ça m'énerve, mon pc est en panne, et je ne peux pas lire cette fic
Bon Evos est mort sa c'est réglé, au tour de Sedris maintenant.
ensuite Enerxy, la critique on te l'envoi en mp?
Oui, vous avez jusqu'à ce soir, date limite pour mon torchon!
PS: 5-6 lignes max!
Bon bah nous on veut la suite là !
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Kersfees kolf-naai van agter af
Chapitre 20: L'ambassadeur.
Le trajet vers la 056/536, soit la dernière salle de maintenance, fut bien plus long que celui menant à la 953/534, non seulement à cause de la distance séparant les deux endroits, mais également de l'architecture des lieux. De fait, les longs et grands couloirs de maintenance arpentés précédemment laissèrent de nouveau place à des zones habitables, évidemment composées de couloirs et de salles aussi nombreuses que variées.
J'eus dès lors à traverser nombre de dortoirs, de réfectoires, et autres quartiers festifs, tous aussi déserts les uns que les autres, suivant inlassablement un plan que je commençais tout doucement à maitriser au fil de mes observations.
-Il y a quelqu'un ici ? Lança soudain une voix qui me fit aussitôt sursauter, et dégainer une dague dans la foulée, le coeur battant la chamade. J'entrepris alors de scruter minutieusement la pénombre qui constituait la majeure partie de la cantine dans laquelle je me trouvais actuellement, en vain.
Il n'y avait personne...
Alors que je continuais à scruter la cantine sans relâcher mon attention, je me repassai plusieurs fois d'affilée la voix dans la tête, cherchant à l'analyser au mieux. De toute évidence, il ne s'agissait pas d'un vrai son. L'appel avait été trop lointain, trop diffus, pour être réel. S'agissait-t-il d'un souvenir ? Pourquoi pas...Après tout, voilà prêt d'une heure que je subissais le silence le plus total. Un silence tellement pesant, que le moindre bruit avait désormais le don de me faire bondir tel un ressort trop longtemps compressé.
Oui, c'était probablement un souvenir, même si le fait d'en avoir eu si peur sur le coup me gêna quelque peu...
Perdais-je la tête au point de ne plus être capable de reconnaitre le vrai du faux ? Après tout, ce n'était pas la première fois, en témoignait ces quelques apparitions dont j'étais victime depuis le début de mon expédition en ces lieux...
Sentant enfin la tension retomber, j'entrepris finalement de ranger ma dague, et de poursuivre mon chemin à travers les tables de la cantine, avant de bientôt déboucher dans un immense salle dont la vue me frappa aussitôt de stupeur.
Je me trouvais actuellement dans l'entrée d'une pièce circulaire d'environ vingt mètres de diamètre, ou du moins à peut prêt, car l'absence de torches dans la salle elle même la rendait difficilement évaluable, et il me fallait dès lors me baser sur la distance de la lumière provenant de la sortie située en face de la mienne.
Visiblement, cet endroit n'était rien d'autre qu'un entrepôt de fortune, à en juger par la quantité phénoménale de meubles entassés à la va vite que je pouvais d'ors et déjà apercevoir d'ici, formant entre eux de véritables rangées et autres colonnes de bois.
Naturellement, cet endroit n'aurait pas dû retenir mon attention plus de quelques secondes. Pourtant, il me paralysait.
Je ne sais pas...Peut-être était-ce l’obscurité si soudainement opaque qui régnait ici, ou bien la masse invraisemblable de mobilier entreposée n'importe comment...Toujours est-il que cette pièce me rappelait subitement une station bien précise que j'avais traversé trois ans plus tôt, lors de mon voyage dans le réseau Dwemer. De fait, cet endroit ressemblait à s'y méprendre à celui où les ombres nous avaient jadis rattrapé, tuant par là même deux de mes compagnons de voyage, scellant également le destin de celui que j'étais censée tuer à l'époque.
Denegor...
C'était aussi dans cet endroit que j'avais perdu un oeil...
Pourtant, et après quelques minutes d'une panique sourde et irrationnelle à la vue de cette immense salle, je repris peu à peu mon calme, réalisant bien vite que si la ressemblance était frappante, je n'étais pas revenue dans le réseau Dwemer pour autant...
