Hello tous !
Cette fiction, je vous l'ai déjà présenté sous le pseudo Norsynfil
Il s'agit de la fiction L'Assassin Maître, renommée Assassin.
J'ai corrigé les fautes, et rajouté une description rapide, mais je voulais continuer de vous faire partager ça
Voilà, je reposterais donc tout depuis le début jusqu'à ce que j'ai écrit
Bonne Lecture
-Comment pourrais-je être fier d'une mère qui m'a abandonné ? Comment pourrais-je être fier d'une mère qui ne m’a rien laissé, mis à part la vie ?
-Oh, elle t’a légué bien plus que tu ne le crois, mais tu t'en rendras compte bien assez tôt; ton esprit est assez aiguisé pour. Pour continuer, j'étais au courant durant toutes ces années, et comme tu l'as si bien fait remarquer tout a l'heure, je ne t'ai pas souvent adressé la parole, durant ces 15 ans, mais ce n'est pas pour autant que je ne te surveillais pas. Chaque chose que tu as faite ici, était dans le but d'entrainer ton esprit, jusqu'aujourd'hui, où tu devras entrainer ton corps.
-Pour quelle raison devrais-je « entrainer »mon corps ? Je n'ai aucune cohérence dans mes mouvements, lorsque je passe les balais, je manque d'éborgner quelqu'un !
-Pour l'instant seulement. Pour l'instant … Dis moi, un rictus mystérieux anima son visage ridé, as-tu déjà eu l'occasion de courir en liberté, de ne plus penser a rien qu'avancer, courir a l'air frais ? As-tu déjà été dans une situation qui t'obligeais à combattre ?
-Non, jamais, je ne sors du monastère que pour faire quelques courses pour les moines.
-Et bien, le jour où tu seras dans une de ces situations, tu comprendras de quoi je parle.
-Et comment suis-je censé me retrouver dans l'une de ces situations ?
-Je suis mourant, répondit le vieux sage. Le monastère va devoir s'occuper de beaucoup d'affaires, tant financières que … non-officielles. Ces affaires non-officielles risquent fort d'attirer des ennuis à ce lieu saint, et étant le fils de ta mère, les gardes te chercheront, une fois qu'ils auront trouvés ce que les moines n'auront pu cacher. Tu dois partir.
Ces derniers mots firent l'effet d'une bombe dans l'esprit de Gauz. Il devait partir. Il était chassé du seul foyer qui fut jamais sien. Sa seule famille. Le seul homme qu’il eut autant respecté, malgré la pauvreté de leurs échanges, le mettait à la porte. A la même porte devant laquelle il avait été déposé. Il n'en revenait pas. Il réfléchit un instant, du moins, il tenta, en vain, le choc encore trop présent dans son esprit pour penser a autre chose. Sa tête tournait. Son cœur battait. La rage le prenait.
Il se leva, manquant de s'écrouler. Il tituba, le siège sur lequel il était assis le gênait pour sortir. Il mit un violent coup de pied dans l'objet, qui se brisa sous la force du garçon. Le vieil homme le regardait avec un sourire sournois, les yeux pétillants de malice. Gauz regarda le vieil homme, et lui dit, les yeux rouges :
-Mes condoléances par avance.
Puis, il s'approcha du bureau, attrapa le coupe-papier qui y était posé, et avança vers la porte. Il l'ouvrit, sorti sur le pas, se retourna, fixa le vieillard dans ses yeux verts, et eu un petit rictus juste avant de lancer le coupe-papier droit vers le bonhomme. Il le frôla, et arracha quelques mèches blanches de l'homme, qui tombèrent sur sa soutane. Le coupe papiers s'était planté au milieu du Crucifix, a l'intersection de la croix.
-Je n'ai jamais cru au Seigneur.
