sur l´insistance de plusieurs, je poste ma fiction ici, elle comporte actuellement 14 chapitres et je poursuis!
bonne lecture et lachez vos coms
Chapitre 1
Au manoir
Par une sombre nuit d’été glaciale, un craquement sonore retenti, deux silhouettes noires se faufilent dans les allées d’un cimetière.
-Professeur ! Ou sommes-nous ?
-Tu le sauras bien assez tôt ! Suis-moi jusqu’à ce manoir !
-Mais il n’y a rien ici !
-Détrompes-toi Drago, tu va être surpris !
-Et mes parents ?
-Ils sont ici, ne t’inquiète pas !
un bruit se fit entendre prés du portail, le jeune homme plongea dans un buisson pour se cacher
-tu n’es vraiment qu’une poule mouillée Drago, je me demande bien pourquoi le Maître te fait confiance, ce n’est que Nagini, son serpent. D’ailleurs je me demande bien ce qu’il va lui raconter
-comment ça ? Ils discutent ?
-Aurais-tu oublié qu’ils parlent fourchelang ! Pourtant si mes souvenirs sont bons, c’est bien toi qui avais lancé un serpent à Potter lors d’un duel en deuxième année.
Sur ce, il se releva et ils reprirent leur marche vers l’habitation, puis y entrèrent, grimpèrent l’escalier. Rogue frappa à une porte et un petit homme rondouillard et dégarni leurs ouvrit.
-Laisse les entrer, sale rat. Dit une voix sifflante.
-bonjour Maître, j’ai une bonne nouvelle pour vous ! C’est fait Dumbledore est mort ! dit Rogue
-ah enfin ! C’est pas trop tôt ! Dois-je féliciter Malfoy fils ?
-Non mais c’est lui qui a permis l’entrée des autres dans Poudlard !
-Pourtant c’est lui qui devait le faire ! N’est-ce pas Drago ! Tu te souviens de notre accord !
Nous allons régler ceci de suite !
-Non je vous en supplie ! S’écria Drago en se jetant aux pieds de Voldemort.Celui réagi pour se protéger en lançant un sortilège doloris et le jeune homme s’écroula sous la douleur, tout tremblant
-Mais Maître il n’a fait que se mettre à vos pieds ! S’exclama Rogue.
-Tant pis pour lui, de toute façon il le mérite ! Répondit-il en interrompant le sort.
-relève –toi ! Larve ! Et suivez-moi !
Rogue aida Malfoy à se relever et s’exécutèrent. Apres avoir parcouru un dédale de couloirs et d’escaliers, ils arrivèrent à une espèce de cachot non eclairé. D’un sort informulé (sans doute lumos) Voldemort fit lumière dans la piece. Lucius Malfoy et sa femme qui étaient allongés par terre se relevèrent prestement et le fils se jeta dans les bras de sa mère. Le seigneur des ténèbres eut alors un rictus, et lança un avada kedavra, le père s’écroula et ses proches hurlèrent.
-A croire que dans cette famille ils sont tous faibles ! Vous viendrez me voir tout à l’heure vous deux, j’ai une mission pour vous ! Rogue, racontez-moi donc tout cela en détail, que je sache qui féliciter !
Voldemort quitta la pièce, en laissant la porte ouverte, son disciple aux cheveux gras dans son sillage.
Chapitre 2
Prétentions
Une quinzaine de jours plus tard, un petit pop suivi d’un deuxième retentirent sur la berge d’une rivière polluée, deux personnes, courrant presque, se précipitèrent dans une rue proche, arrivés au bout de celle ci, ils frappèrent à une porte. Quelques secondes plus tard elle s’entrebâilla légèrement laissant apparaître un homme tout de noir vêtu.
-Narcissa ! Dit-il. Je vous attendais ! Il s’écarta afin de les faire entrer dans sa demeure.
- Bonjour Sévérus ! Tu es seul ?
-Oui ! Enfin il me semble ! Que puis-je pour vous ? En leurs indiquant un vieux canapé.
-Depuis que le maître a tué Lucius, je ne sais plus quoi faire. Dois-je encore lui obéir alors qu’il ne m’inspire plus aucune confiance ?
-Narcissa ! Ce n’est pas a moi de répondre à cela, que dirait-il s’il venait à l’apprendre ?
-Je m’en fiche, il l’a tué alors qu’il n’avait même pas de baguette pour se défendre et Drago lui veut se venger mais il ne sait pas comment si prendre !
-prenons tout cela au début ! Quelle est donc cette mission qu’il vous a confiée ?
-Lors de l’attaque de Poudlard, Dumbledore était parti on ne sait ou et le maître tient à ce que nous le trouvions
-cela ne va pas être facile ! Surtout pour toi Drago ! Je suggère que tu joue un peu double jeu, c’est à dire que tu te débrouille pour réintégrer Poudlard et là tu te rapproche de Potter et sa clique, si tu veux te venger, tu aides Potter sinon tu l’espionnes, dans les deux cas tu dois faire ami ami avec lui mais je crois que la meilleure solution c’est encore de jouer les deux tableaux. En cas de défaite de l’un ou de l’autre tu n’es pas trop éloigné du vainqueur et tu finis par sauver ta peau
-Comment ! Vous voulez que je fasse comme vous ! Je ne m’abaisserais jamais à ça ! Hurla Drago
-réfléchi bien avant de choisir ! Cette possibilité te laisse même le temps de choisir !
-Rien que d’évoquer des bonnes relations avec ces trois là, me dégoûte déjà, une sang de bourbe, un traître à son sang et ce prétentieux sans oublier la petite amie de celui-ci !
-Ah bon ! Il a désormais une petite amie ! Qui donc ?
-Encore une traître à son sang, Ginny Weasley !
-Tiens donc ! Et depuis quand ?
-Quelle importance ?
-On ne sait jamais, a moins que tu ne le sache pas !
-Si si ! Depuis le dernier match de quidditch, celui auquel il n’a pu participer !
-Vraiment ! Enfin passons ces détails. En attendant de trouver comment faire, je ne vous propose pas de vous héberger ici, depuis les derniers évènements je me dis qu’à n’importe quel moment les sbires du ministère peuvent arriver ! Avez-vous une idée du lieu ou vous vous cacherez ?
-Pour l’instant, non, à moins que j’essaie chez ma sœur ! Répondit Mme Malfoy
-Bellatrix ?
-Non , l’autre , Andromeda, elle n’est plus trop au courrant des affaires de la magie depuis qu’elle est avec ce moldu !
-Bien, mais attention à sa fille, il ne faut pas oublier quelle est auror !
-Pour ça pas de problème, elle ne va quasiment jamais les voir !
-Alors, allez-y sans tarder et si jamais Nymphadora venait, il serait peut-être possible pour Drago de démarrer le rapprochement ! Moi de mon coté, ne cherchez pas à me joindre, je vais rendre visite au Maître !
Sur ces dernières paroles, ils se levèrent, Narcissa et son fils transplanerent, aussitôt suivis par Rogue.
chapitre 3 suite
Elle s’écarta de lui, leva les bras et les porta à son cou Harry vit alors un petit médaillon en or au bout d’une chaîne. Elle lui passa au cou et dit :
-C’est un pendentif à l’emblème de la maison Gryffondor qui est dans notre famille depuis très longtemps, mon père l’a donné à ma mère, mon grand-père à ma grand-mère et ainsi de suite, ma mère pense qu’il est transmis de cette façon depuis plus de huit cents ans ! Ma mère me l’a donné quand je suis sortie de la chambre des secrets.
-Mais, je ne peux accepter Ginny !
-Chut ! Tu n’as rien a dire, c’est moi qui décide !
-Que va dire ta famille ?
-Tu n’as qu’a le porter en dessous, ils ne le verront pas
-Et s’ils voient que tu ne l’as plus !
-C’est mon problème ! Pas le tien ! Et elle lui mis un doigt sur la bouche pour qu’il se taise et l’embrassa à nouveau. Puis elle reprit :
-Tu accepterais d’être mon cavalier pour le mariage de Bill et Fleur ?
-Bien sur ! Mais, il a toujours lieu ?
-Oui, mes parents ont juste décidé de réduire le nombre d’invités, car ce sera un double mariage, Remus et Tonks ont décidé de sauter le pas aussi, c’est Hermione qui sera leur demoiselle d’honneur. Il aura lieu le quatorze août au terrier et non pas sur le chemin de Traverse comme initialement prévu, le ministre ayant eut vent de ta présence, ce sera plus facile à sécuriser.
Ils parlèrent longuement de tout et de rien, et ne virent pas le temps passer, et a un moment Ginny éclata de rire. Au rez-de-chaussée la réaction ne se fit pas attendre, des marches grincèrent, aussitôt ils s’éloignèrent l’un de l’autre, et la porte s’ouvrit brutalement, l’oncle Vernon se mit à hurler :
-Qui t’a permis de faire venir quelqu’un ici ? Et par ou est-elle entrée ?
Comme un fait exprès, c’est à ce moment la que Hermione transplana, juste sous le nez de M. Dursley qui en tomba à la renverse. Hermione, se rendant compte des conséquences se précipita pour l’aider à se relever, ce qu’il fit en maugréant.
-Non mais en v’la des manières !
-Je vous prie de m’excuser, je ne voulais pas !
-Mais qui êtes-vous ?
-Moi c’est Hermione, la meilleure amie de Harry !
-Et moi c’est Ginny, la petite amie de Harry !
-Tu nous avais bien caché ça Harry !
-Ben c’est que nous ne sommes à nouveau ensemble que depuis tout à l’heure !
-en tout cas, chez moi, les filles ne vont pas dans les chambres des garçons !
-Ne vous inquiétez pas, nous étions sur le point de partir ! Elle tendit la main à Ginny qui la lui prit après avoir vite fait un bisou à Harry et elles disparurent dans un pop relativement discret que l’oncle Vernon n’eût pas l’air d’apprécier.
-J’espère que ça ne se renouvellera pas trop souvent !
-Pour sur ! A la fin du mois se sera fini !
-C’est pas trop tôt !
-C’est justement ce que je me dis aussi ! Dit alors Harry tout bas
-Qu’as-tu dis ?
-Oh, rien !
Et l’oncle descendit rejoindre sa femme pour lui annoncer la bonne nouvelle.
Harry passa les deux dernières semaines relativement serein, les Dursley ne disaient plus rien lorsque quelqu’un transplanait dans sa chambre, tant ils étaient heureux de son départ prochain. Hermione était venue presque tous les deux jours, le plus souvent en compagnie de Ron et de Ginny et ils avaient même été jusqu’à descendre l’escalier, passer devant la famille de Harry en les saluant, et sortir se promener puis revenir et remonter à la chambre. Puis arriva la veille de son anniversaire, personne ne devait venir le voir ce jour là, il comptait en profiter pour préparer ses bagages. Alors qu’il s’occupait à nettoyer la cage d’Hedwige un chat se faufila par la fenêtre et vint s’asseoir sur la table près de lui, il fut très surpris car il était absolument impossible de grimper par-là, même pour un félin. Il regarda donc ce chat un peu intrigué, il sourit puis dit :
-Professeur McGonagall ! Que me vaut cette visite ?
Elle repris alors son apparence habituelle, et répondit :
-Bonjour, Monsieur Potter, je suis heureuse de voir que vous allez bien. J’ai discuté avec le professeur Dumbledore et il nous a semblé que vous ne voudriez pas venir à Poudlard cette année et terminer vos études, alors je suis ici pour vous convaincre, je n’ai pas oublié que je ferais tout pour que vous deveniez auror, et je ne peux le faire que si vous nous rejoignez en septembre. De plus il m’a touché deux mots de votre mission, je ne la connais pas mais il m’a demandé de mettre tout en œuvre pour vous aider, donc, voici ma proposition : Vous reprenez les cours, vous êtes libre de vous absenter quand vous voulez en me prévenant si possible, afin de justifier votre liberté vis à vis des autres, il y aura une nouvelle matière, dont vous serez le professeur avec deux assistants, c’est à dire Mle Granger et M. Weasley, ce sera un cour facultatif de pratique de défense contre les forces du mal, basé sur ce que vous aviez mis au point dans l’A.D., et l’examen de fin d’année consistera en un concours de duel, bien sur pour que les autres ne remarquent pas vos absences, je vous nomme directeur de la maison Gryffondor et je vous laisse mes appartements et mon bureau. Dans ces conditions, il va sans dire que vous aurez libre accès à mon nouveau bureau ainsi qu’à la salle des professeurs et tout le reste du château excepté les appartements privés des autres professeurs et les trois autres maisons. Avez- vous des questions ?
-Je ne sais pas quoi répondre, ni même si je dois accepter tout cela !
-Bien, alors je vous laisse réfléchir jusqu’à votre anniversaire ou nous nous reverrons. Il faut que je vous dise aussi que je suis la nouvelle gardienne du secret pour le 12 square grimmaud, se sera vous dés votre majorités, mais si vous le désirez, et je pense que ce serait la meilleure solution, nous seront tous deux les gardiens, Albus m’a d’ailleurs transmis la plupart de ses charges.
-Et le ministère ! Que disent-ils de tout cela ?
-Rien, tout ce qui concerne l’éducation me concerne, ils vont même nous aider à renforcer la sécurité, il y aura quelqu’un à demeure pour pouvoir réagir plus vite. Ils ne m’ont imposé personne comme professeur malgré les nombreux postes à pourvoir, ils sont même prêts à m’aider s’il le faut.
-Ben ! Il n’y a que pour défense contre les forces du mal qu’il manque quelqu’un !
-Oh que non ! Le professeur Slughorn parle de nous quitter, il paraît que quelqu’un a dit au professeur Binns qu’il était mort et depuis, plus aucune nouvelle alors qu’il passe habituellement le plus clair de son temps dans la salle des professeurs, Firenze nous a quitté et le professeur Trelawney m’a remis sa démission !
-Non pas elle ?
-Bah qu’est-ce que ça peut vous faire, si mes souvenirs sont bons, vous ne l’appréciez pas beaucoup !
-Bien sur je ne l’aime pas beaucoup mais le professeur Dumbledore avait une bonne raison de la garder à Poudlard et je pense que vous êtes en droit de savoir pourquoi !
-Cela fait partie de votre mission ?
-Oui et non !
-Un peu de clarté la dessus ferait du bien !
-C’est elle qui a fait la prédiction me concernant ! Et même si elle n’a pas conscience de l’avoir faite, si elle venait à tomber dans les mains de Voldemort, il arriverait à l’obtenir. Seuls Hermione, Ron et moi-même sommes aux courrant des termes exacts de cette prédiction, la copie du ministère à été cassée il y a un peu plus d’un an. En voici le contenu : Celui qui a le pouvoir de vaincre le Seigneur des Ténèbres approche... il naîtra de ceux qui l´ont par trois fois défié, il sera né lorsque mourra le septième mois... et le Seigneur des Ténèbres le marquera comme son égal mais il aura un pouvoir que le Seigneur des Ténèbres ignore... et l´un devra mourir de la main de l´autre car aucun d´eux ne peut vivre tant que l´autre survit... Celui qui détient le pouvoir de vaincre le Seigneur des Ténèbres sera né lorsque mourra le septième mois...
-Je comprends qu’il est de mon devoir de la retenir, Quand je pense que je la croyais incapable de la moindre prédiction !
-Je dois vous signaler que Voldemort à connaissance de la première partie de celle-ci, un mangemort espionnait et s’est fait prendre à écouter à la porte, c’était Rogue !
Sur ces paroles McGonagal sembla choquée. Elle pris alors rapidement congé de Harry, se métamorphosa en chat et sauta par la fenêtre, un léger pop se fit entendre avant même qu’il ne touche le sol.
Harry se remis à faire ses valises tout en pensant à l’éventualité de devenir professeur. Une demi-heure plus tard, un pop retenti à l’extérieur et aussitôt quelqu’un sonna à la porte d’entrée, il se dirigea alors vers les escaliers et descendit, il trouva dans l’entrée un Dudley et son père comme stupefixés, il attrapa alors sa baguette, et vit la personne qui avait sonné : Fleur Delacour.
-Bonjour Fleur !
-Salut Arry ! Je voulais te voir, j’ai un service a te demander !
-Pardon mon oncle, pardon Dudley, vous pouvez la laisser passer s’il vous plait !
-Euh ! Oui tout de suite Harry, Dudley pousse-toi un peu. Répondit Vernon, se remettant avec peine du choc provoqué par la vision d’une telle beauté.
-Je vous présente , Fleur Delacour, une amie française qui va bientôt se marier ! Viens suis-moi ! Et il l’emmena dans sa chambre.
-Alors ! Que puis-je faire pour toi ?
-Dans quinze jours c’est le mariage et du fait qu’on a modifié les plans, mon témoin ne pourra pas être là alors, pourrais-tu le remplacer ?
-Bien sur ! C’est avec plaisir ! Il faudra juste me dire ce que je dois faire, je n’ai encore assisté à aucun mariage, même chez les moldus !
-Tu verras, c’est pas difficile ! Quand je pense à l’honneur que tu me fais, ils ne vont pas en revenir dans ma famille, Harry Potter, l’élu, mon témoin, c’est génial ! Ma cousine Hélianthe va être verte ! Oh Harry ! T’es trop gentil ! Dit-elle en l’embrassant sur la joue.
-N’en ajoute pas trop ! Je n’ai rien fait pour ça !
-Oh tu as quand même gagné le tournoi des trois sorciers et tu as aussi sauvé la vie de ma sœur dans le lac et la mienne dans le labyrinthe !
