Mesdames, Mesdemoiselles, Messieurs, bonjour/bonsoir.
Je me permets de créer ce topic qui reprend à l’identique, mais avec une structure différente, une fiction que j’ai déjà commencé sur un autre topic.
Pourquoi créé-je donc un topic a priori inutile ?
J’ai eu l’idée de créer ce topic le jour où j’ai découvert qu’un épisode de ma fiction avait disparu, et ce pour une raison encore inconnue sur Terre.
Au passage, je place ici le lien vers le topic original de la fiction :
https://www.jeuxvideo.com/forums/1-12774-96218-1-0-1-0-fic-fiction.htm
Quel est le but de ce topic ?
Ce topic (le topic que vous lisez en ce moment) est destiné à être un Kagemusha (« guerrier de l’ombre ») de l’autre topic (celui dont le lien est ci-dessus). C’est-à-dire que le rôle du premier est de protéger le second.
Comment le protège-t-il ?
Contrairement au topic original, où les épisodes sont courts et permettent de suivre le déroulement de l’histoire sans difficulté et avec un suspens correct, ce topic-ci ne va pas recevoir l’histoire par « épisodes » , mais il comportera en tout et pour tout 4 posts : une premier post où je décrirais brièvement ma fiction, puis un post pour chacune des trois parties. Du coup, cela donnera des posts monstrueux, mais, au moins, si le même genre d’évènement paranormal se reproduit et qu’un post est aspiré dans une autre dimension, cela ne pourra PAS passer inaperçu. Ce point est, dans le fond, l’unique objectif de ce topic.
Comment utiliser ce topic ?
Naturellement, ce topic est beaucoup plus « sec », bien moins convivial que le topic original dont le lien est plus haut. Considérez ce topic-ci comme une sorte d’archive. Cependant, cela ne vous dispense pas d’envoyer des commentaires ici : vous avez tout à fait ce droit, bien que, naturellement, le topic original reste le premier des deux en importance comme en priorité.
Voilà, pour finir, veuillez m’excuser de ce topic inutile.
de votre attention !
D’abord, j’envoie d’abord ce premier post, où je décris brièvement la nature de mon récit.
Ceux qui connaissent déjà le topic original se rendront tout de suite compte que le contenu de ce post est un copier/coller des commentaires que j’avais déjà écris sur ce topic.
Voila, je vous propose cette fiction. Avant de commencer, sachez qu’elle n’a aucun rapport avec Radiant Dawn, il s’agit en fait du scénario d’un jeu Fire Emblem que j’ai inventé de toute pièce. Pourtant, comme vous pouvez le deviner en lisant le titre de ce topic, je n’ai pas encore trouvé de titre à cette fiction… (ça viendraun jour, je le sais ! )
J’ai commencé cette œuvre il y a environ 2 ans et demi (à l’heure où j’écris ces lignes, ça fait exactement 2 ans et 4 mois), cependant, elle n’est toujours pas achevée, et je n’ai plus écrit une ligne depuis cet été (la flemme ! ) .
Je lance donc l’histoire maintenant sachant que je ne l’ai pas encore terminée, mais rassurez-vous, je compte bien m’y remettre un jour ; qui plus est, l’avancée de ma fiction est actuellement rendue à un niveau quelque part entre 2 tiers et 3 quarts, donc ce n’est pas comme si je vous envoyais seulement une petite partie !
Pour ce qui est de la structure de mon récit, ce dernier se divise en parties, comme Radiant Dawn, mais pas autant (3 parties et non 4), et, surtout, pas de la même façon :
_ la partie I est constituée de seulement 4 ou 5 chapitres, c’est une partie très courte qui a pour but de présenter un peu les personnages de départ ;
_ la partie II est déjà plus conséquente, je dirais, à titre de comparaison, qu’elle doit être à peu de chose près aussi longue que la partie III de Radiant Dawn ;
_ la partie III est de loin la plus longue, je dirais qu’à elle seule, elle est au moins aussi longue que tout le jeu d’Eliwood, ou tout Path of Radiance.
Voilà, en espérant que cela vous plaise !
Ah, un dernier détail avant de commencer, concernant le nom du personnage principal. Le protagoniste de ce récit se nomme Julian ; bon, comme dans tout FE qui se respecte, il a une classe unique qui lui est propre, enfin bref.
Son nom ne se prononce ni à l’anglaise (« Djou-li-hane ») , ni à la française (« Ju-li-han ») , mais à l’espagnole ( « Rrrhou-li-hane ») .
Voila, plus qu’à attendre demain…
Julian utilise à la fois la lance et l'épée ; il apparait, dans le prologue, avec l'équipement suivant :
Lance fer
Epée fine
Potion
Voila, et surtout, si vous avez des questions, n'hésitez pas à me les poser ici, ce topic est aussi fait pour ça !
Partie 1 : Rencontres et premier combat
1) Avant le prologue
Julian, un très jeune officier de la milice royale, est chargé d’une mission confidentielle : retrouver une personne qui a été enlevée par des bandits. Il devra partir seul en direction du village d’Hopa, là où habitait la personne disparue, prendre contact avec les forces de l’ordre locales, et enquêter à l’aide des membres de la famille de la disparue. Il ne disposera pas de fonds de mission, et devra emporter un armement minimum.
2) Prologue : les bandits
En route vers le village d’Hopa, Julian se fait attaquer par des bandits. Il est seul contre dix, mais cela ne l’empêchera pas de donner une bonne correction à ces imbéciles.
3) Arrivé à destination, Julian prend brièvement contact avec les forces de l’ordre, puis décide d’aller rendre visite, seul, à la famille de la victime. Il arrive ainsi dans une grande ferme, où un paysan d’un certain âge l’accueille à bras ouverts : il s’agit de Boris, le père d’Emma, la fille disparue.
Ce dernier a attendu plusieurs mois avant que les autorités ne daignent l’aider à retrouver sa fille. Boris apprend à Julian que sa femme est décédée depuis plusieurs années, et qu’il vivait seul avec sa fille. Julian remarqua qu’il était étrange pour un homme de la terre de n’avoir qu’un seul enfant, surtout une fille, qui ne peut pas l’aider pour les travaux des champs. Alors Boris apprit à Julian que son fils aîné était lui-même décédé il y a très longtemps, avant même la naissance de sa fille. « Pauvre homme » pensa Julian. Mais l’homme qu’il avait devant lui avait l’air fort et optimiste. Par ailleurs, il avait le rire facile, malgré les lourds évènements, qui pesaient sur lui.
Après avoir fait connaissance, Boris invite l’officier à dormir chez lui, invitation qu’il ne décline pas. En plus, cela lui permettra d’en apprendre un peu plus sur la disparue. Le lendemain, après une nuit longue et réparatrice, Julian décide de passer le premier pas pour retrouver Emma : Boris lui a appris qu’il pensait que les bandits qui avaient enlevé sa fille en dirigeaient un trafic. Et il semblerait qu’au village, un homme se soit payé ce genre d’esclave. Julian décide donc d’aller enquêter sur cet homme, espérant remonter au trafic d’esclave. Pour plus de discrétion, il n’en informe pas les forces de l’ordre, mais Boris insiste lourdement pour l’accompagner, ce qu’il finit par accepter.
4) Chapitre 1 : Première investigation
Les deux hommes se postent alors devant l’entrée de la maison du suspect, attendant qu’il sorte. Après plusieurs heures d’attente, il finit par sortir. Julian et Boris l’abordent, et commencent à lui poser des questions. L’homme crie alors, et des bandits accourent immédiatement et encerclent les deux compères. Commence alors un combat plus délicat que le premier, dans la mesure où Julian devra protéger un civil vulnérable, et incapable de se battre.
5) Après avoir éliminé ces hommes de main, Julian et Boris décident de partir chercher du renfort. Ils n’avaient en effet pas prévu que le suspect aurait payé des mercenaires pour se protéger. Julian commence à peine à entrevoir la délicatesse et la dangerosité de cette mission.
Après de longues explications auprès des forces de l’ordre, celles-ci leur cèdent finalement trois agents : deux soldats lanciers et un messager pégase. Julian les remercie, et retourne à la maison du suspect, cette fois officiellement. Malheureusement, celui-ci s’est préparé, et a fait appel à d’autres bandits corrompus.
6) Chapitre 2 : Un combat officiel Aire 1
Ceux-ci sont si nombreux que les deux soldats ne suffisent pas. Julian envoie alors le pégase chercher plus de renfort. En attendant, l’officier et les deux soldats vont devoir tenir leurs positions, survivre, et protéger Boris.
Les deux soldats sont des unités-renfort ; vous ne pouvez donc les commander qu’indirectement, en leur donnant un ordre. Cette aire dure 3 tours, ce qui ne vous laisse pas le temps d’atteindre le boss.
7) Chapitre 2 Aire 2
Peu de temps après, les renforts arrivent : un cavalier, deux chevaliers, et quatre autres soldats. Cette fois, la situation est renversée : Julian et ses troupes vont devoir foncer vers le boss et le tuer.
8) Après avoir vaincu le boss, le suspect est enfin arrêté. La fille qui le servait illégalement est reprise en main par les forces de l’ordre, qui la renverront dans son village natal. L’homme capturé finit par avouer qu’il a acheté la fille dans le village de Romoald. Julian et Boris sont ravis : ils ont enfin une piste. Ils projettent de commencer la route le lendemain, le village de Romoald étant à seize jours de marche du village d’Hopa.
Avant de retourner à la ferme de Boris, Julian dépouille le bandit qu’il vient de vaincre d’une pierre précieuse : un rubis. Il sait que c’est immoral, mais il pense qu’il aura besoin d’argent pour pouvoir continuer sa mission. Boris le surprend, et écoute ses explications. Boris se rend alors compte, à son tour, que cette mission va demander bien plus de moyen que prévu. Il prend alors une décision importante : il va se battre, lui aussi, pour retrouver sa fille. Il dépouille le bandit de sa hache en acier, et fait promettre à Julian de l’entraîner, en chemin, à se servir de cette arme.
9) Avant le chapitre 3
Le lendemain, les deux hommes partent donc, seuls, en direction du village de Romoald, où ils espèrent retrouver Emma, et faire cesser ce trafic infâme. En chemin, Julian entraîne Boris : en quelques heures, celui-ci apprend la maîtrise de la hache, et de simple civil, devient combattant. Entre-temps, le voyage continu. Les jours passent, la destination se rapproche. Et soudain, alors que les deux hommes avançaient dans la forêt, ils se font attaquer par des bandits.
10) Chapitre 3 : Attaque surprise
« Encore ? » se dit Julian. Mais cette fois, la situation était différente, car Julian n’était plus seul. Boris était à ses côtés. Ce combat fut d’ailleurs l’occasion de le mettre à l’épreuve.
