chapitre3: rencontre
Lui et Shelia se promenaient en ville, sous le regard des passants écœurés. Quelque chose n'allait pas, il le savait, mais il n'aurait sut dire quoi. Depuis quelque temps, il sentait sa relation avec la jeune fille s'affaiblir. Cela ne lui faisait rien, il était un homme pour qui les fréquentations étaient inutiles. Pourtant, il l'avait invité chez lui en son âme et conscience, sans penser aux conséquences. Lui en voulait-elle? Il n'était certes pas un homme des plus honnête, mais avait-il le choix? Il ne s'était jamais réellement posé la question. Lui faisait dans la simplicité, sans réfléchir aux dégâts engendrés par ses actes. Que pouvait-il y faire? Latys, elle était différente. Calme et posé, elle semblait tout connaître malgré son ignorance. Ses débuts avaient été difficiles, et tous avaient été surpris d'apprendre son histoire. C'était la seconde fois et il n'avait pas regretté. Changer... le pouvait-il? Oublier son passé qui le tourmentait et aller de l'avant, comme lui conseillait la jeune fille. Jamais il n'avait oser y penser jusqu'ici, cette possibilité lui semblant insensée. Mais maintenant, plus il y pensait, plus elle semblait accessible. «C'est stupide» pensa-t-il. Il détestait changer. C'était comme perdre une partie de lui même. Ce n'était pas lui qui ferai confiance aux autres. Il détourna le regard lorsqu'elle tourna la tête vers lui. Toutes les deux, malgré leurs différences, restaient courageuses chacune à leur façon. S'il les admirait, il les savait ignorantes. Sans sa protection, qui sait ce qu'elles seraient devenue? Lui avait l'expérience, et possédait plus de savoir qu'elles deux réunit, parce qu’il avait enduré le plus cruel de l'humanité, depuis bien longtemps. Depuis cet incident.
Ils étaient silencieux, n'ayant rien à se dire. Soudain, ils entendirent des cris provenant de la rue avoisinante, malgré le brouhaha habituel. Sans savoir à quoi s'attendre, ils tentèrent d'en rejoindre leur provenance. Se frayant un chemin parmi la foule déjà amassé, il finir par arriver au devant de la scène. Là, un jeune garçon se battait, seul, contre une dizaine de guadepa, ces fameux «justiciers» qui l'avaient de si nombreuses fois interrompus lors ses méfaits. Il connaissait l'enfant. Tout le monde le connaissait d’ailleurs, d'où la stupeur général. C'était l'un des meilleurs guadepa, le plus jeune et le plus doué d'entre tous. Alors pourquoi se retrouvait-il à se battre contre ses semblables? Kayle sourit, amusé de la situation , si curieuse et improbable. Il sentit alors la main de Shelia se crisper sur son bras.
«Il ne va pas s'en sortir, il faut l'aider!
-Non, surtout pas!
-Pourquoi!
-Nous ne ferions que le gêner!
-Mais...