-Dans le premier cas Ron m’a aidé et dans le deuxième c’est Cédric !
-peut-être, mais si tu n’avais pas été la ils ne l’auraient pas fait !
-je n’en suis pas certain !
-Bon je vais y aller j’ai encore un essayage de robe à faire ! Pour toi on verra quand tu seras au terrier ! Au revoir Harry ! A demain ! Et elle transplana.
trop court mais continue
et cette fois essaye d´ecrire plus long
impossible, ,tu dois avoir la vittesse de la lumiere pour ecrire tout sa en 5 min
je ne l´ecrits pas à l´instant, ma fic est deja sur hp4, je la mets sur hp5!
Chapitre 6
Permis de circuler
Les quelques jours qui suivirent furent plutôt calmes, Harry et Ginny ainsi que Ron et Hermione passaient toutes les nuits en couple en se faisant les plus discrets possibles, Harry dans la chambre de Ginny et Hermione dans celle de Ron. Les elfes s’activaient sans cesse, Mme McGonagal les avait autorisés à faire ce qu’ils voulaient tout en insistant sur le fait qu’une douzaine d’entre eux devaient rester au château, au cas ou il y aurait un événement imprévu. Madame Weasley se plaignait presque de ne plus rien avoir à faire, elle se contentait de donner des indications par-ci par-là, ce qui faisait qu’elle faisait un peu plus attention que d’ordinaire à ses enfants ainsi qu’à leurs amis. M. Weasley quant à lui était plus présent que d’habitude à la maison, quelqu’un d’autre avait été nommé à sa place et en attendant ses nouvelles fonctions, il mettait son remplaçant au courrant des différents dossiers et n’était pas du tout vexé de ce changement, il savait déjà quel était son sort et voulait en faire une surprise. De plus à son grand bonheur, c’était son fils Bill qui le remplaçait depuis le début du mois, le ministre ayant appris que la banque souhaitait se séparer de lui à cause de sa contamination par un loup-garou, il avait décidé de l’aider, du fait de son implication dans la défense de Poudlard qui lui avait valu cette morsure. Ainsi, il passait toutes ses après-midi au terrier, et faisait un peu pratiquer les sorts aux quatre étudiants, il se permettait même d’exercer un peu Ron et Harry au transplanage, et tous deux s’en sortait plutôt bien. Ceux-ci accompagnés de Hermione et Ginny essayaient donc de s’éloigner le plus possible de la maison quand ils n’étaient pas dans la chambre des garçons.
La veille du jour de l’examen, alors qu’ils prenaient leur petit déjeuné, Hermione qui s’était levée un peu plus tôt, parcourait la gazette du sorcier lorsqu’elle demanda :
Dit-moi Ginny ! Le nom de la préfete de cinquième année c’est bien c’est bien Samantha Silverspoon ?
-Oui c’est bien ça, avec Colin Crivey ! Pourquoi ?
-Elle est à Ste Mangouste ! Elle a été attaquée par des mangemort, elle est la seule survivante de sa famille et les medico-mages ne savent pas encore si elle s’en sortira !
-C’est dommage, c’est vraiment une fille super ! A chaque fois que j’ai été malade, c’est elle qui m’a aidé à rattraper mon retard ! Il faudrait que j’aille la soutenir ! Enchaîna Ginny tristement.
-J’irais avec toi si tu veux ! Dit alors Harry sans réfléchir !
-Tu t’es trouvé un chevalier servant Ginny ? Demanda Mme Weasley.
-Je ne peux pas y aller seule, tu ne me laisserais pas faire, alors pourquoi Harry ne viendrait pas avec moi s’il me le propose ?
-Hermione et moi aussi nous pouvons t’accompagner ! Dit –alors Ron.
-Je demanderais à Arthur de se renseigner sur son état ! Dit Mme Weasley.
C’est ce moment que choisit Coquecigrue pour entrer dans la cuisine par la fenêtre ouverte, aussitôt suivi par Hedwige, Errol et Fumseck, celui-ci se posa devant Harry et se mit à chanter, ce qui inquiéta Winky qui avait été invitée à s’asseoir. Le phénix fit alors une suite de mouvements, comme s’il voulait lisser ses ailes mais en un instant, il tenait une petite plume dans le bec et la posa devant Harry qui réagit alors.
-Merci Fumseck ! C’est un honneur pour moi d’avoir été choisi comme nouveau compagnon ! Cette plume, je ne sais pas encore ce que j’en ferais, mais je vais trouver !
-Harry ! Comment tu vas faire ! Tu as déjà Hedwige ! Fit alors Ron.
-Je trouverais bien une solution ! Au fait ! Qui connaît les propriétés des plumes de phénix ?
-Je me souviens qu’il en est question dans le livre de potion, ou alors dans le livre que ta donné Hagrid, celui sur les animaux magiques ! Répondit Hermione.
-Si on allait voir ça après le p’tit dej’ ? Suggéra Harry.
Ils terminèrent donc leur repas et montèrent dans la chambre des garçons, Hermione s’empara du livre de potion de Ron, celui de Harry étant toujours caché dans la salle sur demande, et se mit à le feuilleter, Harry prit le livre offert par Hagrid et se mit à chercher dans l’index. Ginny voyant qu’elle ne pouvait rien faire leur dit qu’elle allait voir un autre livre dans sa chambre et Ron resta là à les regarder faire. Harry trouva vite fait un article sur les phénix, et lut tout haut :
-Phénix (Bénou ou Fenghuang): oiseau n’appartenant à aucune famille définie et aucun descendant ne lui est connu. Apparemment originaire du nouveau continent on en trouve la trace dans la peuplade « Tlingits » ou encore « Lenguas » (désormais Paraguay) comme étant l’oiseau qui apporte le feu, il serait aussi apparenté avec le dieu aztèque et toltéque « Quetzalcóatl » plus connu sous le nom serpent à plumes. Longtemps reconnu comme divinité, les Indiens d’Amérique ont quant à eux chassé cet oiseau dont ils se servaient des plumes pour se faire des coiffes (Ils les ont tellement chassés qu’ils ont été exterminés sur ce continent et il n’en reste plus qu’une vingtaine actuellement), leurs plumes à dominante rouge ayant de nombreuses qualités. Bien que celles-ci aient de nombreuses propriétés, seules celles données volontairement par un phénix ont réellement un pouvoir. Les phénix étant très rares et leurs plumes volontaires aussi, il n’est pas possible de faire une liste complète des qualités. Le phénix est un animal d’une fidélité infaillible, vous pouvez tout leur demander, même de mourir pour vous, il s’interpose et prend le mauvais sort à votre place, ce qu’il considère comme un devoir. Lors de la mort de son propriétaire, il se choisit généralement un nouveau maître parmi les amis de celui-ci. La grande particularité de cet oiseau est le fait qu’il renaisse à l’identique une fois mort, chose qui arrive régulièrement environ tous les dix ans, sauf en cas de mort accidentelle. Comme nourriture il est possible de lui donner tout ce qui convient aux hiboux, s’il lui manque quelque chose il ira le chercher lui-même il ne réclame aucun soin si ce n’est d’être libre de tout mouvement en permanence. Si vous devez voyager, dites-lui de vous rejoindre à votre destination et il sera arrivé avant vous dans la plupart des cas, s’il ne vous y emmène pas. Surtout ne jamais lui arracher volontairement de plume, il se consumerait immédiatement et ne renaîtrait pas, par contre n’hésitez pas à récupérer les plumes tombées naturellement, elle peut servir dans de nombreuses potions, entre autre la célèbre « felix felicis » mais aussi amplifier la force de nombreuses autres potions par exemple, une plume réduite en poudre ajoutée à la goutte du mort-vivant peut faire dormir une centaine d’année, une princesse moldue est bien connue pour en avoir été victime. Associée à la branchiflore, la durée des effets est quintuple. Sinon voici quelques possibilités d’utilisation des plumes données :
-Insérée dans une baguette, celle ci en devient très fiable et même en ne mettant que peu de force dans un sort, celui-ci est la plupart du temps réussi.
-Conservée telle quelle, elle agit en simple porte-bonheur
-Réduite en poudre pour les potions (y compris pour les plumes ramassées )( attention tout de même car les effets n’ont pas été testes pour toutes les potions)
-En cas de transformation en bijou, celui-ci aura des propriétés magiques, mais jusqu’à maintenant ceux-ci non jamais eut deux fois les mêmes propriétés. A chaque fois une protection était apportée au porteur du bijou. Un de mes ancêtres avait une plume de phénix dorée à l’or fin et en cas de danger, le bijou vibrait. Une personne aurait été protégée comme par un champ de force alors qu’elle était attaquée, ceci pour dire que les propriétés pourraient peut-être changer en fonction des circonstances. La reproduction de cet oiseau n’a jamais été observée, bien qu’elle ne soit pas impossible. On ne peut sexer ces oiseaux, même morts car ils s’enflamment immédiatement, Un seul fait est certain, si vous obtenez un œuf vous avez une femelle. Cet œuf, il faut le maintenir à une température constante de cinquante degrés jusqu’à éclosion ou vous descendrez progressivement à température ambiante. La seule reproduction réussie et connue à ce jour est celle qui a vu naître le phénix Fumseck en l’an 975 qui est donc le plus jeune de tous. Pour terminer, bonne chance aux heureux possesseurs de Phénix et tant pis pour les autres, car il est impossible de s’en acheter un, et si vous obtenez de votre animal un œuf donnez le aux bons soins d’un ami qui le prendra pour maître car deux phénix ne peuvent avoir le même maître, ils s’entretueraient !
-Si je comprends bien, ça fait quelque chose de bien mais on ne sait pas quoi ! Dit Ron
-Si ! On n’en connaît qu’une partie ! Dans le livre de potion, ils indiquent qu’il est quasi impossible de se procurer les plumes de phénix, et qu’il n’est pas rare de s’en voir proposer de fausses ! Cela vaut une petite fortune ! Répliqua Hermione.
-Ouais ! En tout cas je sais ce que je vais en faire ! Dit harry.
-Quoi donc, Si ce n’est pas un secret ! Fit Ron.
-Je vais la faire dorer et je la donnerais à Ginny pour son anniversaire ! Et je compte sur vous pour ne rien dire des propriétés !
-J’espère pour toi qu’elle n’a rien trouvé dans son bouquin ! De plus, comment vas-tu faire pour la faire dorer ? Son anniversaire est dans tout juste une semaine ! Dit Hermione.
-Si mes souvenirs sont bons, demain Ron et moi, nous allons au ministère pour passer notre permis de transplaner, nous pourrons peut-être en profiter pour faire un saut sur le chemin de Traverse !
-Surtout qu’il nous faut encore nos habits pour le mariage ! Attention elle arrive ! Fit Ron.
-Alors Ginny ! Tu as trouvé quelque chose ? Demanda Hermione.
-Oh ! Pas grand chose ! Juste que c’est utile pour les potions et que c’est très rare ! Et vous ?
-Pas grand chose en plus, c’est aussi un porte-bonheur ! Répondit Harry, en lui attrapant les mains puis en l’attirant vers lui. Elle se laissa aller, s’approcha de lui et l’embrassa.
-Dites donc vous deux ! Les nuits ne vous suffisent plus ? Râla Ron.
-Je prends de l’avance parce demain vous partez tôt pour aller au ministère et quelqu’un va sans doute venir vous réveiller donc il vaut mieux pour tout le monde être là où nous sommes sensés être ! Puis si tu veux, toi et Hermione vous n’avez qu’à faire pareil ! Répliqua Ginny.
Harry avait remarqué que depuis que ses deux meilleurs amis sortaient ensembles il n’y avait plus le moindre soupçon de dispute entre eux alors qu’auparavant elles étaient plutôt fréquentes pour ne pas dire continuelles, et cela devait manquer un peu à Ron car à la moindre occasion, il fallait qu’il s’en prenne à sa sœur et celle-ci réagissait au quart de tour, n’ayant pas pour habitude de laisser sa langue dans la poche. Cette fois ci il réussit à interrompre le processus en parlant du mariage.
-Au fait Ron ! Comment seras-tu habillé pour le mariage !
-Je ne sais pas encore ! Il n’y a aucun impératif pour moi ! Tout ce que je sais, c’est que se ne seront pas des robes de soirée, là c’est un costume accompagné d’une cape, j’ai vu ça sur une revue de ma mère. Par contre, toi tu es le témoin de fleur et tu dois être habillé de bleu ciel tout comme le témoin de Bill !
-Oui je sais ! Fleur m’a prévenu ! Elle a même choisi la cape en me l’offrant pour mon anniversaire ! Et toi Ginny ? Puisque tu es demoiselle d’honneur, je crois que toi aussi tu dois respecter l’usage !
-Oui ! Je dois avoir une robe de la même couleur que celle de la mariée mais plus simple. Mais je dois me taire car c’est une surprise ! Tout ce que je peux dire, c’est que la grand-tante Muriel nous a fait parvenir son diadème malgré le fait que sa santé déficiente l’empêchera d’être présente. Fleur était ravie car elle ne s’attendait pas à ce qu’il soit si beau ! Nous devons retourner chez Mme Guipure pour un dernier essayage une fois que la sœur de Fleur sera arrivée, d’ailleurs Hermione aussi va devoir y aller mais c’est Tonks qui décidera !
L’intéressée répondit :
-Ce n’est pas pour me déplaire ! Elle a très bon goût pour s’habiller quand elle veut ! Puis je ne pouvais pas refuser ! Puis aussi ça m’amuse un peu!
La matinée s’acheva tranquillement, puis arriva le repas avec le retour de M. Weasley qui à nouveau prit les garçons toute l’apres midi afin de les entrainer à transplaner, ce que Harry faisait à la perfection au grand étonnement de tous. Ron suggéra à son père de faire un saut chemin de Traverse pour les costumes, à quoi il répondit qu’il devait en parler à Bill. Le soir venu, Harry et Ron furent envoyés coucher tôt, Hermione et Ginny ne firent que passer leur souhaiter une bonne nuit, et Harry trouva difficile d’être séparé de sa dulcinée.
Le lendemain matin, Mme Weasley monta les réveiller et Harry fit remarquer à Ron que sa sœur avait eu raison. Ils se préparèrent puis descendirent prendre un bon petit déjeuné, puis ils quittèrent le terrier en utilisant la poudre de cheminette, en compagnie de M. Weasley.
Ils arrivèrent dans le grand hall du ministère, Harry remarqua que la fontaine était masquée, comme si elle était en travaux, il se souvenait qu’un peu plus d’un an auparavant les statues composant le décor de la fontaine avaient été fortement abîmées lors du combat ayant opposé Dumbledore à Voldemort, la tête du grand sorcier devait d’ailleurs toujours être à Poudlard, le directeur l’ayant utilisée comme portoloin pour le renvoyer dans son bureau. M. Weasley saluait de nombreuses personnes en se dirigeant vers les deux grandes portes qui semblaient avaler et recracher tout le monde. Arrivés à la porte, M. Weasley s’adressa au guichet sécurité qui s’y trouvait et dit :
-Bonjour Eric, j’accompagne mon fils et son ami qui doivent passer leurs permis de transplanage !
-Quels noms s’il vous plait ? Demanda ce dernier en prenant une liste.
-Weasley Ronald et Potter Harry. Continua M.Weasley.
-Parfait ! C’est bien pour ce matin ! Vous permettez !
Le sorcier de sécurité s’approcha alors de Ron et Harry avec une baguette dorée et leur passa près du corps, puis il dit en tendant la main :
-Vos baguettes !
Ils s’exécutèrent et le sorcier fit les contrôles habituels.
-Vingt sept centimètres et demi, plume de phénix, en usage depuis six ans pour vous M. Potter ! Vingt Neuf centimètres, crin de licorne, en usage depuis quatre ans pour vous M. Weasley ! C’est parfait, je ne vous indique pas le chemin, vous connaissez !
-Effectivement ! Eric ! Merci ! Dit alors M. Weasley, celui-ci entraîna alors ses protégés de l’autre coté des portes, pour rejoindre les grilles des ascenseurs. Ils montèrent dans le premier venu puis descendire au niveau six, celui des transports magiques. Ils s’adressèrent alors à un autre guichet ou une hôtesse leur dit en indiquant une porte à sa gauche :
-Veuillez vous présenter au bureau vint et un !
chapitre 8 suite 2
Apres un petit déjeuné frugal pour certains, un mot fusa du coté des jeunes, Algebrus ayant appris que s’etait l’anniversaire de Ginny se pressa de le lui souhaiter, attirant sur lui l’attention de sa mère, qui se leva, quitta à nouveau la pièce et revint avec un paquet qu’elle donna à Ginny, en disant avec un accent semblable à celui de fleur:
-Bon anniversère Ginny ! Ca te fés quel age ?
-Merci Madame ! Seize ans ! Répondit-elle, commençant à ouvrir le cadeau.
-Ce n’êst pas grand chose, mais j’ai toujours quelque chôse à offrir au cas où !
Ginny fut un peu surprise de découvrir quatre poupées, pas des poupées classiques pour jouer mais plutôt à collectionner, Mme Delacourt reprit alors la parole :
-Ce ne sont pas de simples poupées, ce sont des farfafouilles !
-Oh la la ! Mais elles sont superbes ! S’exclama Hermione.
-Je ne peux pas juger, c’est la premiere fois que j’en voie ! Fit Ginny.
-Des vraies farfafouilles ! Dit alors M. Weasley. Ginny ! Il faudra bien y faire attention, si tu ne t’en occupe pas, ça peut être dangereux!
