Très bonne suite, comme d'hab
Chapitre 12 : Changement de programme
F : Bonjour Lucas. Jules t’attend…
L : … Dans sa chambre je suppose.
F : Oui, oui... Ha, Lucas, je vais chez une amie. Je serai rentré d’ici deux heures, mais si tu pars avant, j’ai laissé de l’argent sur la table de la cuisine.
L : D’accord. Je ne sais pas pour combien de temps on en aura.
Je monte ensuite les escaliers et remarque que Flora me suit du regard durant toute la montée. Je disparais ensuite de sa vision et m’avance vers la porte de Jules.
L : Salut !
J : Salut Lucas. Elle est partie ?
L : Comment ça ?
J : Ben, ma mère, elle est partie ?
L : Elle était sur le point d’le faire quand j’suis arrivé…
J : Cool ! Attends, j’vérifie…
Il se lève et se penche par-dessus son bureau pour pouvoir observer la rue par la fenêtre. Ainsi, son T-shirt se soulève, me laissant voir la peau dorée du bas de son dos et le haut de son boxer noir.
Hmm… Vas-y… Penche-toi plus… Roo et c’est pas permis d’avoir une paire de fesses comme ça…
J : Elle ouvre la grille… Elle la referme… Ça y est, elle est partie ! On est peinards !
L : Oh, arrête, t’exagères ! Ta mère, elle vient même pas nous déranger pendant qu’on bosse…
J : Oui mais là, c’est pas l’programme…
Il me lance un grand sourire et sort de sa chambre à toute vitesse en me faisant signe de le suivre…
Je le retrouve dans le salon, près de l’unique télévision de la maison.
J : Écoute, ma mère ne me laisse pour ainsi dire jamais tout seul ici. Même quand elle va faire les courses, elle m’y traîne… Et comme elle bosse pas, elle est TOUJOURS là ! J’en peux plus ! Je ne suis jamais tout seul donc là je veux en profiter…
Ouhlà ! Tu m’intéresses de plus en plus là !
L : Euh… Et ton anglais ?
J : Ben, tu as dit que les films en version originale c’était bien non ?
L : J’vois pas l’rapport…
J : Étienne m’a filé Inception en DVD. On s’le mate ? In English of course!
L : Il est déjà sorti ?
J : Non, non, pas encore, mais Étienne pirate pas mal de films et il m’a pris celui-là exprès pour améliorer mon anglais.
L : Et pourquoi tu l’regardes pas quand elle est là ?
J : Tu penses… Je l'entends encore me dire : « La télé est un objet néfaste qui pervertit la pensée des jeunes gens… ». J’ai juste droit aux infos de temps en temps… Et à la météo les jours de fête !
L : Ha oui quand même…
J : Donc voilà. Elle te fait confiance donc te laisse seul avec moi en s’disant que t’es bien trop sérieux pour m’laisser me distraire. Et elle a tort ! Hein ?
L : …
J : Allez !!! S’il-te-plaît ! S’il-te-plaît ! Et si je me mets à genoux, tu dis oui ?
Oh putain Jules, si tu te mets à genoux, je ne réponds plus de rien…
L : Bon, allez, c’est bon. Mais on n’en regarde qu’un p’tit bout parce que ta mère sera de retour d’ici… 1h45 et le film dure sûrement bien plus.
J : Ca marche ! On regardera la suite la prochaine fois !
Il se jette sur le lecteur DVD, y insère le disque et lance la lecture.
Il s’installe ensuite sur le canapé et tapote la place juste à côté de lui pour que je m’y assoie.
C’est une invitation ?
Une heure plus tard, nos corps ne sont séparés que de quelques centimètres et je ne peux m’empêcher de jeter des coups d’œil réguliers sur ma droite, dans sa direction. Observer sa moue songeuse quand il réfléchit intérieurement, ses mains qui se crispent sur ses cuisses de temps à autre, sa chemise qui se soulève au rythme de sa respiration… et aussi la bosse que forme son pantalon quand il change de position…
Il décide alors de poser ses pieds sur un pouf situé à sa droite. En se mettant ainsi, son épaule vient s’appuyer contre le haut de mon bras.
J : Ça te dérange pas ?
Comment est-ce que ça pourrait me déranger ???
L : Non, non, vas-y.
Cet instant de complicité ne dure qu’un instant car le bruit métallique de la grille se fait entendre à l’extérieur…
J'adore Bon moi je go dodo
Merci d'avoir lu, et bonne nuit !!
Je continuerai demain, bonne nuit
Merci & bonne nuit !
Chapitre 13 : Dilemme
J : Oh putain !
Jules se redresse brusquement et se jette sur le lecteur DVD pour faire sortir le disque et éteint la télévision simultanément. Je suis debout maintenant mais je ne fais rien. Je reste là, les bras pendants, ne sachant pas comment aider.
