...suite...
Je testai finalement le tout une fois mon travail terminé.
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Les gants, beaucoup plus légers et souples, ainsi que le bouts des doigts, libres, permettaient un bien meilleur doigté. De plus, les écailles disposées le long de l'avant bras me permettrait de parer les coups sans avoir à dégainer mon wakizashi.
Je testai ensuite le mécanisme. D'une simple pression du poing gauche, la lame jaillit instantanément.
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Outre une utilité évidente pour les assassinats nécessitant une discrétion totale, ces gants pouvaient également servir à combattre et à parer, couplés avec des armes adaptées.
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Ils pourraient également servir d'aide en cas de combat à mains nues.
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Oui, c'était parfait.
L'idée m'était venue en observant le croquis de l'assassin de la Morag Tong, que l'on voyait en train d'utiliser deux fines dagues facilement dissimulables.
Pour être franche, j'étais assez fière de mon travail sur ce coup.
Je m'assis quelques secondes dans mon lit. J'avais passé le plus clair de ma journée à chercher les composantes de mes gants, et à les mettre en place. J'étais épuisée.
Je passai le reste de la soirée à lire en détails tous les articles du courrier du cheval noir. A part les deux premières pages consacrées à la Morag Tong, on n'y apprenait pas grand chose. Les frères Surillie, de Skingrad, avaient mis au point un nouveau vin, la comtesse de Bruma s'était foulée la cheville en descendant de son trône, et un groupe de guerriers d'une organisation mercenaire appelée compagnie de Boinoir avait disparu prêt de la frontière du marais noir.
Les articles dédiés aux provinces extérieures se comptaient sur les doigts de la main. Un conflit avait éclaté entre Orques et Brétons à Hauteroche, et l’Archipel de l’automne venait de subir un ras de marée sur ses côtes, heureusement sans conséquences...
Je fermai ensuite le journal, et le déposai sur la table. Je m'allongeai enfin dans mon lit, et après quelques secondes de réflexion, m’endormis profondément.
Désolé mais visiblement c'était beaucoup trop long pour un seul post cette fois ci
Heu... T'est sur d'avoir bien installé le mod parce que le palmié violet c'est pas dans les norme !
Petit problème de texture effectivement.
Faudrait développer ce don pour l'écriture
(J'aime bien le clin d’œil à Assassin's Creed)
Ah oui, j'ai déjà laissé quelques clins d'oeil depuis le début (je sais pas si vous les avez relevés) mais n'allez pas penser que c'est gadget, y'a vraiment un sens derrière tout ça, vous verrez plus tard.
J'ai tout lu. C'est génial!
Bon il y a quelques petites fautes d'orthographes ça et là mais vu la taille de tes textes c'est normal.
En lisant ta fic je me rends compte que c'est exactement ça que je voudrais pour la guilde des assassins dans Skyrim
Une vraie histoire à part. Riche, complète, se suffisant presque à elle même
Je suis d'accord avec toi Senra, si Bethesda met au point un gameplay-assassin et un scénario aussi complet ça suffirait presque à faire un jeu à part entière. Bon, ça transformerait Skyrim en jeu d'infiltration ce qui n'est pas le but mais bon...
Ce serait sympa d'ailleurs que la guilde des assassins de TES V soit la Morag Tong et non la Confrérie Noire. Les disciples de la Mère de la Nuit sont presque exclusivement regroupés à Cyrodiil tandis que la Morag Tong possédait de l'influence à travers tout Tamriel même lors de la crise d'Oblivion...
Voilà, presque avoir un jeu alternatif dans le jeu.
Que les guildes, pas seulement celle des assassins, aient une épaisseur. Une vraie consistance, pas juste une dizaine de quêtes à torcher dans l'après midi avant d'enchainer avec une autre guilde.
Ouais, le fait de pouvoir se créer un perso Archimage-MaitredesGuerriers-Ecoutant-RenardGris en quelques heures de jeu était en soit assez fun mais si on rajoute Champion de Cyrodiil, Chevalier des Neufs et Prince deadra avec les extensions... Autant rentrer direct dans le Panthéon
Nan, un truc plus profond, peut être avec des perks spécifiques aux hauts gradés des guildes et une dimension psychologique vis à vis de certains PJN en rapport avec le milieu social de la guilde. Genre les mendiants et les voleurs qui te reconnaissent et réagissent très différemment avec toi quand tu es maitre de la guilde des voleurs... Ou un prestige et une place dans la société bien plus important quand tu entre dans un cercle fermé comme celui de l'Ordre des Lames.
Suite d'ici quelques heures.
Prochaine invention de notre héroine:le pistolet comme dans Assassin's Creed!
