Epilogue 1 : Les Mercenaires du Passé
Je m’appelle Gabriel, j’ai 16 ans. Comme beaucoup de monde sur Pandore, je suis orphelin. Pas de naissance, non car ça s’est passé il y a 7 ans, lorsque mes parents avaient pour mission d’aller soigner une famille de bandits. Oui je sais, c’était complètement fou mais soigner les gens était leur raison de vivre. En y réfléchissant, je ne sais pas par où commencer, il y a tellement de choses qui se sont passées depuis la dernière ouverture de l’arche il y a un peu moins de 60 ans… Je vais y aller petit à petit pour ne pas vous perdre…
Mordecai, Brick, Lilith et Roland… Quatre héros de l’humanité qui ont permis à Pandore de se redévelopper après tant de violence et de destruction en éradiquant la plupart des chefs. Afin de les remercier de tout ce qu’ils ont fait pour nous, quatre territoires leur furent offerts afin qu’ils créent leur propre royaume.
Le chasseur refusa l’offre. Il s’en alla comme un loup solitaire et on n’entendit plus parler de lui.
Brick créa sa propre caserne d’entrainement. Adorant les armes et les combats, il cherchait tout le temps des adversaires à sa taille et de nouvelles armes à tester. Brick-a-Brack , le nom de sa caserne, est très réputé pour sa difficulté hors norme quant à l’obtention du diplôme, même maintenant depuis la disparition de son fondateur mais ses fils font très bien le boulot à sa place, certains disent qu’ils seraient même plus fort que lui. Ca reste à prouver évidemment, je n’y crois pas un instant personnellement.
Revenons à nos moutons et parlons maintenant de Lilith. Quand j’entends les livres parler d’elle, ça me fascine… Comment une femme a-t-elle pu être aussi forte à cette époque ? Maintenant, il est difficile d’en trouver qui portent des armes, ça doit être la différence entre la paix et la guerre… Excusez-moi, je perds le fil de la discussion.
La sirène, comme on l’appelait à l’époque, a créé sa propre ville sous le doux nom de Siren-Kingdom et on peut y trouver énormément d’armes. En fait, c’est l’endroit le plus visité de Pandore car la vente et la fabrication d’armes sont la première source de revenus. C’est aussi la ville où la vie est la plus chère au monde mais surtout là où il y a le plus de meurtres. Et je ne parle même pas de ses trois filles, des triplées, qui sont là pour faire la loi et je peux vous assurer que ceux qui y vivent tremblent rien qu’en entendant ne serait-ce qu’un seul bruit de leurs talons…
Bref, je vais enfin parler du héros que j’admire le plus des quatre, Roland. Il a toujours été, d’après mes parents, quelqu’un d’assez timide, très peu bavard. En fait ils l’ont rencontré à la création de sa ville, surnommée Prosperity, bien avant que ma mère soit enceinte de moi et qu’elle cherchait un abri. Il était là, les bras ouvert et a donné à mes parents un toit pour vivre. Ils ont alors décidé de donner leur vie pour le remercier de sa gentillesse. Ils savaient que c’était très dangereux mais ils avaient choisi d’être des médecins errants, se baladant de village en village pour soigner gratuitement ceux qui en avaient besoin. Cela semblait utopique mais Roland avait énormément d’économie. D’ailleurs, c’est à cause de ça qu’il se faisait souvent attaquer. Je n’ai jamais eu l’occasion de le voir défendre ses biens mais il parait que c’était assez impressionnant. Qui pour le remplacer depuis sa mort ? En fait personne… Malheureusement, personne… Le jour de sa mort, du moins quand elle a été annoncée, un nombre incalculable de bandits ont prit son village d’assaut et maintenant c’est un véritable repère, le plus dangereux au monde.
Voilà ce que sont devenus les héros et la planète après l’ouverture de l’arche. Pour les nostalgiques, il parait qu’il y a des majestueuses statues à leurs effigies à New Haven, la nouvelle capitale de Pandore. J’irai un jour, c’est obligé, même si je dois parcourir toute la planète pour cela.
Vraiment pas mal mais un peu trop "fleurs-bleues" dans l'histoire des ex-héros. Pourquoi tout leurs enfants sont aussi parfaits que leurs parents?
Enfin voilà. C'est à peu près le seul reproche que je peux faire. Bonne chance pour la suite.
Intéressant !
Mais juste une question, pourquoi " Epilogue 1 ", ce ne serait pas plutôt " Prologue 1 " ?
Probablement une erreur.
Ou une histoire à "contrario", peut être voulue par l'auteur...
Je pense que Romanodi nous confirmera....
J'adore
En fait je me suis trompé, c'est bien prologue que je voulais mettre mais je me suis trompé de mot. On peut aussi dire que c'est l'épilogue du jeu non ?
dark -> Je ne dis pas qu'ils sont parfaits les enfants puisque mon personnage raconte ce qu'il a entendu dans les bouquins ou ce qu'on lui a dit. Il ne peut pas vérifier ses dires tout de suite. C'est juste pour planter le décor.
En tout cas je vais voir ce que je peux faire pour la suite, en essayant de ne pas me tromper de mot. Mais je crois que je vais abandonner l'idée de Prologue/Chapitres/Epilogue comme ça je m'emmerde pas à trouver des titres :p
Effectivement, très bonne histoire, bien rédigée, mais comme l'a souligné Dark, c'est un peu le cliché "les gentils héros firent de magnifiques choses et eurent de beaux enfants"...
Sinon, c'est de très bonne qualité, bravo.