11) Une fois ce groupe de bandits vaincus, Boris et Julian continuent leur chemin et finissent par arriver au village de Romoald. Là, ils découvrent bien vite le repaire des bandits se livrant au trafic d’esclaves. Ils décident d’attendre la nuit pour infiltrer leur quartier général. En attendant, ils vont à l’auberge.
12) Chapitre 4 : Cœur ténébreux
Quelques heures plus tard, aux environs de minuit, les deux hommes pénètrent à l’intérieur de la maison où sont retenus les esclaves. Après plusieurs minutes de silence et d’avancée à tâtons, ils entrent dans la pièce où sont entassées toutes les filles qui ont été enlevées. « Oh ! » s’exclame Boris. Le cri réveille les filles, qui à leur tour, réveillent les bandits. « C’est malin, Boris ! » _Désolé ! » Mais il est déjà trop tard. Les bandits repoussent les deux hommes dehors, et un combat sauvage commence dans le village endormi.
Une des unités adverses est une fille que les bandits ont forcé à se battre. Elle s’appelle Ambre. C’est une dame de foi ; elle peut donc soigner les blessures de ses alliers à l’aide du bâton Soin, mais aussi lancer des attaques de magie basiques grâce au bâton Hammerne. Parlez-lui avec Julian, et celle-ci rejoindra votre groupe. Par ailleurs, Julian repère des magasins dans le village. Ils sont normalement fermés la nuit, mais l’agitation a réveillé les commerçants. C’est l’occasion de revendre le rubis, et de s’acheter, avec l’argent récolté, de nouvelles armes pour remplacer les usées.
Enfin, une fois tous les bandits tués, Boris, Julian et Ambre retournent dans la maison de laquelle ils vont délivrer les esclaves.
13) Après le chapitre 4
Après avoir délivré toutes les filles prisonnières, et ne pas y avoir vu Emma, Julian interroge un des bandits survivants. Celui-ci finit par révéler l’existence d’un inventaire, instauré par le chef de la bande, pour suivre l’évolution du « marché ». Sur cet inventaire, Julian et Boris découvrent qu’Emma a été vendue pour 30 000 écus à un noble de la capitale : la ville d’Archéon. « C’est une honte ! s’exclame Boris. Comment un seigneur peut-il contribuer à un marché aussi odieux ? » Les deux hommes décident donc de se rendre à Archéon pour y retrouver Emma. Ambre insiste pour les accompagner. Elle leur explique que ses bâtons seraient d’une aide précieuse, pouvant, entre autre, soigner les blessures physiques plus vite et plus efficacement que les médicaments. Elle finit par les convaincre, et le trio se dirige ainsi vers Archéon, capitale du pays de Frimyr.
14) Epilogue : Pour la liberté !
Arrivés à Archéon, les trois acolytes ne tardent pas à trouver la somptueuse demeure du seigneur recherché. Cette fois-ci, leur stratégie ne sera pas la même qu’auparavant ;
l’infiltration discrète n’ayant pas réussi contre les bandits de Romoald, ils décident d’entrer directement et de se battre. Ils savent qu’ils ne seront que trois contre cent, mais ils sont déterminés : ils ont foi en leurs capacités, et savent qu’ils peuvent gagner.
Ambre se présente à la porte principale. Les deux sentinelles qui gardent la porte l’ouvrent en découvrant son joli visage. Ils lui demandent son identité ; mais au lieu d’une réponse, Boris et Julian, qui s’étaient cachés de part et d’autre de la porte, assomment chacun un garde. Le groupuscule pénètre ainsi dans le château. Bien entendu, ils se font vite repérer, et une longue course-poursuite commence. Enfin, ils arrivent dans la salle du trône, où commence le vrai combat. Le seigneur sur son trône est stupéfait : il ordonne à ses dizaines de gardes de le protéger, et pense qu’il est hors de danger.
Ce combat se déroule sur la plus grande carte depuis le début. Plusieurs coffres et plusieurs portes pourront être déverrouillés par des clefs que vous feront gagner certaines unités ennemies. Mais attention aux deux voleurs ennemis !
15) Après l’épilogue
Pour prendre le trône, Julian et Boris sont contraints de tuer le boss. Julian sait que tuer un seigneur lui coûtera très cher. Mais il est allé trop loin pour renoncer. Il est déterminé à aller jusqu’au bout. C’est ainsi, sous un flot de sang et sous les râles du seigneur mourant, que le château est pris.
Immédiatement, Boris fonce vers la chambre des valets où dormait Emma. Leurs retrouvailles furent merveilleuses.
16) Entre la partie 1 et la partie 2
Une fois revenus à la ferme de Boris, Emma jure qu’elle vouera désormais sa vie à lutter contre les bandits du même genre que ceux qui l’ont fait souffrir. Boris s’apprête à dire adieu à Julian. Cependant, ce dernier décide d’autre chose. Il a envoyé un message par pégase au roi, lui précisant qu’il démissionnait. Quant à Ambre, elle décide curieusement elle aussi de les suivre.
Par ailleurs, Emma apprend à Julian qu’elle peut utiliser la magie pour se battre : c’est sa mère qui lui avait appris à servir de la magie de la nature.
Et c’est ainsi que cette histoire se termine et qu’en commence une autre : celle d’un groupe de justiciers, désirant combattre le mal sous toutes ses formes ; un groupuscule à l’effectif réduit, mais à la foi inébranlable, constitué d’un militaire déchu, d’un paysan lanceur de haches, de sa fille magicienne, et d’une dame de foi guérisseuse.
Partie 2 : Les exploits des justiciers
17) Avant le prologue
Quelques jours plus tard, Julian reçoit par pégase un message du roi. Etrangement, celui-ci approuve la décision de Julian. Plus que cela, il lui a envoyé des fonds de guerre de 10 000 écus.
Dans le même temps, le groupe attend naïvement qu’une « mission » vienne à lui.
18) Prologue : Le village attaqué
Mais soudain, le village se fait attaquer par un groupe de bandits. Julian décide d’aller les combattre, mais Emma est introuvable. Boris lui apprend qu’elle se trouve chez son ami Pietro, dans une ferme voisine. C’est Boris qui va la chercher, tandis que Julian et Ambre interviennent contre les bandits.
Emma accepte de le suivre : c’est sa toute première mission et elle est impatiente. Le père et sa fille s’en vont rejoindre leurs alliés, laissant Pietro seul. Mais celui-ci ne l’entend pas de cette oreille, et décide de les suivre en cachette.
Boris et sa fille, suivis de Pietro, arrivent sur le futur champ de bataille, alors que les négociations entre Julian et le chef des bandits sont un échec total. Le combat s’engage donc, quand apparaît Pietro.
Julian se demande pourquoi il souhaite participer, et Boris lui avoue qu’il lui avait caché la vérité : en réalité, la famille de Pietro et celle d’Emma se connaissent depuis longtemps, et Pietro est, depuis quelques années, fiancé à Emma.
Julian explique que le fait qu’ils soient promis n’engage pas Pietro à se battre pour protéger Emma, et que d’ailleurs, il ne voit pas comment il pourrait les aider. Pietro intervient alors et révèle à Julian qu’il maîtrise l’arc.
Julian finit par se laisser convaincre et engage cet archer, car il sait que, de toute façon, les nouvelles recrues ne sont pas de trop.
De plus, parmi les bandits, combat un jeune cavalier lancier du nom de Joachim. Ce dernier a accepté de se joindre aux bandits car sa famille vit dans la misère.
Parlez à Joachim avec Julian, et celui-ci viendra rejoindre votre groupe. Par ailleurs, le village d’Hopa possède une boutique et une armurerie auxquelles vous aurez accès au cours de ce chapitre.
19) Après le prologue
Après avoir tué tous ces bandits, Julian décide qu’il ne servait plus à rien de rester à Hopa : il valait mieux aller chercher les missions plutôt que de les attendre.
Par ailleurs, Boris trouve un nom à leur groupe, qui commence à devenir important : la Guilde de la Lumière. Emma, Ambre, Pietro et Joachim trouvent ce nom génial. Julian désapprouve, mais doit céder sous le nombre.
C’est donc ainsi que la Guilde de la Lumière quitte le village d’Hopa vers l’aventure, et pour la justice.
20) Chapitre 1 : De nouveaux alliés
Alors que la guilde de la Lumière avance sans vraiment savoir où aller, elle tombe sur une situation peu banale : trois voyageurs se font attaquer par des bandits. Bien entendu, la Guilde décide d’intervenir.
Les trois voyageurs sont annexes. Séléna est une mage jour, utilisant la magie blanche pour se battre. Geoffroy, un chevalier, est lié à Séléna par serment. Matthias, un épéiste, est un mercenaire payé par Séléna pour la protéger. Parlez à Séléna avec Julian, et les trois deviendront des alliés.
21) Séléna apprend à Julian qu’elle est issue de noble maison et qu’elle voyage incognito pour lutter contre les « forces du mal ». Son objectif étant le même que celui de la Guilde, elle accepte d’y rester avec ses deux gardes du corps.
Entre-temps, Julian décide que la première véritable mission de la guilde sera de vaincre tous les bandits de la région.
Julian commence par interroger le chef des bandits qu’ils viennent de vaincre. Ce dernier est extrêmement borné, et ne répond à aucune des questions qui lui sont posées. En revanche, il se montre menaçant. « Si vous ne me rendez pas la liberté, dit-il, mes frères viendront me libérer ! ». Julian considère ces menaces comme une opportunité. Il garde ce bandit en otage, et ordonne à tous les membres de la Guilde de ne pas baisser leur garde : ils vont tranquillement attendre que leur mission vienne à eux…
22) Chapitre 2 : La chasse aux bandits Aire 1
Un groupe de bandits ne tarde donc pas à venir délivrer votre otage ; les bandits sont si prévisibles…
23) Chapitre 2 : Aire 2
Une fois tous les bandits vaincus, Julian interroge le chef du second groupe. Celui-ci vous apprend que les bandits de la région sont séparés en 7 groupes, dont les sept chefs sont tous frères. Les deux bandits retenus alors en otage sont d’ailleurs le 3ème et le 7ème dans l’ordre de l’age. De plus, le 6ème était à la tête des bandits qui dirigeaient le trafic d’esclaves, et qui avaient déjà été vaincus ; celui-là était donc déjà tué. Sur les sept groupes, il n’en reste donc plus que quatre à trouver et à mettre hors d’état de nuire.
Les deux otages finissent par révéler que le groupe dirigé par le 4ème sème la terreur au village d’Irina. La Guilde décide donc de se rendre à ce village.
Arrivée à destination, elle constate que le village entier est soumis à l’autorité des bandits. La Guilde les combat donc, et va accueillir un nouveau membre : Bertrand, un cavalier épéiste qui se battait en annexe contre les bandits.
24) Chapitre 2 : Aire 3
Le 4ème frère, ainsi capturé, semble moins disposé à parler. Mais lorsque Julian menace de tuer ses deux frères, il devient subitement docile, et avoue que son jumeau, le 5ème , occupe un village voisin : Bolgard.