J : Grouille-toi Lucas, monte !
En passant dans l’entrée, j’entends la clé tourner dans la serrure de la porte. Je me précipite dans les escaliers et réussit à arriver hors de vue au moment où la porte s’ouvre.
Merde, il est toujours en bas.
Je reste dans le couloir, voulant pouvoir écouter ce qu’il se passe en bas mais en faisant bien attention de ne pas être visible et de ne pas trahir ma présence.
F : Ben qu’est-ce que tu fais en bas ? Lucas est déjà parti ?
J : Non, non, il est là-haut, je venais chercher ça.
F : Haa, d’accord. Allez file bosser maintenant. Tu ne vas pas le décrocher sans travailler ton bac !
J’entends des pas dans les escaliers puis vois le visage de Jules apparaître.
J : Eh ben putain, on a eu chaud…
L : Tu m’étonnes…
J : Héhé, encore heureux que j’avais laissé ce bouquin en bas.
Il me montre un de ses manuels et l’ouvre au milieu pour laisser apparaître le disque qu’il avait glissé précipitamment à l’intérieur.
L : Qu’est-ce qu’il se serait passé si ta mère nous avait surpris ?
J : Euh… J’préfère pas imaginer… Je pense qu’elle aurait hurlé et qu’elle ne t’aurait sans doute plus jamais redemandé de venir… Et puis elle en aurait parlé à mon père aussi…
L : Il est pas tendre ton père ?
J : C’est le moins qu’on puisse dire… Bon, allez, on va dans ma chambre ? Bosser pour de vrai ?
Nous finissons donc par un cours totalement classique où nous rédigeons l’exposé qu’il doit préparer. Il doit donner son texte demain pour permettre à sa prof de le lire mais ne le présentera qu’après-demain.
Comme nous avons pris du retard, Jules descend quelques minutes au rez-de-chaussée pour négocier avec sa mère ma venue dès le lendemain afin de lui permettre de répéter son texte et d’avoir une prononciation irréprochable. A son grand sourire quand il revient dans la chambre, je devine que sa mère a accepté.
Le lendemain, en fin d’après-midi, je me rends chez Jules, une nouvelle fois.
F : Je suis vraiment désolé que tu sois obligé de venir encore une fois ce soir. Je ne comprends pas comment Jules s’organise pour tout faire à la dernière minute…
L : Mais non, je vous assure, ça ne me dérange pas Madame !
F : Flora !
L : Ha oui ! J’avais oublié ! Je vous assure que ça ne me dérange pas… Flora.
F : Tu manges avec nous ce soir.
L : Euh, je ne veux pas déranger…
F : Ce n’était pas une question ! Nous te gâchons ta fin de journée, alors mange au moins avec nous. Tu verras, tout le monde dit que je suis une bonne cuisinière.
L : Bon ben c’est avec plaisir Mad… Flora.
F : Par contre, pour pouvoir vous nourrir tous les trois, il faut que j’aille faire quelques courses. Donc à tout à l’heure !
Jules est venu à ma rencontre et nous écoute sans rien dire depuis quelques instants, une main toujours sur la rampe.
Quand sa mère dit qu’elle va s’absenter, je le vois me lancer un regard. Je lui fais un discret signe négatif de la tête.
On a failli se faire choper hier, on va peut-être pas tenter le diable…
Mais à peine sa mère est-elle sortie qu’il insiste à nouveau.
J : Allez, Lucas ! C’était presque fini ! Elle va toujours au Cora d’Houdemont, elle en a au moins pour une heure et demi !
L : Non non Jules ! T’as oublié pour hier ou quoi ?
J : Roo, t’es pas drôle ! Dans une heure, le film est fini ! On remballe, on bosse l’anglais et c’est bon ! Ni vu ni connu !
L : C’est pas prudent Jules…
J : Rabat-joie…
L : T’as envie de ne plus me voir parce que ta mère m’a chassé de ta maison à cause de ça ?
J : Ha non, joue pas sur les sentiments !
« Sentiments » ? Hmm… J’aime quand tu dis ça mon p’tit Jules !
L : Allez, monte, y a ton exposé qui t’attend…
J : Pff d'accord... Viens, j'ai laissé mes affaires dans le salon.
Je le suis donc dans la pièce qui nous a apporté tant de frayeur la veille et vois effectivement ses affaires sur la petite table en bois.
J : Tu peux m’aider s’il-te-plaît ?
Mais au moment où je m’approche pour ramasser quelques feuilles, Jules se jette sur moi et me pousse sur le canapé. Je tombe à la renverse et l’espace d’un très bref instant nos deux corps sont collés l’un à l’autre. Je me débats pour me débarrasser de lui mais il me tient fermement au niveau des poignets et appuie de tout son poids en posant ses genoux sur mes cuisses.
J : Ha ben t’es installé dans le canapé Lucas ! T’es donc d’accord pour regarder le film !