Bah non justement, pas de beaux enfants malheureusement puisque notre héros ne les connait pas. Je garde un peu le suspens avec eux en faisant ce cliché.
Ne t'inquiète pas tu ne le sais pas mais tu n'es pas seul sur le forum
Ok, alors on attend la suite.
Je rigole, prends ton temps, te presse pas.
J'allais pas me presser de toute manière
On sait jamais.
Je vais maintenant parler de mon enfance ou du moins de ce que je m’en rappelle. Je suis né peu après que Prosperity soit à la propriété des bandits. Mes parents étaient alors partis en mission très loin et ils ne purent que constater les dégâts à leur retour. Ils furent obligés de chercher un abri pour continuer de vivre. Je ne me souviens pas jusqu’à mes 4 ans, mais je sais qu’ils ont erré pas mal de temps, ils se sont serrés la ceinture pour moi, jusqu’à atteindre la ville de Fyrestone, un repère d’anciens mercenaires qui cherchaient le repos après tant de combats. Malheureusement, ils mourraient tous les uns après les autres de vieillesse, même si la nouvelle génération était là pour reprendre le flambeau.
Mes parents me confièrent à un vieux troubadour, j’ai nommé Scooter. Il était le spécialiste des véhicules de guerre. C’était quelqu’un avec beaucoup d’humour mais surtout d’une gentillesse démesurée. Il parait qu’à l’époque, ce n’était qu’un gamin prétentieux et talentueux mais comme on dit, on devient sage en vieillissant. Bizarrement il était en fauteuil roulant mais pas après une bataille, non, il avait un jour oublié de mettre le frein à main de son baroudeur et celui-ci lui avait déchiqueté les jambes. Pas de chance pour un spécialiste comme lui mais c’est comme ça on n’y peut rien. Il semblait tout de même prendre la vie du bon côté ! D’ailleurs c’est lui qui m’a donné cette philosophie, de sourire à tout moment, de tout prendre à la rigolade. Il n’avait pas forcément raison ni tort mais quand on y pense, la vie à Pandore ne tenait qu’à un fil. Il fallait en profiter.
Je ne voyais pas beaucoup mes parents, ils continuaient de soigner tous ceux qui en avaient besoin mais un jour ce fut trop. Quand j’avais neuf ans, mes parents sont partis soigner des bandits. Ils étaient fous me direz-vous dire mais en fait c’étaient des espions à la solde de l’AC, à savoir l’Anti-Conspiracy. En effet, mes parents faisaient partie d’un groupuscule essayant de récupérer Prosperity maintenant surnommée Hellsperity par le chef des bandits. Je sais, c’est de très mauvais goût mais il ne faut pas chercher, les bandits à Pandore sont juste des brutes sans cervelle à l’orthographe limité. Mais malheureusement, tandis qu’ils les soignaient, ils furent découverts et tout le monde périt. Les corps furent retrouvés à l’abandon par un autre bandit, le seul survivant des espions qui, heureusement, n’avait aucun lien avec les autres. Il réussit à rapporter les cadavres et il y avait ceux de mes parents. C’est vrai, je fus choqué à cet âge là mais je n’étais pas avec n’importe qui, tous les mercenaires de Fyrestone décidèrent de lever une armée pour récupérer le bien de leur héros et venger les leurs.
Quelques années d’entraînement furent nécessaires afin de se préparer physiquement et psychologiquement au combat. Pas pour moi puisque j’étais interdit d’utiliser une arme mais je les aidais à ma manière, en faisant divers travaux. A l’âge de quatorze ans, l’équipe partit à l’assaut, même Scooter qui s’était créé un engin de guerre taillé sur mesure pour lui et ses jambes manquantes. Je suis resté avec quelques autres mercenaires, trop vieux pour le combat mais aussi quelques enfants et des femmes maintenant veuves. Car oui, même si une partie des bandits a été décimée, ils ont perdu… Aucun survivant ne revint.
Je suis resté un an de plus à Fyrestone, le temps de me préparer pour un long voyage. Je ne savais toujours pas utiliser d’armes mais je savais que Scooter cachait un coffre dans la cave de sa maison. Je n’ai jamais tiré avec mais je me suis habitué à les porter, en restant évidemment caché pour ne pas effrayer les enfants ou qui que ce soit d’autre. La ville redevenait ce qu’elle était, une ville fantôme. Petit à petit, tout le monde partait, si bien que je me retrouvais seul. Pas de véhicule à proximité, l’Auto-Loc complètement hors service et personne pour le réparer, je devais me déplacer à pied. Et vous savez où ? A Brick-à-Braque. Je mis un an à y parvenir, tuant de nombreux bandits, fuyant Skags et Hyménoptères, me forçant parfois à manger la chair de ces animaux belliqueux. Et là, je suis devant la porte de la caserne, blindé de cicatrice, d’armes rouillées sans munition et de grenades factices ou usées. C’est à partir de maintenant que ma vraie vie commence, ici, à Pandore.
Très sympa, c'est un bon texte bien écrit. Un peu larmoyant par endroits, mais ça reste de très bonne lecture.
Merci !
J'espère que certains reconnaitront le clin d'oeil que je fais à Scooter, lorsqu'il dit un truc dans le jeu.
Sinon j'ai changé Brick-à-Brack en Brick-à-Braque, je trouvais ça mieux personnellement mais c'est pas important.
Le coup du fauteuil roulant, référence à son père ?
Bien Fero !
Hé hé, rien ne m'échappe.
De toute manière, je vais essayer de parsemer quelques clins d'oeil au jeu dans ma fic.