http://www.martinsville.k12.va.us/mhs/gdean/test1/map.gif
Merci baltringue, dit moi quel français en a accompli autant et on en reparle.
Le mec vit dans le passe. Triste.
Ca fait quoi de te dire que ta puissance eco actuelle se resume a des briques en bouses de chevres sechees ?
http://www.hapshack.com/images/6YmcJ.jpg
"hapshack"
mfw > lol.jpg
Le mec il fait du sous Alexandre, et il en est fier.
On se rattache à c'qu'on an hein.
Trol is an art.
Je m'emmerde en cours d'allemand, sinon.
Chantre Voir le profil de Chantre
Posté via mobile le 15 mars 2013 à 14:48:28 Avertir un administrateur
Trol is an art.
GenieDesAlpages Voir le profil de GenieDesAlpages
Posté via mobile le 15 mars 2013 à 15:31:13 Avertir un administrateur
* a
https://s.gks.gs/img/img/03-2013/2750059561362421226141.png
Afin de traiter au mieux le sujet, j'ai visionné deux des trois films proposés : Good Bye Lénine et Dans la peau de John Malkovich, n'ayant pas trouvé le film de Wim Wenders malgré mes nombreuses recherches. Mon choix s'est porté vers Dans la peau de John Malkovich, s'agissant du film le plus intéressant à mon sens concernant l'utilisation de l'espace.
Quelle notion d'espace ce film vous permet-il de dégager ?
La première chose frappante dans ce film est l'opposition permanente de notions spatiales en dualité. Ces dernières sont nombreuses et diversifiées, et se situent à plusieurs niveaux. On distingue par exemple dans le plan d'ouverture du film, une confrontation de l'espace imaginatif, scénique dans ce cas, avec l'espace réel. La scène est filmée de telle sorte que le spectateur a l'impression que le spectacle de marionnettes prend place dans une pièce aux grandes proportions, avec des pantins à échelle humaine. La vérité est pourtant autre, car celles-ci sont miniaturisées, et mises en mouvement dans un sous-sol aux dimensions oppressantes.
Cette confrontation de l'espace imaginatif et réel se prolonge dans la scène suivante, où le personnage principal, Craig, voit les performances d'un marionnettiste illustre à la télévision. Il s'agit d'un environnement extérieur coloré et rassurant, prenant place dans un espace intérieur obscur et glauque, où l'homme de renom exerce son art de façon disproportionnée et mégalomane, contrairement au personnage principal de condition modeste, limité en moyens. Ce contraste des dimensions est régulièrement mis en avant, et c'est sur le lieu de travail de Craig que cette opposition arrive à son apogée : c'est dans un bâtiment gigantesque et imposant que prend place l'entreprise qui l'embauche, située entre deux étages, au plafond serrant le sol de par ses mesures architecturales ; la seule explication plausible mise en avant quant à la bassesse du plafond est l'intérêt financier, mettant en relief ce contraste des tailles en fonction des moyens.
Là encore, sur le lieu de travail, au même titre qu'au domicile du marionnettiste, l'ambiance est glauque et peu lumineuse, rendant le tableau des intérieurs quels qu'ils soient, inquiétants, contrairement aux extérieurs toujours lumineux et attirants. Par ailleurs, on constate que les personnages, lorsqu'ils sont anxieux et énervés, cherchent toujours à fuir de ces espaces intérieurs oppressants pour aller vers l'extérieur, libérateur et rassurant ; c'est ici une confrontation des espaces familiers et non familiers à relever. La découverte du couloir menant dans la tête de Malkovich est là aussi une étape intéressante : le passage se fait par un couloir démesurément étroit et sombre, comme une épreuve infligée aux protagonistes pour pénétrer dans l'intimité de l'acteur, confrontation des dimensions, ce qui nous amène à la seconde partie.
La tête de Malkovich est un espace particulier ; il semble être un intermédiaire pour relier l'espace dimensionnel à l'espace imaginatif. En effet, deux extérieurs (l'environnement des protagonistes et celui de Malkovich) et deux intérieurs que sont l'esprit des personnages, sont liés par ce « couloir ». A noter que cet intérieur qu'est la tête de l'acteur nous permet de circuler dans un extérieur. Ce lien entre dimension et imagination est renforcé par la domination du marionnettiste sur Malkovich : contrôler l'espace d'existence de quelqu'un est comme une manière de le mettre en scène.
La sortie du corps se fait toujours à l'extérieur, dans un espace périurbain en friche. Ce va et viens intérieur-extérieur est prolongé dans les nombreuses références et véritable champ lexical du sexe : pénétrer l'intimité de Malkovich a quelque chose de sensuel, puisque les personnages ressentent ce qu'il ressent, et c'est pour cette raison que l'espace de leur sexualité suit ce mouvement – du sexe masculin au sexe féminin et inversement. C'est un passage dehors-dedans qui se réalise à la manière du ruban de Mobius : on se demande où commence l'intérieur et où finit l'extérieur ; les personnages ont eux-même un espace propre qui les représente, mais on en vient à se questionner sur l'identité de chacun à la fin du film puisqu'il est possible de prendre possession de l'espace d'un individu.
La notion d'espace-temps bénéficie également d'un rôle très important dans ce film. En effet, ces deux notions sont très souvent mises en relation, puisque l'accès à la tête de Malkovich est limité en temps : il se résume à quinze minutes précisément ; en outre, les personnages doivent avoir recourt à une synchronisation parfaite pour pouvoir interagir ensemble à travers la superposition des espaces des uns et des autres. Cette course au temps prend fin lorsque le marionnettiste prend le dessus de façon définitive sur John Malkovich ; c'est à cet instant que l'espace-temps est bouleversé, puisque physiquement, Craig n'existe plus : il contrôle l'enveloppe corporelle de l'acteur. A ce moment entre en compte la notion de « vaisseau corporel » : cette idée représente un moyen de traverser le temps pour un homme, par le biais d'un déplacement d'espace en espace. On constate ainsi le rapport qui lie indéfiniment la dimension spatiale au temps.
Pour conclure, nous pouvons affirmer que les notions d'espace dégagées par ce film sont nombreuses, et qu'elles sont en confrontation permanente. Mais dans cette opposition demeure en vérité un lien très fort rendant l'un indissociable de l'autre : l'intérieur et l'extérieur sont liés, et ce rapport fusionnel nous amène à nous interroger sur où celui-ci commence et où celui-là se termine. Ainsi, pour construire un espace, il faut tenir compte de l'ensemble des données, opposées comme homogènes. Cette superposition spatiale permet de la sorte l'aboutissement à un espace riche et unique.
Je me suis arrêté à "films".
J'ai une impression de déjà vu, en lisant le début...
C'était mon pavé de l'an dernier. Celui de cette année est encore plus chiant.
Tu veux dire que tu dois en refaire un ?
Wow !
Ouais, puisque j'ai pas été pris l'an dernier. Ces enfoirés se sont contentés de garder plus ou moins le même sujet en changeant juste les films à voir.
Tss.
J'ai bientôt fini. Putain c'que c'est indigeste.
En l'absence manifeste de SoK et cotin, je veux bien corriger une fois que tu l'auras rédigé, si ça peut aider. *Good guy Lloyd*
C'est gentil, mais ça ira, je me suffit à moi même pour me corriger. En temps qu'être suprême de beauté et d'intelligence, je me doit d'être complet, tu comprends.
Déjà que tu t'es raté sur l'un t'essaie de compenser sur l'autre ?