Arrivés dans ce village, Julian et ses hommes découvrent que le 5ème est bien plus cruel et impitoyable que son jumeau : le village tout entier est en proie à un carnage aveugle que nous ne décrirons pas par pudeur…
Devant ce spectacle macabre, et dénué de morale, les membres de la Guilde sont choqués : la plupart découvre pour la première fois de quoi sont vraiment capables des bandits. Seuls Julian et Matthias, qui ont déjà eu l’occasion d’assister à de pareils massacres, gardent leur sang-froid devant cette vision d’horreur.
La Guilde trouve les bandits sur la place du marché, en train de torturer quelques survivants. Et l’affrontement commence.
25) Chapitre 2 : Aire 4
Une fois tous les bandits vaincus, Julian interroge encore une fois leur chef. Celui-ci finit par avouer que le 2ème se trouve dans la montagne de l’Aigle Blanc, une des montagnes de la chaîne du nord. La Guilde, accompagnée de ses quatre otages, se dirige donc vers cette montagne.
Sur l’un des flancs de la montagne, ils surprennent le groupe recherché en train de piller un hameau enneigé, et alors que Dimitri, un cavalier lanceur de hache qui vit dans ce hameau, se battait contre ces bandits.
Ce dernier nous rejoint directement en allié au début du combat. Il est un peu à l’écart du reste du groupe, mais son équipement peut être modifié lors de la formation qui précède l’affrontement.
26) Chapitre 2 : Aire 5
Après avoir vaincu ce dernier groupe de bandits, la Guilde rassemble ses 5 otages et les interroge en même temps, afin de savoir où trouver l’ultime groupe, dirigé par l’aîné des frères. Les bandits avouent que leur frère aîné et son groupe se trouvent dans leur bastion, quelque part dans la chaîne de montagnes. Ils leur expliquent que chacun des 7 groupes doit, à tour de rôle, garder leur repaire pendant 3 mois, pendant que les 6 autres groupes voyagent, pillent, tuent, volent, et reviennent régulièrement dans leur bastion pour y déposer leur butin.
Les bandits ne veulent révéler la position de leur repaire que si la Guilde les libère d’abord. Julian finit par céder : les cinq otages sont libérés, et immédiatement se mettent à courir. La Guilde les suit, et après quelques heurs, arrive devant une immense forteresse construite au sein même de la pierre, sur le flanc de la plus haute montagne.
Julian et ses troupes y entrent ; malheureusement, le chef des bandits a été prévenu de leur arrivée par ses frères cadets, et a déployé ses hommes. Un combat d’une rare intensité commence alors, dans le bastion des bandits.
Ce chapitre comporte 6 boss : à part l’aîné, qui se trouve sur le trône, les cinq autres frères se déplacent !
De plus, de très nombreux coffres et portes sont à ouvrir à l’aide d’un voleur qui vous rejoindra : Tobias, un jeune voleur solitaire, a infiltré le repaire des bandits pour leur dérober leurs trésors. Il est annexe, mais se joindra à vous si vous lui parlez avec Julian ou Boris.
27) Après le chapitre 2
Une fois tous les bandits vaincus et les six frères tués, la Guilde découvre un immense trésor dans les caves de la forteresse : le butin des bandits, assemblé depuis des années, constitué d’argent, de bijoux, d’objets plus ou moins importants…et qui pourrait représenter plusieurs dizaines de millions d’écus.
Julian décide d’en emprunter une toute, toute petite partie (50 000 écus, quand même…) pour la Guilde, et de rendre le reste à tous les villages qui ont subis des pillages de ces bandits. Ensuite, Julian décide de faire de la forteresse, à présent inoccupée, leur base.
A partir de ce chapitre, vous disposerez d’une base dans laquelle vous pourrez vous rendre entre chaque chapitre pour changer votre équipement, acheter des armes, donner de l’expérience à vos unités… Vous aurez même, à votre disposition un premier convoi pouvant transporter jusqu’à 50 objets.
28) Pendant ce temps, au château royal d’Archéon…
Pendant ce temps, au château royal d’Archéon, de sombres évènements sont en train de se produire : le roi (celui qui a été évoqué dans la partie 1) vient de mourir. Tradarekh, le premier ministre, est le véritable responsable de ce meurtre, mais personne ne le sait : on croit que le roi a lui-même mis fin à ses jours.
Le roi mort, c’est son fils Isaac de quatorze ans qui devoir monter sur le trône. Mais Tradarekh sait qu’Isaac est faible, et il compte le manipuler par le biais d’un objet sacré et unique : l’Emblème Du Feu.
L’emblème du Feu est en réalité un sceau sacré en ambre ; il s’agit d’une relique offerte au pays de Frimyr par le pays de Gradlon, à l’issue d’une guerre qui s’était déroulée il y a plus de mille ans. A l’époque, le roi de Gradlon avait mis en garde le roi de Frimyr, que l’emblème du Feu était un trésor offert jadis aux hommes par les dieux, et que jamais la main de l’homme ne devait frôler ce sceau, sinon quoi le courroux divin se déchaînerait.
Depuis ce jour, le Fire Emblem reposait au palais de Frimyr, dans un coffre d’ivoire et de cristal, et personne ne l’avait jamais touché directement.
Mais Tradarekh allait utiliser cette relique et la légende qui l’entoure pour mettre à jour ses sombres ambitions…
28) Chapitre 3 : Encore des bandits ?
Alors que Julian et son groupe distribuaient une partie de l’ex-butin des bandits à un village, celui-ci se fait attaquer par des bandits. « C’est bizarre ! s’exclame Boris. N’a-t-on pas déjà tué tous les bandits de la région ? » Julian explique alors que les sept frères avaient le monopole sur la région, mais qu’ils n’étaient pas les seuls ; il restait encore plusieurs bandes de bandits indépendants. La Guilde combat donc ces bandits.
Dans ce chapitre, une archère annexe se bat contre les bandits. Vous ne pouvez lui parlez qu’avec sa sœur, qui vous rejoint si vous sauvez l’une des maisons.
L’archère s’appelle Alexia ; sa sœur, Tifania, est une dame de foi, et utilise donc les bâtons sacrés.
De plus, en plus des maisons à sauver, vous trouverez, dans ce village, une boutique, une armurerie, et une arène pour vous entraîner.
29) Une fois tous les bandits vaincus, le groupe continue sa route et continue de distribuer le trésor des bandits dans les autres villages. Mais alors qu’ils arrivent au village de Gsomuhr, ils découvrent que celui-ci est en proie à une certaine agitation, qui n’est pas causée par des bandits.
Des soldats royaux vont de maison en maison pour recruter des hommes. Julian et ses compagnons abordent les soldats. Ces derniers leur expliquent qu’ils agissent sous les ordres
du seigneur Tradarekh : le roi étant décédé, et son fils unique étant trop jeune pour monter sur le trône, Tradarekh avait été nommé régent, et dirigeait toutes les forces armées du royaume.
« Mais c’est insensé, rétorque Julian. Pourquoi recrute-t-il des soldats par temps de paix ? » Les soldats le reconnaissent alors, et disent ne vouloir accorder aucun crédit à un officier royal qui a commis la faute de tuer un noble.
Julian reconnaît qu’il est en tord, mais exige, au nom de la Guilde, des réponses de la part des soldats. Ceux s’entêtent à refuser de leur expliquer.
La tension monte rapidement ; par ailleurs, Julian se rend compte que les hommes recrutés sont plus ou moins forcés, et que parmi eux se trouvent des enfants…
Finalement, après un long dialogue de sourds, Julian décide d’ordonner à ses troupes d’attaquer les soldats royaux…
30) Chapitre 4 : Une deuxième bavure
Les soldats royaux sont stupéfaits de la réaction de Julian. Mais ils n’ont d’autre choix que de se mettre en formation de combat et de se défendre contre leur ancien supérieur et son groupe de justiciers.
Julian commet cette deuxième faute en connaissance de cause, ayant déjà perdu son métier, son grade, et son mentor (le roi était comme un père pour lui).
31) Après le chapitre 4
Les soldats royaux ont été vaincus. Julian sait que ce combat a mis le doigt dans un engrenage infernal et irrémédiable : les soldats survivants retournent immédiatement au palais royal ; lorsqu’ils y seront, d’ici quelques jours, Tradarekh sera alors informé qu’un homme, et pas n’importe qui, s’oppose à sa campagne de recrutement forcé. Il lancera alors une partie de l’Armée à la poursuite de la Guilde.
Julian décide alors de scinder la Guilde de la lumière en deux groupes : l’un des deux continuera de distribuer le butin des sept frères bandits aux villages, et de neutraliser les bandits sévissant encore ; l’autre moitié de groupe devra faire face aux armées royales, les empêcher de mener leur recrutement sauvage, et, bien sûr, enquêter sur les réelles intentions de Tradarekh.
Vous disposerez les différentes unités dans les deux groupes : la Guilde de la lumière comptant déjà 14 unités, chaque groupe disposera de 7 unités. Le premier sera dirigé par Julian, le second par Boris. Ambre et Tifania étant les 2 seules guérisseuses, elles ne pourront pas aller dans le même groupe. C’est la même chose pour les deux archers Pietro et Alexia, ainsi que pour les deux magiciennes Emma et Séléna. En revanche, il n’y a pas de restriction pour les 6 autres unités : Joachim, Geoffroy, Matthias, Bertrand, Dimitri et Tobias ; parmi ces six unités, trois au choix iront dans un groupe et les trois autres dans l’autre.
A partir de maintenant, les deux groupes se partageront le même convoi, augmenté, pour l’occasion, à une capacité de 100 objets.
Annexe : le nom de Tradarekh
Vous vous demandez sûrement pourquoi le méchant premier ministre a un nom aussi louche, et qui ne ressemble à rien, alors que les autres personnages ont des noms normaux. « Tradarekh » est en fait un anagramme de « dark heart » (« cœur sombre » en anglais…).
32) Chapitre 5 : Vers Archéon
Le groupe dirigé par Julian se met en route vers le château royal. Julian sait que la route risque d’être parsemée d’embûches.
D’ailleurs, il ne tarde pas à se faire attaquer, dans les plaines, par des soldats royaux chargés de les arrêter.
33) Chapitre 5X : Suite de la mission
Pendant ce temps, le groupe dirigé par Boris continue de distribuer le butin des frères aux villages de Frimyr, quand ils se font attaquer par des bandits (oui, je sais, c’est lassant…).
Vous verrez, parmi les bandits, une unité différente des autres : un soldat du nom de Victor. Parlez-lui avec Boris et il se joindra à vous.
34) Chapitre 6 : Terrain escarpé
Le groupe de Julian continue sa route vers Archéon, lorsqu’il se fait attaquer par des soldats royaux un peu spéciaux : pour espérer les neutraliser définitivement, Tradarekh avait envoyé une légion ailée, composée de soldats montés sur wyverne (sorte de dragon).
