Tout d'abord, je précise que pour ma fic, je me suis inspiré de ce topic : https://www.jeuxvideo.com/forums/1-50-51540322-1-0-1-0-mon-pere-ce-heros.htm

Chapitre 1

5 mai 1983.
Ahh, les eighties, les années folles, les meufs, les soirées rock, qu'il faisait bon vivre à cette époque.
Pour tout le monde ? Ce n'est pas si sûr...
Notre histoire commence dans la maison, ou si je puis dire, la boîte de nuit de Dylan, le garçon célèbre de la fac. Veste en cuir, lunettes Rayban, t-shirt affublé d'un énorme drapeau américain, belle chevelure brune hirsute, Dylan a la classe. Et ça se voit. À l'intérieur de sa "over-hyped house", les basses résonnent, le sol tremble sous les pas de danses de dizaines d'étudiants. Mais pour Dylan, pas de fête ce soir. En effet, celui-ci est dans sa chambre avec Cindy et Kelly, ils sont occupés à... à... jouer aux échecs.

Francky Palmier est un jeune adolescent de 18 ans. Grand mais sec, aux longs cheveux blonds (mais gras) qui s'arrêtent au milieu de son dos, et des yeux bleus perçants qui lui donnent le regard foudroyant de l'aigle royal (dommage que ses cernes soient la première chose qu'on voit). C'est un jeune homme assez insouciant, peu aimé de ses congénères prépubères, mais qui prend la vie comme elle vient. Il s'est retrouvé à la fête de Dylan, il ne sait trop comment, n'aimant guère l'atmosphère qui règne dans ce genre de lieu. Peut-être était-ce Simone, cette divine créature aux cheveux roux flamboyants et un corps de mannequin qui l'avait attiré en ce lieu peu fréquentable.

La fête battait son plein, Dylan bai... gagnait sa partie aux échecs, et tous ses amis mettaient le feu au dancefloor sur le son des Bee Gees. Francky, lui, était dans un coin sombre, il observait la belle Simone qui ondulait du postérieur tel un serpent épileptique. Il était décidé, il allait prendre quelques verres pour se donner du courage, puis il irait l'aborder. Il se dirigea donc vers la table de ravitaillement, puis rentra malencontreusement dans... Simone.
- Euh, ducon tu peux pas regarder où tu mets les pieds ?
- Oh, excuse-moi... Ah... Euh... Laisse-moi t'offrir un verre v-v-veux-tu ?
- C'est bon je suis pas manchot, je sais me servir toute seule. Fais place à la diva, maigrichon !
Howard, un ami de Dylan, profita de l'occasion, il remplit deux verres de bière et s'approcha de Simone.
- Je sais à quoi tu penses. Ne te donne pas cette peine baby, j'ai pensé à tout.
- OOOOHhh, Howard, tu es un amoûûûr !
Francky, habitué à ce genre de situation, haussa les épaules et retourna dans son coin sombre. Deuxième bourde de la soirée, il bouscula sans faire exprès Howard qui fit tomber de la bière sur ses vêtements et sur ceux de Simone.
- Hey !
Francky qui n'avait rien remarqué, ne s'arrêta pas.
- Ho Claude François je te parle face de toast ! Tu vas venir ici, lécher le sol de Dylan que t'as sali, et me rembourser ma chemise et celle de la demoiselle !
- J'ai pas fait exprès, ça part en frottant tu vas pas en faire toute une histoire.
- Tu as raison. Mais est-ce que le sang ça part en frottant aussi ?
Et il décocha un uppercut monumental à Francky, lui explosant quelques boutons sur le menton au passage.
- Ohh, quel homme ! , renchérissa Simone.
La musique s'arrêta, et toute la salle se tourna vers la scène qui venait de se dérouler.

...Francky ne sentait plus la douleur. Il ne ressentait que la rage. Comment cet espèce de macaque avec une banane sur la tête pouvait penser faire ça ?
- ...
- Allez déguerpis, je t'excuse pour mes vêtements.
- Tu n'aurais... JAMAIS... dû... me toucher... bamboula...

Vous lisez c'est ça ?