L : Petit con ! Allez, on prend tes affaires et on monte !
J : NON ! Moi, je ne bouge pas de là !
Il prend l’air boudeur d’un jeune enfant, s’assoit par terre en tailleur et regarde droit devant lui, ignorant totalement mes tentatives pour le convaincre. J’essaye d’utiliser la force en le tirant par les bras mais il ne réagit pas.
Allez Jules !! Bon ben il ne me reste plus qu’une seule solution… Voyons voir s’il est chatouilleux…
Chapitre 14 : Jeux de mains, jeux de vilains...
Je me glisse derrière lui. Il est toujours assis sur le sol, le regard fixé droit devant lui pour marquer son mécontentement. J’approche tout doucement mes mains de ses côtes…
Plus que quelques centimètres séparent mes doigts de son corps et je sens qu’il a du mal à contenir son envie de se retourner pour savoir ce que je lui réserve.
Et tout à coup, je pose mes doigts sur ses flancs et commence à le chatouiller. Il se tord instantanément sur le côté mais tente de résister en restant assis et en se débattant le moins possible.
Je fais alors glisser mes mains sur son ventre et touche enfin ses abdos fermes. Je ne suis pas déçu. A travers sa chemise toute fine, je sens ses muscles se contracter sous l’effet de mes chatouilles.
J : Ha non ! Pas là ! Arrête !
Il ne peut plus résister et s’allonge sur le ventre pour m’empêcher de lui chatouiller le ventre. Je me mets à genoux au-dessus de ses fesses et glisse mes mains entre le sol et son corps pour pouvoir atteindre la zone qui lui fait tant d’effet. Sous ses soubresauts, ses fesses viennent se coller par moment à mon entrejambe.
Puis il se retourne et se retrouve allongé sur le dos. Mes mains ont alors un accès direct à son ventre et ne se privent pas de le chatouiller. Il se débat, pousse de petits cris, rit à ne plus pouvoir reprendre sa respiration. Je suis toujours juste au-dessus de lui, assis sur le haut de ses cuisses pour l’empêcher de s’enfuir.
Par moment, sa chemise se soulève et mes doigts entrent directement en contact avec sa peau douce qui m’électrise…
Je cesse ma torture quelques instants pour le laisser reprendre son souffle.
L : Alors ? C’est qui qui va obéir à son prof ? C’est Juuuules !
J : Plutôt crever !
Je me jette alors à nouveau sur son ventre et même au-delà. En effet, par moment, je teste d’autres zones de son corps pour voir s’il n’a pas d’autres points sensibles. Je remonte tout d’abord mes doigts le long de son torse, touche au passage ses petits pectoraux bien durs et arrive sous ses aisselles. Je redescends ensuite le long de ses côtes jusqu’à ses hanches et suis la limite de son pantalon en appuyant ça et là pour tester sa réactivité (et aussi pour le plaisir de toucher son corps…).
Il se tord en tous sens, essayant de se dégager, mais mon poids et ma force l’en empêchent une fois de plus. Il tente alors une autre technique et vient lui aussi poser ses mains sur mon corps.
J’arrive à faire comme si ses chatouilles étaient sans effet pendant quelques instants mais finis par craquer et viens me coucher sur lui pour qu’il ne puisse plus atteindre mon ventre…
Nos deux corps sont alors vraiment l’un contre l’autre et j’imagine que la scène, vue de l’extérieur, pourrait prêter à confusion alors qu’il ne s’agit que d’une « innocente » ( ?) joute amicale…
Je sens son torse me soulever à chacune de ses respirations et ni lui ni moi ne bougeons plus désormais. Nos visages sont à quelques centimètres l’un de l’autre et nous nous regardons dans les yeux…
Jules soulève alors tout doucement sa tête et vient poser ses lèvres sur les miennes un très court instant.
J : Oh putain Lucas, j’suis désolé, je sais pas c’qui m’a pris…
Pour le faire taire, j’approche mon visage du sien et nos lèvres entrent à nouveau en contact une fois, puis, deux, puis trois. Je vois le sourire de Jules qui se dessine à nouveau sur son visage et son regard plein d’envie.
Il me bascule alors sur le dos, je me laisse faire. Et il vient mettre sa main sur ma joue pour m'embrasser à nouveau. De ma langue, je caresse ses lèvres pour lui demander d’ouvrir sa bouche. Ses lèvres sont douces et quand ma langue arrive enfin à les franchir, des frissons parcourent mon corps lors du premier contact de nos deux langues.
Nous restons ainsi de longues minutes, mais il finit par relever la tête et sourit déjà en pensant à ce qu’il va me dire.
J : C’est pas tout ça, mais faut bosser mon anglais !