Il sera difficile pour le groupe de faire face à ce nouveau genre d’adversaire, surtout que le combat se déroule sur le flanc d’une falaise, dans un endroit particulièrement escarpé, qui donne un immense avantage aux unités volantes.
Orenag, un cavalier wyverne ennemi, vous rejoindra si vous arrivez à lui parler avec Julian.
35) Chapitre 6X : Les guerriers des mers
Le groupe de Boris apprend l’existence des bandits des mers : les pirates. Ils se font passer pour des mercenaires et s’engagent sur un navire marchand pour le protéger des pirates lors de leur traversée des océans.
Forcément, le vaisseau se fait, à un moment, attaquer par des pirates. Les marchands se cachent dans les cales avec leur convoi, tandis que les combattants restent sur le pont pour affronter le groupe de pirates ; cependant, un second bateau pirate aborde le premier, peu après le début de l’affrontement.
Boris découvre alors qu’il existe, parmi les pirates, des mauvais comme des bons. Les bons pirates, du second vaisseau, qui attaquent les premiers pirates, sont donc annexes, et vous « aident ». Le capitaine de ces pirates-là est un berserker, et son second, un pirate du nom de Dum.
Boris peut parler au capitaine des bons pirates : si vous le faites, et que ces deux pirates survivent, alors Dum rejoindra votre groupe à la fin du combat. De plus, si vous arrivez à vaincre tous les mauvais pirates en moins de 7 tours, les marchands que vous escortez vous donneront un saphir (gemme à revendre pour 5 000 écus) pour vous récompenser.
36) Chapitre 7 : Une progression risquée Aire 1
Le groupe de Julian arrive au fort de Timao. Celui-ci est à la disposition des forces armées de Tradarekh.
Le groupe doit franchir ce fort pour atteindre la ville d’Archéon. Malheureusement, le fort se situe dans une zone marécageuse ; il est donc impossible de le contourner. Et contourner tout la zone ferait perdre de précieuses journées. La seule alternative est donc de prendre le fort.
Un premier combat commence à l’extérieur du fort, sur un terrain marécageux, lorsque le groupe se fait repérer par les sentinelles.
Madeleine est une cavalière archère faisant partie des ennemis. Parlez-lui avec Julian, et elle deviendra annexe ; si elle survit ensuite, elle vous rejoindra une fois ce combat terminé.
37) Chapitre 7 Aire 2
Une fois ce premier combat finit, les troupes de Julian parviennent à entrer dans le fort.
Là, ils devront affronter toute la garnison des soldats royaux, et prendre le trône afin de prendre le contrôle du fort.
38) Chapitre 7X : Traquenard
Après avoir vaincu les pirates, et une fois revenus à la terre ferme, Boris et son groupe décident de faire une pause dans les combats, et d’aller se reposer dans une auberge.
Mais sur la route menant à un village, ils se font prendre en embuscade par des bandits ; ceux-ci expliquent qu’ils sont motivés par la récompense que Tradarekh a mise sur la capture de la Guilde de la lumière.
Loin de pouvoir se reposer, le groupe de Boris devra donc faire face à ces chasseurs de prime.
39) Pendant ce temps, au château royal d’Archéon … (2)
Pendant ce temps, au château royal d’Archéon, Tradarekh est informé des récents évènements qui se produisent : il sait que la Guilde de la lumière, dirigée par un ancien officier royal, progresse dans sa direction. Se sentant menacé, il décide de mettre son plan à exécution plus tôt que prévu.
Ainsi, il ordonne qu’on lui ouvre le coffre du Fire Emblem, et qu’on l’en sorte. Il le fait ensuite déposer sur un coussin, et fait déposer un mouchoir en tissu par-dessus, de sorte de cacher le sceau sacré.
Il va apporter le tout au prince Isaac, lui faisant croire à un présent offert par un quelconque seigneur. Il demande au prince de fermer les yeux, puis de soulever le mouchoir et de prendre l’objet : Isaac s’exécute naïvement. Lorsqu’il rouvre les yeux et qu’il se rend compte de ce qu’il a fait, il entre immédiatement dans une crise de folie.
Tradarekh s’en va ravi, et ordonne de remettre l’emblème du feu dans son coffre, tandis que des serviteurs et des courtisans se ruent autour du prince pour l’aider.
Tradarekh vient, en réalité de commettre une erreur monumentale, et dont il n’imagine pas les conséquences : en effet, il ne croyait pas à la légende de l’emblème, et pensait qu’Isaac, lui, croyant à cette légende, allait s’enfermer dans sa propre paranoïa, et mourir à petit feu, laissant le premier ministre seul homme du royaume à pouvoir monter sur le trône.
Malheureusement, pour le prince, et pour Tradarekh, mais également pour le reste du royaume, le Fire Emblem possède un réel pouvoir, une puissance de portée divine bien supérieure à l’entendement humain.
En frôlant l’emblème, Isaac avait réveillé ce pouvoir endormi depuis longtemps : le prince était déjà en train de subir le courroux des dieux antiques…
40) Chapitre 8 : Archéon en vue !
Le groupe de Julian continue d’avancer, et arrive en vue de la capitale : celle-ci n’est donc plus qu’à quelques heures de marche. Mais soudain, le groupe se fait attaquer par des soldats royaux et par des chasseurs de prime en même temps.
L’un des chasseurs de prime est un mercenaire du nom d’Armon. Parlez-lui avec Julian ; celui-ci acceptera alors de vous rejoindre si vous lui versez une certaine somme d’écus.
41) Chapitre 8X : L’amie de Julian
Le groupe de Boris s’est bien reposé à l’auberge. Par ailleurs, ils ont achevé la distribution du butin des frères bandits.
A présent, leur mission est donc terminée. Boris décide donc de se rendre à Archéon pour rejoindre l’autre groupe et leur prêter main-forte.
Mais en chemin, ils se font attaquer par des soldats royaux. Au moment où les deux camps allaient commencer l’affrontement, un étrange oiseau tombe du ciel…
Astrid, une cavalière pégase (un pégase est un cheval ailé), révèle être une amie d’enfance de Julian. Boris lui apprend l’histoire des deux groupes, et que Julian n’est pas là, mais qu’ils allaient justement réunir les deux groupes à la capitale.
En dépit de son affection aux troupes pégases royales de Frimyr, Astrid, pour Julian (dont elle est secrètement amoureuse…), va s’opposer aux soldats et s’allier à la Guilde. Son armement peut être modifié lors de la formation qui précède le combat.
42) Chapitre 9 : La capitale
Le groupe de Julian arrive dans la capitale. Ils sont rapidement « accueillis » par trois garnisons de soldats royaux : une unité d’infanterie, une unité de cavalerie, et une légion de mages.
43) Chapitre 9X : A la traîne !
Au moment où le groupe de Julian termine son combat et avance vers le château royal, le groupe de Boris pénètre dans la capitale, et se fait à son tour accueillir.
44) Pendant ce temps, au château royal d’Archéon… (3)
Le prince Isaac est seul dans sa chambre.
Isaac : _Argh, j’ai si mal à la tête ! J’ai cette migraine depuis que j’ai touché l’emblème du
feu. Je suis sûr que je vais mourir ! Ô dieu tout puissant ! Protégez-moi de ce
maléfice ! Je vous en prie, Seigneur, je… Ah ! La migraine s’intensifie ! Ah ! AAh !
Mes yeux ! Je ne vois plus rien ! A l’aide ! Aidez-moi ! Au sec… Houmpf ! Je…j…
ne peux…plus…humf…respirer…HHHhhhh……….
Double personnalité d’Isaac : _Ah ! Je suis…enfin…en vie ! Je…me souviens…Isaac…j’ai
sa mémoire…je me souviens…de tout ce qu’il a enduré…et…je jure…de me venger !
Je…je vais…prendre pour…nom… … … … … … … … … … … … … …Cruz !
Une nouvelle…époque…vient de…commencer…je vais…commencer par…tuer...
… … … … … … … … … … … … … … … … … … … … … …Tradarekh !!!
45) Chapitre 10 : La Guilde réunie
Enfin, le groupe de Julian entre dans le château royal d’Archéon. Dans les cours, ils se font attaquer par les gardes du palais.
Mais alors que l’affrontement arrive à son paroxysme, voilà qu’arrive le groupe de Boris !
46) Après le chapitre 10
Le combat finit, Julian et Boris se serrent amicalement la main. De plus, ils découvrent les nouvelles unités qui ont rejoint le groupe de l’autre, et Julian salue chaleureusement son amie Astrid.
Les retrouvailles finies, la Guilde de la lumière au grand complet entre dans le donjon du château.
47) Epilogue : Mort d’un traître
Arrivée dans la salle du trône, la Guilde découvre que ce dernier est occupé par l’immonde Tradarekh.
Un combat titanesque commence, où toutes vos 20 unités pourront être déployées, le but étant de prendre le trône après avoir vaincu le boss.
48) Juste après l’épilogue
Tradarekh, vaincu et grièvement blessé, fuit devant le courage et la force de la Guilde de la lumière. Il va hypocritement trouver refuge auprès du prince qu’il a malmené. Seulement, il ignore que le corps d’Isaac n’est plus contrôlé par son véritable propriétaire…
Cruz (se faisant passer pour Isaac) : _Ah, tiens ! Vous ! Je vous cherchais justement, et
c’est vous qui venez à moi !
Tradarekh : _Isaac, mon prince, que dis-je, mon roi ! Il faut vite que vous m’aidiez ! La
Guilde est à nos portes ! Ces traîtres à leur patrie veulent nous tuer tous les deux pour
prendre le pouvoir ! Réagissez, mon divin souverain !
Cruz : _ …
Tradarekh : _Allons, Isaac, répondez-moi ! Vous êtes mon ami !
Cruz : _ …
Tradarekh : _Isaac, répondez-moi donc ! Qu’avez-vous ?
Cruz : _ …
Tradarekh : _Mais enfin, allons, IsaaAAAHH !!!
Sous des éclaboussures de sang, le corps du ministre tombe, un long couteau fin lui transperçant le cœur de part en part.
Cruz : _Hi hi hi ! Ha ha ha ha ha ha ha ! Ca fait du bien ! Un bien fou, un bien formidable !
A qui le tour, maintenant ?
49) Après l’épilogue
La Guilde remonte dans la tour à la poursuite de Tradarekh, lorsqu’elle découvre celui-ci mort. A ce moment, des soldats arrivent. Julian et ses troupes sont contraints de fuir avant d’être repérés.
Lorsque la Guilde sort de la ville d’Archéon, Boris ressent comme un mauvais pressentiment, une intuition négative et terriblement troublante. Il fait part de ses craintes à Julian ; celui-ci le rassure en lui expliquant que Tradarekh était la source de tous leurs problèmes : à présent qu’il était mort, la paix allait de nouveau régner, même si plusieurs mystères restent voilés, comme les intentions de Tradarekh, ou l’identité de son meurtrier.