Elle se tut, trop effrayer pour révéler ses craintes. En face, le combattant se démenait comme un diable, résistant du mieux qu'il pouvait. Mais malgré ses incroyables capacités, il ne pouvait retenir les dix infatigables guadepas. Il devait tenter de fuir, mais ayant été piégé par la foule, il ne pouvait que retarder l'évidence. Le combat était trop inégal et s'éternisait, comme si aucun des combattants ne cherchaient à l'achever. Leur camaraderie n'avait plus lieu d'être, mais aucun ne pouvaient se résoudre à frapper un «frère». Leur hésitation ne durerait pas longtemps, tous le savaient. Un des hommes tomba à la renverse sans que Kayle ne puisse voir pourquoi, ainsi qu'un second. Alors que le garçon repris l'avantage de manière inattendu, une arme trancha sa jambe et prit dans son élan, il retomba comme une masse. Des cris fusèrent parmi la foule; il était l'heure du jugement. Le regard de Shelia s'assombrit et elle le détourna de la scène. Alors Kayle bondit et se dressa face aux guerriers d'élites, conscient de ses trop faibles compétences en combat. Sa petite dague n'avait rien d'une arme redoutable et amorçait vainement les coups. «Relève toi» pensa-t-il dans un instant de panique à l'attention de l'enfant, sans pouvoir le formuler. Ce n'était pas lui d'aider les autres, pas lui de sauter au devant du danger inutilement, pas lui de risquer sa vie pour sauver quelqu'un, son ennemis qui plus était. Jadis, il n'aurait fait que lâchement regarder le garçon périr. Aujourd'hui, il mourra à ses cotés, c'était tout aussi stupide, et même plus encore. Quelle idée lui était passé par la tête? La vie de ce garçon lui importait peu, alors pourquoi lui sacrifier la sienne? Les armes s'entrechoquaient, mais il savait que ses adversaires ne faisaient que s'amuser devant ses ridicules prouesses; il n'étaient qu'un vulgaire jouet à leurs yeux. Il tomba à genoux une fois, se releva mais faillit à nouveau. Si ses adversaires avaient été sérieux, il n'aurait déjà plus de tête. Mais après avoir défié ainsi les forces de l'ordre, cela n'aurait su tarder. A coté, le garçon qui s'était remis debout perdait du terrain, visiblement affaiblit. Kayle attendait leur meurt imminente à tout deux. Une main s'agrippa à lui. Dans le feu de l'action, il faillit trancher la tête de Shelia qui s'était glissé jusqu'à eux.
«Arrêtez!»
Il n'aurait su dire si c'était sa voix, car elle était différente, d'une certaine façon. Pendant une fraction de seconde, il crut voir son regard embrasé. Son cri surprit tout le monde, et la bataille cessa. Dans la confusion général, elle attrapa l'autre garçon et se mis à courir, repoussant la foule décontenancé avec poings et genoux. Elle n'était pas Shelia; c'est ce qu'il pensa lorsqu'il les poursuivit sans hésiter.