L : Rapproche ta tête et tu vas voir que je donne d’excellents cours de langue(s)…
Allongés sur le plancher du salon, nous nous embrassons et nous nous embrasons…
Trop bien
+ sweet
blague nul en approche
encore une fic de portugais
(port tout gay) ^^
... Merci de vos com's
Chapitre 15 : Repas « familial »
L : Euh… Tu crois que c’est prudent de rester là ?
J : Effectivement… Si ma mère rentre, c’est sûr : elle a une attaque !
L : On monte alors ?
Il se relève et me tend la main pour m’aider. Debout dans le salon, nous échangeons un dernier petit baiser avant de quitter la pièce et de gagner la chambre de Jules.
A peine arrivés, Jules me plaque contre la porte de sa chambre et m’embrasse à pleine bouche en montant sur la pointe des pieds… Je dégage ma bouche pour pouvoir lui parler.
L : Arrête Jules, faut vraiment qu’on bosse ton anglais. T’imagines si tu te payes une sale note ? Ta mère voudra plus de moi comme prof !
J : Bon, d’accord on s’y met. Mais dès que c’est terminé…
L : Oui, oui, promis…
Nous nous consacrons donc à relire son exposé. Je me contrôle de toutes mes forces pour ne pas avoir un fou rire sur certains mots qui sont tellement mal prononcés qu’ils deviennent totalement méconnaissables. Mais, globalement, Jules retient bien les sons et mémorise facilement son texte.
Nous ne sommes tout de même pas restés concentrés en permanence non plus et il faut bien avouer que quelques baisers passionnés ont été échangés de temps à autre, mais au final nous avons bien travaillé.
Au moment où il range ses affaires, nous entendons du bruit au rez-de-chaussée.
F : Les garçons ! Je suis rentré !
J : Eh bien, j’espère qu’elle annoncera son retour à chaque fois en criant comme ça… Mais j’veux pas qu’tu partes moi !
L : Ha oui, j’t’ai pas dit mais ta mère m’a invité à manger ce soir donc rien ne presse pour partir…
J : Tu sais qu’j’t'adore quand tu m'annonces une nouvelle comme ça...
Il se lève de sa chaise et vient alors s’asseoir sur mes cuisses en passant ses bras autour de mon cou.
L : Mais t’es fou ou quoi ? Ta mère peut monter !
J : Juste un p’tit bisou et j’te laisse tranquille.
L : Bon d’accord, juste un ! Mais pendant le repas, tu te tiens à carreau !
A peine ai-je prononcé ces mots que sa bouche vient rejoindre la mienne. Mes mains parcourent son dos tandis que les siennes se promènent dans mes cheveux.
Nous descendons finalement au rez-de-chaussée aider sa mère aux préparatifs du dîner. Même si cette famille est très différente de la mienne, je commence à me sentir à l’aise dans cette maison qui n’est pas la mienne (m’être frotté au fils de la famille sur le sol du salon aide peut-être…).
Vers 20 heures, la sonnerie du téléphone retentit et Flora sort de la pièce pour aller décrocher.
Dès qu’elle est sortie, je sens une main me donner une petite tape sur les fesses.
L : Mais t’es fou ? Y a ta mère à côté !
J : Roo, arrête, elle est au téléphone et il faut pas que tu tendes ton petit cul comme ça, parce que je ne pourrai pas résister très longtemps… Tes fesses me lancent des appels depuis un bon quart d’heure pour que je les tripote…
Nous entendons la conversation qui se termine et retournons à nos activités respectives.
F : C’était ton père. Il a un dîner d’affaires ce soir et ne rentrera pas avant tard dans la soirée. Donc nous serons trois.
Je vois que l’information ne semble pas surprendre Jules, ni le décevoir d’ailleurs. Il doit s’agir d’une habitude de son père. Même Flora ne semble pas mécontente, elle continue à préparer le dîner, plus souriante que jamais…
Nous passons finalement à table et, effectivement, la mère de Jules est une très bonne cuisinière. Nous sommes tous trois assis autour de la table, Jules face à moi, Flora à ma droite.
A plusieurs reprises durant le repas, je croise le regard coquin de Jules qui n’hésite pas à passer sa langue sur ses lèvres quand sa mère ne regarde pas. Je lui lance alors de gros yeux auxquels il répond par un haussement de sourcils et d’épaules, pour mieux recommencer quelques minutes plus tard.
Lorsque Flora part chercher le dessert dans la cuisine, je sens le pied de Jules venir toucher ma jambe.
L : Non… Pas maintenant… On pourrait s’faire choper…
J : Mais non, on voit rien sous la table avec la nappe…
Il a à peine le temps de terminer sa phrase que sa mère entre chargée de trois petites assiettes contenant des profiteroles au chocolat.
Elle commence par poser l’assiette de son fils, puis la sienne et s’approche de moi pour me donner mon dessert. Mais en passant près de moi, je sens sa main qui passe sur le haut de mon dos. Plus qu’un simple contact, j’ai l’impression d’une véritable caresse.