A ce moment-là, Julian ignore encore que la guerre est en réalité sur le point de commencer…
50) Conclusion de la Partie 2
Cruz, derrière le masque d’Isaac, convoque tous les généraux du royaume pour une réunion militaire extraordinaire. Il fait ensuite une déclaration officielle devant ses citoyens.
Cruz : _Peuple de Frimyr ! De récents évènements dramatiques m’ont conduit à devoir
prendre de grandes décisions dans l’urgence. Vous savez tous que mon père feu notre
roi est mort. Ce que vous ignorez encore, c’est qu’il a été assassiné ! L’homme qui a
commis ce crime est revenu au château il y a quelques heures, et a eu l’audace de
commettre un second meurtre : celui de mon régent, mentor et ami le plus cher, le
très regretté premier ministre Tradarekh. Hélas, ce spadassin a réussi à s’enfuir une
seconde fois. Mais ne vous en faites pas, je promets que moi, Isaac Premier, le
nouveau roi de Frimyr, ferai tout pour retrouver et arrêter le monstre qui m’a volé les
deux êtres qui m’étaient les plus chers ! Par ailleurs, il y a un autre souci qui grandit
et qui menace la monarchie et l’ordre au sein même de notre pays : je veux bien sûr
parler de la Guilde de la lumière. Ces traîtres à leur patrie ont osé pénétrer dans le
château pour me tuer et prendre le pouvoir ! Fort heureusement, ils ont été vaincus et
se sont enfuis. Mais pour éviter qu’un pareil évènement ne se reproduise, il faut
neutraliser ce groupe au plus vite ! Pour cela, j’élève dès maintenant la récompense sur
la neutralisation totale de ce groupe de rebelles à…un milliard d’écus ! Mais revenons
au tueur qui a volé les vies de mon père et du seigneur Tradarekh. Mes experts sont
déjà parvenu à la conclusion que cet homme était d’origine étrangère. J’ai donc
enquêter sur nos deux pays limitrophes, Gradlon et Bohan ; mes instigations
diplomatiques auprès de ces deux pays ont été un échec total : chacun des deux pays a
nié sa responsabilité, et a rejeté ces faits, qui pourtant sont évidents. Sachant à présent
qu’aucun de nos deux voisins ne veuille régler ce problème par les moyens pacifistes,
et ne sachant pas lequel des deux a envoyé cet assassin, je me vois contraint, et
sachez-le bien, à contrecoeur, de faire appel à situation d’urgence de première
importance : je déclare donc la guerre au pays de Gradlon et au pays de Bohan.
51) Entre la Partie 2 et la Partie 3
La Guilde de la lumière est choquée lorsqu’on lui rapporte la déclaration du roi. Ni Julian, ni Boris, ni aucun autre membre ne comprend pourquoi celui-ci décide de les traiter comme des hors-la-loi, et surtout pourquoi il déclare il déclare la guerre aux pays limitrophes.
Mais à présent, ils savent qu’ils devront lutter deux fois plus qu’avant, à la fois pour se protéger des chasseurs de prime, et pour tenter d’arrêter la guerre avant qu’elle n’atteigne les autres pays du continent.
52) Quelque part dans une grotte, des hommes étranges discutent…
Homme aux yeux blancs : _Hé hé ! Alors ainsi, le jeune roi Isaac a déclaré la guerre à
Gradlon et à Bohan. C’est parfait ! Savez-vous ce que cela
signifie ?
Homme aux yeux violets : _Oui, mon maître. Cela signifie que le chaos va se répandre sur le
continent. N’est-ce pas là une opportunité pour nous ?
Homme aux yeux blancs : _Exactement ! Nous allons pouvoir accélérer notre divine
mission, car, maintenant que le temps de la guerre commence, les
meurtres que nous commettons vont passer inaperçu ! Ne
suis-je pas génial ?
Homme aux yeux violets : _Oui, vous êtes génial, Prophète !
Homme aux yeux blancs : _Ha ha ha ! Oh, oui ! Et vous, mes très chers disciples, allez-vous
nous suivre et continuer de nous aider ?
Homme aux yeux bleu marine+Homme aux yeux pourpres+Homme aux yeux bleu ciel :
_Bien sûr, maître !
Homme aux yeux blancs : _Alors, en route ! Continuons de purifier ce monde impie !
Fin de la partie II
Quand est-ce que je vais trouver le temps de lire tout ça moi ?
Lysithea :
Ce topic est un copié/collé de ce topic :
https://www.jeuxvideo.com/forums/1-12774-96218-1-0-1-0-fic-fiction.htm
Et tu as déjà commencé à lire ce dernier, non ? En fait, je l'ai dit dans mon premier post, ce topic est une sorte d'archive !
Partie 3 : Guerre et dénouement
53) Avant le prologue
Dans leur forteresse montagnarde, les membres de la Guilde de la lumière préparent une stratégie visant à enrayer l’infernal engrenage menant à la guerre. Ne trouvant d’autre solution, ils décident d’aller se battre, au péril de leur vie, pour contrecarrer la guerre. « Mais on ne va quand même pas se battre contre notre propre pays ? » demande Boris. « Je le crains, lui répond Julian, d’autant plus que nous sommes déjà considérés comme des hors-la-loi ! » Astrid dit à Julian qu’il est possible qu’elle le rende plus puissant. « Qu’entends-tu par là ? » lui demande Julian, étonné. Astrid lui apprend alors l’existence d’une armure spéciale. Astrid étant issue d’une ancienne famille noble, son père, un vieux maréchal de l’Armée royale, est un homme d’exception, à l’éloquence militaire hors pair. Il était tellement apprécié du roi qu’il a servi que, lors de son départ en retraite, une dizaine d’années avant les faits qui sont ici relatés, le roi lui avait offert une armure symbolique très spéciale : cette armure était depuis enfermée dans une vitrine, dans le château familial, en campagne, non loin de la capitale Archéon. « Mais ton père est très conservateur ! s’exclame Julian. Si le roi dit que nous sommes des brigands, alors s’il nous voit, il nous fera prisonniers pour le bien de la patrie ! Comment veux-tu, dans ces conditions, qu’il nous prête volontiers un présent qui, de surcroît, lui a été offert par le roi en signe de gratitude des services rendus à son pays ? » « Bien sûr qu’il ne nous la donnera pas ! rétorque Astrid. C’est pourquoi nous allons nous battre pour l’avoir ! » « Te rends-tu compte de ce que tu dis ? s’écrie Pietro. Attaquer ton propre père ? » « Bien sûr, dit Astrid, vous ferez attention à ne pas le tuer ! Mais si ça peut empêcher la guerre d’avoir lieu… » « Soyons réalistes ! dit Julian. Personne n’est même sûr que cette armure n’augmente vraiment ma force ! » « Mais si ! récrie Astrid. Il te suffit de la mettre ! Bien sûr, tu mettras peut-être du temps pour t’adapter, mais tu verras qu’elle est bien plus résistante que celle que tu portes en ce moment ! » À part Astrid, personne n’est vraiment enjoué à l’idée d’aller se battre contre le père de cette dernière, le comte d’Algeray, surtout pour une armure dont aucun « pouvoir » n’a été démontré par autre chose que des mots jetés en l’air. Mais il se trouve qu’Astrid a le caractère bien trempé, et elle finit par convaincre toute la Guilde de la suivre dans ce combat qui semble surréaliste…
54) Prologue : Une armure magique ?
Astrid s’annonce elle-même devant la porte du château de sa famille. À son nom, les serfs abaissent le pont-levis : c’est alors toute la Guilde qui pénètre dans le château.
Arrivés dans la salle du trône, ses membres préviennent le comte qu’ils sont venus pour se battre, et le somment de déployer ses soldats.
« Je croyais que ce n’étaient que des rumeurs de mauvais goût, déclare avec amertume l’imposant comte d’Algeray, mais ma fille s’est bel et bien rabaissée à s’allier à des bandits de bas étages ! »
« Non ! proteste Astrid. Ce sont mes amis, et… » « Et tes « amis » t’ont forcé à les regarder quand ils m’égorgeront ? »
« Non, père ! Ils ne vont pas te tuer, mais…c’est moi…qui ait eut l’idée…de ce combat… » « Notre but est votre armure ! clame Julian, avant que le comte ne devienne fou de rage. Celle qui vous a été offerte jadis par le roi ! »
« J’ignore quels sont vos vils desseins, mais je vous arrêterai là ! mugit le comte d’Algeray. Je vous tuerai tous, autant de maroufles que vous êtes, et j’arracherai ma fille de vos griffes vicieuses et souillées par la cupidité ! »
Astrid ne peut pas participer au combat. Le boss sur le trône n’est autre que le comte d’Algeray. Ne vous en faites pas, il ne mourra pas à l’issue de ce chapitre. Cependant, pour finir ce combat, vous êtes obligés de le vaincre : et ce ne sera vraiment pas chose facile. En effet, le comte est de la classe maréchal, c’est-à-dire qu’il a déjà sa 3ème classe. C’est la première fois que vous affrontez un adversaire aussi puissant. Une fois le combat terminé, vous repartez avec la fameuse armure, et Julian s’en vêt dès que possible : il change alors de classe pour passer d’officier, à la classe de libérateur.
55) Après le prologue
De retour dans sa base, la Guilde de la lumière tient une réunion destinée à dresser un bilan de la situation. L’armure de Julian l’avait étonnamment rendu plus puissant, comme s’était évertuée Astrid à le faire comprendre. Cependant, la guerre n’allait pas être évitée pour autant. Personne ne comprenait encore les motivations du roi, mais celui-ci avait déjà déclaré la guerre ; il ne s’était pas rabaissé à attaquer Gradlon et Bohan par surprise, mais leur avait laissé très peu de temps pour se préparer : 2 jours seulement. La Guilde avait donc deux jours pour décider de ce qu’elle allait faire…
Pendant ce temps, dans son château, le comte d’Algeray se remet très vite de ses blessures. Après quelques heures seulement, il est déjà debout, et fait avancer sa voiture. Il compte aller rendre visite à l’improviste au roi ; il sait que ce n’est pas très poli, en particulier à l’aube d’une guerre, mais il pense que le roi pardonnera à un homme qui a tant saigné pour la patrie. D’autre part, il souhaite promptement faire part de ses doutes au roi.
En effet, au cours du combat précédant, le comte avait remarqué que les membres de la Guilde étaient pour la plupart jeunes et inexpérimentés, et que leur façon de se battre n’inspirait pas de haine. Ce n’étaient sans doute que des détails, mais le comte avait combattu suffisamment longtemps dans sa vie pour savoir que ces détails étaient importants.
Par ailleurs, ils n’avaient tuer personne : le comte avait bien sûr été épargné, mais également chacun de ses soldats et de ses gardes du corps ; pas un n’était mort sous le fer de l’ennemi, car l’ennemi n’avait pas eu la volonté de tuer.