Sur ces mots, il se retourna, et avança d'un pas décidé au dehors. Le vieillard l'avait mis hors de lui, jamais il n'avait éprouvé une telle rage, envers quiconque. Il sondait sa mémoire, pour tenter de retrouver ne serait-ce qu'une infime partie du visage de sa mère. Il avait souvent fait des rêves dont il ne comprenait pas le sens. Il entendait des cris, une prière, puis le bruit d'une lame déchirant la chair tendre d'une nuque. Jamais il n'avait compris, mais avec les révélations du fondateur du monastère, certains éléments se mettaient en place dans sa tête. Maintenant qu'il s'était calmé, son esprit de penseur, de calculateur et d'analyste s'était remis à tourner à plein régime. Il associait telle ou telle idée avec tel ou tel élément, à une vitesse folle. Les paroles du vieux sage tourbillonnaient dans la tête de Gauz. Mais peu à peu, les idées dans sa tête changeaient, et c'est lorsqu'il tourna au bout du couloir qu'elle prit tout son esprit. Où allait-il vivre ? Comment allait-il vivre ? Il se dirigeait vers sa chambre, située en haut de la première tour du monastère. Un escalier en colimaçon y menait, un escalier s'enroulant autour du roc de la tour elle même. Il grimpa les marches quatre à quatre, les yeux fixés sur ses pieds, mais l'esprit tourné vers ses pensées. Il atteignit sa chambre, ouvrit la porte a la volée, et attrapa une vieille valise qui trainait sous son lit. La chambre était en ordre, toujours. C'était une qualité chez Gauz, il était perfectionniste. Chaque détail devait être comme il le voulait. Le lit était simple, en bois usé par le temps. Un couvre-lit vert émeraude ornait ce dernier. Au dessus de la tête de lit, une croix était accrochée. Gauz l'avait recouverte d'une immense toile peinte qu'avait faite un religieux, représentant un Aigle au sommet de l'Obélisque ornant la grande place Vaticane. Il décrocha le tableau, et le rangea dans sa valise. Il avait pris l'habitude de regarder ce tableau, durant de longues minutes, sans savoir pourquoi. Il emballa ce qu'il avait d'important, autrement dit, pas grand chose. Il jeta un dernier coup d'œil à sa chambre, qui fut sa maison durant quinze années consécutives, et dont-il était expulsé. Il claqua la porte, et entrepris de descendre les escaliers avec la grosse valise sans dévaler les marches sur le fessier.
Arrivé en bas, il rencontra un religieux, Pierre, celui-là même qui avait dessiné la peinture de l'aigle. Il était l'un des moines les plus proches de Gauz, et le voyant ainsi, affublé de sa valise, il se questionna. Il arrêta Gauz en lui attrapant le bras avec force, et l'obligea à lui raconter ce qui s'était passé, et pourquoi il trainait sa valise dans le monastère.
-Je suis désolé Fabrizio, mais je dois quitter le monastère. Certaines choses m'ont été révélées, et il en convient que je dois partir.
-Mais où iras-tu ? Quelles sont ces choses qui t'ont décidé ? Raconte-moi ! Allons Gauz, ais-je jamais trahi l'un de tes secrets ? Ais-je jamais parlé de tes rêves a quiconque ?
-Bien sur que non, Fabrizio, mais comprenez que je ne veux pas vous mettre dans l'embarras.
-Mais de quoi parles-tu ?
-Il vaudrait mieux ne pas vous questionner à ce sujet.
-Pourquoi ?
-Au revoir, mon frère. Vous aurez été ma famille durant ces 15 années.
Il prit un temps de réflexion, avant de se décider à dire :
-Dieu vous garde.
Il ramassa sa valise, et repris sa marche vers la sortie, sur un pas rapide et régulier, ce qui lui arrivait rarement. Fabrizio resta bouche-bée. Le petit garçon timide qu'était Gauz, le jeune homme qu'il avait vu grandir, partait ainsi, aussi décidé. Il n'y croyait pas. Jamais il n'avait eu autant d'assurance. Il regarda Gauz partir, jusqu'à ce qu'il tourne au coin d'un couloir.
Voilà, se dit Gauz. Je quitte mon foyer. Je suis chassé de ma vie. Il observait la porte de sortie du monastère, qu'il n'empruntait que très rarement, pour aller faire quelques courses. Alors qu'elle se rapprochait, il se dit que ce serait la dernière fois qu'il la passerait. Il ouvrit le monstre de fer, le referma dans un grondement sourd, et avança dans la rue.