-Ne vous inquiaitez donc pas, elles ne sont pas activaies, on pourrét maime les confiait à un baibai! Dit Mme Delacourt. Je croie que j’aurez le temps de t’expliquait comment elles s’utilisent !
-D’apres ce que j’ai déjà vu, il vaudrait peut-être mieux ne pas les activer ! Dit Bill
-C’est que vous avaient eu à faire à de pales copies ou alors elles ont aitai modifiaies met c’ait puni de prison, chaque farfafouille ait unique ai ne peut aitre associaîe qu’à une seule personne, quand elle ait active, elle indique l’aitat de santais de son alter-aigo, et si celui-ci vient à mourir, la taite de sa farfafouille disparet , il y a d’autres objets qui fonctionnent sur le maîme principe, les plus beaux ressemblent à si maiprendre à des horloges mais les ezguilles n’indiquent pas l’heure mets ce que font les personnes associaient, mais c’ait trais rares et cela vaut une fortune de nos jours, j’ée eu un jour la possibilitai d’en achetait une petite met c’eté beaucoup trop cher ! Dit M. Delacourt
-Nous en avons une ! S’exclama Mme Weasley
-Quel bonheur pour vous de toujours savoir ou sont les membres de votre famille, vous la consultez sans doute à tout bout de champ ! Dit la grand-mère de Fleur sans aucun accent.
-En fait cela va faire bientôt deux ans que je l’aie mise dans un placard ! Dit Mme Weasley.
-Comment cela se fet-il ? Dit alors M. Delacourt surpris.
-Ben c’est que cette horloge me demoralisait, les neufs aiguilles ne changeaient plus de position, elles indiquaient « en danger de mort » pour toute la famille.
-Elle a du tombais en panne ! Si vous me le permettait, je regarderet si je peux la remaittre en aitat ! Dit M. Delacourt.
-Oui ! Je vous la montrerais, mais ne cherchez pas à la réparer, elle fonctionne très bien, c’est que nous sommes tous réellement en danger de mort, nous sommes tous des ennemis déclarés de celui dont on ne doit pas prononcer le nom ! Les cicatrices de Bill sont dues à un combat contre des mangemorts il y a deux mois mais vous devez déjà être au courrant ! Fit Me Weasley.
-Une telle cicatrice ait une preuve de bravoure, c’ait assez rare de nos jours, il faut aître fier de la montrait, c’ait un trophai ! Je suis fier qu’il entre dans la famille ! S’exclama Tintabulus. -Si vous le prenez comme cela, nous ne pouvons que bien nous entendre ! Dit M. Weasley avec un grand sourire.
-Et si nous allions voir un peu ou en sont les préparatifs, c’est dans trois jours qu’ont lieu les mariages !
-Les mariages ! Firent en chœur, les parents de Fleur.
-Oh c’est de ma faute, je ne vous ai pas prévenu, Remus, un amis des parents de Harry et de toute la famille Weasley, et Tonks une nièce de Sirius Black, le regretté parrain de Harry, comme ils n’ont que peu de famille, Bill et moi leurs avons proposé de célébrer nos mariages ensembles. De plus, si nous ne l’avions pas proposé, ils y auraient peut-être renoncé. Dit Fleur en se levant pour donner le signal de départ.
Tout le monde fit de même et suivi Fleur vers la sortie. Alors que tous se dirigeaient vers le jardin, M. Weasley resté derrière avec M. Delacourt conseilla à celui-ci d’avancer un peu la voiture et la caravane afin de se rapprocher un peu du lieu de la fête, ce qu’il fit tout de suite, puis ils rejoignirent les autres dans le jardin que Mme Weasley faisait admirer, n’oubliant pas de préciser que des elfes avaient fait le travail.
-Des elfes de maison ? Demanda Organa.
-Oui, c’est cela ! Fit Fleur.
-Je n’en ai jamais vu ! Combien en avez-vous ? Fit la tante Cassandra.
-Combien il y en a, je ne sais pas, Harry en a un plus deux autres à son service et les autres sont là pour s’occuper pendant les vacances des élèves de Poudlard, c’est une idée de Dobby ! Où sont-ils donc tous passés ? Harry ! Tu peux les appeler ? Demanda Mme Weasley.
-Dobby, Kreattur, Winky, vous pouvez venir s’il vous plait ?
Aussitôt un triple pop se fit entendre, les elfes étaient face à eux et Harry demanda :
-Dobby ! Peux-tu faire venir les elfes de Poudlard ?
-Tous ? Maître Monsieur !
-Oui ! Tous, s’il te plaît ?
Dobby transplana immédiatement, et dans la minute il revint et derrière lui les autres elfes arrivaient rapidement. Bientôt une petite armée d’elfes se tenait face à eux tant ils étaient nombreux, ils étaient une soixantaine.
-Mais combien êtes vous donc ? Demanda Harry.
-Je ne sais pas ! Maître monsieur ! Dit Dobby.
-D’où viennent-ils tous ? Fit Harry
-De Poudlard ! Maître monsieur.
-Il y en a tant que ça à l’école ? Fit Ginny.
-Oh non Maîtresse! A l’école, il y en a plus de trois cents, mais beaucoup sont partis donner un coup de main à leur famille. Seul ceux qui ne savaient pas quoi faire pendant les vacances des élèves sont venus, mais beaucoup rentrent à Poudlard tous les soirs car ils n’ont pas voulut que je dérange madame votre mère pour leurs trouver un lieu pour dormir, ils sont si contents d’avoir quelque chose à faire, et surtout de le faire ici où ils sont bien traités par tout le monde ! Fit dobby
Madame Weasley s’avança vers lui, se baissa et l’embrassa. Tous les elfes furent très étonnés et Dobby dit alors :
-Madame ne devrait pas ! Je ne suis qu’un serviteur !
-Peut-être, mais un serviteur hors pair, grâce à toi Bill et Fleur auront un superbe mariage ! Fit Mme Weasley.
-Madame a toujours été très bonne avec maître monsieur Potter, alors elle le mérite ! De plus madame respecte les elfes et leur travail, c’est un grand plaisir de travailler selon ses souhaits ! Répondit Dobby.
-Alors comment se fait-il que personne n’était au travail ? Fit Hermione à la surprise de Ron et Harry.
-Des invités sont arrivés et ils ne désiraient peut-être pas voir des elfes de maison, alors nous nous sommes caché ! Fit Dobby.
-Hé bien soyez rassurés, ils ont demandé à vous voir ! N’est-ce pas mesdames ? Fit Madame Weasley.
-Oui! Et je suis vraiment enchantée, chez nous en France il n’y en a pas, juste des elfes des bois mais il n’est pas possible d’obtenir d’eux plus que quelques travaux de jardinage. Ils sont toujours à se promener, surtout dans la forêt de Brocéliande ou ils affirment être là pour protéger le château de Merlin, quelle chance vous avez ! Fit Mme Delacourt.
Les elfes voyant que l’on ne s’occupait plus d’eux se remirent au travail, les visiteurs poursuivirent l’inspection du lieu des mariages et trouvèrent que tout était parfait, il ne manquait plus que l’estrade pour la cérémonie et la table pour le repas qui suivrait. A l’autre bout du jardin, derrière la cabane ou ils rangeaient les balais, des tentes avaient été installées pour accueillir les invités qui souhaiteraient passer la nuit sur place.
Une fois la visite au jardin terminée, tout le monde entra dans la maison, Ginny s’empressa de ranger ses cadeaux afin de libérer la table de la cuisine, et tous s’installèrent, Mme Weasley ouvrit une armoire et en sortit l’horloge pour la montrer à la famille Delacourt, toutes les aiguilles indiquaient toujours « en danger de mort », mais à la surprise générale, il y avait une dixième aiguille, et celle-ci portait comme nom de membre de la famille : Harry. Madame Weasley etait toute retournée et dit ;
-Harry ! comment ce fait-il qu’il y ait une aiguille pour toi ?
-Je ne sais pas madame , mais c’est peut-être depuis mon anniversaire ou vous avez decidé de me considerer comme un membre de la famille !
-Oh oui peut-être bien ! Cela c’est passé de la même façon lors de la naissance des cinq derniers ! Fit-elle.
-Et pas a ma naissance ni a celle de Charlie ? S’indigna Bill.
-Bien sur que non, les parents de Harry nous l’ont offerte à la naissance de ton frère, et elle avait déjà quatre aiguilles ! Répondit Mme Weasley.
-Comment ! C’est mes parents qui vous l’ont offerte ! S’exclama Harry.
-Ben oui ! Nous ne te l’avions pas dit ? Nous nous connaissions depuis un an déjà et ils venaient souvent ici avec Remus et Sirius, d’ailleurs ce n’est pas seulement pour la naissance de Charlie qu’ils nous l’ont donnée mais aussi pour remercier Arthur de leur avoir trouvé une jolie petite maison à Godric’s Hollow ! Mais laissons cela, nous en reparlerons plus tard si tu le veux ! Dit Mme Weasley
La conversation pris un autre cours, et la journée se poursuivie par le repas, puis par un fantastique match de quidditch opposant les deux familles. Chez les Weasley, Ron gardait les buts, Harry était l’attrappeur, Fred et Georges qui avaient laissé leur magasin avaient retrouvé leurs places de batteurs tandis que Bill et son père rejoignaient Ginny en tant que poursuiveurs. Chez les Delacourt Gabrielle était l’attrapeuse, son père, le gardien, Sélénia, Hélianthe et Fleur, les poursuiveuses et Algebrus et son oncle Vulacan tenaient le poste de batteurs. Le grand-père Tintabulus se chargea de l’arbitrage et les autres se contentèrent d’être spectateurs. Dés que le souafle, le cognard et le vif d’or furent libérés, Harry grimpa loin au-dessus du terrain, Gabrielle voulu en faire autant mais n’étant jamais allée aussi haut sur un balai, elle resta à mi-hauteur, surveillant l’espace autour d’elle à la recherche du vif. Les Delacourt étaient plutôt doués, ils marquèrent les deux premiers buts mais ils avaient surpris les Weasley qui ne s’attendaient pas à pareille opposition, ceux-ci se réveillèrent donc et, mis à part M. Weasley qui avait trop tendance à faire la passe à l’adversaire, les joueurs atteignirent la perfection surtout grâce à Ginny qui marquait à chaque fois qu’elle approchait les buts des Delacourt jusqu´à ce que Algebrus ose lui envoyer un cognard qui la désarçonna . Harry l’avait vue et voulu de lancer le sort levicorpus mais il eut de la peine à attraper sa baguette et lorsqu’il put la pointer sur elle, il fut rassuré de même que le reste de l’assistance lorsqu’ils la virent se poser délicatement sur ses pieds, Fumseck la tenant par le bras. Les Delacourt eux furent ébahis par l’oiseau qui reparti aussitôt, volant droit vers le soleil. Le match repris aussitôt mais ne dura plus très longtemps, Harry vit le vif d’or derrière Gabrielle, se lança à sa poursuite et l’attrapa avant même qu’elle ne s’en rende compte. Grand-père Tintabulus siffla et indiqua le score final, quatre cent vingt à quarante. Les Delacourt furent un peu vexés d’avoir été battus aussi largement mais ils trouvèrent le résultat normal quand ils apprirent que Harry était le capitaine de l’équipe qui avait remporté la coupe de l’école cette année encore, que Ron et Ginny en étaient le gardien et une poursuiveuse et que Georges, Fred et Bill des anciens batteurs, Fleur rappela même que lors du tournoi des trois sorciers Harry avait utilisé son balai pour la première tâche. Par la même occasion elle indiqua que le quidditch n’était pas la spécialité de la famille et que le seul qui était membre d’une équipe était son frère Algebrus. Sa grand-mère prit la parole et demanda :
-L’oiseau qui a secouru Ginny, C’était bien un phénix ?
-Oui ! C’est Fumseck ! Le phénix de Harry ! Fit Hermione.
Harry qui avait entendu appela le sauveteur de Ginny, celui-ci vint et se posa sur son épaule, tout le monde put ainsi l’admirer.
-Dire que je n’avais vu que des photos ! Soupira l’oncle Janus.
-Les enfants profitez-en bien, vous n’êtes pas près d’en voir un autre ! Fit grand-mere Organa.
Harry laissa alors Fumseck s’envoler et parti avec Ginny pour se changer. Une fois à l’abri des regards elle lui sauta au cou et dit :
-Comme j’ai eu peur tout à l’heure !
-Tu n’es pas la seule !
-Heureusement que Fumseck m’a attrapée !
-Je crois bien qu’il y était obligé !
-Comment ça ?
-Tu as bien sa plume accrochée au cou ?
-Bien sur !
-Donc je suppose que c’est un des pouvoir de cette plume !
-Pourquoi ? Elle a d’autre pouvoir que pour les potions ?
-Oui !
-Lesquels ?
-Personne ne le sait, c’est variable !
-Comment ça ?
-Les phénix sont si peu nombreux et de telles plumes tout autant qu’aucune étude n’a jamais put être faite !
-Si je comprends bien, tu m’as donné cette plume pour me protéger ! Pourquoi ne l’as-tu pas gardée pour toi ?
-Parce que moi, en tant que maître de Fumseck, j’ai déjà cette protection, et en te donnant cette plume, j’ai étendu cette protection à ta personne ! Tu es la personne à qui je tiens le plus au monde, je ne pouvais que te la donner !
Ginny l’embrassa à nouveau langoureusement et ils restèrent enlacés jusqu’à ce que les jumeaux les découvrent dans cette posture.
-Ginny ! Harry ! Firent-ils en chœur.
-Ben Quoi ! Fit Ginny.
-Vous l’avez bien caché ! Fit Georges.
-Ouais ! Et si ça ne vous dérange pas, gardez le pour vous ! Fit Ginny.
-Notre petite sœur sort avec Harry et nous devrions nous taire ! Fit Fred
-Juste quelques jours ! Fit alors Harry.
-Puisque c’est toi qui le demande, on te le doit bien ! Fit Georges.
-D’accord ! Fit Fred
Chapitre 9
Mariages
Le lendemain matin, Ron entra en trombe dans la chambre de Ginny et s’en voulu, Harry n’étant pas monté dans sa chambre la veille, il n’avait pas de pyjama, et apparemment sa sœur avait adopté la même tenue, ne voyant aucune trace de chemise de nuit sur ses épaules découvertes. Immédiatement il dit :
-Excusez-moi ! Mais dépêchez-vous de descendre, il est déjà neuf heures et Maman commence à s’énerver, elle peut arriver n’importe quand ! Vous n’avez pas reçu les patronus messagers ?
-Non ! Tu le vois bien ! Tu nous as réveillés ! Fit Ginny encore à moitié endormie.
-Harry j’ai quelque chose à te dire ! Fit Ron.
-Si c’est pour nos tenues, ne t’inquiète pas ! Il ne s’est rien passé ! N’est-ce pas Ginny ? Demanda Harry.
-Et puis quoi encore Ron? Je fais ce que je veux, je n’ai pas à te demander la permission ! Râla Ginny.
-Mais Ginny ! Je n’ai jamais dit le contraire! C’est juste un petit truc entre Harry et moi ! Se défendit Ron.
Sur cela, Harry se leva, faisant attention à ne pas découvrir Ginny, montrant à Ron par la même occasion qu’il portait un caleçon. Ron sortit alors de la pièce et remonta à sa chambre chercher Hermione. Ginny demanda alors à Harry qui s’habillait:
-C’est quoi ce « truc » entre mon frère et toi ?
-C’est sans importance, mais si tu veux vraiment je te le dis !
-Ok ! Est-ce que je suis concernée ?
-Oui !
-Donc je veux savoir !
-Ton frère veut juste que je ne te force pas à faire quelque chose !
-Je me disais bien qu’il y avait un blocage quelque part. Dit Ginny en se levant, nue, s’approchant de lui et l’enlaçant.
-Tu ferais mieux de t’habiller, quelqu’un pourrait entrer ! Fit-il, en terminant par un baiser sur le front de sa bien aimée.
-Je sais ! Fit-elle en soupirant.
-J’ai fini, tu me rejoins en bas !
-Tu peux m’attendre !
-Comme tu veux ! Fit Harry en s’asseyant sur la chaise de bureau et la contemplant.
Ginny enfila des sous-vêtements affriolants, une petite robe de coton légère, mit des sandales et se coiffa. Une fois prête, elle dit :
-Je te plais comme ça ?
-Oui ! J’adore !
Elle mis ses bijoux, la parure plume de phénix, et vint s’asseoir sur les genoux de Harry, elle dit alors :
-Vivement ce soir !
-Moi je dirais plutôt, vivement les mariages ! Allons-y !
Fit-il, la forçant à se lever, il se leva à son tour, lui prit la main et l’entraîna dans l’escalier, il ne la lâcha qu’en arrivant dans la cuisine. Aussitôt Dobby s’approcha d’eux et dit :
-Bonjour maître monsieur Potter ! Bonjour maîtresse Ginny ! Que désirez-vous pour votre petit déjeuné ?
-Du bacon, une omelette et de la brioche avec de la confiture et du jus de citrouille, s’il te plait Dobby ?
-Pour moi aussi ! Fit Ginny, souriant à l’elfe.
-Si vous pouviez passer dans la salle à manger, je vous apporte tout ça dans un instant ! Fit Dobby.