Chapitre 2

- Ahah, regardez-moi ce pauvre c...*KRAAKKKK*
Howard vit blanc plusieurs secondes, puis s'écroula par terre. Une tâche de sang se forma sous son visage, sortant de la plaie causée par l'entrechoquement de son crâne vide et de la bouteille de rosée qui surplombait la table.
- IIIIIIIH, MAIS FAITES QUELQUE CHOSE, UN MEURTRIER EST PARMI NOUS , hurla une des énergumènes dans la salle.
Francky était honteux et fier en même temps. Fier d'avoir su se défendre, d'avoir donné une leçon à ce sous-homme qui ne méritait clairement pas mieux. Mais honteux d'avoir dû se servir d'une arme plutôt que de sa force brute, ou même de la parole qui peut être tellement efficace si bien utilisée.
Mais pour l'heure, il était temps de penser à la fuite. Les personnes présentes dans la salle ne s'étaient pas encore tournées vers lui, trop occupées à scruter le corps inconscient d'Howard.
- OH, QU'EST CE QU'IL SE PASSE ICI ? Si on peut plus bai... jouer au bridge tranquillement ici !
C'était les paroles de Dylan qui descendait l'escalier, son beau torse nu musclé qui reflétait les lumières d'ambiance.
- Mais putain c'est quoi ce b...

Francky courait dans la nuit, ses longs cheveux graisseux frappant sur son dos. Il avait peur. Et si les personnes présentes faisaient une description claire à la police, et qu'il se faisait arrêter ? Qu'allait-il faire ?
Francky ralentit , manquant d'endurance, et se mit à genoux dans l'herbe. Pour éviter que de telles choses se reproduisent, il n'avait qu'une chose à faire : imposer le respect. Mais comment ? Des tas de visions lui passaient par la tête. Dans l'une d'elle, il s'imaginait grand, comme il l'est actuellement, mais également très large, le corps taillé, ses cheveux blonds éclatants en arrière et en l'air, des lunettes de soleil sur le visage, laissant apparaître ses yeux perçants derrière. Il voyait un uniforme... Pompier ? Non, il n'y avait pas de rouge... Policier ? Non ce bleu ne leur appartient pas... Oui, c'était l'uniforme du GIGN...
Francky s'allongea, fit partir sa pression, et laissa libre cours à ses pensées.

...
Une odeur emplit les narines de Francky.
- Ce parfum... Il est exquis. La nature a tellement de choses à offrir, laissa t-il échapper en murmurant.
- Merci mais je ne suis pas si végétale que ça !
- ?!?!?
Francky fit un bond et regarda autour de lui dans tous les sens.
Il la vit.
Simone était à genoux à côté de lui, sa longue chevelure rousse dégringolait sur tout son dos et s'arrêtait juste au dessus de son... de ses...
- Je suis désolée pour tout à l'heure. J'avais un peu trop bu, et... tu comprends ?
Elle était légèrement penchée vers lui. Francky avait une vue imprenable sur ses... sur sa...
- Euh... Oh, c'est rien tu sais.
- Contente que tu m'en veuilles pas ! Je peux rester un peu avec toi ?
- Ouiouioui bien sûr !
- Tu sais, en vrai ce Howard je peux pas me le voir. Quel frimeur. En vérité, j'aime plutôt les garçons un peu plus timides... Ça a son charme je trouve
- Oui tu as raison... Enfin j'y suis quand même allé un peu fort.
- Si j'avais pu je lui aurait balancé une deuxième bouteille sur son crâne de macaque.
Ils rigolèrent ensemble.
- Je sais pas pour toi, mais j'ai un peu froid... lui dit Simone.
- Tiens, mon pull, j'ai chaud moi.
- T'as chaud avec cette température ? Qu'est ce qui te fait cet effet ?
En lui disant ça, elle se colla un peu plus à lui.
- Oh, il doit me rester un peu d'alcool dans les veines... Ahem.
- Oui... Oui...
Elle le fixait d'une façon qui faisait presque froid dans le dos à Francky.
Ce dernier n'eut même pas le temps de se rendre compte, que Simone lui grimpa dessus, le prit au col, et approcha tout doucement ses lèvres des siennes...