Néanmoins, et malgré de longues minutes d’auto-persuasion, je ressentais toujours quelque chose d'étrange ici, comme un objet invisible dont j'avais pourtant bel et bien conscience qu'il n'était pas à sa place ordinaire.
Oui, quelque chose clochait ici, mais quoi donc ?
Je sentis soudain mes cheveux se hérisser alors que mon ouille, affinée par ces longues minutes de silence, perçut bientôt un bruit étrange. Je ne l'aurais probablement jamais entendu si je ne m'étais pas arrêtée, laissant par là même le bruit de mes propres pas distraire mon esprit. Pourtant, je l'entendais désormais très bien:
Quelque chose rampait ici...Doucement, furtivement, comme un corps que l'on traine sans bruit sur un sol de pierre.
Le bruit était diffus, discret, presque inaudible, et pourtant trop précis, trop défini, pour être le seul fruit de mon imagination.
Merde...
-Il y a quelqu'un ? Lançais-je doucement, luttant corps et âme pour contenir les tremblements dans ma voix, avant de constater avec horreur que le bruit avait soudain cessé.
Alors même que j'avais brièvement espéré un courant d'air ou tout autre phénomène physique à l'origine de ce son, je fus bientôt forcée d'admettre que quelque chose, quelqu'un, se promenait désormais dans cette pièce, profitant des ténèbres compactes pour ramper entre les meubles sans avoir à se dévoiler au grand jour.
Soudain, comme en réponse à une trop longue attente, le bruit recommença, mais moins discret et plus frénétique cette fois-ci, comme si la chose tapie dans l'ombre se dépêchait.
Se positionnait-elle de manière à me bondir dessus au moindre pied que j'oserais mettre dans la pièce ? Ou bien fuyait-elle ?
Bientôt, le bruit s'éloigna, jusqu'à rapidement ramener le silence. Visiblement, la chose avait quitté les lieux, même si je n'avais aperçu aucune silhouette dans l'entrebâillement de la porte d'en face, illuminée par quelques torches disposées dans le couloir que j’apercevais déjà au travers.
Existait-il d'autres passages dans cette immense salle ?
A vrai dire, je préférais ne pas le savoir...
Et soudain, animée d'une détermination bien propre à l'instinct de survie, j'entrepris de traverser immédiatement la pièce obscure au pas de course, une dague en main et l'esprit vide, prête à laisser libre cours à mes réflexes en cas d'attaque.
Pourtant, il ne se produisit rien, et je pus d'ailleurs rejoindre l'entrée opposée sans encombre, et sans avoir eu affaire à la moindre présence suspecte.
Une fois de l'autre côté, et soucieuse de ne plus trainer dans les parages, je décidai aussitôt de mettre le plus de distance possible entre cette salle et la 056/536, dont je me rapprochai désormais à grands pas.
Oui, j'y étais presque...
Oui, elle y est presque...
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Magique, comme à chaque chapitre !
Vite vite vite!!!
Omg
Oh zut, Sedris n'est pas morte.
Jerry de Linvoctauer cette personne est hérétique
La suite demain après midi, après ma séance de tatouage.
Tatouage ?! WTF ?!
BlackDeVil c'est un R3B3LZ
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13 ème page
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Kersfees kolf-naai van agter af
DDB pour mono message
Chapitre 21: des atomes crochus.
Je pénétrai finalement dans une petite pièce de maintenance estampillée 056/536, fort semblable aux deux précédentes évidemment. L'esprit vide, refusant méthodiquement de laisser filtrer la moindre pensée, j'entrepris aussitôt de réarmer l'ultime levier, avant de réaliser dans la foulée qu'il n'y avait plus personne à l'autre bout du mécanisme pour le réactiver.
En théorie, j'aurais du me sentir perdue, désemparée, ou même simplement excédée, au choix. Pourtant, je me sentais désormais étrangement vide, comme si mon esprit, mis hors service suite à un trop gros électrochoc, refusait catégoriquement de fonctionner.
Où pouvait bien être Evos ?
Lui était-il arrivé quelque chose ?
Le cas échéant, comment revenir à la salle de maintenance principale ?
Il me faudrait des heures...
Je fus subitement frappée par un phénomène particulièrement violent, comme si le sol et les murs s'étaient mis à trembler avec force, me rejetant à la figure tout un tas de souvenirs dans un véritable concert d'explosions. Et un bruit, si assourdissant, qu'il pénétra immédiatement par tous les pores de ma peau...