«Est-ce-un endroit véritablement sur?
Tous les trois s'étaient réfugiés sur les conseils de Kayle dans un abris connu de lui seul. Ils n'avaient pas été poursuivit car beaucoup admiraient le jeune guadepa et s'étaient résolut à retenir les éventuels poursuivants. Probablement des gens qu'il avait aidé et secourus par le passé. Ils avaient tout de même décider de s'installer loin des regards indiscret. Tous semblaient exténués et ne demandaient qu'à se reposer. Shelia s'était déjà endormie, peu habitué à courir sur d'aussi vastes distances. Les deux garçon étaient seuls, face à face. Deux ennemis de longue date.

«Il l'est.
-Je ne m'attendais pas à ce que ce soit toi qui me sorte de cette situation peu envieuse. Pourquoi?
-En quoi est-ce étonnant? Les gens ont plutôt tendance à être reconnaissant lorsqu'on leur offre un service. Répéta-t-il en repensant à la première conversation que lui et Shelia avaient eu.
-Que veux tu faire de moi?
-Je n'ai rien à faire de toi, tu es libre. Va-t-en, et le plus tôt sera le mieux.
-Un vaurien comme toi, me relâcher sans même essayer d'en garder avantage? J'ai une dette envers toi, et qui que tu sois, et je m'y tiendrai.
-Je répète, écoute bien. Je n'ai rien à demander au riche gosse que tu es. Si tu veux me rendre service, quitte cet endroit et oubli le.
-Cette cachette ne te sera plus utile désormais, tu le sais aussi bien que moi.
Il ne répondit pas. Il se rendait compte de la situation, et elle l'horrifiait. Il ne pouvait partir. L'autre reprit la parole.
-Quelle horrible chose n'est ce pas? Être condamné sans l'avoir mérité. Ce n'est certes pas ton cas mais...
-C'est le tient?
-Certain ne supporte pas qu'un enfant tel que moi sois en haut du grade. Il est si facile de faire condamner quelqu'un.
-C'est tout? Par simple jalousie?
-Ça... et mes origines.
-Toi, un fils de riche? Ne me fait pas rire.
-Celle que tu connais n'est pas ma vrai famille. Elle ma recueillit alors que j'étais condamné à mourir, moi un enfant à peine né. Je lui dois tout. Mais certains n'ont pas oubliés mes origines et n'ont cessé de me le rappeler. Tu ne sais rien? C'est mieux ainsi. Tu ne peux pas me comprendre, toi dont le cœur est pourrit par le mal.
-J'ai également été rejeté pour famille il y a bien longtemps. Jamais je n'ai pu vivre normalement sans que l'on me regarde de travers, qu'on me crache dessus ou qu'on m'injurie. Un pauvre gosse des rue, sale, laid, haït, voilà ce que j'étais. La seule chose qui m’a sauvé, c'est cet homme qui m'a recueillit, malgré tout. Il était pauvre, bien plus que n'importe qui, mais tout aussi généreux, se privant de beaucoup pour que je puisse manger, boire, et même apprendre! Se privant de nourriture pendant des jours pour m'acheter un morceau de pain ou même un simple bouquin! Oui je vole! Oui je ment, oui je fais du mal! Mais ma vie, c'est cette homme qui me l'a offerte et aujourd'hui, je veux la lui rendre, toute entière!
-Que se passe-t-il?
Il avait crié, malgré lui, et la jeune fille allongé à ses coté c'était réveillé, alerté par le bruit.
-Rien, la rassura-t-il doucement. Comment vas-tu?
Elle hocha la tête pour répondre.
-Qui est-elle, cette fille? Interrogea le garçon.
-Si tu as le moindre respect, je te conseil de la considérer comme une humaine, comme toi ou un autre.
-Ca ne répond pas à ma question. S'impatienta-t-il.
-Je m'appelle Shelia, et toi?
Elle avait répondu à sa place, sans aucune animosité. Rien n'était resté de son aptitude étrange. Le garçon resta figé, surpris de la question. Alors Kayle ne le vit vraiment que pour la première fois. C'était un tout jeune enfant, d'une dizaine d'années. Ses cheveux, mi longs étaient noirs et lisses, tiré vers l'arrière afin qu'ils ne retombent pas sur son visage ronds. Ses yeux sévères était d'un bleu profond, tel un océan calme. Malgré son âge, rien dans son visage ne montrait qu'il était encore en enfance. Celle çi lui avait été volé par des gens ignorants, sans aucuns scrupules. Il s'en voulut de s'être emporté. Malgré leurs différences, leurs vie si semblables étaient toutes deux bien douloureuses.

