Les érections nocturnes sont un processus biologique et font partie du « contrôle technique » quotidien du corps, effectué à intervalle régulier durant le sommeil.
Pour une durée de vie moyenne de 60 années : un homme passe 20 années (1/3 de sa vie) à dormir dont 5 années de sommeil paradoxal soit de rêve conscient ou non (1/12 de sa vie), et donc une érection nocturne qui accompagne très souvent le sommeil paradoxal.
Toutes les 90 minutes environ, de façon cyclique durant le sommeil, des épisodes d'érection nocturne se manifestent 4 à 5 fois 20 minutes chaque nuit de bon sommeil. Ces épisodes surviennent durant des étapes du sommeil que l'on nomme phase MOR (mouvements oculaires rapides).
Il se trouve que le matin, on se réveille quand l’un de ces « contrôles » n’est pas terminé.
L’érection matinale est une érection nocturne comme les autres, sauf sur deux points :
- Elle est plus forte parce que :
- Il est possible que la prostate reçoive une pression lorsque la vessie est pleine.
- Pic de testostérone entre 6 heures et 8 heures du matin.
Contrairement aux précédentes, on se réveille avant qu’elle se termine
Cependant, il semble que ce soit erroné d'associer le besoin d'uriner le matin avec la présence d'une érection. En fait vers 1944, la présence des érections nocturnes durant le sommeil a été décrite.
Après la période de l'adolescence, ces périodes diminuent progressivement avec l'âge. Donc des érections nocturnes surviennent durant une activité bien particulière du système nerveux durant le sommeil. Le matin en se réveillant, les hommes sont témoins de la dernière érection qui s'est manifestée durant une phase MOR. Les médecins peuvent enregistrer les érections nocturnes à l'aide d'un appareil porté sur une cuisse durant le sommeil afin de distinguer entre un trouble érectile organique et un trouble érectile d'origine psychogène.