Tous ces détails, qui se bousculaient dans la tête du comte, lui démontraient sans cesse que ces gens-là étaient aussi honnêtes que lui. Or, cela infirmait la parole du roi, qui avait dit que ce groupe était un groupe de terroristes. Mais le roi est sacré, c’est un messager de Dieu sur Terre ; sa parole ne peut qu’annoncer la vérité.
Le comte arrivait ainsi à un contresens ; d’une part, la Guilde n’était pas un groupe de rebelles, et d’autre part, le roi l’avait dit et avait forcément raison. Donc, soit les sens du comte l’avaient trompé, ce qui était fort peu probable, soit le roi n’avait pas dit la vérité, ce qui, pour le comte actuellement, était inconcevable.
C’est pourquoi il ressentait le besoin de s’entretenir avec le roi pour comprendre qui, de son observation ou du monarque lui-même, avait trahi son jugement…
56) Arrivé au château royal d’Archéon, l’ancien maréchal se fait accueillir à bras ouverts. Cependant, on le prie d’éviter de déranger le roi, car celui-ci était occupé à préparer la guerre.
Le comte, qui était aussi têtu que sa fille, ne prêta guère de crédit à ces avertissements, et entra sans frapper dans le bureau du roi. Ce dernier fut très surpris. « Navré de débarquer ainsi, votre Majesté ! S’excuse le comte. Mais je suis sûr que votre royale patience saura m’excuser de ma brusquerie. »
Cruz, qui avait conservé la mémoire d’Isaac, pu se rappeler quel était cet homme, et sut alors comment le traiter.
« Eh bien, dit-il après quelques secondes de silence, n’est-ce pas le comte d’Algeray en personne ? Mon cher monsieur, vous êtes tout excusé ! Cependant, si vous n’êtes venu que pour me saluer, je vous prierai de bien vouloir sortir, car en ces temps, je suis débordé. »
« Je le conçois, votre Altesse, mais si vous aviez quelques minutes de votre précieux temps à m’accorder, j’aimerais m’entretenir avec vous d’un sujet qui me trouble fort. »
Cruz finit par céder et invite le comte à le suivre dans son salon.
« Eh bien voilà, votre jeune Altesse, commence le comte d’Algeray, que, pas plus tard que ce matin, des gens ont pris d’assaut mon château.
_Comment ?
_Oui, ils nous ont attaqués, mais ne vous en faites pas, je ne suis pas mort, sinon je ne serais pas là à parler avec vous !
_Quand bien même ! Qui étaient ces gens si effrontés ?
_La Guilde de la lumière ! » A ces mots, Cruz bondit d’un coup.
« Ah ! Et vous les avez capturés ?
_Hélas, non ! Ils sont repartis comme ils sont venus ! » Cruz s’écroule alors dans son fauteuil.
« Je comprend votre déception, mon roi, continue le comte. Cependant, j’ai remarqué chez eux des apparences qui contredisent leur image de bandit.
_Allons ! Vous savez bien qu’il ne faut pas se fier aux apparences !
_Je le sais ! Seulement, ayant passé ma vie à faire la guerre contre d’autres hommes, je pense être en mesure de discerner les vraies apparences des fausses.
_Et qu’insinuez-vous ?
_Je veux dire qu’ils n’étaient pas motivés par la haine ; c’est la première chose que j’ai remarquée chez eux. _Les hors-la-loi ne sont pas toujours motivés par la haine !
_Oui, mais ceux-là semblaient vraiment éprouver de la gêne à nous combattre, moi et mes troupes.
_C’est ridicule ! S’ils n’aiment pas combattre, pourquoi vous ont-ils attaqués ?
_Ils voulaient l’armure que m’avait jadis offerte votre défunt père. Ils sont d’ailleurs repartis avec. _Comment ?...Et, avez-vous idée de la raison pour laquelle ils voulaient cette fameuse armure ?
_Je ne le sais pas trop, mais ce n’était pas pour la revendre : je les ai entendus dire entre eux que cette armure augmenterait leur force.
_Cette armure les rendrait plus forts ? Comment est-ce possible ? Que savez-vous de cette armure ?
_A vrai dire, rien. Je ne l’ai jamais essayée sur moi. Je comptais la léguer à ma descendance une fois ma mort venue : ç’auraient donc été mes héritiers qui auraient combattus les premiers avec.
_Je suis content que vous m’ayez dit cela ! Cela fait une raison de plus de retrouver ces rebelles !
_A vrai dire, votre Majesté, je crains que, d’après ce que j’ai observé d’eux, ils n’aient, sommes toutes, rien de « rebelles » !
_Comment ?
_Il est…possible…que le jugement de sa Majesté ait été quelque peu altéré par la colère…Qu’en pensez-vous ? Ne trouvez-vous pas que lancer tous les chasseurs de prime du pays à leur trousse semble quelque peu…exagéré…je veux dire…enfin…il est possible…après tout…qu’ils ne soient pas si mauvais que vous ne le pensiez…
_Vous insinuiez que je me suis trompé ? Moi !?
_Non, bien sûr, mais…peut-être que… Ne voudriez-vous pas réviser votre jugement ?
_Assez !crie Cruz en se levant. Ne dites pas un mot de plus ! J’ai entendu suffisamment de sornettes pour la journée ! L’entretien est terminé !
_Eh bien, mon roi, dit le comte en se levant à son tour, sachez que je reste votre fidèle serviteur ! »
Et le comte s’en va. Sur le chemin du retour, il médite beaucoup, et le fil de ses pensées suit à peu près ce cours :
Comte d’Algeray : Eh bien ! Aujourd’hui a été une faste journée ! Cette Guilde de la lumière qui m’a attaqué ce matin…ce combat…ces hommes…j’en suis sûr maintenant…leur cœur était pur…bien plus que le mien… Mais dans ce cas, le roi aurait du admettre qu’il avait tord. Le roi n’a pas dit la vérité, en disant que ces hommes étaient des brigands, et il n’a pas dit non plus la vérité tout à l’heure. Il n’a pas dit la vérité… Mais le roi ne peut pas se tromper ! Alors, il aurait menti ? C’est la seule solution logique. Mais pourquoi le roi ment-il ? Pour son profit ? C’est inconcevable, et pourtant, je ne vois pas d’autre explication. Mais quel profit ? Quels sont donc les projets, les intentions du roi ? Après tout, en y réfléchissant, les motifs que le roi a avancé pour déclarer la guerre sont très minces…trop minces… Je ne sais plus que penser ! Le roi est censé être parfait, et pourtant, il a des points faibles, il cache la vérité, il en veut à des hommes qui ne l’ont jamais agressé ! Et si ces hommes-là avaient raison ? Si la Guilde, qui est contre la guerre, n’agit tout simplement pas contre le roi, mais pour le pays, pour les pays, pour protéger la paix… Et si alors ma fille était déjà…dans le bon camp…plausible… Mais dans ce cas, cela voudrait dire que le roi est mauvais, perfide, sournois… Non, non, non ! Je ne peux pas le concevoir, je ne devrais même pas le penser ! Le roi est …Oh, et puis zut ! Il faut que j’arrête de toujours penser de la même façon ! Ressaisis-toi, Delbert ! Tu es vieux, tu raisonnes de la même manière qu’il y a un demi-siècle ! Et les temps changent ! Le roi n’est pas inviolable, il n’est pas parfait, tout ceci n’est qu’une légende inventée pour écraser le peuple et le maîtriser ! Mais il est temps de briser les tabous, et de lever le voile qui obscurcit les yeux et la raison des hommes ! Il est temps de penser que le roi n’est pas infaillible ! Il est temps que je me persuade, malgré mes anciennes convictions, que le roi actuel a le cœur mauvais et impur…
57) Avant le chapitre 1
Nous sommes à présent à la veille de la date qu’avait fixé le roi pour débuter la guerre. Chacun des protagonistes s’y prépare avec soin et efficacité.
Au château royal d’Archéon
Cruz (se faisant toujours passer pour Isaac) : Mes généraux ! Il est temps de mettre au point notre stratégie ! Parmi mes 12 généraux, je vous ai convoqué tous les 4 car vous êtes les plus fiables et les plus flexibles ! Sachez que l’objectif principal des batailles de demain est de pénétrer sur le territoire ennemi le plus rapidement possible, et avec le moins de perte possible. Général Ronack !
Ronack (de classe Grand paladin) : Oui, mon roi !
Cruz : Vous dirigerez vos forces de cavaleries à la frontière Nord de Gradlon ! A cet endroit, l’ennemi est le plus fort, il faut donc le repousser le plus rapidement possible !
Ronack : Bien, mon roi !
Cruz : Général Bianca !
Bianca (de classe Escrimeur) : Je suis tout ouie, votre sélénité !
Cruz : Vous dirigerez vos troupes à la frontière médiane de Gradlon !
Bianca : Il en sera fait selon vos désirs, mon très cher, vénéré et admirable…
Cruz : Cessez ces paroles inutiles ! Général Sechta !
Sechta (de classe Paladin-mage) : Oui, votre Altesse ?
Cruz : Vous mènerez une troupe de cavaliers et de fantassins à la frontière Sud de Gradlon, là où vous aurez le moins de chemin à parcourir depuis Archéon, et où l’ennemi sera le plus faible !
Sechta : Qu’il en soit ainsi !
Cruz : Et vous, général Pirowa !
Pirowa (de classe Maître-hache) : Hum ?
Cruz : Vous mènerez vos troupes sur le pays de Bohan ! Ce pays possède une capacité militaire bien moindre que Gradlon. C’est pourquoi percer sa frontière en un seul point devrait suffire. Vous attaquerez à la frontière Est, à l’Est de la grande forêt !
Pirowa : Soit !
Cruz : Bien ! Chacun de vous sait ce qu’il a à faire ! Alors, pour l’heure, reposez-vous !
A la base de la Guilde de la lumière, quelques heures plus tard
Tobias arrive en courant dans la forteresse.
Julian : Alors ?
Tobias : J’ai entendu ! J’ai tout entendu !
Boris : Allé ! Raconte-nous !
Tobias : Le roi va diriger ses forces en 4 points simultanés, et va donc mobiliser 4 de ses généraux !
Julian : Continue !
Tobias : A la frontière Nord de Gradlon pour le général Ronack ! A la frontière médiane de Gradlon pour le général Bianca ! A la frontière Sud de Gradlon pour le général Sechta ! Et à la frontière Est de Bohan pour le général Pirowa !
Boris : Alors, Julian ?
Julian : Je connais ces généraux ! À vrai dire, ils sont tous très forts…bien plus forts que nous tous !
Boris : Mais il n’y en a pas de moins forts ?
Julian : Non, mais Bohan est plus exposé que Gradlon aux attaques militaires.
Boris : Comment ça ?
Julian : Bohan est une république ! L’homme qui dirige ce pays n’est pas un roi, comme dans notre pays ou celui de Gradlon, mais un président choisit par le peuple !
Boris : Ça alors ! Mais comment est-ce possible ?