Et alors même que mon coeur et mon esprit s'emballaient déjà, complètement chamboulés par cet évènement cataclysmique, je les vis soudain...
-Delmar ? Qu'est-ce que tu fous ?! Le diner va refroidir ! Lança bientôt un jeune Dunmer, que je reconnus aussitôt comme étant l'un des traqueurs de la Morag Tong, alors que se dessinait devant moi un étrange paysage, essentiellement composé d'immenses praires verdoyantes, baignées de soleil, et bordées au loin par des montagnes gigantesque, nappée d'un épais manteau blanc.
-Attends...Je...Commença Delmar, planté face à moi, à seulement quelques centimètres de distance, tout en me regardant droit dans les yeux, sans me voir toutefois.
-Delmar ? Murmurais-je, abasourdie, même si je savais d'ors et déjà que le Rougegarde ne pouvait ni me voir, ni m'entendre.
-Merde...Où sont les couverts ? Grogna un deuxième Dunmer en sortant d'une petite maisonnette plantée en plein milieu des immenses prairies. Dunmer qui portait lui aussi les marques de la Morag Tong.
-Ça fait déjà une semaine que t'es là et tu le sais toujours pas ?! Répondit l'autre d'un air excédé.
-Ouai ben désolé ! J'ai pas passé trois années à me gratter les couilles ici en fuyant mon devoir moi !
-Quoi ?! Parce que tu crois que...!
-Fermez là ! Coupa soudain Delmer d'un air concentré tout en continuait à regarder droit vers moi. C'est quoi cette odeur ?
-Surement les...Hum...Gens...De la..."Ville"...Qui ont encore attrapé une de ces poules géantes et qui ont décidé de faire une méga fête pour célébrer ça...Répondit d'un air distrait celui qui continuait à chercher les couverts autour de la maisonnette, avant d'ajouter entre ces dents:
-Suis pas prêt de m'habituer à cet endroit moi...
-Pfff...Les gens de la "ville"...Encore bien qu'on s'est tapés à l'écart. Grogna l'autre. Ils sont complètement à la masse...Faut dire, vivre pendant des années dans des tunnels obscurs...M'enfin au moins on peut dire qu'ils sont sympa...Si on parvient à supporter leur excentricité plus de trente secondes du moins...
-Non je...Vous ne sentez vraiment rien ? Il y a quelque chose d'autre...Enchaina Delmar en plissant les yeux, toujours dans ma direction.
Et dire que je pouvais presque le toucher...
-Quoi ? Ben non je ne...Commença l'un des deux Dunmer en s'approchant à son tour d'un air curieux.
Et soudain, lui et Delmar écarquillèrent les yeux, comme frappés par la foudre.
-Mais qu'est-ce que...Commença le Rougegarde d'un air ahuri en tendant la main vers moi, avant que cet étrange portail ne se referme subitement, me ramenant aussitôt dans les sombres tunnels du complexe souterrain.
Delmar...M'avait-il aperçu l'espace de quelques instants ?
Avait-il perçu mon odeur, ma présence ?
Mais que pouvait bien signifier tout ceci ?
Était-ce un souvenir ?
Et quel était cet étrange paysage que j'avais aperçus autour d'eux ?
Non...Il y avait quelque chose qui ne collait pas...
Reprenant peu à peu mes esprits, je réalisai soudain que je me trouvais en plein milieu de l'immense hall d'entrée du complexe, celui là même par lequel Evos et moi même avions pénétré quelques heures plutôt.
Comment étais-je revenue ici ?
Était-ce un rêve ? Avais-je marché durant tant d'heures sans m'en rendre compte ?
Je n'eus pas vraiment l'occasion d'y réfléchir plus, car après un bref coup d'oeil autour de moi, j'aperçus soudain le portail d'entrée, celui qui nous avait enfermé à l'intérieur dès notre arrivée.
Ce même portail, qui était désormais grand ouvert...
Suite demain ou après.
Mais où est Evos ?
Mais où est la patience et l'envie de se plonger dans un certain suspens sans vouloir TOUT savoir ICI et MAINTENANT ?
Mais où est Delmar ? :clown:
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