Kayle se mit en garde, paniquant et se raillant de n'avoir été plus attentif. Mais Kamelio, toujours immobile, le rassura.
-Cessez-ceci, elle n'est pas notre ennemie.
Il aperçu alors les chevaux au loin, sans cavaliers. La nouvelle venue ôta son casque. C'était une très belle femme, dont le nez et les yeux rappelaient ceux d'un renard. Sa chevelure brune étaient regroupée dans son dos en queue de cheval. Elle était grande et mince laissant deviner un corps musclé sous sa carapace d'acier.
-Il y a longtemps que je vous cherche. Je suis désolé, mais il faut que je sois brève. Fuyez, vous n'avez désormais plus le choix. Toutes les issus de la ville sont surveillées. Toutes sauf une, souffla-t-elle à l'attention de Kamelio. Rejoignez la et tentez de contourner la ville afin d'avancer en direction du nord-est, pour accéder à la prochaine ville. Les ennuis ne l'atteindrons pas, du moins je l'espère.
Elle s’approcha de l'enfant et lui serra les mains.
-Je suis vraiment désolé, Elio. Si nous avions été plus prévoyant ... Mais je ne suis pas là pour pleurer. Prenez ses vivres et ses montures et aller vous en, ne vous arrêtez pas, quoi qu'il arrive, dit-elle en observant la fumée qui s’effaçait au loin.
-Merci,dit-doucement le garçon.
-Je suis heureuse que tu sois encore en vie, affirma-t-elle plus calmement, et je vous remercie pour ça tous les deux. Je m’excuse encore de ne pouvoir faire plus.
Ne trouvant plus ses mots, elle enlaça le garçon qui maintenant était ému, touché par les sentiments confus de la fille.
-Rassure ma mère s'il te plaît...
-Je n'y manquerait pas. Prend soin de toi, je t'en supplie!
-Je le promet.
Tous étaient montés sur les bêtes, silencieux. Leur départ serait moins dur, à présent qu'ils avaient tous perdu, à l'inverse de Kamelio, bien que cela soit difficile à avouer. Kayle avait dit adieu à cette ville sans difficulté: petite et sale dans tous les sens du terme, elle ne représentait pour lui que son foyer, lorsque qu'il y vivait avec son grand père. Aujourd'hui, elle n'était que puanteur et pourriture.
Atteindre la dite échappatoire ne fut pas difficile, car ils firent de nombreux détours, tout en gardant leur avance. Cette personne devait être un être chère à l'enfant, et la douleur de devoir quitter des personnes aimés était une blessure particulièrement dure. Si jeune, et déjà si malheureux. Ce n'était malheureusement pas si rare.
Se battre ou mourir. C'est ce qu'il avait appris durant ses nombreux expériences. Mentir ou mourir, voler ou mourir,... Combien de fois avait-il détourné le regard? Regarder un homme mourir dans la rue, pour de bien tristes raisons? Frapper un «honnête» homme parce qu’il possédait un quelconque trésors? Pathétique. Regrettait-il ses actes, pas le moins du monde. Il le devait, car il voulait vivre, bien qu'il ne sache réellement pourquoi. Alors il ne pouvait se plaindre, lui, de souffrir de cette plaie, cette plaie si insoutenable qui avait rouvert son cœur, ce cœur qui saignait encore. Plus. Encore plus. Toujours plus! Une douleur, un flot qui libéré ne pouvait être stoppé, le laissant jour et nuit dans une angoisse continuelle, toujours plus forte. Il haïssait ce monde. Qu'avait-il demandé? Le bonheur? Un frêle, un modeste bonheur, qui ne comprenait que de pouvoir être, au moins une fois dans sa vie quelqu'un de normal, quelqu'un qu'on ne regarde pas comme une bête, comme une étrange monstruosité. Si seulement l'on pouvait l'ignorer. Comme il avait été heureux, cette fois ou il avait croiser le regard de cette fille, si doux et plein d'innocence, d'ignorance surtout. Ni douloureux, ni blessants. Un ange? Elle était comme un miracle tombé du ciel, si petit, si fragile, menaçant de disparaître d'un moment à un autre. Jamais il ne la laisserait tomber. Il protégerait sa dernière famille désormais, avec son sang s'il le fallait.
Ils avaient quitté la ville depuis plusieurs heures déjà, sans aucunes gênes, aucune autres que celle engendrés par l’atmosphère pesant qui s'était installé entre eux. Il n'y avait que deux chevaux et Shelia, installé derrière lui, c'était endormie. Qu'elle fille étrange. Qu'avait été sa vie à elle? Qu'est ce qui l'avait amené à devenir ainsi amnésique? D'où venait-elle? Est-ce que quelque part une famille aimante attendait le retour de leur précieuse enfant? Tant de questions qui traversaient son esprits et qui ne pouvait être résolues, à cet instant. Heureusement, le voyage serait long.
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Un endroit exigu. Le paysage qui défilait, Un gros homme , laid, hideux, puant. Son esprit toujours confus, elle arrivait néanmoins à reconnaître quelques éléments de son entourage. Elle se sentait mal, et le parfum emplissant le petit compartiment et les chaos de celui çi la faisait se sentir plus mal encore. Le pas des chevaux résonnait dehors depuis ce qui lui semblait bien longtemps. Elle souvenait vaguement de l’effroyable explosion, sans en garder de véritables souvenirs. Elle avait été sauvé, il lui semblait, et suite à une discussion agité dont il lui revenait quelques brides, elle avait été amené ici, loin de sa mission. Et l'autre, allait-il bien? Elle voulait y croire, mais elle ne pouvait se mentir. La douleur lancinante dans son dos lui rappelait à qu'elle point elle avait été chanceuse de s'en réchapper, tandis que lui.... Elle serrait le petit sachet brun dans l'espoir de pouvoir le rendre un jour à ses propriétaires.