Ils prirent donc le chemin de la pièce voisine, remarquant au passage la vingtaine d’elfes qui s’affairaient à la préparation du banquet, et en arrivant à celle-ci, ils purent constater qu’ils étaient les derniers levés. Quand ils purent enfin s’asseoir à la table, face à Fred et Georges qui leur firent un clin d’œil, Dobby arrivait déjà avec un plateau chargé de leur repas. Après que Ginny l’ait remercié, Georges entama la conversation :
-Harry ! C’est super d’avoir des elfes à la maison, si j’avais su qu’ils étaient encore là je serais venu plus souvent !
-Ce n’est pas mon idée mais je suis d’accord, ta mère a moins de travail ! Fit-il.
-C’est vraiment superbe le travail qu’ils ont fait ! Fit Fred.
La conversation prit fin lorsque Mme Weasley entra dans la pièce et dit à Ron, Charlie, Fred et Georges qu’ils devaient se tenir prêts à accueillir les invités qui arriveraient en ordre dispersé dés le matin, bien que la cérémonie ne devait avoir lieu qu’à cinq heures. Ginny, Hermione et Harry devaient s’occuper d’eux et se préparer, une répétition aurait lieu à la fin de la matinée. Les premiers à arriver furent Hagrid accompagné par Mme Maxime, suivis de peu par Percy, Pénélope et un petit homme rondouillard qui paraissait aussi large que haut, qui se présenta, M.Goodfellow, était le maître de cérémonie.
Le repas de midi fut très spartiate, les elfes avaient préparé des sandwichs et des verres de jus de citrouille et chacun se servait à loisir. Harry n’avait pas trop apprécié la répétition bien qu’elle fut indispensable. C’était le tout premier mariage aussi bien chez les Weasley que chez les Delacourt et pour tout dire, personne ou presque ne savait exactement ce qu’il fallait faire. A l’issue de celle-ci, ils furent tous conviés par Mme Weasley à emporter leur repas et à rejoindre leurs chambres respectives pour se mettre en tenue, une de ses amies, Mme Coupobol passerait voir s’ils avaient besoin d’un coup de peigne. Elle s’adressa à M. Goodfellow et lui indiqua qu’il pouvait disposer d’une tente ou il pourrait se détendre, à moins qu’il ne préfère rester dans le salon.
Harry et Ginny montèrent vite fait dans la chambre de celle-ci, laissant Hermione qui venait de retrouver Ron. Ils grignotèrent leurs sandwichs, mais Harry n’avait pas faim et elle lui demanda :
-Pourquoi ne manges-tu pas ?
-Oh ce n’est rien, ne t’inquiète pas !
-Je voie bien que ça ne va pas ! Explique-moi, tu sais que tu peux tout me dire !
-C’est vrai, il y a bien quelque chose, mais je voudrais que ce soit aussi une surprise pour toi, alors je ne peux rien dire à part le fait que j’ai le trac !
-Comment ça ! Le trac ! Tu ne passes pourtant pas d’examen !
-C’est pire ! Fit-il en s’asseyant sur le lit
-Hé ! Ce n’est pas ton mariage !
-Non mais ça ne serait pas pour te déplaire ! Fit-il en l’attrapant par la taille.
Elle se laissa faire, lui caressant la tête, cherchant à le rassurer. Ils ne bougèrent de là que lorsque Hermione arriva, exprimant son désir de s’habiller pour la cérémonie. Harry laissa donc Ginny à regret, et parti dans la chambre de Ron.
Il décida de se préparer vite fait, il se rasa, prit une douche et s’habilla, ne touchant pas à ses cheveux, espérant que Mme Coupobol obtiendrait un résultat satisfaisant, et descendit rejoindre Ron au salon. Son arrivée fut remarquée tant son ensemble bleu ciel brodé d’or lui allait bien, Ron était aussi mis en valeur dans son ensemble vert pale, mais il l’était surtout par la cape dont les motifs brodés scintillaient. Ses frères Fred et Georges avaient un ensemble semblable mais avec une cape en peau de dragon vert vif, Charlie, lui, en tant que témoin de Bill, avait aussi un ensemble bleu pale, une cape simple mais une superbe paire de bottes façon santiag que l’on aurait dite faite du même cuir que les capes des jumeaux. Lee Jordan quant à lui, n’étant pas de la famille, avait mis une robe de bal moderne, mais d’une extrême sobriété.
Plus le temps passait , plus le nombre des invités se faisait grand, de nombreux collègues de M. Weasley étaient venus et attendaient déjà dans le jardin, des anciens amis d’école de Bill formaient un petit groupe arborant toujours les couleurs de la maison Griffondor, Mme Londubat accompagnée par son petit-fils Neville qui ne faisait plus un pas sans son amie Luna que Ron et Harry eurent un peu de peine à reconnaître tant elle paraissait « normale », en effet, celle-ci avait passé la plus grande partie de ses vacances à aider Neville à se remettre de ses blessures, et apparemment cela lui avait aussi fait du bien de se trouver en compagnie de gens normaux. Neville boitait encore un peu et personne ne savait s’il pourrait un jour quitter sa canne, ce qui lui donnait un air noble. M. Lovegood etait heureux que sa fille ait un petit ami et depuis ne s’occupait quasiment plus d’elle, se contentant de lui faire parvenir une petite bourse pleine de gallions dés qu’elle lui en faisait la demande, la grand-mère de Neville elle etait très heureuse pour lui et aussi très contente d’avoir un peu de compagnie féminine. La quasi-totalité des membres de l’ordre était arrivés en ordre dispersé, il ne manquait que Maugrey. Les parents de Tonks étaient arrivés seuls, aucun autre membre de la famille n’avait été prévenu, et ils allèrent discuter avec Hagrid, qui fut à l’époque de la scolarité d Androméda une des seules personne en qui elle avait confiance, étant une Black elle etait mise sur le coté par les autres griffondor, tout en étant conspuée par les serpentards qui la traitaient de traître. Mme Coupobol arriva vers trois heures et demie, et s’occupa De Ron, Hermione avait obtenu de lui qu’il demande à ce que ses cheveux soient coupés courts, il fit sa demande et la coiffeuse pointa sa baguette sur lui, y appliqua un mouvement de semi-rotation tout en lançant un sort informulé, et Ron pu admirer le travail dans un miroir, les tempes, les oreilles et la nuque bien dégagée, et sur le dessus de la tête une brosse du plus bel effet. Les jumeaux appréciant le résultat demandèrent une coupe semblable, ce qui fut fait en un instant, puis vint le tour de Charlie, de Percy et de M. Weasley qui fit raccourcir les trois poils sur le caillou qu’il lui restait. Hagrid, le témoin de Remus, en profita lui aussi mais refusa de faire raccourcir sa tignasse, Mme Coupobol lui fit remarquer qu’il était indispensable d’égaliser un peu, sur son coté droit il y avait quelques trous qu’il justifia par l’incendie de sa cabane, il demanda donc qu’elle fasse de son mieux afin qu’il n’ait pas l’air ridicule dans son ensemble bleu clair, et lorsqu’il se regarda dans la glace, le résultat lui plût, il y avait même quelques ipomées fichées dans la barbe qui étaient du plus bel effet. Elle proposa ensuite ses services aux autres personnes présentes, Les membres masculins de la famille de Fleur en profitèrent donc ainsi que Remus et Bill qui venaient d’arriver, tous deux habillés de violet pastel, avec pour seule différence les motifs brodés sur l’ensemble et la cape de Bill qui etait en fait le même ensemble que celui de Harry, mais d’une autre couleur. La capilomage partit ensuite s’occuper de ces dames qui étaient dans les chambres, puis ensuite à l’extérieur, en direction de la caravane et des tentes, puis repartit à nouveau dans les étages. Le temps passait et l’horloge du salon affichait à présent quatre heure, le salon etait désormais trop petit pour contenir toutes les personnes présentes, et nombreux étaient ceux qui avaient déjà investi le jardin quand arriva, à la grande surprise de tous, Maugrey, accompagné par Drago Malfoy !
Aussitôt la réaction eut lieu, Ron et les jumeaux ainsi que Harry dégainèrent leur baguette, attirants sur eux tous les regards. Alastor dit immédiatement en s’interposant:
-Calmez-vous un peu! Si je l’ai amené, C’est qu’il n’est pas un danger !
-Ah ! Les mangemorts sont des agneaux maintenant ? Fit Georges.
-Disons que celui-la a changé de camp ! Répliqua Maugrey.
-C’est pourtant à cause de lui que Dumbledore est mort ! Il a failli le faire lui-même ! Rétorqua Harry.
-Peut-être, mais tu nous l’as dit toi-même, il ne l’a pas fait ! Alors pour le moment débrouillez-vous pour qu’il soit présentable pour assister au mariage de sa cousine, j’ai eu une drôle d’impression quand j’étais au square et j’ai préféré partir au plus vite ! Fit l’auror.
M. Weasley dit à ses fils d’obéir mais de ne pas quitter le serpentar des yeux, et parti avec Maugrey en direction d’une tente alors que Ron, Charlie, George , Fred, Percy et Harry emmenaient le fils Malfoy dans la chambre de Ron où celui-ci sorti d’un placard la robe de soirée que ses frères lui avaient payé deux ans plus tôt. Drago se changea rapidement, il n’avait pas envie de rester trop longtemps en leur compagnie, il constata que la robe etait légèrement trop courte, il fut décidé qu’elle conviendrait tout de même car elle etait d’un vert relativement pale et pourrait donc passer pour tenue de mariage, encore que le jeune homme aurait préféré un ensemble avec cape qui faisait plus moderne. Charlie réussi à intercepter Mme Coupobol qui s’occupa de la tignasse blonde qui avait été négligée depuis quelques jours, puis ils redescendirent. Le jardin etait à présent noir de monde, mais il etait encore trop tôt, les musiciens qui avaient étés commandés avaient commencé à jouer des airs d’ambiances et l’on sentait que l’heure approchait. Soudain la musique s’arrêta, les membres féminins des familles, exceptés quelques-uns arrivaient enfin, dix minutes avant le début de la cérémonie, et tout le monde convergea vers les chaises, installées face à un bureau installé sur une estrade couverte d’une tonnelle, derrière lequel se tenait M. Goodfellow qui etait habillé d’un costume queue de pie d’un noir chatoyant. Celui-ci etait un peu nerveux et appela M. Weasley, il s’inquiétait du fait que le témoin des autorités n’etait toujours pas là et il se vit répondre qu’il devrait arriver d’une minute à l’autre, de toute façon, il y avait tant de collègues du ministère qu’il y en aurait bien un qui pourrait le remplacer, mais cela ne fut pas nécessaire car le ministre de la magie en personne venait d’arriver, et s’installa aux cotés du maître de cérémonie. Les musiciens se remirent à jouer apres s’être rapprochés de l’estrade, les regards convergèrent alors sur la droite, au bout d’une allée de pierre qui arrivait du petit bassin en passant derrière la cabane aux balais, Bill venait d’apparaître au bras de sa mère, suivi par Harry et Charlie. Mme Weasley, tout de fuchsia vêtue, y compris le chapeau, laissa son fils grimper sur l’estrade et parti rejoindre son mari au premier rang. Bill se tint debout devant l’un des fauteuils dorés, face au ministre et au maître de cérémonie, Harry et Charlie firent de même devant les deux sièges installés sur le coté gauche du bureau. La musique s’arrêta et un autre air commença, Remus arrivait par le même chemin, au bras d’une dame que Harry reconnu à leur arrivée à l’estrade, c’etait le professeur MacGonagal mais habillée autrement, la couleur pourpre de sa tenue etait inhabituelle pour elle. Le professeur Lupin s’installa lui aussi devant un fauteuil, Hagrid et Hestia Jones prirent place à l’autre bout du bureau, face à Harry. Une fois la musique terminée, le silence régna sur l’assistance, mais cela ne dura pas longtemps, une marche nuptiale commença et tous tendirent le cou, cherchant à apercevoir la mariée. Elle arriva par le même chemin habillée d’une longue robe blanche terminée d’un volant , un voile se terminant en traîne lui cachait le visage et à la surprise générale, l’homme qui lui donnait le bras etait Ted Tonks, la demoiselle d’honneur n’etait autre qu’Hermione, il s’agissait donc de Nymphadora qui prit place à la droite de Remus, Hermione s’installa, debout derrière les témoins apres avoir déchargée la mariée de son bouquet de fleurs. Une autre marche nuptiale retentit alors et les regards suivirent le chemin, Fleur s’avançait resplendissante dans une robe à crinoline de soie blanche dont le buste etait lui aussi brodé d’or, toujours selon le même motif, un chapeau de sorcière blanc posé sur la tête, tenant le bras de son père vêtu d’un ensemble rouge. Derrière eux se tenaient Ginny et Gabrielle toutes deux habillées de robes à volants identiques si ce n’etait que celle de Ginny etait blanc crême, alors que celle de Gabrielle etait orange, et les gants de Ginny montraient toujours le même motif de broderie dorée alors que ceux de Gabrielle en étaient exempts. Alors que Fleur s’installait à coté de Bill, Ginny se mit derrière son frère Charlie et Gabrielle derrière Harry qui sans quitter sa bien-aimée des yeux demanda à son voisin discrètement :
-Comment se fait-il que seuls des membres de votre famille y compris Fleur et moi arborent ce motif de broderie ?
-Regarde le bien ! Il ne te fait pas penser à quelque chose ?
Tu n’as qu’à jeter un coup d’œil sur les amis de Bill, et tu comprendras !
Il tourna la tête vers l’assistance et repéra ceux-ci, puis dit :
-L’emblème de Griffondor sur les écharpes est entouré du même dessin!
-Tu as trouvé, seuls les descendants de Griffondor sont autorisés à le porter broder d’or, les élèves le portent mais l’or est remplacé par du jaune !
-Ben moi, je n’ai pas le droit de le porter alors ?
-Si ! Tu es le capitaine qui a gagné la coupe cette année, tu en as donc le droit pour un an, de plus le fait d’être le directeur de la maison à Poudlard, t’en donne aussi le droit, mais la raison principale pour laquelle tu y as droit, c’est que tu es un membre de la famille maintenant, nous étions tous au courrant du cadeau de ma mère !
-Et fleur ? Demanda Harry.
-Elle entre aujourd’hui dans la famille !
Le maître de cérémonie demanda le silence d’un geste et commença :
-Bonjour à toutes et à tous, nous sommes réunis ce jour afin de célébrer l’union de ses jeunes gens devant moi, et c’est un honneur qui m’est donné d’être ici pour le mariage d’un membre de la famille de Godric Griffondor ! Avant de commencer, y-a-t-il quelqu’un dans l’assistance qui s’oppose à l’une de ses unions ? _ _ _ _ _ Non ? Donc je peux poursuivre ! Le témoin de la cérémonie sera M. Scrimgeour, le ministre de la magie et patron de Melle Tonks et de M. Bill Weasley ( le ministre se leva et s’inclina ).Le témoin de M. Lupin est M. Rubéus Hagrid, directeur adjoint de l’école Poudlard, (celui-ci fit tomber sa chaise en se levant pour saluer l’assistance en inclinant la tête), le témoin de Melle Tonks est Mme Hestia Jones, employée du ministère, celui de M. Weasley n’est autre que son frère Charlie, et celui de Melle Delacour est M. Harry Potter , élève à Poudlard, dernier vainqueur du tournoi des trois sorciers et capitaine de l’équipe de quidditch de la maison Griffondor , gagnante de la coupe des maisons !
Un murmure s’éleva de l’assistance et certains se levèrent même pour apercevoir le jeune homme qui s’etait levé. M. Goodfellow lui-même le dévisagea quand il se rassit, pendant la répétition il l’avait toujours appelé « jeune homme » ou encore : « Le témoin de Fleur ». Apres un petit arrêt il reprit :
-M. Remus Jarod Lupin, fils de Janus Lupin et de Elebora Radius, actuellement sans emploi, désirez-vous prendre pour épouse Melle Nymphadora Tonks ici présente ?
-Oui ! Je le veux ! Repondit-elle.
-Melle Nymphadora Venusa Tonks, fille de Ted John Tonks et de Andromeda Siphilia Black, auror, désirez-vous prendre pour époux M. Remus Lupin ici présent ?
-Oui ! Je le veux ! Fit-il.
-M. William Albus Weasley, fils de Arthur Weasley et de Molliensa Meadowes, responsable de secteur au ministère, désirez-vous prendre pour épouse Melle Fleur Delacour ici présente ?
-Oui je le veux !
-Melle Fleur splendora Delacour, fille de Isidore Delacour et de Ambroisie Beauminoi, employée de banque, désirez-vous prendre pour époux M. Bill Weasley ici présent ?
-Oui je le veux !
Le maître de cérémonie poursuivit alors :
-Que les témoins se lèvent baguettes à la main ainsi que les mariés, mettez vos baguettes en contact !
De chaque coté du bureau les mariés et leurs témoins respectifs s’exécutèrent, il leva à son tour sa baguette y appliqua un mouvement rapide et dit :
-Par les pouvoirs qui me sont prêtés, je vous déclare maris et femmes ! Veuillez à présent retirer vos bagues de fiançailles et vous pouvez à maintenant mettre les anneaux de la fidélité ! Puis vous pourrez vous embrasser !
Ginny s’avança et recueillit les bagues de Bill et de fleur dans une corbeille, Hermione celles de Tonks et Remus, puis Gabrielle s’avança à son tour portant les anneaux sur un coussin, de l’autre coté, Hermione fit de même. Les nouveaux mariés se passèrent mutuellement les anneaux, puis, après s’être tourné un peu vers l’assistance, s’embrassèrent, tandis que l’oncle de Fleur, Janus, les mitraillait, armé de son appareil photo. Ils descendirent de l’estrade, et passèrent parmi les invités afin de recueillir les félicitations d’usage. Après un bon moment, le maître de cérémonie se fit entendre ;
-Mesdames et messieurs, que les célibataires qui le désirent viennent me rejoindre ici, les jeunes mariés, veuillez vous préparer !