Putain mais qu’est-ce qu’elle fait là ?
C’est le moment que choisit Jules pour tendre un peu plus sa jambe et venir remonter son pied sur ma cuisse.
Je me contracte instantanément et les deux personnes dans la pièce le ressentent.
Jules retire précipitamment son pied. Flora enlève sa main. Tous deux pensent que c’est leur geste qui a provoqué ce mouvement involontaire alors que c’est la combinaison des deux qui a été de trop pour moi.
Je prétexte un besoin d’aller aux toilettes et m’éclipse de la pièce sous le regard interrogateur de Jules et sur celui gêné de sa mère.
Je m’enferme dans la salle de bains et m’assoit sur le sol pour faire le point.
Mais qu’est-ce qu’elle me veut sa mère ? C’est juste de l’affection « normale » ? Non… J’en ai pas l’impression… Et si elle continue, comment j’vais faire ? Oh et puis j’peux pas l’dire à mon Jules… J’imagine : « Ha au fait, ta mère, elle me tripote dès qu’elle en a l’occasion… ». Non, je pense qu’il pourrait mal le prendre…
Je souris en imaginant la tête de Jules mais la situation me rend tout de même très mal à l’aise.
Je décide finalement de regagner la salle à manger et y entre en adressant un petit sourire à Jules mais en gardant le visage fermé en direction de Flora pour qu’elle comprenne que je ne partage pas ses envies…
Chapitre 16 : Vacances
F : Vous avez pu terminer l’exposé ?
J : Oui, oui, on a fini. Ça a été dur par contre…
Il me regarde, fier du double sens de sa phrase…
Mais va falloir que tu t’calmes parce qu’à ce ryhtme, ça ne va pas rester secret très longtemps…
F : Allez, courage mon grand, les vacances de Pâques commencent vendredi, ça te laissera un peu de temps pour souffler.
J : Justement maman, je me demandais si on pouvait pas profiter des vacances pour faire venir Lucas un peu plus souvent histoire de tout revoir en maths et en anglais. Comme justement j’ai un peu de temps…
T’as bien joué le coup mon p’tit Jules mais t’aurais peut-être pu m’en parler d’abord… Parce que tu ne vas pas pouvoir me voir beaucoup des vacances vu le programme que j’ai prévu… Ça va me faire chier de ne pas pouvoir contempler ta frimousse pendant tout ce temps d’ailleurs…
F : Et tu en as parlé à Lucas avant de me demander ça ? Lucas, je suis sûr que tu as déjà des projets pour ces vacances…
L : Oui, effectivement.
Je vois Jules qui tourne la tête vers moi, visiblement déçu.
L : En fait, je pars quelques jours revoir ma famille et, ensuite, je me rends à Berlin en m’arrêtant en chemin à Cologne.
F : Avec des amis ?
L : Non, non, tout seul.
J : Et tu veux pas d’un compagnon de voyage ?
F : Jules !
J : Ça serait l’occasion de pratiquer mon anglais ! Je ne parle pas un mot d’allemand donc pas le choix ! En plus, t’avais dit que si j’bossais bien…
F : Jules, ça suffit ! Lucas ne veut pas d’un passager !
L : Vous savez, je devais partir avec une amie mais elle a annulé au dernier moment… Tout est déjà réservé pour les hôtels et si je pars tout seul, c’est perdu…
F : C’est gentil Lucas mais je ne pense pas que Jules soit assez mûr pour un voyage comme celui-ci. Il vous le gâcherait.
L : Réfléchissez-y. Mais moi, ça me ferait très plaisir en tout cas. Et puis, comme il l'a dit, je ne parle pas allemand non plus donc on serait obligé de pratiquer notre anglais. Et je pourrais lui faire réviser ses maths certains soirs…
Jouer avec son sinus, son cosinus ou d’autres mots qui se terminent en « nus »…
J : Maman, s’il-te-plaît.
F : Tu peux nous laisser, Jules, s’il-te-plaît.
J : Mais maman…
F : Laisse-nous.
Jules se lève et nous quitte à contrecœur en me faisant un signe des deux mains pour me motiver et dire qu’il croit en ma force de persuasion.
F : Lucas. Jules est un enfant impulsif. Tu n’as peut-être pas encore remarqué ce trait de sa personnalité mais il aime prendre des risques, parfois de manière inconsidérée.
Comme faire du pied à son prof au milieu d’un repas familial ?
L : J’ai cru le remarquer mais je pense que vous avez confiance en moi maintenant. Je prendrai soin de Jules et m’assurerai qu’il ne lui arrive rien. Un voyage comme celui-ci, ça serait une belle expérience pour votre fils.