C'est un mod la "lame secrète" ?
Et si sa dérange pas je pose une autre question.
Elle fait du dégât en plus la lame secrète quand tu tape a main nue ?
C'est un mod oui, et elle a donne un bonus en attaque je crois.
Ok merci. Ce serai sympa de ta part de donner une liste approximative des mods que tu utilise.
Pour faire plus simple, ceux qui veulent me poser des questions peuvent le faire par MP, je pourrais répondre plus clairement sans gêner les autres, et de plus, le topic n'en sera que plus lisible.
Bientôt une suite ?
Elle arrive.
La meilleur fic du fofo
Chapitre 34: contact.
Je me réveillai très tôt, le soleil n'était pas encore levé. Je jetai un oeil vers la table, et y aperçu un nouveau document, dont je lus rapidement le contenu.
"La libération de l'homme est en marche. Aujourd'hui, la peur l'a quitté et a laissé place à la fureur. Que les dieux en soient témoins. Après des siècles de terreur et de famine, l'homme va renaitre de ses cendres."
Concrètement, ce document exigeait une action coup de poing contre la Confrérie Noire. Visiblement, il fallait me rendre à Orcrest, trouver un agent de l'organisation sur place, et l'assassiner pour faire passer un message, aussi bien pour la Confrérie Noire, que pour le peuple d'Elsweyr.
Cette mission semblait très particulière, il n'y avait donc pas une minute à perdre. Je devais profiter de la nuit pour me rendre directement sur place et trouver ma cible dans les plus brefs délais. De fait, vu les fuites auxquelles nous avions été confrontés auparavant, il ne fallait pas laisser la moindre chance à l'ennemi de prendre connaissance de la situation, sans quoi il disparaîtrait, déjouant l'opération.
Je me préparai en seulement quelques minutes, quittai la maison, gagnai la porte principale de la ville avec ma monture, et pris la direction de Orcrest.
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En temps normal, retraverser de nouveau le désert, qui plus est en pleine nuit, aurait dû m'inquiéter. Mais compte tenu des circonstances, l'inquiétude n'était pas permise. Il fallait rejoindre Orcrest dans les plus brefs délais.
Néanmoins, il me fallait de nouveau passer par les canyons, ce que je ne pus m'empêcher d'appréhender.
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Après tout, c'était ici que j'avais entendu des bruits étranges la première fois...Ainsi qu'un peu plus loin, où le désert s'était mis à...Me parler...
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Mon empressement et ma détermination retombèrent comme un gros soufflé au fur et à mesure que je progressais dans cette région rocheuse. J'entendis à plusieurs reprises des sifflements, semblables à ceux d'un serpent, ainsi que de nouveaux éboulements rocheux, visiblement provoqués par la fuite ou le mouvement brusque de quelque chose.
Je me surpris plusieurs fois à tenir fermement la poignée de mon katana de la main gauche, guettant attentivement de tous les côtés le moindre mouvement suspect.
Néanmoins, à l'instar de ma première traversée nocturne, je dépassai le canyon sans rencontrer âme qui vive...
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Le désert était toujours aussi calme. Pas le moindre bruit, pas le moindre souffle. J'eus de nouveau un léger moment d’appréhension en approchant l'endroit où j'avais entendu des murmures la premières fois, mais je le traversai finalement sans problème.
Cependant, je crus entendre à plusieurs reprises d'autres chuchotements, mais fut incapable de dire si ils étaient réels, ou le fruit de mon imagination.
-Par ici...
Les murmures, d'origine inconnue, avaient été quasiment inaudibles, si bien que je doutai rapidement de leur réelle existence. Probablement que mon esprit apeuré m'avait joué des tours sur ce coup...
Je terminai la traversée sans rencontrer le moindre phénomène étrange, mais ne fus pas plus tranquille pour autant, du moins jusqu'à apercevoir Orcrest au loin, après deux bonnes heures de route.
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A l'exception du garde à l'entrée, la ville semblait profondément endormie. Heureusement, l'Orque exubérant de la première fois avait laissé place à un autre, beaucoup plus calme, ce qui me permit de pénétrer discrètement dans la ville, sans subir de bruyants commentaires comme la première fois. D'ailleurs, le garde m'invita simplement à entrer, sans prononcer la moindre parole.
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Cette partie de la ville n'avait pas changé, même si je savais maintenant, après avoir regardé une carte de la région, qu'il ne s'agissait que d'un quartier extérieur, une sorte de zone de quarantaine laissée à l'abandon par le reste de la cité. Il me fallait demander l'autorisation à un deuxième garde pour entrer dans l'enceinte même de Orcrest.