Hermione et Ginny s’approchèrent des mariés tenant les corbeilles, les bagues de fiançailles y étaient toujours mais désormais accompagnées de deux anneaux attachés chacun à une rose. Les jeunes époux purrent recuperer leur bague à laquelle chacun tenait sentimentalement, puis prirent un anneau et une rose, ils étaient prêts. Harry rejoignit M. Goodfellow, mais il n’etait pas seul, Ron, Fred, Percy, Georges et Lee firent de même ainsi que deux des amis de Bill et cinq autres personnes qu’il ne connaissait pas et les trois vendeuses du magasin de farces et attrapes. M. et Mme Weasley étaient très surpris de voir quatre de leurs enfants et Harry dans le groupe, mais ils étaient majeurs et rien ne le leur interdisait. Le petit homme rondouillard quitta le groupe et rejoignit les maries à quelques mètres, et dit :
-veuillez vous mettre dos aux candidats, bien allez-y, lancez !
Les quatre roses s’envolèrent vers le groupe. Lee profita de sa grande taille et attrapa la première, Aubry et Astilbe attrapèrent la seconde, un amis de Bill fut bousculé et la troisième lui rebondit sur la tête, droit dans les mains de Ron, Harry qui tenait à tout prix à en avoir une etait crispé, mais quand la quatrième arriva, il se dit qu’il n’avait qu’à faire comme au quidditch, il prit son élan et sauta poing en avant, et d’un mouvement enveloppant s’empara de la fleur tant convoitée, quand il se reçu sur les genoux , salissant son ensemble par la même occasion, il etait radieux, il se releva, et regarda dans la direction de Ginny, celle-ci avait comprit et etait toute souriante. Les cinq détenteurs des anneaux se mirent sur le coté, ajustant leur tenue. Lee, fut le premier, il s’avança, lorsqu’il fut devant Britt, mit un genou à terre, pris la main de la jeune fille et lui passa l’anneau au doigt, celle-ci en réponse, arracha le lien qui tenait la rose et la disposa à la boutonnière de la robe de bal de Lee, celui-ci se releva, et la serra dans ses bras, sous les applaudissements. Une fois le calme revenu, Aubry et Astilbe s’élancèrent vers Fred et Georges et leur tendirent à chacun un anneau avec une rose, ils les prirent, détachèrent les anneaux des fleurs qu’ils mirent à la pochette de leur ensemble avec l’aide des demoiselles, à leur tour ils mirent un genou à terre et passèrent l’anneau au doigt de celles-ci, ils se relevèrent et étreignirent leur amie, une nouvelle salve d’applaudissement eut lieu, Mme Weasley etait en larme au bras de son mari et disait :
-Quelle surprise, je ne savais même pas qu’ils sortaient ensemble ! Et Ron, je suis sure que c’est avec Hermione, mais Harry ? Je ne voie aucune jeune fille que je ne connais pas !
Pendant ce temps, Ron avait procédé de la même manière que Lee, il se tenait maintenant face aux invités sous leurs applaudissements. Puis vint le tour de Harry, M. Goodfellow avait lancé un sort aux traces d’herbe de ses genoux, il s’avança d’un pas assuré vers Ginny, mis le genou gauche à terre et passa l’anneau au doigt de sa bien-aimée, Mme Weasley poussa un petit cri de surprise :
-Ginny ! Et se remit à pleurer de plus belle dans les bras d’Arthur. Leur fille unique arracha le lien de la fleur et la mit à la pochette de Harry qui se releva et l’enlaça sous les acclamations. La cérémonie etait maintenant terminée, et les mariés s’étaient éclipsés. Tout le monde fut convié à rejoindre un buffet disposé un peu plus loin afin d’y prendre une collation, Harry et Ginny se tenant la main passèrent près des parents de celle-ci. Mme Weasley prit Harry dans ses bras, et tout en pleurant dit :
-Harry ! Mon chéri ! Je t’ai dit à ton anniversaire que tu faisais partie de la famille, maintenant si tu le veux, tu peux m’appeler Maman ! Je ne pouvais pas espérer mieux pour elle ! Pendant ce temps, M. Weasley avait prit sa fille dans les bras et l’embrassait, lui aussi avait la larme à l’œil. Mme Weasley fit de Même et son mari serra la main de Harry et dit :
C’est formidable Harry ! Ginny, l’héritière de Godric Griffondor fiancée au plus remarquable des représentants de la maison Griffondor !
Harry n’en revenait pas que sa déclaration publique se passe aussi bien vis à vis des parents de sa belle. Il etait aux anges, il emmena Ginny au buffet, et là, ses amis les congratulèrent, y compris Drago un peu hésitant, ainsi que Algebrus et sa sœur Gabrielle, qui avaient l’air déçus. Des plateaux chargés de verres circulaient d’un groupe à l’autre et cela intrigua Harry et les jumeaux, et lorsque l’un d’eux arriva vers eux, Fred et Georges attrapèrent le plateau et le tirèrent vers le haut, et découvrirent accroché à celui-ci, un elfe de maison mais le plus surprenant, c’était que celui-ci etait habillé d’une sorte de livrée de serviteur, et portait une perruque blanche. Harry lui demanda :
-Quel est ton nom ?
-Nicéphore ! Maître !
-Comment se fait-il que tu sois habillé ?
-C’est juste la tenue de service des elfes de maison, monsieur !
-Je croyais que vous ne pouviez pas recevoir de vêtements !
-Mais ce n’est pas un vêtement monsieur ! C’est un uniforme !
Chapitre 10
Godrics Hollow
Le lendemain matin, où plutôt vers midi, Harry se réveilla, il se remémora les événements de la veille et sourit tant cette journée avait été merveilleuse. Il se rappela même l’arrivée à la chambre de Ginny, alors qu’ils arrivaient sur le palier, Ron et Hermione déjà dans l’escalier menant à l’étage supérieur, M.Weasley apparut, et, sans même paraître surpris du fait qu’ils allaient dans les chambres en couples, leur souhaita une bonne nuit, à quoi ils répondirent en chœur, et il ajouta à l’adresse de Harry et Hermione qu’ils pouvaient désormais l’appeler « papa » ou s’ils ne le souhaitaient pas, d’utiliser son prénom, tel que Fleur l’avait fait. Tout de suite après, il etait entré dans la chambre en compagnie de sa fiancée et la porte s’etait refermée sur eux, ils avaient été un peu hésitant sur la suite à tenir, mais ils n’avaient pas résisté à l’appel du sommeil, ils s’étaient déshabillés et couchés, bientôt, tous deux avaient plongé dans les bras de Morphée. Il pensa à ce moment de la matinée ou Ginny l’avait réveillé de ses caresses, il avait fini par y répondre, et s’etait rendu compte qu’elle etait à nouveau nue dans le lit, cette fois ci, il ne fit rien pour retenir son désir, et ensemble ils avaient découvert le septième ciel. Il se mit à passer la main dans les cheveux de sa dulcinée, la jeune rouquine finit par réagir, se tourna vers lui et lui fit un sourire radieux. Elle se lova contre lui et ne bougea plus, profitant au maximum de cet instant, espérant qu’il dure le plus longtemps possible. Malheureusement pour elle, quelqu’un frappa à la porte, Ginny répondit :
-Oui !
-Il faudrait peut-être penser à descendre ! Fit Mme Weasley à travers la porte.
-Tout de suite, maman !
-Harry ! Il y a Arthur qui veut te parler ! Continua Molly.
-J’arrive tout de suite ! Fit-il, hésitant un peu avant de répondre.
-Bon je vais chercher Ron et Hermione ! Dit Mme Weasley.
Des craquements de marches retentirent, Harry sauta hors du lit, Ginny en fit autant, ils s’habillèrent et lorsqu’ils ouvrirent la porte, la mère de Ginny descendait au même moment en grommelant, tellement Ron avait mis longtemps à répondre. Elle dit alors :
-Ginny j’ai un mot à te dire ! Allons dans ta chambre on sera tranquille !
Ginny fit demi-tour, suivie par sa mère, Harry descendit et trouva M. Weasley attablé à la cuisine, celui-ci posa sa tasse et accueilli le jeune homme :
-Alors ! Bien dormi !
-Très bien ! Merci !
-Je sais que tu as l’intention d’aller à Godrics Hollow, je ne peux pas m’y opposer, de toute façon tu finirais par y aller seul si je te le déconseillais ! Alors j’ai pensé à une solution, Hagrid et moi nous allons t’accompagner ou plutôt vous accompagner, car vous avez décidé d’y aller tous les quatre, je suppose !
-C’est vrai ! J’aimerais voir la maison de mes parents, et aller faire un tour sur leur tombe ! Et il est vrai aussi que Ron, Hermione et Ginny ont prévu de m’accompagner ! Quand pensez-vous que nous irons là-bas ? Demanda Harry
-Bien ! Je pensais y aller aujourd’hui, personne ne pensera que l’on puisse bouger le lendemain d’un mariage, c’est aujourd’hui que nous serons le plus en sécurité pour nous balader !
-Il faut se dépêcher alors ! Fit Harry.
-Pourquoi donc ! Ce n’est qu’une petite ballade, on ne devrait pas être parti plus de deux heures, ce n’est pas loin d’ici ! Par contre, pour y aller, il y a un petit problème, le gardien du secret c’est Queudvert, il peut indiquer le lieu a tous les mangemorts, mais pas à Ron, Ginny et Hermione et pour cause ! Pour toi, ça ira, car tu es le propriétaire de la maison, et tu y habitais, il faut donc rompre le serment du secret au plus vite, et à ce moment tu pourras indiquer aux autres le moyen d’y aller, c’est à dire que nous devons d’abord y aller, Hagrid, toi et moi, puisque tu ne sais pas ou c’est, apres nous pourrons aller les chercher ! Qu’en penses-tu ? Demanda Arthur.
Harry ne savait que dire, lui qui se demandait comment y aller, voilà que la solution arrivait toute seule. Il répondit joyeusement :
-Nous ferons comme vous voulez, c’est si sympathique de votre part !
-Ok ! Mangeons un peu et tout de suite apres, nous irons tous les trois !
Avant même que Ginny ne soit descendue Harry s’etait attablé et commençait à manger, les restes du repas de mariage étaient tout aussi bons que la veille. Ron et Hermione arrivèrent à leur tour, puis Ginny en compagnie de sa mère, aussi souriantes l’une que l’autre, mais la jeune fille eut un regard noir lorsqu’elle s’aperçut que personne ne l’avait attendu pour commencer. Elle s’installa à coté de Harry, et commença à manger, elle aussi. Lorsque Harry lui demanda de quoi sa mère lui avait parlé, elle commença à le taquiner en refusant de répondre, puis lui répondit enfin que s’etait juste pour lui rappeler quelques consignes à suivre, et à l’oreille ajouta « conseils à suivre pour ne pas tomber enceinte ». Ce à quoi il lui répondit que ce ne serait pas pour le déranger, mais il etait préférable d’attendre la fin de ses études, à quoi elle répondit qu’elle etait tout à fait d’accord. Dès qu’il eut terminé, M. Weasley prit la parole et annonça :
-Ron, Hermione, Ginny ! Vous terminez de manger tranquillement, Harry revient vous chercher dans peu de temps, tenez-vous prêts !
-Mais nous n’attendons pas Hagrid ? Fit Harry.
-Non ! Il doit nous attendre là-bas, j’étais certain que tu dirais oui, alors je l’ai envoyé comme éclaireur!
-Alors ! Comment faisons-nous pour y aller ? Demanda Harry qui etait maintenant debout à coté de M. Weasley.
-Nous allons transplaner, tiens regarde cette photo, ce sera plus simple que de t’expliquer ! Tu vois ce petit bouquet d’arbres sur la place ?
-Ok ! Ce n’est qu’une formalité !
-Alors c’est parti ! M. Weasley leva sa baguette et tourna sur lui-même et disparut, Harry le suivit aussitôt.
Un instant plus tard il etait prés des arbres, sur la place il y avait un peu de monde, mais personne ne les avait vus, de nombreuses ménagères se promenaient aux étals d’un petit marché, ils se dirigèrent vers l’église toute proche, sur le flanc de celle-ci, dans un petit renfoncement, se tenait Hagrid qui avait préféré se tenir légèrement à l’écart, du fait de son accoutrement habituel et de sa haute stature. Ils prirent un petit passage qui menait en fait à l’entrée du cimetière, mais bien qu’il ait fortement envie d’aller sur la tombe de ses parents, Harry suivit ses chaperons, pensant bien y faire un tour plus tard. Ils continuèrent leur chemin vers la sortie du village, les maisons étaient de plus en plus espacées, et bientôt la chaussée étroite laissa place à un chemin de Terre bordé de hautes haies. Au détour d’un virage, les ruines d’une maison apparurent, il devina que c’etait la maison de ses parents, le toit s’etait effondré sur la partie gauche, la droite paraissait intacte, Hagrid dit alors :
-Apparemment tu es en train de la regarder ?
-Oui ! Répondit-il dans un souffle, il avait l’estomac noué, il n’avait jamais imaginé le spectacle qui s’offrait à lui.
-Ca n’a pas bougé depuis ce jour là ! Ajouta Hagrid
-Entrons ! Il faut annuler le serment du gardien ! Fit M. Weasley.
Harry poussa la porte, devant lui une pièce sombre s’offrit à sa vue, une sale à manger d’après les meubles, Hagrid tira une chaise et le fit asseoir, un buffet de chêne etait défoncée sur sa droite, le demi-géant dit alors :
-C’est là que j’ai retrouvé le corps de ton père, il a ouvert la porte et aussitôt un avada kedavra la frappé à bout portant, le projetant ici !
Apres un instant de silence, M. Weasley dit :
-Sors ta baguette, tu la diriges vers un mur et tu lis la formule sur ce parchemin !
-Expiratio domus circator ! Lu Harry, un éclair pourpre sorti de sa baguette et percuta le mur.
-Très bien, il fallait attendre que tu sois majeur et que tu entres en possession de tes biens légalement. Maintenant, que désires-tu faire ? Etre le seul gardien ou alors nommer quelqu’un d’autre ?
-Pourriez-vous être ce gardien ? Demanda Harry, ne sachant plus comment l’appeler, « papa » lui serait difficile, « Arthur » lui parraissait trop irrespectueux et « M. Weasley » le vexerait sans doute.
-Mais bien sur Harry ! Se sera un plaisir ! Retourne le parchemin ! Tu pointes ta baguette sur la mienne, et moi je touche le mur avec, et tu lis le premier sort !
-Nuntiare novus domus curator! Et un autre éclair pourpre sorti de sa baguette et se dirigea sur la baguette du nouveau gardien et sur le mur.
-C’est parfait ! Molly m’avait dit que tu réussissais les nouveaux sorts des la première tentative et je le constate, c’est phénoménal ! Il y a longtemps que tu réussis tous les sorts que tu lances ?
-En fait, je suis moi-même surpris ! La première fois c’était chez vous, quand j’ai fais ce concours avec Ron et Hermione !
-C’etait le jour de ton anniversaire, si mes souvenirs sont bons ! Demanda M. Weasley.
-Oui !
-Il faudra en parler à Mme McGonagal, elle aura peut-être une explication ! Bon ! Maintenant il est temps de faire venir ta petite bande, comment veux-tu faire cela ?
-Est-ce que si je leurs envoie un patronus messager ça marcherait ?
-Tu sais faire ça aussi ? Qui te l’a appris ?
-j’avais déjà vu Tonks le faire, j’ai juste fais la même chose ! Je savais déjà lancer un patronus alors ce n’etait pas difficile, Ginny, Ron et Hermione savent aussi le faire, je leur ai montré !
-Ben vas-y ! On verra sur les longues distances!
Harry s’exécuta et un patronus en forme de cerf parti au galop, Hagrid etait stupéfait et dit :
-Le Même patronus que ton père !
M. Weasley félicita Harry, puis ils discutèrent des parents de Harry en attendant les trois jeunes sorciers. Ceux-ci ne se firent pas attendre, bientôt ils apparurent, juste à l’entrée de la maison, Ginny au bras d’Hermione, celle-ci dit alors :
-Ah mais ce serait pas mal ici apres un brin de ménage !
-Ne dis pas ça Hermione ! Fit Hagrid légèrement choqué.
-Pourquoi donc ?
-Tu n’as pas encore vu la pièce à coté, elle n’est pas dans le même état ! Répondit Hagrid !
-Harry ! Que souhaites-tu faire maintenant ? Demanda M. Weasley.