Elle se lève et vient se placer derrière moi. Je sens ses deux mains se poser sur mes épaules, puis descendre le long de mon torse pour venir se croiser au niveau de ma poitrine. Sa tête s’approche de mon oreille…
F : Je connais un très bon moyen de me convaincre…
Putain, c’est moi ou elle me fait du chantage ?
J’enlève ses mains qui commencent à toucher mon corps et me lève brusquement.
L : Non, je n’peux pas. Désolé…
Mais alors que j’allais m’énerver davantage sur son attitude, je vois son visage décomposé. Tout doucement, elle pose une main sur sa bouche.
F : Oh Lucas… Je suis désolée… Je pensais que… Enfin que… Ta gentillesse quand tu me parlais… Tes petits regards… Je pensais que…
L : Que je m’intéressais à vous ?
Je vois des larmes couler sur ses joues et je comprends sa bonne foi… Ce que je prenais pour du chantage n’était en fait pour elle que la suite logique de ce qu’elle prenait pour un flirt…
L : Je suis désolé.
F : Ce n’est pas à toi de t’excuser. C’est moi qui ai agi de manière totalement inappropriée. Que vas-tu penser de moi après ça ? Je ne suis pas comme ça Lucas. Je n’avais jamais fait ce genre de choses. Mais dès que je t’ai fait entrer chez nous, il y a un mois déjà, j’ai éprouvé quelque chose que je n’avais plus ressenti depuis des années… Comme je m’en veux...
L : Il ne faut pas. C’est humain…
C’est à mon tour de m’approcher d’elle. Je pose ma main délicatement sur son épaule. Et elle tombe dans mes bras. Je sens les soubresauts de ses sanglots qui n’en finissent plus. Elle ne cesse de répéter qu’elle est désolée d’avoir essayé d’avoir une relation avec moi et mes tentatives de réconfort sont sans effet.
Au bout de longues minutes, elle arrive finalement à sécher ses larmes.
F : Mais tu ne dis rien à mon mari… S’il apprenait ça, il me tuerait !
L : Bien sûr que non.
Nous entendons alors les pas de Jules qui descend les escaliers. Sa mère se dépêche d’essuyer ses larmes et de reprendre son calme habituel.
J : Je peux entrer ?
F : Oui, entre.
J : Alors ?
F : Je vais en parler à ton père ce soir. S’il est d’accord, tu pourras aller avec Lucas en Allemagne.
A voir le sourire qui illumine le visage de Jules, je suis sûr que si sa mère n’avait pas été là, il aurait bondi dans mes bras… Et bien plus encore...
Avant que je ne parte de chez lui, Jules arrive à me glisser à l'oreille :
J : C'est vrai que tu devais partir avec une amie à toi ?
L : Absolument pas. De la grande improvisation, je n'ai encore rien réservé !
J'ai tout lu et gg et sweet
Chapitre 17 : La liste
Vendredi, jour des vacances, il est temps pour moi de faire mon sac et de regagner la maison familiale située près de Thionville, dans le nord de la Lorraine. Yutz plus exactement.
Ce n’est pas que ça ne me fait pas plaisir de retrouver ma famille et mes amis mais je dois bien avouer que mon unique préoccupation est ce coup de fil de Jules. Celui que j’attends depuis cette fameuse soirée... Celui qui pourrait confirmer sa présence à mes côtés pour la fin de ces vacances. 3 jours sans nouvelles, 3 jours d’angoisse…
Je suis en train de charger le coffre de ma voiture quand une mélodie résonne dans ma poche. Et cette musique n’est pas n’importe laquelle, il s’agit de celle que j’ai attribuée à la maison des Deschamps…
Des yeux qui font baisser les miens
Un rire qui se perd sur sa bouche
Voilà le portrait sans retouches
De l'homme auquel j'appartiens
Quand il me prend dans ses bras
Il me parle tout bas
Je vois la vie en rose
Il me dit des mots d'amour
Des mots de tous les jours
Et ça me fait quelque chose
Il est entré dans mon cœur
Une part de bonheur
Dont je connais la cause…
Je laisse tomber le sac que j’ai dans les mains, lâche les clés et fouille dans toutes mes poches à la recherche de mon téléphone. J’arrive finalement à décrocher juste avant que le répondeur ne se mette en route.
L : Allo !
J : Lucas, c’est moi ! C’est Jules ! Ils sont d’accord ! Ils sont d’accord !
L : Ouaaah ! C’est cool !! J’suis super content !
J : J’en reviens pas ! Bon, y a vingt mille conditions, j'te préviens… Mais ils sont d’accord !
L : Comment ça « vingt-mille conditions » ?
J : Ben si j’ai bien compris, ma mère va te faire une liste pour te dire tout ce que je ne dois pas faire une fois sur place : me droguer, fumer, boire de l’alcool… Bref, ils sont d’accord ! D’A-CCORD !
L : Mais comment ta mère a réussi à convaincre ton père ?
