BEN JE ME SUIS FAIS PIQUE PAR DES GUEPES.et toi ca va???????

Sa va merci , tu t'es fait piquer par une guêpe ? Ou ca ?

chez un copain et elle m'ont attaqué a plusieurs.ya un nit chez lui...

Et elles t'ont piqués ou ?

Boarf, c'est rien, une piqûre de guêpe.
Tu mets soit de la bave, soit du vinaigre, soit tu prends des feuilles de trois arbres différents, tu les broies et tu appliques là où elle t'a piqué, et ça passera sur le champ.

Va te faire piquer par un vonvon, on en reparlera.
Ou un mille-pattes.

Je vais voir si je peux pas aller à la plage.
Faut qu'on me laisse la voiture.

A toutes !

Les scolopendres ça aussi ça doit être marrant.

rien que de penser a ce truc j'en ai des frissons

Mon chat aime les scolopendres... Du moins les trouve-t-il goûtus. C'est ce que je déduis du fait qu'il soit venu me trouver un jour pendant les vacances, mâchant assez salement et bruyamment, pour tout dire - ce dont on l'excusera, compte tenu du fait qu'exiger d'un chat qu'il soit civilisé est proprement absurde. Me tournant vers lui, j'acceptai de le laisser monter sur mes genoux, afin qu'il puisse, en une position confortable et en un lieu confortable digéré dès lors qu'il serait repu de sa

...chasse. Alors, levant sa tête vers moi pour me regarder dans les yeux, il me montra sa prise, ou plutôt, la laissa s'échapper de ses crocs, encore grouillante, comme si, dans les derniers élans de sa vie, elle tentait de trouver un autre endroit qu'un estomac pour mourir. Elle n'en eut pas l'occasion, car, sitôt qu'elle apparut à ma vue, le félin se prit de l'envie de l'estoquer de ses canines puissantes, afin que, pour de bon, toute trace du souffle de la vie ait abandonné ce corps; alors, l'attrapant de nouveau, il le broya et l'avala.
Mais je peux vous dire que c'était bien un scolopendre.

Bref... Je vais m'enfermer dans la bibliothèque, moi...

(Désolé pour ce double post honteux dû à la méchante et cruelle tabulation)

Je vois que je comprends toujours a moitié ce que tu écris

Je sens que le salon bleu sera le lieu de nombreux dialogues de sourds...

Tu te mets à mon niveau et c'est bon

Hum... Ce serait un nivellement par le bas*. Donc je ne le ferais certainement pas. En revanche, tu peux tout à fait te mettre au mien, cela serait favorable, non seulement pour toi, mais aussi à toute discussion que nous pourrions avoir.

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*nivellement par le bas : action par laquelle un groupe prend le niveau de son membre le moins doué en une certaine matière.

Donc je suis le moins doué ? Même si voulais me mettre à ton niveau , je ne pourrais pas c'est impossible pour moi .

Bah! Le terme peut paraître un peu dur. Disons que si tu me demandes cela parce que tu es perdu lorsque je parle, c'est parce que tu ne parviens pas à suivre, et donc que tu es sans doute moins compétent que moi en une certaine matière, ce qui cause ton incapacité à me suivre. Ensuite, ce n'est pas une fatalité, hein... Franchement, les Hugo, les Balzac qui passent pour des génies le seraient bien moi si un jour étaient révélés au grand public et publiés tous leurs manuscrits, y compris les ratures couvrant des pages et des pages entières. De même pour les Beethoven, de même pour les peintres qui ne travaillent que très rarement sans plusieurs esquisses préalables. Tout cela pour dire que tout art, y compris celui de manier les mots, est avant tout un travail incessant. En quoi je ne suis pas irréprochable, comme personne, mais j'essaye d'exceller là où j'ai le plus de capacités, délaissant tout le reste : c'est pourquoi je peux me permettre d'écrire, mais que je ne présenterais jamais un seul de mes gribouillages ni ne ferait écouter trois notes au hasard que je tirerais d'un quelconque instrument.
Et je me retrouve alors à cette conclusion étrange que je ne suis bon à rien, dans la mesure où des arts, je n'en pratique qu'un, et encore il me reste encore beaucoup à apprendre, puisque j'ai besoin de travailler mes textes, tandis que si j'étais vraiment bon, tout sortirait d'un jet, sans que fusse besoin de même relire, mis à part en quelques lieux problématiques, et encore n'aurais-je aucun mal à trouver à répondre à ces problèmes.

Et je dois en comprendre quoi ? Si je ne te suis pas , c'est parce que tu parles beaucoup trop bien pour moi . Et comme j'ai dit c'est impossible pour moi de me mettre à ton niveau Mais la tu me raconte que tu es très bon pour écrire et donc tu travail pour faire mieux mais quel est le rapport ?

Je te fais remarquer que, puisque tout talent n'est rien d'autre qu'un travail, tu peux tout à fait te mettre à mon niveau. Et je n'ai jamais dit que j'étais très bon pour écrire. Je dis juste que j'ai quelques compétences dans ce domaine, et que, justement, ces compétences me font voir tout le chemin à parcourir.

Mais il y a aussi ceux qui ont un don...

Le don n'existe pas. Ou du moins, il ne faut pas l'imaginer comme quelque chose de proprement extraordinaire. La seule forme d'un prétendu "don" que nous pourrions avoir est notre constitution physiologique : certaines aires de notre cerveau, certains de nos muscles sont plus développés que d'autres, et ce, de façon génétique, et dès la naissance. Cependant, il est remarquable que notre cerveau est plastique, comme on le dit en neurologie, de même que nos muscles, c'est à dire que suivant les sollicitations que nous lui donnons, il se modifie pour y mieux répondre; si bien que ce "don" n'est pas grand' chose et est amplement dépassable, en plus qu'il ne représente rien face à l'importance du travail.
On sait qu'Einstein avait une sorte de difformation cérébrale le rendant plus aptes à certains travaux d'ordre mathématique. Cela ne l'a pas empêché de ne se tirer qu'avec à peine la moyenne en physique à l'école (ce qui ne peut être dû qu'à un manque de travail), mais, dès lors qu'il a mené ces recherches, c'est à dire qu'il a travaillé, il a pu produire sa théorie de la relativité. De même, les zones correspondant à la création étaient un peu atrophiées chez Einstein, et pourtant, il était un violoniste, donc un créateur tout à fait valable. Bref, la part de cet inné est relativement faible face au travail qu'un homme peut fournir, travail le transformant physiologiquement et lui donnant de nouvelles capacités physiquement et mentalement.
Parler de don me semble donc tout à fait impropre et, au final, cela n'explique rien. Nietzsche faisait remarquer, avec pertinence, que derrière ce titre de "génie" (bref, de personne ayant un don), on ne cherche qu'une excuse : "Inclinons-nous devant ce génie; on ne peut même pas chercher à l'égaler". Au contraire. Puisque ceux que nous nommons génie ne le sont que par le travail, et, en une extrêmement moindre mesure, leurs gènes, il n'y a aucune raison que toute autre personne ne puisse être un génie.

'Fin bref, je vais au bain. Je reviens peut-être.