-Je vais visiter la maison, vous n’avez qu’à me suivre, vous pourrez me raconter ce qui c’est passé ou tout du moins ce que vous savez ! Fit Harry qui se leva, parti vers l’entée, se retourna et commença les explications dés qu’il sentit la main de Ginny se glisser dans la sienne :
-Alors Voldemort est arrivé devant la porte, apres que Queudver lui ait indiqué le lieu, il a toqué à la porte, sans doute selon un code, mais Queudver l’avait transmis aussi, mon père est allé ouvrir, et aussitôt il a reçu un avada kedavra qui l’a projeté sur ce buffet ! Il s’est mis à la recherche de ma mère et moi, il est sans doute entré dans cette pièce derrière ! Tout en joignant le geste à la parole, il ouvrit une porte, lança un « lumos » en pointant sa baguette dans la pièce sombre et il poursuivit :
-Il n’y avait personne ici, il a fait demi-tour, puis il est parti vers cette autre porte, à voir l’état de celle-ci elle etait verrouillée par un sort du genre collaporta et il l’a forcée d’un contre sort ! Il du donner un coup d’épaule pour l’ouvrir, et la vision qu’il eut l’arrêta dans ces explications, la pièce etait comme brûlée,
Les trois sorciers apparurent comme prévu derrière le bosquet sur le chemin de l’étang, avec précautions, ils s’approchèrent un peu, tout en restant à l’abri des arbres, et aperçurent la maison, la marque des ténèbres flottait au-dessus de celle-ci, mais rien ne bougeait, aucun éclair n’etait visible. Ils s’avancèrent délicatement, baguettes brandies, et virent la voiture et la caravane de la famille Delacourt retournées. Une silhouette se montra dans le jardin près du bassin, Harry s’apprêtait à lui lancer un sort quand Hermione dit que c’était Kingsley Shacklebolt, il se ravisa et observa le grand sorcier noir, il marchait rapidement vers la maison de laquelle sortit Dedalus Diggle qui lui demanda :
-Alors ! Ils sont partis !
-Oui ! Ils ont transplanés ! Et à l’intérieur ? Tout va bien ?
-J’ai vu plusieurs personnes stupéfixées mais je n’ai pas vu tout le monde ! Fit Dedalus.
M.Weasley, suivit de Harry et Hermione se montra alors, et demanda :
-Qui a été tué ?
Les deux sorciers se tournèrent vers le propriétaire des lieux, puis levèrent la tête et virent la marque laissée dans le ciel. Kingsley répondit :
-Je ne sais pas, j’étais dehors quand cela a commencé, j’ai vu six mangemorts sortir de la maison et s’attaquer à la caravane, deux d’entre eux sont restés dehors, j’ai stupefixé le premier, quelqu’un à partir de la maison à desarmé le deuxième qui s’est enfuit, comme évanoui ! Les quatre autres sont ressortis avec Drago qui se débattait, celui qui le tenait s’est écroulé et il a pu courir jusqu’à la maison, les trois derniers ont senti que ça prenait un mauvais tournant pour eux ils ont lancé le sort qui a basculé la caravane et se sont sauvés, je les ai suivis, j’en ai eu un mais les derniers ont transplané.
-Entrons dans la maison ! Fit M. Weasley à Harry et Hermione. Et il ajouta :
-Kingsley ! Tu peux voir pour les occupants de la caravane ?
-Ok ! J’y vais !
Ils entrèrent dans la cuisine en compagnie de Dedalus, un corps etait allongé de l’autre coté de la table, un énervatum suffit à ranimer Maugrey qui indiqua que la maison etait presque vide, ils étaient pour la plupart à la caravane lors de l’attaque, seuls les jumeaux, Lee et leurs fiancées étaient restés, ils étaient à coté dans la salle à manger. Harry étant le plus proche de cette pièce poussa la porte entrouverte et entra dans celle-ci, il fut accueilli par un « Harry » d’étonnement. Dés le début de l’attaque, ils avaient réagi, un combat s’etait déroulé dans la pièce, Lee et Astible s’étaient écroulés mais ils avaient tenu bon, et avaient réussi à repousser les assauts d’un groupe de mangemorts, deux d’entre eux étaient toujours étalés prés de la porte à coté de Drago lui aussi inconscient. Georges justifia l’état du jeune serpentard en disant qu’il avait peut-être rejoint le camp ennemi, le combat s’etait interrompu lorsqu’un autre mangemort était venu récupérer ses acolytes, mais ils les avaient poursuivis de leurs sorts par la fenêtre qui n’etait maintenant plus qu’un trou béant. Georges venait de ranimer sa fiancée, tandis que Fred s’etait occupé de son ami, et ils étaient sur le point de partir voir ou étaient les autres.
Ils tentèrent de ranimer Drago, mais celui-ci avait pris plusieurs éclairs de stupéfixion simultanément, et il etait plutôt mal en point, les deux mangemorts furent quant à eux désarmés puis entravés, puis M.Weasley enleva leurs masques, afin de les identifier, il s’agissait de Gibbon pour le premier, il ne connaissait pas le second, mais les jumeaux le connaissaient bien, c’etait Warrington, un de leurs anciens adversaires de quidditch et ancien membre de la brigade inquisitoriale, et le trouver là en tant que mangemort ne les surprenait pas le moins du monde. Un sort de lévitation permit de les faire sortir à leur suite, ainsi que Drago, en passant par la cuisine ils laissèrent leurs fardeaux aux bons soins de Maugrey, et sortirent apporter leur aide aux occupants de la caravane. Celle-ci etait en fait couchée sur le coté où se trouvait la porte et il etait impossible d’y entrer, Hermione pointa du doigt la lucarne pendante du toit, et indiqua que Kingsley etait sans doute entré par-là, ils décidèrent tous les dix de faire de même, ils s’aidèrent mutuellement, puis progressèrent difficilement à l’intérieur, ils regardaient par toutes les portes, mais toutes les pièces de cet étage étaient des chambres vides, ils suivirent l’escalier en marchant sur le mur, l’étage comportait aussi uniquement des chambres, et ils passèrent au suivant, qui etait enfin le rez-de-chaussée, ils se précipitèrent vers la salle à manger, et y découvrirent le désastre. La famille Delacourt presque au complet etait là inconsciente, ainsi que Remus, Tonks, Molly, Charlie et Bill. Kingsley, essayait sans y parvenir de déplacer l’immense table de chêne, afin de libérer quelques convives coincés, aussitôt il reçut l’aide dont il avait besoin, Harry appliqua un Wingardium Leviosa et telle un foetus de paille, elle s’envola et resta comme collée au mur opposé, tous les autres se dépêchèrent d’évacuer tout le monde, ne sachant pas combien de temps il arriverait à maintenir le sort. Une colonne de corps inanimés etait en mouvement, en direction de la lucarne, lorsqu’il n’y eut plus personne, Harry abaissa sa baguette, la table retomba lourdement et un des pieds se brisa. Il etait sur le point de ressortir quand il pensa à jeter un œil à la cuisine qui etait vide, puis au corridor de l’entrée ou il trouva Mme Delacourt en piteux état, il la fit-elle aussi léviter, et il la dirigea vers l’extérieur. Quand il fut arrivé dehors, il vit que tous avaient été allongés sous la tonnelle qui la veille avait abrité les mariages, déjà des médico-mages étaient arrivés et se mettaient à l’œuvre. Harry ne savait que faire, Dédalus lui dit alors de l’accompagner, ce qu’il fit alors que Hermione envoyait un patronus à Ron et Ginny pour qu’ils reviennent. Le frère de Mme Figg resta devant la caravane et dit à Harry :
-Nous allons essayer de redresser la caravane, je n’ai pas la puissance pour le faire, mais toi tu dois l’avoir, par contre tu n’as pas la formule qui convient, alors je vais te montrer quelque chose, donnes moi la main et pense à la confiance que tu as en moi ! Bien ! Alors regarde !
Il fit un mouvement de sa baguette, accompagné d’un sort informulé, et la caravane s’éleva un peu dans les airs, se redressa et retrouva sa place initiale, libérant les corps sans vie de deux mangemorts, Dédalus fit à Harry :
-Tu vois ce que l’on peut faire en unissant nos forces ! Tu seras en septième année à Poudlard, et c’est cette année que tu devrais voir ça ! Moi je commence à me faire vieux et je n’ai plus autant de puissance qu’avant, j’espère juste ne pas devenir un « Cracmol » dans quelques années ! Bon ! Voyons un peu qui sont ces deux là !
Il retira les masques des individus et les nomma, Axley pour le premier et Jugson pour le second, puis il dit :
-Emmène ces deux là aux médico-mages, je vais chercher celui que Kingsley a stupéfixé plus loin !
Harry s’exécuta et fit léviter les corps derrière lui, et se dirigea vers la tonnelle. A son arrivée, une tornade rousse se précipita sur lui, prête à lui chercher dispute mais elle se ravisa en voyant son chargement, il ne lui laissa pas le temps de parler et demanda :
-Alors ! Ta mère ?
-Rien pour l’instant ! Ils n’ont pas encore trouvé quel sort les a rendus inconscients ! Mais apparemment elle n’a rien, Bill et Fleur ont été coincés sous la table ainsi que son père et ses oncles, ils ont diverses fractures mais c’est sans gravité, par contre sa grand-mère n’est plus de ce monde, et sa mère vraiment mal en point ! Répondit Ginny.
-Nous sommes arrivés trop tard, s’etait déjà fini quand nous sommes arrivés ! Fit Harry, apres avoir posé les mangemorts près de la tonnelle.
A ce moment là, Remus et Tonks apparurent, suivis de peu par Mme Weasley au bras de son mari, elle avait l’air hébétée, outrée qu’une attaque ait pu avoir lieu chez elle. Rapidement les médico-mages prirent la décision d’emmener tous les blessés à Ste Mangouste, et les transferts furent faits très rapidement. Le dernier mangemort stupéfixé rejoignit les autres grâce à M. Diggle, il s’agissait d’Alecto Carrow, et bientôt des aurors envoyés par le ministère les emmenèrent. La soirée fut morose, la plus grande partie de celle-ci fut mise à profit pour remettre en état la maison qui avait subit quelques dommages, la famille Delacourt avait moins de chance, la caravane etait à présent inutilisable, les étages menaçant de s’effondrer. Il fut donc décidé que tout le monde dormirait dans la maison, sauf ceux qui disposaient d’un logement ailleurs tels les jumeaux, Lee et les vendeuses qui retournèrent au magasin. Bill et Fleur étant à l’hôpital, leur chambre fut occupée par le frère et la sœur de cette dernière, la chambre de Percy fut attribuée à sa tante Morgane et ses enfants et Ginny libéra sa chambre pour la mettre à la disposition de la famille Navart et elle rejoignit la chambre de Ron et Hermione en compagnie de Harry. Quant à lui, grand-père Tintabulus décréta qu’il pouvait dormir dans le salon sur un fauteuil, laissant le canapé pour Charlie, une fois que le trou béant de la fenêtre fut rafistolé.
Le dimanche, alors que tout le monde avait pris ses marques, des hiboux arrivèrent, mais non pas les quatre habituels qui amenaient la liste des livres à se procurer, mais huit, il y avait une grosse lettre pour Harry, trois autres un peu plus petites pour Ginny, Ron et Hermione, et quatre petites pour Sélénia, Algebrus, Gabrielle et Drago qui avait une fois de plus réussi à convaincre son chaperon, Maugrey fol-œil, de venir passer la journée au terrier. Elles provenaient toutes de Poudlard, et tous les destinataires étaient présents, soit dans la cuisine, soit dans la salle à manger, dehors il pleuvait à torrent, et le petit chemin qui menait à l’étang etait déjà recouvert D’eau, seul Carbouche s’inquiéta des poissons du bassin de jardin qui avait débordé. Dans sa lettre, Harry avait la confirmation de ses nouvelles attributions au sein de l’école, il serait effectivement le directeur de la maison Griffondor, il aurait à gérer le mot de passe donnant accès à la salle commune, il avait normalement le devoir de nommer le capitaine de l’équipe de quidditch, poste qu’il devrait quitter, car il ne pouvait cumuler cette fonction avec celle de professeur, il pourrait tout de même continuer à jouer, s’il en trouvait le temps, et elle s’etait permis de ne pas attendre sa réponse pour en nommer un qui, elle en etait sure, lui conviendrait. Il y avait également un mot de Mme McGonagal qui annonçait qu’elle avait été nommée directrice et que la sécurité de l’établissement serait renforcée par une équipe d’une dizaine d’aurors dirigée par Alastor Maugrey, qui avait accepté de reprendre du service, puis la liste des livres qu’il devrait se procurer pour la rentrée des classes, celle-ci etait étonnement courte, mais il s’y attendait car les livres pour les sixièmes et septièmes années étaient les mêmes, le titre du seul livre demandé etait : Histoire des grands magiciens, ancêtres et descendants, des histoires de famille. Il allait lire la suite quand Ginny eut une exclamation de joie, mais elle fut de courte durée, elle etait nommée préfête, en remplacement de Melle Silverspoon. Mme Weasley n’en revenait pas, cinq de ses sept enfants avaient été nommés préfets dont un même préfet en chef, elle embrassa sa fille et lui demanda ce quelle souhaitait avoir comme cadeau, ce à quoi elle se vit répondre qu’il faudrait y réfléchir. Ron s’exclama à son tour, il venait de découvrir un nouvel insigne dans sa lettre, celui de capitaine de l’équipe de Quidditch, il dit alors :
-Harry ! Qu’est-ce que ça signifie ? C’est toi le capitaine !
-C’était moi ! Maintenant, en tant que professeur, je ne peux plus l’être, mais je peux toujours jouer en tant qu’élève !
-Alors c’est vrai ? Je suis le nouveau capitaine ?
-Qui veux-tu que ce soit ? Tu as bien l’insigne ! Fit Ginny.
-Oui ! Et je ne suis pas le seul avec Ginny à en avoir un ! Fit Ron en regardant Hermione, bouche bée devant l’insigne qu’elle tenait dans la main, elle le montra aux autres, M.Weasley s’approcha d’elle, inclina la tête et dit :
-Hermione ! C’est un honneur pour moi de féliciter la nouvelle préféte en chef.
-Merci ! Je dois dire que je ne m’y attendais pas du tout !
-Tu pensais peut-être que ce serait Pansy Parkinson ? Fit Harry en lançant un regard à Drago.
Sa suggestion déclencha quelques rires, y compris de la part de Drago, Sélénia demanda alors, ayant intercepté le regard de Harry :
-Qui est-ce ?
-Juste la préféte d´une autre maison ! Et toi ! Que dit ta lettre ? Répondit le jeune Malfoy.
-Juste que pour raisons exceptionnelles je suis admise en septième année et que je devrais participer à la répartition ! Fit Sélénia.
-Moi je suis admis en sixième année ! Fit Algebrus.
-Et moi en deuxième ! Fit Gabrielle
-Et toi Drago ! Tu reste préfet ? Demanda Maugrey.
-Non, je ne pense pas, je vais être à nouveau réparti ! Répondit Drago.
-Et si tu retournes à serpentar ? Fit Harry.
-Bah ! On verra bien !
-Vous avez vu le nom de celle qui a écrit le livre que nous devons acheter ? Fit Hermione.
Harry et Drago prirent alors leur liste et lurent en chœur :
-Molliensa Meadowes !
-Maman ! Dirent alors Ron et Ginny.
-Oui ! Et alors ! J’ai bien le droit d’avoir écrit un livre ! D’ailleurs c’est le seul, j’ai écrit celui là à la fin de mes études, le poste que je devais obtenir ne s’est jamais libéré, et apres je me suis occupé de vous tous ! Répondit Mme Weasley de façon évasive.
-Et comment se fait-il que ce soit justement ce livre que l’on doive se procurer ? Fit Ron.
Personne n’avait remarqué que M. Weasley venait de recevoir un patronus messager, et pour cause, celui-ci avait la forme d’un chat, il avait prit connaissance du message et en profita pour détourner l’attention :
-La cérémonie testamentaire aura lieu mercredi ! annonça-t-il
-Et où donc ? Fit Mme Weasley.
-Tout simplement à Poudlard !
-Si ça ne dérange pas, Harry, Ginny, Ron et moi souhaiterions rester au château, nous avons des recherches à faire à la bibliothèque ! Fit Hermione.
-Oui ! Ce n’est pas une mauvaise idée, vous serez en sécurité là bas ! D’ailleurs il y aura quelques aménagements à apporter, d’apres ce que m’a dit la directrice ! Fit M. Weasley.
-Lesquels? Demandèrent Ron et Ginny.
-Il y a plusieurs nouveaux professeurs qui doivent aménager leurs appartements, vous pourrez leur apporter votre aide ! Répondit-il.
-Qui donc et à quels postes ?
-Un nouveau professeur d’histoire et deux autres pour la défense contre les forces du mal, un pour la théorie et un autre pour la pratique, à ce qu’il me semble, la directrice continuera ses cours de métamorphose, M. Slughorn a été convaincu de rester ainsi que Mme Trelawney ! Les noms, je ne peux vous les donner, mais vous en connaissez déjà un ! Répondit M. Weasley.
-Qui est-ce ? Fit Drago.
-Il veut que ce soit une surprise ! Répondit Harry.
-Quand irons-nous chemin de Traverse ? Demanda Ginny à sa mere.
-Bill et Fleur accompagneront Sélénia, Algebrus et Gabrielle, mais puisque tu as l’intention de rester à Poudlard je leur demanderais de prendre tes livres ! Répondit celle-ci.
-Pourrait-ils aussi prendre le livre qu’il nous faut ? Demanda Harry.
-Oh ! Cela ne sera pas nécessaire, je croie bien en avoir assez pour tout le monde ! Affirma Mme Weasley en sortant sa baguette et la levant, prête à lancer le sort qui ferait venir les livres, mais elle fut interrompue par son mari qui lui dit :
-Ne te dépêche pas autant, n’oublie pas qu’il y a des portes fermées et qu’il vaut peut-être mieux les ouvrir auparavant !