J : Raa, je sais pas comment elle s’y est prise, mais elle a réussi ! Parce que le premier jour, quand on a abordé le sujet avec lui, c’était un « non » catégorique. Tu m’aurais vu ? J’étais dans un sale état dans ma chambre… Mais là, en rentrant du lycée, ma mère m’a dit qu’elle avait réussi à le convaincre ! ... Oh merde, ma mère arrive… Je raccroche, désolé. Ha oui, elle va t’appeler pour te prévenir dans la soirée mais je ne pouvais pas attendre et je voulais te l'dire moi-même ! Donc joue l’étonné ce soir au téléphone !
Jules raccroche précipitamment et j’entends à peine le dernier mot qu’il prononce.
Je monte finalement dans ma voiture et le sourire ne me quitte pas durant tout le trajet.
L : Bonjour maman !
M : Bonjour mon Lucas. Tu as l’air de bonne humeur dis donc ! Qu’est-ce qui te fait sourire comme ça ?
Haa les mamans... 15 secondes avec elle et elle a déjà compris qu’il y avait quelque chose de particulier…
L : Non, non, rien. Je suis juste content d’être en vacances et de partir en Allemagne…
M : Tu es sûr que c’est prudent de partir là-haut tout seul ?
L : Ha non, j’y vais avec un copain en fait…
M : C’est qui ?
L : Un jeune à qui je donne des cours de maths et d’anglais.
M : Ha oui, tu m’en avais parlé. Il est sérieux au moins ? N’allez pas prendre de risques dans un pays étranger… En parlant de pays étranger, tu savais qu’Anna était partie en Italie pour son boulot, tu ne devineras jamais ce qui lui est arrivé !
Ouf, ça y est, autre sujet… J’ai eu peur d’avoir droit au questionnaire complet… Décidément, tout va pour le mieux aujourd’hui !
Des yeux qui font baisser les miens
Un rire qui se perd sur sa bouche
Voilà le portrait sans retouches
De l'homme auquel j'appartiens…
Merde ! Mon portable ! Faut qu’je décroche avant l’refrain sinon ça va paraître suspect !
L : Allo !
F : Bonjour Lucas, c’est Flora. Tu vas bien ?
L : Oui, oui, très bien. Vous avez pris une décision pour Jules avec votre mari ?
F : Est-ce que tu es certain de vouloir partir avec lui et qu’il ne te dérangera pas ?
L : Oui, oui, certain. C’est un plaisir…
F : Dans ce cas, nous sommes d’accord. Mais on aimerait te voir juste avant de partir pour te donner quelques recommandations concernant Jules durant son séjour. Je ne sais pas si tu l'as remarqué, mais nous avons des valeurs que certains estiment strictes mais qui sont importantes pour nous. Et nous aimerions qu’elles soient respectées, même sans notre présence.
L : Je comprends bien. Je reviens à Nancy mercredi matin et le départ est prévu pour jeudi.
F : Tu peux passer mercredi après-midi, disons à 15 heures ?
L : C’est d’accord, à mercredi !
Sweet
Chapitre 18 : Recommandations
F : Bien. Lucas, si Paul et moi t’avons demandé de venir avant votre départ, c’est que nous voulons être sûrs que les règles qui sont celles de notre famille seront respectées durant les jours qui viennent.
P : Avant de te commencer, je ne te cache pas que je suis toujours très hostile à ce séjour. Je te préviens, si j’apprends que l’une des règles que nous allons énoncer n’est pas respectée, je t’en tiendrai pour responsable et tu peux dire adieu aux cours que tu donnes chez nous.
F : Paul !
P : Quoi ? C’est vrai ! Il faut qu’il le sache !
L : Bien Monsieur, je comprends tout à fait. Je respecterai les règles que vous allez me donner.
F : Nous en avons listé 10. Alors, numéro une… Pas d’appareils électroniques inutiles. C’est-à-dire, pas d’ordinateurs. Mon mari et moi nous méfions énormément de ces nouvelles technologies et de tout ce qu’on peut y trouver. Pas de télévisions également. On n’y trouve qu’un ramassis d’émissions désastreuses pour l’esprit des jeunes gens. A la rigueur, des émissions culturelles ou d’informations de temps à autre, mais sans excès ! Etc… etc…
Même pas un p’tit porno gay ?
L : D’accord.
F : Cela m’amène à la règle numéro deux qui est en fait une exception à la première règle. J’aimerais que Jules nous téléphone quotidiennement pour faire un point sur sa journée et pour nous assurer que tout va bien. Je l’autorise donc à utiliser ton téléphone portable si tu es d’accord. Nous te rembourserons bien sûr le prix des communications.
L : Ok.
F : Règles 3, 4 et 5 : Pas d’alcool, pas de cigarettes et pas de drogues.
J’peux même pas alcooliser le p’tit Jules pour pouvoir abuser de lui ? En même temps, vu comme il a l’air chaud comme la braise, je pense que je n’en aurai pas besoin…
L : C’est normal.