Julian : Nous ne sommes pas là pour en débattre ! Toujours est-il que le pays de Bohan travaille beaucoup contre la misère de son peuple, et a donc peu de moyens à disposition de son armée. D’ici demain, si Gradlon se dépêche, elle peut être prête pour la guerre ; ce n’est pas le cas pour Bohan !
Boris : Donc, tu voudrais qu’on aille aider Bohan d’abord !
Julian : C’est ça ! Va rassembler nos hommes, Boris ! Nous nous mettrons en route dès que possible ! Nous irons à la frontière Est de Bohan, combattre le général Pirowa !
Au château d’Algeray, quelques heures plus tard
Delbert d’Algeray : L’heure est grave ! Demain commence la guerre ! Mon cher Arthur, as-tu prêté serment de me rester fidèle quoiqu’il advienne, et en quelque situation que ce soit ?
Arthur (de classe Général) : Oui, Monseigneur d’Algeray !
Delbert : Alors, je t’ordonne de te rendre avec quelques hommes à la frontière Est de Bohan ! J’ai appris par mes espions que la Guilde de la lumière allait s’y rendre pour combattre le général Pirowa !
Arthur : Vous souhaitez que je prête main forte au général Pirowa ?
Delbert : Non, en fait, je te demande au contraire d’offrir ton aide à la Guilde !
Arthur : Quoi ? Pourquoi voulez-vous que je m’oppose au roi ?
Delbert : Les temps changent : sache que le roi actuel est mauvais, alors que les hommes qui nous ont combattus hier ont le cœur pur, et se battent pour la justice !
Arthur : Oui, je l’ai remarqué aussi ! Mais le roi a dit q…
Delbert : Silence ! Tu vois, tu suis exactement la même logique que je suivais autrefois ! Sache que le roi est un homme comme toi et moi, et, je te le répète, le roi actuel est mauvais !
Arthur : …bien, je vous obéirai ! Delbert : Je ne peux pas rejoindre la Guilde en personne, car j’éveillerais les soupçons du roi, et je veux lui faire croire que je suis encore dans son camp. Seulement, toi, tu vas les rejoindre, et mettre à leur disposition ta lance et celle de tes hommes !
Arthur : À vos ordres, Monsieur !
Quelques heures plus tard, le soir, dans une petite auberge d’Archéon
Aubergiste : Crévindieu ! D’main, c’est la guerre ! Y’en a qu’vont pas passer leur meilleur nuit c’soir !
Client aux YEUX BLANCS : Oh oui ! Déjà demain ! Oh, j’ai tellement hâte !
Aubergiste : Z’êtes bin drôle, vous ! N’savez-vous pas qu’la guerre, ça fait des morts ?
Client aux yeux blancs : En effet, mais c’est le prix à payer pour qu’un pays se transforme !
Aubergiste : Bin, c’est vrai qu’après une guerre, un pays s’t’appauvri en hommes et en sous !
Client aux yeux blancs : C’est vrai qu’un pays sortant de guerre est appauvri, voire ruiné ! Mais il est également…épuré !
Aubergiste : …Bin…qu’voulez-vous dire par là ?
Client aux yeux blancs : Non, rien ! Oubliez ce que je viens de dire, et resservez-moi un autre verre !
Aubergiste : Encore ? C’s’rait avec plaisir, mais avec quoi paye mon bon monsieur ?
Le client jette alors quatre pièces d’un écu d’or sur le comptoir.
Aubergiste : Crévindieu ! Eh bin, vous d’vez êt’s sacrément riche, vous ! Mais buvez, buvez tout vot’ saoul ! Même que vous pourriez souper ? Qu’est-ce qu’vous en dites ? Allez, même qu’j’vous invite à dormir ! J’peux vous préparer vot’ chambre dès maint’nant ! Alors ?
Client aux yeux blancs : Ma foi, ce n’est pas une mauvaise idée ! C’est vrai que je suis fatigué ! D’autant plus que, demain, il me faudra toutes mes forces pour commencer…mon travail…
58) Chapitre 1 : Le début de la guerre
Le lendemain, la Guilde atteint donc discrètement la frontière Est de Bohan, afin de combattre le général Pirowa. Ses membres se cachent dans la forêt pour prendre l’ennemi par surprise.
Mais alors que la bataille commence entre les forces du général Pirowa et celles de Bohan, un mystérieux général rejoint la Guilde…
Arthur est un général de niveau 6. Il vous rejoint sur l’ordre de son maître, le comte Delbert d’Algeray. Il possède une technique unique qu’on ne peut pas lui retirer : renfort. Cette technique permet d’appeler 3 soldats et 2 commandeurs en renfort ; lorsqu’Arthur aura la classe de maréchal, un hallebardier sera ajouté aux 5 premiers. Lors de cette bataille, les forces ennemies du Nord affrontent les soldats annexes de Bohan, qui sont au Sud. Aucune des deux armées ne fait attention à vous tant qu’aucune de vos unités ne quitte la forêt.
Parmi les unités annexes de Bohan se trouve Alastor, un guerrier ; parlez-lui avec Julian et il vous rejoindra. La bataille dure toute la matinée, mais le général Pirowa est finalement vaincu et tué. La Guilde le considère comme une victoire ; cependant, elle ignore qu’un des trois autres points stratégiques choisis par le roi fut, dans le même temps, le théâtre d’une véritable hécatombe…
59) Après le chapitre 1, au château royal d’Archéon
Le soir venu, le roi reçoit Renshim, le nouveau conseiller et premier ministre qui remplace le défunt Tradarekh.
Renshim : Votre Altesse ! Les quatre batailles de ce matin se sont toutes terminées !
Cruz : Bien ! J’espère que nous les avons toutes gagnées !
Renshim : Hélas, mon roi, les généraux Ronack et Bianca ont certes triomphé de l’ennemi, mais on ne peut pas en dire autant pour le général Sechta et le général Pirowa !
Cruz : Que voulez-vous dire ?
Renshim : Nous avons reçu l’émissaire du général Pirowa peu après midi : ses troupes ont été attaquées par surprise par la Guilde de la lumière !
Cruz : ENCORE EUX ?
Renshim : Hélas, la Guilde, alliée aux forces de Bohan, a eu raison du général, et, en fin de matinée, Pirowa a succombé de ses blessures.
Cruz : Quelle abominable nouvelle !
Renshim : Accrochez-vous, mon roi, car la seconde mauvaise nouvelle est bien pire !
Cruz : Comment ? Encore pire que ça ?
Renshim : L’émissaire du général Sechta est arrivé à Archéon il y a une heure environ. Il a rapporté que les troupes s’étaient, elles aussi, faites attaquées par surprise, par…un groupuscule de 5 hommes. Ces hommes ont combattu sans distinction les soldats du général Sechta et ceux de Gradlon… Il y a eu très peu de survivants…le général Sechta a survécu de justesse…
Cruz : Comment ? Vous voulez dire que ces deux armées réunies…la nôtre et celle de notre ennemi…ont été vaincues…par seulement cinq hommes ?
Renshim : Et apocalyptiquement vite ! Il n’aurait fallu que quelques minutes à ces hommes pour défaire nos armées…
Cruz : Hein ? Quelques minutes ? Mais alors pourquoi l’émissaire a-t-il mis tant de temps pour revenir ?
Renshim : Car…tous les chevaux ont été tués…et une jambe de ce messager a été tranchée…
Cruz : Vous voulez dire que ce messager est revenu en rampant ? Mais qui sont ces hommes ? Ce sont des démons ?
Renshim : On ne sait strictement rien d’eux : d’après les témoignages, ils sont repartis aussi vite qu’ils n’étaient venus. Mais le général Sechta, qui est soigné dans un village proche du lieu de la tragédie, et où il a été rapatrié dans l’urgence, a pu déclarer, bien qu’il était encore en état de choc, que l’homme qui semblait en être le chef n’avait pas de pupilles…
Cruz : Pas de pupilles ? Vous voulez dire qu’il avait les yeux blancs ?
Renshim : Exactement ! Parfaitement blancs, d’après ce qu’il a dit !
Cruz : Hum…et dans quel village se trouve Sechta ?
Renshim : Le général Sechta et les quelques autres survivants se remettent de leurs blessures au village de Simrosa, votre Majesté !
Cruz : Bien ! Je vous remercie pour ces informations ! Vous pouvez disposer !
Renshim s’en va. Cruz frappe des mains ; aussitôt, un domestique accoure.
Valet : Monsieur ?
Cruz : Faites avancer ma voiture ! Et dites au cocher de me conduire au village de Simrosa !
Valet : Bien, mon roi !
Le valet s’en va.
Cruz : Sechta… Garde la vie, et surtout la mémoire…et dit-moi ce qui s’est passé !
60) Peu de temps après, au village de Simrosa
La nuit est déjà tombée lorsque le carrosse royal arrive au village. Des hommes conduisent le roi à l’église du village, aménagée dans l’urgence en hôpital de fortune.
Dans cette église, les bancs avaient été écartés sur les côtés, et l’espace était occupé par de multiples paillasses posées à même le sol : sur chacune de ces paillasses reposait un blessé.
Cruz remarqua que certains des soldats avaient perdus un ou plusieurs membres, et même lui fut ému par ce spectacle désolant. Au total, trois bonnes dizaines de soldats étaient allongés dans l’église : le moins à plaindre avait perdu plusieurs dents ; le plus à plaindre n’avait plus de jambes et était défiguré. A part le prêtre du village, 8 bonnes sœurs, 3 infirmières et un médecin s’occupaient des blessés.
Après avoir passé quelques minutes à observer ce triste tableau, Cruz s’avance vers le seul lit qui se distinguait des paillasses, et sur lequel était allongé le général Sechta, auquel il manquait plusieurs doigts.
Bonne sœur : Mon roi, le général peut vous parler, mais ne soyez pas trop brusque avec lui ! Il est encore sous le choc !
Cruz : J’y prendrai garde ! Général Sechta ? Général, m’entendez-vous ? Faites-moi un signe !
Général Sechta : …Hm…
Bonne sœur : Il a remué les lèvres ! C’est bon signe !
Cruz : Sechta ! Me reconnaissez-vous ? Vous souvenez-vous de mon visage ?
Sechta: I…Isaac…Prince Isaac…
Cruz: Oui, mais rappelez-vous! Il y a peu de temps, le roi est mort, et j’ai pris sa place ! Je suis le roi ! Vous souvenez-vous, Sechta ?
Sechta : Roi…roi Isaac ?
Cruz : Oui ! Oui ! Est-ce que vous vous souvenez ? Ce matin, ce combat, ces hommes ?
Sechta : …combat…ce matin…oh ! ...douleur…une terrible douleur…
Cruz : Racontez-moi ! Racontez tout ce dont vous vous rappelez !
Sechta : …la bataille…avait commencé…nous avions rapidement…pris l’avantage…sur les forces…de Gradlon…
Cruz : C’est bien ! Rappelez-vous ! Rappelez-vous encore !