Sur cela elle se leva, et partit dans les étages, suivie par Ginny et Harry, arrivés au grenier, ils cherchèrent à faire le moins de bruit possible, ils ne souhaitaient pas déranger la goule, ils eurent à déplacer quelques paravents, et virent un matelas attaqué par les mites, avec un petit tas d’habits posés dessus. Mme Weasley se dirigea vers une vielle malle de laquelle elle sortit quelques livres, pendant que Ginny jetait un regard intrigué au tas de chiffons, elle eut un mouvement de recul quand celui-ci se mit à bouger, une petite tête apparue alors, c’etait Winky qui voulu se lever mais elle en fut incapable, son ventre etait maintenant impressionnant. Elle appela sa mere qui confia les livres à Harry, et qui vint la rejoindre au chevet de l’elfe de maison. Se rendant compte de l’imminence de la naissance, celle-ci dit alors :
-Harry ! Descends chercher Dobby, s’il te plait ! Ginny! Vas chercher de quoi arranger ce lit, ils auraient dû me demander, j’ai plein de vieux draps et de couvertures !
Les deux jeunes sorciers s’exécutèrent immédiatement, pendant que Mme Weasley demandait à Winky :
-Que faut-il faire ?
-Madame est trop bonne ! Elle ne doit pas perdre son temps avec moi !
-Mais voyons Winky ! Je tiens à ce que tout soit pour le mieux pour toi, grâce à toi et tes condisciples mon fils à eu un merveilleux mariage, c’est la moindre des choses ! A part Dobby, y-a-t’il quelqu’un d’autre à appeler ?
-Ne vous embéter pas ! Dobby appellera l’elfe des soins !
-Il y a des elfes spécialisés pour les soins ?
-Non Madame! C’est juste l’elfe de maison qui travaille à l’infirmerie de Poudlard, c’est toujours elle qui s’occupe des elfes malades, quand elle a un problème elle demande à Mme Pomfresh !
-C’est une amie, je l’appelle tout de suite ! Sur cela, elle envoya un patronus messager, qui avait pour forme une espèce de libellule géante, à cette membre de l’ordre qui ne participait presque jamais aux réunions. Ginny revint chargée de draps de coton et de couvertures légères, et fit le lit pendant que sa mère portait l’elfe serrée contre elle. Dobby arriva à ce moment et voyant sa compagne les yeux fermés, crût qu’elle avait succombé à sa grossesse, il s’effondra en pleurs, Harry sur ses talons eut aussi la même impression, il s’abaissa et releva l’elfe, dans le but de le consoler. Winky rouvrit les yeux une fois de retour dans le lit et dit :
-Que se passe-t-il mon Dodo ?
Dobby tourna la tête vers elle et s’exclama :
-Wiwi ? Mais tu n’es pas…….
-Ben non puisque je te parle ! L’interrompit-elle. Il se précipita à genoux sur le matelas, lui attrapant la main. Un patronus arriva, il avait la forme d’un cygne majestueux, Mme Weasley prit connaissance du message et dit immédiatement :
Ginny ! Harry ! Venez avec moi ! Elle sortit de la pièce précipitamment, suivie des amoureux qui dés que la porte fut refermée s’enquirent de la raison de cette évacuation :
-Pourquoi les laisser seuls ? Firent-ils.
-Ils ne seront pas seuls longtemps, l’elfe de l’infirmerie de l’école arrive, Mme Pomfresh m’a indiqué qu’ils ne fallait surtout pas être présent lors de la naissance d’un elfe, ils prennent ça pour un manque de confiance, pourtant ils ne se permettent jamais d’éloigner quelqu’un, ils sont trop polis pour le demander. Après quand il est né, le petit appartient au propriétaire de la mere pour le premier, le deuxième pour celui du père, le troisième et les autres, il est coutumier de les offrir à une école ou une autre administration, c’est pour cela qu’il y en a tant à Poudlard ! Dans le cas de Dobby et de Winky, puisqu’ils sont libres, ils décident eux-mêmes ! Alors nous n’avons qu’à descendre ! Expliqua Mme Weasley.
C’est donc ce qu’ils firent tous trois, ils retournèrent à la cuisine ou Hermione leur tomba dessus en leur posant mille questions.
La journée resta maussade, Mme Weasley avait entraîné toutes les jeunes filles afin de l’aider dans la préparation des repas, elle préférait que Kreatur ne l’aide pas pour cela, elle l’avait cantonné à tous les travaux de ménage, et même si cela n’etait pas toujours bien fait, au moins personne n’etait empoisonné. Les garçons quant à eux s’étaient installés dans le salon, et s’étaient adonnés à un concours d’échec version sorcier. La finale opposait contre toute attente Ron à Drago, celui-ci avait bien tenté de démarrer en faisait le coup du berger, mais il en faillait plus pour surprendre le jeune rouquin. La partie etait très serrée mais avec un léger avantage à Ron lorsque Dobby entra dans la pièce accompagné de Winky qui portait sur le dos, de la façon africaine, leur bébé, il pria l’assemblée de les excuser de cette intrusion, puis il s’approcha de Mme Weasley et lui dit :
-Mme ! Winky et moi sommes heureux de vous offrir notre fille ! Vous êtes si gentille qu’elle sera chez vous une elfe heureuse de vous obéir !
-Mais c’est un trop grand cadeau ! Vous êtes tous deux des elfes libres, votre enfant doit être libre elle aussi ! Répondit l’intéressée.
-Oh non madame ! Il est tellement plus agréable d’avoir un bon maître, et nous ne pouvons lui imposer cette liberté, Winky souffre de ne plus être l’elfe des Croupton, et moi-même je trouve la liberté difficile bien que je (il s’interrompit et se frappa la tête) ne regrette pas mon ancienne famille ! Alors acceptez, ce serait un soulagement pour nous !
-Bon ! D’accord ! J’accepte ! Mais j’y mets une condition, je la libère dés qu’elle m’en fait la demande !
-Madame ! Il vous revient donc de lui choisir un nom !
-Mais Dobby ! C’est votre fille ! C’est à vous de lui donner ! Répliqua Mme Weasley.
-Nous l’appellerons Potty en l’honneur de Maître Monsieur Potter, et dés qu’elle pourra travailler seule, nous vous l’enverrons ! Dit l’elfe.
-Qu’elle reste avec vous tant que vous le voulez ! Et pour commencer, que Winky se repose, nous nous passerons de ses services pendant ce temps là, c’est un ordre !
-Mais Madame ! Fit Winky, l’air dépitée.
-Il n’y a pas de mais qui tienne, je veux que tu t’occupes de Potty !
-Mais je peux travailler tout en m’occupant d’elle !
-Bon ! Alors fait ce que tu veux, tant que Potty passe avant ! Fit Mme Weasley, amusée.
-Avec joie Madame ! Fit Winky avec un de ses rares sourires.
-Merci Madame ! Vous êtes trop bonne ! Fit Dobby.
-Vous n’avez pas à me remercier, c’est vous qui me faites un très grand cadeau, c’est à moi de vous remercier ! Fit Molly, se baissant et les embrassant chacun leur tour.
Winky et Dobby sortirent de la pièce, Ron et Drago reprirent leur partie pendant que Ginny, adossée à la poitrine de son fiancé se retourna et lui dit ironiquement de façon à ce que les autres n’entendent pas :
-Ca y est, mon chou est si célèbre que certains commencent à nommer leurs enfants en son honneur !
Harry se contenta de l’embrasser en réponse. La partie d’échec se termina par un pat (match nul pour les échecs) et chose qu’ils n’avaient encore jamais vu, tous les pions encore debout sur le plateau se serrèrent la main et rejoignirent la boite de rangement bras dessus dessous. M. Weasley en fut très amusé, par contre l’oncle Janus indiqua qu´il faudrait se procurer un nouveau jeu de pions, ceux là étant désormais inutilisables, ils avaient mis fin à la guerre et avaient fait la paix. Drago dit à Ron :
-Excuse-moi ! Je ne savais pas.
-Ce n’est pas grave ! Répondit Ron
-Il ne vous reste plus qu’à vous serrer la main ! Fit alors Janus, ignorant du passé des deux jeunes hommes.
Ron lança un regard à Hermione qui lui répondit par un signe oui de la tête, il tendit la main que serra Drago en disant joyeusement :
-Nous en ferons une autre demain !
-Pourquoi pas ! Répondit Ron.
Peu après Maugrey et son protégé prirent congé, et les quatre amis partirent se coucher, Hermione et Ron faisant une petite pause dans la chambre de Ginny et Harry qu’ils avaient retrouvé depuis peu.
-Alors ! Que penses-tu de Drago ? Fit Hermione.
-Difficile à dire ! Il a l’air si naturel ! Fit Ginny.
-Moi je suis d’avis d’attendre au moins jusqu’à sa nouvelle répartition ! Fit Harry.
-C’est vrai que rien ne peut être caché au choipeau, j’espère que nous pourront entendre ce qu’il dira, je me demande aussi si tu ne devrais pas l’utiliser afin de progresser en occlumencie ! Fit Hermione.
-C’est une bonne idée ! J’en parlerais à la directrice ! Fit Harry en baillant.
-Bon ! Ben ! Bonne nuit ! Fit Ron.
-Bonne nuit ! Répondirent les jeunes amoureux.
Ron et Hermione quittèrent la pièce et grimpèrent à l’étage supérieur.
A la fin du repas qui se déroula sans le moindre problème, des desserts apparurent à la place des mets succulents, à la grande joie de Ron qui se précipita sur une île flottante dont il renversa une partie de la crème anglaise sur les genoux de sa sœur, celle-ci commença à râler mais Harry lança un recurvite et Hermione força son fiancé à s’excuser et tout rentra dans l’ordre. Maugrey s’éclipsa, toujours en compagnie de Drago, Mme McGonagal se leva peu après, frappa dans ses mains et les tables se débarrassèrent immédiatement, puis elle commença à parler à l’assistance :
-Bon ! Je crois que nous pouvons commencer ! Quelqu’un voit-il une raison valable pour reporter cette réunion ? Non ? Parfait ! C’est la première foi que l’ordre du phénix est réuni au grand complet, excepté Maugrey qui s’occupe de Drago Malfoy !
Le ministre réagit à cette annonce, cela faisait déjà deux mois que tous les aurors étaient à sa recherche, mais il ne dit rien et la directrice poursuivit :
-Nous sommes réunis ce jour pour prendre de grandes décisions ! Notre regretté Albus avait créé ce groupe de lutte contre celui dont on ne doit pas prononcer le nom, la première question est : Devons-nous continuer sans lui, ou dissoudre l’ordre du phénix?
Un brouhaha commença aussitôt, mais elle reprit :
-Je crois qu’il faut faire un vote ! Qui est pour continuer ?
Presque tout le monde leva la main y compris ceux qui n’en faisaient pas partie.
-Qui est pour la dissolution ?
Personne ne réagit.
-Qui n’a pas d’avis ?
La non plus personne ne bougea.
-M.Rusard ! Je n’ai pas vu de geste de votre part ?
-C’est que je ne suis pas apte à prendre une telle décision, je laissais toujours le professeur Dumbledore décider pour moi, je n’étais pas toujours d’accord avec ses méthodes, mais il ne m’a jamais causé le moindre tord !
-Bien ! Merci ! Donc nous poursuivrons ! Il y a parmi nous des personnes qui ne sont pas encore membres, et puisque personne ne s’est opposé à leur présence, je considère qu’ils sont tous acceptés, mais je propose qu’ils se pressentent afin que tout le monde puisse se faire une idée, et qu’ils indiquent les raisons qui les ont poussés à nous rejoindre, et je suggère qu’à chaque fois qu’un des anciens membres prendra la parole, il donne son nom, tout du moins la première fois ! Je commence, Minerva McGonagal, nouvelle directrice de l’école, M. le ministre, à vous !
Celui-ci se leva alors qu’elle s’assit, puis commença :
-Je crois que tout le monde me connaît, mais je ferais comme tout le monde ! Je suis Rufus Scrimgeour, actuel ministre de la magie, en prenant mes fonctions, je me suis rendu compte que ce groupe existait, mon prédécesseur avait prit peur, mais à tord. Par divers moyens j’ai pu me rendre compte que M. Dumbledore en etait la tête pensante, mais aussi que ses membres, enfin ceux dont j’ai pu connaître le nom n’avaient aucune ambition politique, et ne faisaient que combattre les mêmes ennemis que le ministère, j’ai vu comment vous agissiez, et j’ai souhaité vous apporter mon appui, bien sur, je fais cela de manière personnelle, et pas en tant que ministre, certains me connaissent depuis suffisamment longtemps pour savoir ce que vaut ma parole !
Il se rassit et sa voisine prit le relais :
-Moi aussi je crois que tout le monde me connaît, à part peut-être quelques jeunes filles, je suis Griselda Marchebank, professeur à la retraite, inspectrice des écoles, présidente de l´Académie des examinateurs magiques et membre du Mangenmagot, Albus m’avait proposé de joindre le groupe à la création de celui-ci, mais j’avais refusé faisant état de mon age, maintenant j’ai un peu plus de temps libre, et j’ai fait la connaissance de Harry en qui Albus avait espoir, alors si je peux être utile, c’est avec joie ! Ayant fini, elle laissa la parole à la suivante, Mme Londubat.
-Moi je n’ai jamais eu de fonctions spéciales, mon nom est Augusta Londubat, je connais la plupart des membres, mon fils et ma belle fille ont fait partie de l’ordre, mais ils sont hospitalisés depuis seize ans, je me suis occupée de mon petit-fils, et maintenant qu’il entre lui aussi dans l’ordre, je l’accompagne, espérant seulement être utile à quelque chose ! Elle se rassit, laissant la parole à la suivante :
-Moi je m’appelle Fleur Weasley, récemment mariée à Bill, je suis française et je travaille à Gringots, je tenais à être membre pour pouvoir suivre mon mari partout, mais ma famille à récemment été touchée par une attaque de mangemorts et mes parents sont toujours à Ste Mangouste !
- Moi je m’appelle Lee Jordan, je n’ai aucune raison à souhaiter être membre si ce n’est que Georges et Fred Weasley sont mes patrons et mes meilleurs amis, et j’ai fait partie de l’armée de Dumbledore
-Moi c’est Britt O’Sweet, je suis la fiancée de Lee et je travaille avec lui !
-Je suis Aubry Flowermean, je travaille aussi au magasin de farces et attrapes et je suis la fiancée de Fred Weasley, et je tiens à l’accompagner partout !
-Moi c’est Astilbe Flowermean, sœur jumelle de Aubry, je travaille aussi au magasin de farces et attrapes et je suis la fiancée de Georges Weasley !
Vint le tour de Hélianthe qui surmonta sa timidité :
-Je suis Hailianthe Delacourt, je suis la cousine de Fleur ait je suis la première recrue fête par Charlie Weysleai en France !
C’etait maintenant au tour de Percy :
-Je suis Percival Weasley et je suis secrétaire au ministère, et bien qu’étant brouillé avec ma famille je n’ai jamais rien révélé sur l’ordre au ministère, mais je vous rassure, la brouille est terminée ! Et il passa la parole à sa compagne :
-Moi je suis Pénélope Deauclaire, je travaille dans les bureaux à Ste Mangouste et je vis maritalement avec Percy Weasley !
-Moi je m’appelle Ron Weasley, élève de Poudlard, préfet, membre de l’armée de Dumbledore et amis de Harry !
-Moi je suis Hermione Granger, moi aussi élève à Poudlard, nouvelle préfète en chef, instigatrice de l’armée de Dumbledore, amie de Harry et Fiancée de Ron Weasley !
-Moi je suis Harry Potter, élève et professeur à Poudlard, nouveau directeur de la maison Gryffondor, créateur et responsable de L’armée de Dumbledore ! Et je tiens à combattre Voldemort, il a tué mes parents et mon parrain à disparu à cause de lui.
-Moi je suis Ginny Weasley, élève de Poudlard, préfète, membre de l’armée de Dumbledore et fiancée de Harry ! Je tiens à préciser que je suis encore mineure, et je suis étonnée d’être acceptée aussi facilement ! N’est-ce pas maman ?
Madame Weasley etait prise au dépourvu, elle avait auparavant refusé à ses enfants majeurs encore scolarisés d’en faire partie, mais elle trouva une réponse :
-Moi je suis Molliensa Weasley, femme de Arthur et mere des sept jeunes rouquins ! Ginny, j’ai réfléchi, étant fiancée à Harry, tu aurais été au courrant de tout, alors autant que ce soit officiel, mais ne pense pas pour autant avoir tout les droits, je te fais confiance et je te demande de toujours rester en retrait !
Neville ! Je crois que c’est à ton tour !
-Oui ! Euh ! Moi c’est Neville Londubat, fils de Alice et Franck, élève de Poudlard, ami de Harry, Ginny, Ron et Hermione , membre de l’armée de Dumbledore !
-Et moi je suis Luna Lovegood, fille de Lombricus Lovegood, directeur du chicaneur, membre de l’armée de Dumbledore et petite amie de Neville Londubat ! Apres quoi elle piquât un far.
-Et je tiens à préciser qu’elle non plus n’est pas majeure, donc pas de mission en dehors de l’école ! Indiqua la directrice.
-Je crois que moi aussi je dois me présenter, bien qu’étant membre de l’ordre, je suis toujours resté dans l’ombre, étant à l’époque directeur de la maison Serpentar, Albus avait préféré que personne ne le sache, car j’avais mes entrées chez de nombreux anciens élèves, et cela pouvait être utile ! Mon nom est Horace Slughorn, Albus m’a sorti de ma retraite l’année passée et j’ai repris mon poste de professeur de potion !