F : Règle 6. Nous sommes, comme tu le sais, de confession catholique et nous assistons à la messe tous les dimanches sans exception. Vous serez rentrés pour le week-end pascal heureusement mais Jules va manquer la messe ce dimanche. Nous souhaitons donc que vous vous y rendiez.
L : Euh, l’Allemagne est un pays plutôt protestant. Donc ça risque d’être dur de trouver une église catholique.
P : Je me suis renseigné. Et voici la liste des églises catholiques de Berlin avec l’horaire des différentes messes.
Le père de Jules me tend un papier avec le nom des différentes églises berlinoises, leur adresse et l’heure de la messe.
Ha ben putain, ils y tiennent…
P : Il faut vraiment que tu comprennes Lucas que c’est une règle qui est pour nous essentielle et si tu ne souhaites pas la respecter, alors ce voyage ne peut pas avoir lieu.
Non, non, c’est bon, j’veux bien m’taper une heure de chants religieux en allemand… Et puis, on ira confesser tous les péchés de luxure du reste de la semaine par la même occasion…
F : Nous aimerions également que Jules conserve une bonne hygiène de vie. Je me doute bien qu’il ne sera pas tous les jours facile de se coucher tôt avec le trajet par exemple. Mais, globalement, si Jules pouvait être au lit de bonne heure, ça serait appréciable.
Vous pouvez compter sur moi pour le mettre au lit…Par contre, pas sûr qu’il n’y fera que dormir…
L : Entendu.
P : Une des raisons qui m’a convaincu, c’est que ce voyage permettra à Jules de mettre en pratique son anglais.
L : Oui, oui, je ne parle pas un mot d’allemand et lui non plus. Donc nous serons obligés de nous exprimer en anglais et je compte bien laisser Jules s’occuper de la commande des repas, de demander des renseignements, etc…
P : Très bien. Vous respecterez donc la règle numéro huit : pratiquer les langues.
Oh oui, on va pratiquer les langues !
Je vois Jules, assis sur une chaise un peu à l’écart de la table, me lancer un regard coquin. Je me force à ne pas sourire et à rester concentré sur ce que disent ses parents.
F : Avant-dernière règle, liée à la précédente, Jules partira avec son manuel et son cahier de mathématiques et nous souhaitons qu’il révise les différents thèmes qu’il a vu jusqu’à présent. Nous te payerons bien sûr en conséquence.
P : Et enfin, la règle numéro 10… ne lève pas les yeux au ciel Jules !
J : Mais papa ! J’ai plus 10 ans !
P : Parfois tu te comportes comme si c’était le cas. J’espère sincèrement que ce voyage te mettra un peu de plomb dans la cervelle !
Et un peu de sperme dans l’cul aussi ?
F : Bon, reprenons. La dernière règle tient en trois mots : PAS-DE-FILLES !
Oh pour ça, vous pouvez compter sur moi, je compte bien la respecter à la lettre !
P : Oui, Lucas. Je sais que Jules n’est plus un enfant mais il n’a jamais eu de petite copine et nous ne voulons pas qu’il en ait tant qu’il sera sous notre toit. C’est clair Jules ?
J : Oui, oui…
P : Ne réponds pas sur ce ton insolent ! Tu sais ce que nous pensons des relations… sexuelles et des amourettes de vacances. Quand tu seras étudiant, tu pourras avoir une amie, qui partage les mêmes valeurs que nous, et ensuite vous pourrez vous marier, vivre ensemble, avoir des relations sexuelles, etc… Mais pour l'instant, c'est non !
Pas le droit de coucher avant le mariage ? Eh ben, quand on est gay, c’est pas évident à respecter…
J : Tu sais que je trouve ces principes totalement dépassés et…
Putain Jules, c’est pas l’moment ! Tais-toi et fais celui qui est d’accord ! T’as envie qu’il change d’avis ?
P : Les relations sexuelles ont pour unique but de procréer afin de perpétrer l’espèce ! Le père Jean ne t’a-t-il donc rien appris ? Forniquer avant le mariage est une aberration ! Un péché !
Eh ben, comme vous n’avez eu qu’un seul enfant, j’comprends mieux qu’votre femme ait l’feu au cul…
F : Bon, calmons-nous… Lucas, te sens-tu prêt à faire respecter toutes ces règles à notre petit Jules malgré ses éventuelles protestations ? Je te préviens, Jules, nous aurons Lucas au téléphone régulièrement également !
L : Oui, oui, je suis sûr qu’il sera raisonnable.
P : Et tu es toujours d’accord pour partir avec lui ? Malgré tout ça ?
L : Oui, bien sûr.
P : Eh ben dis donc, moi qui espérais te dégoûter de cette idée… C’est raté...
Continue !!
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J'adore ta fic , elle est cro bien