserai la technique de rentabilité du temps de Joe Vitale qui consiste à laisser travailler son subconscient travailler pour soi en laissant mon subconscient trouver les idées qui me manquent. Je reviendrai la semaine prochaine (lundi-mardi) avec toute l'inspiration du monde!
À d'ici là!