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Heureusement, le garde, probablement las et exténué par son affectation, expédia les questions habituellement posées à tout nouvel arrivant comme une lettre à la poste, et m'invita à entrer sans même m'avoir fouillée.
-Est bon, pouvez passer. Grogna-t-il d'un air désagréable, désirant visiblement être tranquille le plus vite possible.
Je passai alors la porte, pénétrant dans l'enceinte même de la cité, avant d'être frappée de stupeur.
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Je débarquai directement dans un quartier d'habitation d'une saleté ahurissante. Visiblement, la ville d'Ocrest même ne semblait pas beaucoup mieux entretenue que le quartier extérieur. Des petites ruelles partaient de tous les côtés, formant entre elles un labyrinthe gigantesque. Décidément, la puanteur et l'anarchisme des Orques m'étonnerait toujours...
J'entrepris d'explorer quelques minutes les rues, à la recherche d'indices concernant ma cible.
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Peine perdue. Entre les mendiants, les rats, et les gardes, soit complètement saouls, soit à moitié endormis à leurs postes respectifs, personne ne semblait être capable de m'aiguiller.
Ou du moins, jusqu'à ce que j’aperçoive trois gardes postés devant une maison fort semblable aux autres. Leur nervosité me sembla pour le moins suspecte, et je décidai de les accoster pour leur demander mon chemin.
-Hmmm ?! Gorgna l'un des trois d'un air faussement innocent en me voyant arriver, alors que les deux autres effleuraient déjà le manche de leur épée.
N'y allant pas par quatre chemin, soupçonnant leur implication dans quelque chose de louche, je leur demandai directement si ils savaient où trouver la Confrérie Noire dans la cité.
L'un des gardes se trahit tout seul en écarquillant les yeux, avant d'être interrompu par l'un des deux autres avant même qu'il n'ouvre la bouche. Le dernier, visiblement le plus haut gradé des trois, soupira, jugeant probablement la couverture réduite à néant par son collègue, et cracha le morceau.
-La Conf...L'organisation...Nous paie pour garder cette entrée. Apparemment, il n'y aurait rien ici qui nécessite de faire profil bas, elle juge donc notre présence suffisante. En gros, nous sommes là pour protéger l'entrée, et repousser les intrus, quitte à les réduire au silence si il le faut. Conclus l'Orque.
Il empoigna ensuite fermement le manche de son épée, à l'instar de ses deux collègues, prêts à dégainer, et me questionna avec plus de hargne.
-Pourquoi êtes vous là ? Grogna-t-il.
Je lui répondis simplement que j'étais là pour affaire, en lui désignant mes armes dans la foulée.
Les trois gardes me fixèrent, immobiles, pendant de longues secondes. Contre toute attente, ils finirent par s'écarter de la porte en silence, me laissant le champ libre. Visiblement, les Orques étaient plus effrayés qu'autre chose par leur employeur, et semblaient attendre la venue d'une personne suffisamment déterminée pour les libérer de l'emprise de la Confrérie Noire.
Je pénétrai dans la maison, sous leur consentement muet.
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Pas de doute, je venais de pénétrer l'antichambre de la Confrérie Noire de Elsweyr.
L'Impériale à l'intérieur dégaina aussitôt une dague en me voyant entrer, et entrepris de se jeter sur moi. Hélas, je fus beaucoup plus rapide qu'elle. Je bondis par dessus le bureau, et lui plantai mon kunaï dans le cou avant même qu'elle ait pu tenter la moindre attaque.
Elle s'effondra, morte.
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Je la fouillai rapidement, mais ne trouvai rien d'intéressant, si ce n'est une étrange clef. Jetant un rapide coup d'oeil autour de moi, j’aperçus une trappe au sol.
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Alors même que ma mission était terminée, je fus prise d'une soudaine envie de continuer sur ma lancée. Je m'étais déjà aventurée trop loin pour m'arrêter maintenant. Il fallait que je vois vers où menait cette trappe. Je glissait la clef dans la serrure, ouvrit la porte, et me faufilai à l'intérieur.
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Je tombai dans une grotte, qui semblait s'enfoncer dans les entrailles de la terre. Je suivis rapidement l'unique chemin jusqu'à arriver à un pont, surplombant un précipice.
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Je continuai ma progression, et fini par faire une étrange découverte.
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Visiblement, il s'agissait d'un portail magique, menant vers le sanctuaire même de la Confrérie Noire. J'essayai de pousser la porte, de la crocheter, de la soumettre à divers sorts, en vain. La porte semblait scellée par un rituel très spécial, dont j'ignorais tout.
J'étais tellement prêt du but...