Sechta : …quand, soudain…cinq hommes…sont apparus…de nulle part…
Cruz : Décrivez-moi ces hommes !
Sechta : Le premier…était grand…il n’avait pas de pupille…des yeux blancs…tout blancs… et des cheveux…couleur du Soleil…le deuxième avait des yeux et des cheveux violets…le troisième…des cheveux et des yeux bleus comme la mer…le quatrième…des yeux pourpres…et des cheveux écarlates…et le cinquième…de magnifiques cheveux couleur du ciel…
Cruz : Très bien ! Décrivez-moi le combat, maintenant !
Sechta : Celui aux yeux violets…a sorti une épée de la terre…une épée gigantesque…longue comme un vaisseau…et en pierre…
Cruz : Comment ? Une épée géante ? En pierre ?
Sechta : Ensuite, l’homme aux cheveux bleus de mer…a mis son bras dans la rivière…et en a sorti un arc…
Cruz : Comment ? Il a sorti une arme de l’eau ?
Sechta : Puis, l’homme aux cheveux rouges…a mis sa main dans le feu…et en a sorti une hache…
Cruz : Quoi ? Où y avait-il du feu ?
Sechta : Et le dernier…a regardé dans le ciel…et une lance est tombée…
Cruz : Comment ? Une lance est tombée du ciel ?
Sechta : …et il l’a attrapée !
Cruz : Et le premier, celui qui n’avait pas de pupille…quelle arme a-t-il utilisé ?
Sechta : A vrai dire…il n’avait pas d’arme…il s’est battu à mains nues…et pourtant…c’est lui qui a tué le plus de soldats…
Cruz : Lequel vous a fait ça ?
Sechta : Celui à la hache…il a tranché mon bras…et le feu est parti…et m’a consumé ma main, mes doigts…j’ai ressenti de la souffrance…j’ai…j’ai pleuré…de douleur…et…plus rien…je pense que j’ai dû m’évanouir…
Cruz : Bien. Et vous rappelez-vous d’autre chose ?
Sechta : Oui…une seule chose… Aucun des cinq hommes n’a dit le moindre mot…sauf celui aux yeux blancs… Avant que les autres ne sortent leurs armes…il a dit ceci :
« Ah, une guerre qui commence est si plaisant ! Soldats de Frimyr ! Soldats de Gradlon ! Votre pathétique bataille d’intérêt matériel est terminée ! Sachez que mes hommes et moi sommes de rares êtres qui, encore aujourd’hui, sont restés fidèles aux Dieux de jadis, et qui n’ont pas été aveuglés par cette secte universelle qu’est le christianisme ! Les Dieux que nous vénérons, et qui sont les véritables Dieux de la Terre, nous ont conféré, en signe de reconnaissance, une partie de leur pouvoir divin ! Nous allons user de ce pouvoir dès maintenant pour commencer l’épuration du monde ! Nos armes vont vous frapper, vous trancher, ou vous transpercer. Chaque homme ne sera attaqué qu’une seule fois, et chacun d’entre vous sera ainsi jugé : ceux d’entre vous qui sont irrémédiablement et définitivement corrompus par la chrétienté mourront sur le coup ; ceux qui sont « rattrapables » connaîtront des souffrances inouïes, mais survivront ; et ceux qui seraient, éventuellement, restés fidèles aux vrais Dieux, et qui auraient renié l’erreur du christianisme, ne sentiraient absolument rien à nos armes sacrées ! Mais assez parlé ! Il est temps de commencer. Mes frères ! Sortez vos armes ! »
Cruz : Extraordinaire ! C’est mot pour mot ce qu’il a dit ?
Sechta : Oui…j’ai oublié beaucoup de choses…même le fait que vous étiez devenu roi…mais ces paroles, qui ont résonné dans ma tête…je m’en souviendrai…toute ma vie… Ah !
Prêtre : Oh non ! La fièvre s’intensifie ! Vous feriez mieux de partir, Votre Majesté !
Cruz : Oui, j’en sais suffisamment
Cruz se lève.
Cruz : Monsieur, vous avez entre les mains l’avenir de la patrie ! Faites en sorte que tous ces soldats se remettent de leurs blessures !
Prêtre : Je fais tout mon possible, Votre Altesse !
Cruz, se retournant vers Sechta : Et vous…je souhaite de tout cœur que vous gardiez la vie !
Sechta : Merci…mon roi…
Cruz s’en va.
61) Avant le chapitre 2
Le lendemain, Cruz envoie via messager pégase des ordres aux généraux Ronack et Bianca. Il leur apprend ce qui s’est passé pour Pirowa et Sechta, et les averti de se méfier à la fois de la Guilde et d’un autre groupuscule encore inconnu. Il leur ordonne de maintenir leurs positions jusqu’à nouvel ordre, afin de se préparer à une éventuelle attaque surprise de l’un de ces deux dangers, et leur commande, pour pallier à une éventuelle riposte de Gradlon, de prendre en otage chacun un village de Gradlon.
Cela fait, Cruz convoque deux autres de ses généraux : le général Menier (de classe Hallebardier) et le général Pollux (de classe Rédempteur), et leur ordonne d’attaquer, avec leurs troupes simultanément, la frontière de Bohan, là où Pirowa s’était écrasé face à la Guilde.
Cruz compte bien ainsi ne pas lâcher Bohan ; de plus, si jamais la Guilde y était restée, il compte bien l’écraser une bonne fois pour toutes.
62) Chapitre 2 : Un as en réserve
La Guilde, qui justement était restée à Bohan, l’apprend lorsque Bohan reçoit un message lui indiquant le lieu et l’heure de la prochaine bataille.
La Guilde étant entrée en contact avec les autorités de Bohan, elle s’était officiellement alliée à ce pays pour contrecarrer la menace venant du pays de Frimyr.
Aux conditions imposées par Cruz commence la bataille. Cette fois, les unités de Bohan ne sont plus annexes mais renforts ; vous pouvez donc les commander indirectement en leur donnant un ordre à suivre.
Le fourbe Cruz n’avait pas prévenu que deux généraux seraient engagés dans la bataille. Le général Menier et le général Pollux sont tous deux présents sur le champ de bataille, mais le combat s’arrête dès que vous en tuez un.
63) Après le chapitre 2
Dès que l’un des deux généraux meure sous les armes de la Guilde, l’autre se saisit d’une corne de chasse et souffle dedans à pleins poumons : des centaines de cavaliers sortent alors de la forêt et foncent vers les Alliés. La Guilde est contrainte de se retirer. Les soldats de Bohan battent en retraite. Malgré cela, Razmut, le général de l’armée de Bohan et porte-parole de directeur du conseil Isidore est capturé par les forces ennemies.
Ce facteur pourrait servir de moyen de pression sur Bohan. En effet, cet otage pourrait contraindre le directeur du conseil et tout son gouvernement à capituler et à accepter un cessez-le-feu en faveur de Frimyr. Ainsi, cet évènement pourrait précipiter la chute de Bohan.
Mais la Guilde est bien décidée à riposter. Les armées de Frimyr et de Bohan avaient installé leur campement pour passer la nuit, et le général Menier ou Pollux (selon lequel des deux vous avez laissé survivre) annonce que son armée entamerait dès le lendemain une marche vers la capitale de Bohan, Legcita, et interdit les forces de Bohan d’intervenir alors, sous peine de l’exécution de l’otage. Mais la Guilde avait bien l’intention de rendre visite au camp de Frimyr une fois la nuit tombée…
64) Chapitre 3 : Attaque nocturne
Ainsi, la nuit tombée, la Guilde pénètre dans le campement ennemi. Elle se fait rapidement repérer par les veilleurs, et les affronte afin de les neutraliser le plus vite possible.
65) Après le chapitre 3
Les gardes ont été vaincus, mais le tumulte a réveillé les soldats. La Guilde est repérée, et contrainte de s’enfuir : leur intervention aura été un échec.
Le lendemain, comme promis, l’armée du général Menier ou Pollux entame sa marche vers Legcita. Ni les forces de Bohan, ni la Guilde n’ose entraver sa progression, afin de ne pas tuer le pauvre Razmut, mais chacune des deux troupes les suit à courte distance.
Cet étrange cortège arrive le soir venu aux portes de Legcita. Le général, accompagné de quelques soldats et de son otage Razmut, rentre dans le palais de la République, où il entre en contact avec le gouvernement.
Au bout de quelques minutes à peine, le directeur du conseil, Isidore, est sur le point de céder, lorsque dehors, dans la ville, la Guilde lance, sur les forces de Frimyr, l’attaque du dernier espoir.
66) Chapitre 4 : La chute de Bohan
L’attaque surprise de la Guilde leur permet de prendre instantanément l’avantage face à l’armée ennemie. Cependant, cette offensive est condamnée à échouer, puisque le combat s’arrête rapidement, lorsque le général ennemi exécute lui-même l’otage Razmut…
67) Juste après le chapitre 4
Lorsque le cadavre de Razmut tombe du haut du palais de la République, la Guilde arrête immédiatement le combat qu’elle était en train de gagner.
Dans le bureau du directeur du conseil, le général a remplacé l’otage Razmut par Isidore lui-même, qu’il menace d’exécuter de ses propres mains.
Plus aucune tentative n’est permise aux Alliés. Le général ennemi fait écrire un contrat de résiliation, stipulant que Bohan se rendait, et acceptait d’obéir aux ordres du pays vainqueur. Le traité est signé par Isidore et tous ses ministres.
La Guilde est contrainte de s’enfuir dans la nature pour ne pas tomber dans les griffes des soldats de Bohan, désormais contraints de les traquer. Malgré tous leurs efforts, Bohan, la République, avait été vaincue en 4 jours.
68) Après le chapitre 4
Lorsque Cruz apprend la nouvelle, il est ravi : c’est la première bonne nouvelle depuis le début de la guerre. Il est quelque peu frustré que la Guilde se soit encore échappée, mais il préfère écarter ce sombre détail de ses pensées. Il avait d’ailleurs un problème plus grave à surmonter : ce groupuscule aux yeux et aux cheveux colorés lui faisait très peur. D’autant plus peur qu’il ne s’était pas manifesté depuis.
Pour l’heure, il envoie au général Menier ou Pollux l’ordre d’installer ses hommes dans tout le pays de Bohan, afin que le pays asservi puisse être rapidement exploitable.
Puis il se tourne vers Gradlon : ce pays, plus puissant que Bohan, devait être vaincu le plus rapidement possible. Il envoie d’autres troupes en renfort aux généraux Ronack et Bianca, et leur ordonne, dès qu’ils les auront reçu, de foncer tous deux en même temps vers la capitale de Gradlon.
La Guilde l’apprend. Elle abandonne provisoirement Bohan pour se rendre à Gradlon, le pays qu’elle peut encore sauver. La Guilde arrive, avant les renforts de Cruz, au village de Telgoar, le village de Gradlon qui a été pris en otage par les forces du général Bianca…