Je suis plutôt contente, j'ai quasiment fini mon plan de fic (quasiment parce qu’il peut être changé à certain endroit)

chapitre 4: discordance et réconciliation
«Bien le bonjour, j'apporte un joli présent!»...Ironie...

Shelia se réveilla quelques heures suite à leur départ. Elle fut tout d'abord surprise de se retrouver sur la monture, puis se souvînt des événements qui avaient précédés. A ses cotés, les garçons ne parlaient guère, et elle sentit l'animosité régnant entre eux. Justicier et briguant étaient ennemis depuis toujours. Les choses ne pourraient-elles donc jamais changer? Kamelio tourna la tête et l'aperçu.
-Bonjour, comment vas-tu? S'enquit-il.
-Bien...J'ai un peu honte de m'être endormi, vous deviez en avoir bien plus besoin que moi.
-Et bien nous avons dormi nous aussi. Il nous à suffi de prendre le relaie. Mais Kayle refuse de se reposer plus. Il craint qu'il puisse nous arriver malheur.
-Alors ...Kayle, donne moi les rennes, c'est à mon tour.
Il tourna le regard vers elle surprit. Il avait l'air exténué, malgré le repos qu'il avait dit prendre. Pourtant, son stupide sourire ne le quittait pas, comme toujours. Il ne voulait sans doute pas s'arrêter, et se sentait responsable de leur sécurité.
-Allez, tu ne peux plus conduire dans cet état!
-Tu es sur pouvoir y arriver?
-Kamelio est avec moi, ne t'inquiète pas.
-Bien... mais prévenez moi au moindre ennui.
Malgré sa réticente, ils échangèrent de place et elle prit les commandes tout en suivant les conseils de l'autre garçon. Kayle s’endormit presque immédiatement, sans plus protester. Ils progressèrent ainsi sans obstacle des heures durant. Les paysages ne cessaient de défiler, se succédant entre eux. Un instant, elle cru apercevoir un véhicule au loin. Cependant, il disparu aussitôt, et elle conclut l'avoir imaginé. Tout en progressant vers leur destination, elle se demanda ce que leur avenir pouvait bien leur réserver.
-Tu te débrouilles vraiment bien! Pratiques-tu beaucoup l'équitation? Questionna le garçon n la tirant des pensées.
-Je ne sais pas... répondit-elle.
Les gestes lui venaient comme par habitudes, sans qu'elle y réfléchisse. Il la dévisagea étrangement et elle se rappela qu'il n'était pas au courant de sa situation. Etant amis, elle n'avait cependant aucune raison de la lui dissimuler.
-Je suis amnésique. J'ai été sauvé par Kayle alors que m'étais perdu dans la ville. Sans son aide, je ne serai probablement plus rien à l'heure actuelle.
-C'est malheureux.
-Pas tant que ça, je m'habitue. Je ne sais pas si je retrouverai ma mémoire un jour, mais d'ici là, je m'en passe aisément.
-Tu ne te rappelle vraiment de rien?
Elle hocha la tête, puis il y eu un silence, durant lequel ils réfléchissaient. En réalité, des flash lui apparaissaient, parfois, mais ils s'effaçaient aussitôt, tel un songe.
-As-tu peur?
- Je me pose de nombreuses questions, mais j'ai décidé que je ne voulais pas me souvenir. Il y a bien une raison pour laquelle j'ai perdu ma mémoire. Peut être est-ce important que les choses restent ainsi.
-Et si quelqu'un avait utilisé sa magie sur toi? C'est une possibilité.
-La magie?
-Tu ne connais pas la magie? C'est un don que possèdent de très rares humains. Ils sont alors souvent mal vu, considérés comme des dangers potentiels. Peut être quelqu'un en a-t-il trouver l'usage intéressant.
-D'accord. Mais ton idée me semble invraisemblable. Si une personne me trouvait gênante, pourquoi n'aurait-elle pas tout simplement décidé de me supprimer?
-Comment pourrais-je savoir, ça pourrait-être n'importe quoi. Sans connaître les circonstances, il est difficile d'émettre des hypothèses.
-Alors oublions ça. Ça n'a plus d'importance.
-Néanmoins, si tu as besoin d'aide, je serais à tes cotés.
-Attend, qu'est ce que c'est?
Il se stoppèrent aussitôt. Face à eux, un groupe d'hommes s'était formé, chacun d'entre eux armés jusqu'aux dents. Ce n'était de toute évidence pas une visite de courtoisie.

Oula, voca, je salue ton courage Avec si peu de personne sur le fofo j'aurais déjà arrêté

Crois que je vais arrêter un peu pour l'instant ^^ (une semaine que j'écris plus, je suis à fond sur un jeu pour l'instant !)