Il observa le ciel. Ses 15 ans furent riches en émotion, 15 années dans un monastère. La moitié des sentiments forts qu'il avait éprouvé durant ces 15 ans s'étaient manifestés ce soir. Il réfléchit un instant, sur le pas de la bâtisse religieuse. Il pouvait encore faire machine arrière, retourner voir Fabrizio, s'excuser et remonter à sa chambre. Non, ce n'était pas envisageable. Si comme le vieux sage le disait, les gardes viendraient le chercher, il ne devait pas rester ici. Sa valise lui pesait, et il se dit qu'il n'aurait besoin que de la moitié de ce qu'elle contenait. Il n'avait pas d'argent pour vivre et manger, alors il lui faudrait trouver un travail. Il agrippa son bagage, et avança dans Rome. Il observait la ville dans la nuit tombée, ce qui ne lui était jamais arrivé, il n'était sorti dans la ville que le jour, et n'avait visité qu'une infime partie du quartier du monastère. Il ne connaissait rien a la ville, ni à la vie. Il s'estimait assez intelligent pour se débrouiller, et assez costaud pour se défendre, bien qu'il ne sache pas se battre. Il admirait les reflets de la lune sur Rome. C'était magnifique. Il se demanda où il allait pouvoir dormir cette nuit, et alors qu'il y réfléchissait, il remarqua un pont de roc. A l'air frais du soir, il se dit que sous ce pont, ce serait parfait. Il avança jusqu'à cette roche taillée, y déposa sa valise, et s'allongea. Les bras sous sa tête, il observait les étoiles, en se perdant dans ses pensées. Le vieillard avait parlé d'un entrainement du corps. Mais pourquoi l'avait-il chassé du monastère, s’il avait prévu quelque chose pour Gauz ? Simplement car il allait mourir ? Il n'arrivait pas à trouver la solution, la réponse a ses questions. Il décida de dormir, car son esprit était embrouillé, et comme on dit, la nuit porte conseil. Sous les étoiles d'un ciel bleu encre, Gauz s'endormit, a même le sol, la tête sur ses bras croisés, sa grosse valise posée à coté. La nuit passa. Dans sa tête, Gauz ressassait les événements de la veille. Ses rêves se tournaient une fois de plus vers ces cris, ces bruits, mais sur ces sons, il parvenait à discerner des images. Floues, certes, mais il voyait une femme. Il ne voyait que son corps, son visage restait hors de vue. Il se rapprochait de la femme, il voulait voir qui elle était. C'est alors qu'il prit un violent coup de pied dans la tête. Un réveil brutal … ensanglanté. Il ouvrit les yeux et se demanda où il était. Il retrouva ses esprit et reconnu le pont sous lequel il s'était installé pour dormir. Il devait être tôt. Le ciel était encore parsemé de quelques étoiles, et l'aurore était rougeâtre. Un deuxième coup, dans les côtes cette fois, lui fit comprendre ce qui se passait.
Ca c'est une bonne fic, c'est pas celle dont je parlais dans mon topic coudeggle.
Si tu as lu, Goubou, merci
Sinon, merci quand même
Je lirai demain, mais le titre ne m'inspire pas grand-chôse
"Je lirai demain, mais le titre ne m'inspire pas grand-chôse "
Non mais t'as jamais lu "l'assassin maître"?Elle est magnifique sa fic.
Norsynfil, je sais pas si tu te rappelles de moi, c'est WeedoO_EziO.
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"C'est parce que la vitesse de la lumière est supérieur a celle du
son que certains ont l'air de briller avant d'avoir l'air con".
Oui, je me rappelle ! Tu voulais te suicider parce que t'avais pas la suite
Et pis t'avais été choqué par un passage
Max Tu avais déjà commencé à la lire sur l'autre topic
Et moi j'avais tout lu !
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Ma fiction : http://assassinsmemory.skyrock.com/
Le meilleur blog, toujours mis à jour, pour se renseigner sur Assassin's Creed II : http://assassinscreed2.skyrock.com/
Pour moi elle fait parti des 3 meilleures fic de ce forum
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"C'est parce que la vitesse de la lumière est supérieur a celle du
son que certains ont l'air de briller avant d'avoir l'air con".
Les deux autres sont celle de Grap et celle de Gobougreg ?
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C'est une FIC vraiment exellente, pour moi les 3 meilleurs sont celles de grap gobougreg et la tienne .
Merci ! Lis celle de Wassim, il écrit très bien aussi
La suite en préparation
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Ouzii Est Passé par Ici
[ https://www.jeuxvideo.com/forums/1-19226-78515-1-0-1-0-fic-assassin-fic.htm ]
Ouais, celle de Wassim est bien. J'ai pas lu, désolé, j'ai la flemme de lire autre chose que la mienne, celle de Wassim et quelques fois celle de Grap... plus celle de faces_of_truth. Coup de pompe à la rentrée ?
lol merci ^^
Mais celle d'Ouzi' est encore mieux que la mienne
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Gobou Connard
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Upeuh !