Ah oui, comme quand j'ai reçus skyrim

En tout cas tu me donne envie de réécrire malgré mon perso niveau 60

es deux groupes s'observèrent pendant plusieurs secondes. Les deux enfants ne savaient comment réagir face à la nouvelle menace. Les nouveaux venus devaient être au moins une vingtaine, ce qui en soit les désavantageaient énormément, sans compter ceux qui ne cessaient de s'assembler en une masse silencieuse. Ils ne possédaient à première vue que des armes blanches, et Shelia envisagea de faire demi tour, ce qui lui semblait être leur seul option. Elle oublia aussitôt cette idée insensée, car un autre groupe finit de les encercler par l'arrière. Kamelio se tenait droit à ses cotés et fixait du regard un briguant plus imposant et plus armé que les autres et elle sentit Kayle remuer dans son dos, comme averti par la situation; il s'était réveillé. L'endroit était désert, aucune aide extérieur ne les sauverai.
L'un d'entre eux, celui attirant l'attention de Kamelio, se mit à parler d'une voix rauque.
-Que peuvent bien faire des jeunes comme vous dans un endroit si dangereux? Ricana-t-il. Il serait dommage qu'il arrive malheur à l'un de ces fragiles enfants n'est-ce-pas? Vous empiété sur notre territoire, vous savez?
Il rit, et tous suivirent dans les rangs. Puis il reprit la parole.
-Vous semblez être préparé pour un long voyage dites moi. De la nourriture et des montures! Peut être pourriez vous partager un peu avec nous. Peut-être même auriez vous l'amabilité de nous offrir tout vos biens!
-Les enfants se vendent plutôt bien ces temps si, les filles d'autant plus, nous devrions en profiter! Proposa un autre.
-Nous pourrions en effet, mais nous sommes de bonnes personnes, n'est ce pas?
Un horrible sourire tordit son visage déformé pas l'âge et les cicatrices.
-Ah non en fait. Voyons, qui serait assez stupide pour laisser filer une si précieuse marchandise! Deux enfants et un jeune adulte dans la force de l'âge, c'est la bonne affaire! Vous n'avez rien à craindre, on n’abîme jamais les choses avant les avoir vendu.
Elle vie rouge. Elle se sentait vulnérable face à ces hommes, cependant, elle ne pouvait supporter qu'ils les traitent ainsi. Aucun des trois ne pouvait agir. Allaient-ils donc se laisser faire ainsi?
…....................................................................................
Perdu dans une immense plaine nocturne et silencieuse, il progressait sans savoir où il allait, et cela depuis des heures. Un unique chemin de pierre était visible dans cet endroit étrange. Autour, nul lumière, nul lueur. Une atmosphère angoissante régnait tout autour. Il la ressentait sans en être affecté, car aucun sentiment ne pouvait plus le toucher. Il n'était pas perdu, il n'avait seulement pas le choix, comme si une force invisible l'y poussait. Des cris enragés et agonisants résonnaient dans son dos. Il ne se retournait pas, trop conscient de ce qu'il y trouverai. A ses pieds, un sombre et poisseux liquide se déversait. Malgré l'obscurité, il devinait aisément sa couleur: rouge. Son chemin était long et sinueux. Qu'y trouverait-il au bout? Il craignait de n'en jamais connaître la réponse. Un monde de peine et de douleur, qu'il visitait chaque fois qu'il fermait les yeux. Un monde qu'il avait créé malgré lui, où aucun masque ne pouvait le cacher.
«Kayle!...Kayle...»
A sa grande surprise, une voix douce se mit à l'interpeller. Jamais jusqu'ici une telle chose s'était produit. Il leva les yeux et observa à nouveau le paysage, sans trouver la source de la voix inconnu.
«K...le,...ou...l..tu...
Elle disparut dans un souffle.
-Qui es-tu? Que veux-tu?
Pas de réponse, ce n'était de toute évidence que son imagination. Il poursuivit son chemin.
Il se réveilla en sursaut, ne réalisant qu'après coup la situation. Ils s'étaient arrêté, et tout autour s'étendait une masse de briguants. Ils étaient de toutes évidence en très mauvaise position.
….............................................................................................
Elle ne savait comment réagir; les circonstances lui semblaient étranges. On l'avait conduite dans un somptueux bâtiment, plus grand qu'elle n'en avait jamais vu. Elle y avait fait sa toilette et l'on lui avait offert de riches vêtements, certes beaux, mais peu agréables à porter. Chaque personnes qu'elle croisait s'abaissait à sa vue, sans qu'elle n'en connaisse la raison. Elle était devenu du jour au lendemain une personne très importante, que tout le monde admirait. A cette instant, elle était amené à un homme, très important lui aussi, qui l'avait convié afin de discuter. Là bas, elle espérait obtenir les réponses tant attendues.

Maintenant que les vacances sont arrivées, je compte bientôt reprendre

Bien dit, moi aussi je vais reprendre !

A la rentrée

j'ai continué de mon coté, si ça intéresse quelqu'un que je continue

Je lirais plus tard, mais continue.