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Upeuh²
Suite demain
Ou pas, ça dépends, j'ai la rentrée
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Moi la rentrée c'tait aujourd'hui xD
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Navré pour l'attente de la suite, j'ai eu quelques occupations qui pompaient mon temps
Je suis en train de l'écrire, dès que je juge la taille convenable, je poste
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Il revint donc dans ce squat, que dorénavant il pourrait considérer comme sa maison.
Une chose à la fois, se dit il. Maintenant, il n’avait qu’une idée en tête. Voir tomber ses longs fils de paille, ces symboles de quinze années d’ignorance, presque de soumission, ces quinze années durant lesquelles il n’avait fait qu’attendre inconsciemment le moment de la veille, quitter ce monastère. Il se dirigea donc d’un pas décidé, ferme vers Colin. Dans tous ces gamins, dont certains plus âgés que lui, il devait bien y avoir quelqu’un qui sache couper les cheveux. Sinon, où Colin aurait-il fait tailler les siens ?
-Colin, viens voir par ici s’il-te plait. Lança Gauz, à travers la pièce.
Colin ne fut qu’à moitié surpris. Un sourire en coin de lèvre, il s’approcha de Gauz, sachant ce qu’il allait lui demander, il répondit encore une fois à l’avance.
-Va voir Rosa, c’est elle qui taille ici. C’est d’ailleurs elle qui m’a coiffé ainsi, elle a des doigts de fée.
Il était vrai que la coiffure de Colin était majestueusement belle. Très précise, au millimètre, et ses cheveux étaient fixés en bataille, ce qui donnait un coté rebelle, en rajoutant sur son image de « Bad Boy » des rues. Il se demanda, tout en observant chaque détails de sa coiffure, comment il avait su ce qu’il allait dire. Il eu une impression de déjà vu, comme si ça lui était lui aussi arrivé de savoir sans comprendre comment ni pourquoi. Il restait debout à réfléchir tandis que Colin partait à l’autre bout de la pièce discuter avec les jumeaux. Se sortant de sa transe, il chercha Rosa dans le bazar rangé de la pièce. Il la cherchait des yeux, mais ne la voyait pas. Il alla donc attendre près de la table où il l’avait vu quelques minutes plus tôt, sa plume à la main. Curieux, il jeta un œil aux quelques feuilles volantes se trouvant sur le petit bureau marron, dont le bois s’effritait. Ces feuilles jaunies par le temps étaient à la base des avis de recherche, qu’on peut trouver partout en ville, signalant un quelconque voleur à la tire. Elle écrivait au dos, et d’une écriture fine et belle, si esthétique, il démarra la lecture de l’une de ces affiches, lorsqu’elle débarqua tel une furie, lui arrachant des mains, et avec sur son visage une expression meurtrière. Toute la douceur, la gentillesse que Gauz avait perçue dans son regard lorsque leurs yeux s’étaient croisés la première fois n’avait plus lieu d’être, et l’on se demandait, à la voir, si cette sympathie avait déjà existée. Son visage mat exprimait une telle rage, Gauz en lâcha la feuille, qui tomba sous le bureau.
-Je suis désolé, bafouilla-t-il, je ne voulais pas être indiscret …
-Il n’est pas question d’indiscrétion, mais de respect. Tu ne touches pas ce qui ne t’appartient pas.
Sec et sans réplique, son ton voulait tout dire. Choquant encore plus Gauz, le visage qu’il venait de voir, enragé, prêt à tuer, avait repris à une vitesse monstrueuse son aspect normal, affectueux. Troublé, il ne sut que dire. Même son ton avait changé, étant redevenu doux, et agréable.
-Tu me cherchais ?
-Oui, bredouilla-t-il, encore sous le choc, Colin m’a dit de m’adresser à toi pour les cheveux …
-Correct, je suis une experte, lança-t-elle joyeusement. Avant d’être à la rue, je vivais avec ma mère dans un salon. Je m’occupais de la taille des cheveux uniquement, et on était très content de mon travail. Je pourrais te faire ça dans l’après-midi, si cela ne te dérange pas, il est encore tôt, et je crois que Colin a quelque chose derrière la tête, te concernant.
-Très bien, merci, répondit-il avec un sourire gêné.
Il la laissa donc à ses occupations, se forçant à retenir de ne jamais toucher les affaires des gamins des rues sans permission.
Il était épuisé. Il avait passé une nuit horrible, froide, inconfortable, et avait été réveillé le petit matin par des coups de pieds dans les dents. Il avait connu mieux. Il s’allongea sur un canapé dont certains ressorts perçaient les coussins, et s’endormit aussitôt.
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