-Merci professeur ! Il me faudrait un ou plusieurs volontaires pour apprendre à nos nouvelles recrues notre méthode de communication, Remus ! Vous êtes libres jusqu’à la rentrée des classes il me semble ! Pourriez –vous vous occuper des six élèves de l’école ? Demanda Mme McGonagal.
-Tout d’abord, je suis Remus Lupin, ex loup-garou, ancien professeur et maintenant Auror chargé de la sécurité de l’école ! Ma réponse est oui, il n’y a pas de problème !
-Excusez-moi ! Je crois bien que cela ne soit pas nécessaire, Ginny, Hermione, Ron et moi-même savons déjà le pratiquer ! Fit Harry.
-M.Weasley! Vous avez pris de l’avance à ce que je vois! Fit la directrice.
-Non ! J’ai juste été moi-même surpris, un jour que j’allais en envoyer un, il m’a dit pouvoir le faire, et j’ai pu le vérifier ! Fit celui-ci.
-Oui ! Et même que sont patronus etait le même que celui de son père ! Fit Hagrid, omettant de se présenter.
-Vraiment ! Merci Hagrid.
-Il reste tout de même M. Londubat et Melle Lovegood, et si d’autres personnes en ont besoin, n’hésitez pas à en profiter ! Fit Mme McGonagal et elle poursuivit :
-J’ai jusqu’à maintenant présidé cette réunion, mais il faudrait maintenant se choisir un nouveau chef, personnellement je ne pense pas être la plus qualifiée pour ce poste, je pencherais plutôt pour quelqu’un qui soit un proche de Harry, et qui ait régulièrement participé aux différents événements, sans oublier qu’il serait préférable que tout le monde l’apprécie ! Y-a-t’il des candidats ?
-Albus N’avait pas laissé de consigne à ce sujet ? Euh moi c’est Dedalus Diggle !
-Si ! Il m’a donné trois noms, mais il m’a suggéré de procéder ainsi, pour voir si son choix etait bon ! Je vous rappelle que cela ne peut en aucun cas être un des nouveaux arrivants ! Par contre nous pouvons procéder par élimination, qui ne peut pas être à la tête de l’ordre ? Faisons un tour de table ! Abelforth ?
-Non ! Je ne peux pas, je suis presque un cracmol !
-Mme Figg ?
-Moi je suis une cracmol ! C’est impossible !
-M. Diggle ?
-Moi je suis trop vieux et j’ai des ennuis de santé !
-M. Duchnock ? (Professeur d’études sur les moldus, prénom : Bertulphe)
-Vous êtes mieux placée que moi pour cette fonction !
-Mme Pomfresh ?
-non ! Moi je me contente de soigner tout le monde sans rien dire !
-M. Fletcher ?
-Qui voudrait de moi ? Seul Albus me comprenait !
-Mais nous, même si vos agissements sont parfois répréhensibles, vous avez déjà rendu de grands services !
-Peut-être, mais certains préféreraient ne pas me voir ici !
-Laissons cela ! Mme Babbling ?
-Même réponse que M. Duchnock !
-M. Podmore ?
-Après mon séjour à Azcaban ce ne serait pas judicieux !
-Mme Vector ?
-Même avis que les autres professeurs !
-Mme Chourave ?
-Non ! Minerva !
-M. Flitwick ?
-Je ne dirais pas non mais d’autres feraient mieux que moi!
-Mme Sinistra ?
-Non !
-Mme Pince ?
-Je ne suis qu’un vieux rat de bibliothèque, jamais je ne pourrais !
-M. Rusard ?
-L’avis d’un cracmol est-il indispensable ?
-Je vous rappelle qu’en cas de vote, votre voix a autant de valeur qu’une autre !
-Je ne pense pas être suffisamment apprécié !
-Bien !A u suivant, M. Doge ?
-Mes occupations ne me le permettent pas !
-M. Shacklebolt ?
-Ma mission actuelle me prend presque tout mon temps !
-M. Hagrid ?
-Moi un demi géant ! De plus je ne suis pas assez futé !
-M. Lupin ?
-Je ne dirais pas non mais certains pourraient avoir un doute de ma guérison !
-Mme Lupin ?
-Je pense avoir un bientôt un empêchement !
-M. Weasley ?
-Je ne sais pas si je peux, mais pourquoi pas, Harry est presque un fils pour moi !
-Mme Weasley ?
-Oh non ! Je me contente de remplir les estomacs
-Bill Weasley ?
-Je croie pouvoir répondre pour mes frères aussi, trop jeunes !
-Bien ! Alors voici les noms donnés par Albus ! M. Weasley Arthur, M. Lupin et moi-même ! Comment pouvons nous procéder ?
-Déjà vous pouvez compter sur mon appui, aussi bien l’un que l’autre ! Fit Remus
-Bien ! Alors je propose que choisissions M. Weasley ! Je serais là pour le seconder, il n’y aura aucun problème de communication entre nous, du fait qu’il est le nouveau professeur de défense contre les forces du mal, pour la théorie, et qu’il sera donc à demeure à Poudlard ! Y-a-t’il quelqu’un qui s’y oppose ?
-Moi, je trouve que ce poste vous revient légitimement ! Fit M.Weasley.
-Peut-être! Mais il me faut un peu de temps pour m’adapter à mes nouvelles fonctions, avec la rentrée des classes, il sera toujours temps d’aviser s’il y a problème ! Y-a-t’il quelqu’un pour s’y opposer ? Demanda la nouvelle directrice.
-C’est parfait ! Je désirais que ce soit quelqu’un qui soit à l’école, donc cela me convient et je pense que tous mes collègues sont du même avis ! C’est un plaisir que de ne pas avoir à se chamailler pour cette décision somme toute délicate ! De plus, puisque Arthur est proche de Harry ! Fit M. Duchnock.
-M. Weasley ! A vous de continuer alors ! Fit Mme McGonagal !
-Merci à tous ! J’occuperais ce poste jusqu’à ce que vous puissiez le prendre, je ferais de mon mieux ! Mais pour l’instant, puisque vous avez si bien dirigé cette réunion, je vous prie de poursuivre car je ne m’étais pas préparé à cela !
-Bien ! Alors je ne ferais que transmettre les consignes d’Albus ! Premièrement : Il faut essayer de savoir ou il se cache ! Deuxièmement : Il faut connaître ses projets pour pouvoir les contrer, il m’a fait savoir que nous aurions une surprise lorsque nous recevrons notre premier message, et troisièmement il nous faut prendre une décision concernant Drago ! Indiqua la directrice.
-Puis-je me permettre ! Fit le ministre de la magie.
Ce jeune homme est recherché depuis plus de deux mois, et vous le laissez aller et venir à sa guise ?
-Pas tout à fait, il a un chaperon, d’ailleurs, je lui demande de nous rejoindre immédiatement ! Aussitôt Mme McGonagal envoya un patronus messager, Miss Teigne courut apres l’ombre lumineuse, intriguée par ce chat inconnu d’elle, mais resta bloquée par la porte alors que le patronus la traversait. Quelques minutes plus tard, Drago fit son entrée dans la grande salle derrière Maugrey. Immédiatement, les explications furent données. Après un bon moment de discussions, il fut décidé que Drago resterait à l’école, les poursuites seraient plus ou moins abandonnées en raison de son jeune age, mais il aurait à faire ses preuves, et du fait qu’il etait recherché par les mangemorts, il n’y avait pas d’autre endroit meilleur que l’école pour assurer sa sécurité. La réunion prit fin alors que l’après midi etait déjà bien entamée, Harry et Hermione ainsi que tous les enfants Weasley félicitèrent M.Weasley pour son nouveau poste, quant à Ron et Ginny, ils se demandaient ce qui se passerait lors des cours, devraient-ils l’appeler Papa ou alors monsieur ou encore professeur . Le château se vida hormis les professeurs qui y résidaient, les sept élèves ainsi que Maugrey, Lupin et Tonks qui formaient l’avant garde de l’équipe de surveillance.
Ils passèrent donc par la nouvelle salle de cour, la salle de pratique de défense contre les forces du mal, et Hermione et Luna décidèrent qu’elles régneraient sur son aménagement puis se rendirent à la grande salle. Il n’y avait encore personne, mais la table des professeurs etait déjà dressée, ils ne se permirent pas de s’installer, et allèrent s’asseoir à la table des Poufsouffles qui etait la plus proche. Mme Pince fut la première, et elle vint les saluer alors qu’ils ne s’y attendaient pas, elle s’inquiéta de leurs couleurs, puis elle demanda à Drago s’il accepterait de venir l’aider un peu à la bibliothèque, il donna son accord gentiment, à la grande surprise des autres, Hermione en profita pour signaler qu’ils y passeraient sûrement tous, car ils avaient quelques recherches à effectuer dans les archives. Horace Slughorn arriva en compagnie de Fillius Flitwick, ils les saluèrent d’un simple signe de tête, et s’installèrent à table, tout en continuant leur conversation sur l’intérêt de remplacer les plumes de phénix d’un prix exorbitant par des plumes de diricawl, la principale contrepartie étant la moins bonne conservation des potions et les effets moindre de celles-ci allant jusqu’à les rendre aussi inutiles qu’un bol de soupe, Fumseck n’étant plus là, ils ne pourraient plus récupérer les mues au pied du perchoir. Harry se dit alors qu’il avait là une possibilité d’amadouer le professeur de potion qui cherchait toujours à se procurer ses ingrédients au meilleur prix. Mme McGonagal arriva enfin dans les pas de Mmes Chourave et Pomfresh, et tous prirent place. Ron etait surpris du petit nombre des convives, mais dés que les aliments apparurent dans les plats de manière habituelle son attention fut déviée, et c’est Luna qui posa la question :
-Pardon Madame ! Mais nous ne sommes pas plus nombreux que cela ?
-A peine, Messieurs Rusard et Hagrid devraient arriver, ils avaient un petit problème à régler, depuis un moment les créatures magiques de la forêt interdite ont tendance à vouloir s’installer dans le parc de l’école ! répondit la directrice
-Mais il ne devait pas y avoir aussi quelques aurors ? Fit Neville.
-Oui, mais ils resteront légèrement à l’écart ! Ils sont actuellement quatre, mais d’autres vont arriver ! Le ministre de la magie ne veut plus d’intrusion dans l’enceinte de l’école, ils disposent de locaux au quatrième étage ainsi que de cellules d’isolements ! Répondit la directrice.
Le repas ne dura pas longtemps, tous avaient des activités qui les attendaient, et lorsque Le garde-chasse et le gardien arrivèrent se joindre à eux, ils terminaient leur dessert qui consistait en une délicieuse mousse au chocolat, qui disparut rapidement ! Mme Pince fut la première à se lever, emmenant à sa suite un Drago aussi docile qu’un mouton, suivie de près par les six autres adolescents qui étaient bien décidés à terminer avant le repas du soir.
Arrivé à son bureau, Ginny laissa Harry prendre possession de celui-ci, quant à elle, elle jaugea les autres pièces puis rejoignit les autres à la salle de classe, dans le but de choisir les meubles adéquats. Hermione l’aida à choisir tout un ensemble en merisier, composé d’un grand lit à baldaquin et ses deux tables de nuit, une commode disposant de nombreux tiroirs et d’une garde-robes, Ron et Neville leurs lancèrent des « locomotor barda » puis accompagnèrent les meubles pendant que Ginny poursuivait sa quête de mobilier. Apres avoir inspecté le fourbi, elle n’avait pas trouvé son bonheur, et accompagna donc tout un lot de malles en direction de la salle sur demande. La salle etait telle que Harry lui avait décrite, elle y déposa sa cargaison ainsi que Ron, Neville et Luna qui l’aida à chercher pendant que les garçons continuaient le déménagement, elles trouvèrent un superbe buffet ainsi que tous les autres ustensiles souhaités, cela allant du simple service de verres à une horloge ressemblant à s’y méprendre à un coucou suisse, en passant par une table, des chaises et des fauteuils. Rapidement, tout trouva place dans le couloir, attendant un bon coup de nettoyage. Pendant tout ce temps, Harry inspectait le contenu de son bureau, il lui avait tout d’abord été impossible d’ouvrir le moindre tiroir, il s’etait mis à tourner en rond dans la pièce, et lors d’un passage devant le tableau, il vit son occupant qui j’etait un coup d’œil dans la pièce. Aussitôt, Harry retourna s’asseoir dans le fauteuil derrière le bureau pour lui faire face, et dit :
-Bonjour professeur !
-Hum ! Bonjour Harry ! A ce que je voie, tu as quelques problèmes pour ouvrir, ce n’est pas difficile, le mot de passe est : ”Fumseck»
-Et qu’y a-t-il d’intéressant à l’intérieur ?
-Il y a beaucoup de choses sans importance pour l’instant, mais ne jette rien de ce que tu trouveras dans le premier tiroir de droite, le reste, prends une malle et tu peux l’y mettre, se sont juste quelques idées pour des nouvelles matières à enseigner pour l’école, tu pourras t’en occuper lorsque notre problème sera réglé !
Harry dit alors :
-Fumseck ! (Un déclic se fit entendre et Harry ouvrit le tiroir, il en sortit le contenu qu’il disposa sur le bureau) Que contiennent tous ces papiers ?
-Regarde les bien, ils te concernent tous ! Tu verras, tu seras intéressé ! Mais je ne vais pas rester ici plus longtemps j’ai quelques visites a rendre, tu penseras à jeter un œil a la pensine, dans le petit coffret à cote, il y a une dizaine de souvenirs mais un seul a une importance, jettes-y un regard en compagnie de tes amis, je suis certain qu’ils trouveront cela intéressant, et qu’ils t’aideront à tout comprendre ! Aller ! Je te laisse, moi j’ai prévu de rendre visite à un voisin de galerie au ministère ! Bonne journée Harry et à bientôt, je passerais souvent, tous les soirs, ça te va ?
-Oui ! Bien sur ! A bientôt !
Le professeur Dumbledore fit un signe de la main et quitta le champ du cadre. Harry resta un instant songeur assis derrière le bureau, puis son regard fut attiré par un dossier énorme qu’il avait sorti du tiroir, il l’ouvrit et y découvrit un parchemin plié de nombreuses fois, il commença à le déplier mais le bureau etait trop petit, il l’étala donc par terre mais cela n’etait pas suffisant, il voulut lire tout en maintenant les reste pour voir de quoi il s’agissait, mais la posture etait inconfortable, il se décida donc à investir la pièce voisine. Une fois le document bien à plat sur le sol, il se rendit compte qu’il avait la forme d’une pyramide, il s’agissait en fait d’un immense arbre généalogique, il regarda tout en haut, deux noms y figuraient : Merlin, le père de la lignée, et sa compagne Viviane. Il regarda alors immédiatement en bas, et y lu des noms qu’il connaissait, Arabella Figg, veuve sans enfant, Dedalus Diggle, son frère, comme il s’y attendait, il connaissait déjà cet arbre, tout du moins une partie, celle qu’il avait vue chez sa voisine le jour ou sa tante, son oncle et son cousin s’étaient absentés pour assister à la fête de l’école de Dudley. Il poursuivit sa consultation du parchemin, toujours en bas, il y vit de nombreux noms qu’il ne connaissait pas, et se rendit à l’évidence que cette famille etait assez peu prolifique et pour de nombreuses personnes figurait aussi la date de décès alors qu’elles étaient sans descendance. Il continua tout en recherchant les membres encore vivants, mais ceux-ci étaient rares. Il en trouva rapidement trois, un certain Jehan Yardgrave qui devait avoir prés de cent vingt ans d’apres les indications, et ses deux accompagnateurs lors de son dernier retour à Privet Drive. Mais cette lecture etait plutôt monotone, il etait à présent à genoux sur le document, se penchant fort afin de déchiffrer l’écriture. Arrivant à la partie droite , il se rendit compte que le parchemin etait plus récent, un sortilège de jonction avait été appliqué, il regarda alors plus haut et en compris la raison, à la cinquième génération, un nom portait en inscription « cracmol disparu et ce nom etait Albebert Hawlwood, il parcouru vite fait la descendance de celui-ci, y trouva comme il le pensait Alethea Puis Richard Hawlwood, son trisaïeul. Ce qu’avait dit Mme Weasley se confirmait, il etait bel et bien un descendant du grand Merlin, son nom figurait tout en bas, juste à coté de celui de son cousin Dudley qui etait sans le savoir un sorcier cracmol.
A ce moment là, Ginny arriva et s’étonna de le trouver à quatre pattes et demanda :
-Alors ! Intéressant ?
-Très ! Viens voir !
Elle retira ses chaussures afin de ne pas abîmer le parchemin, s’approcha de Harry et en profita pour l’embrasser.
-Regarde un peu ! Je suis un descendant direct de Merlin ! Et Argus Rusard est un oncle éloigné ainsi que l’etait le regretté Albus !
-C’est génial ! Mais c’est aussi surprenant ! Répondit-elle en se penchant elle aussi pour regarder un peu, elle eut soudain un petit cri de surprise, et Harry lui demanda :
-Qu’est-ce qui t’arrive ?
-Cette écriture ! Je la connais ! Elle enfonça alors la main dans une poche et en retira un papier quelle lui tendit.
-Qu’est-ce que c’est ?
-Lis donc !
-Ginny, penses à aller voir Mme Pomfresh ! Ta maman qui t’adore ! Lut donc Harry.
-Tu ne remarque rien ?
-Pourquoi dois-tu aller la voir ?
-Elle ne l’a pas dit, mais je devine un peu, je crois que ça nous concerne. Mais Laissons cela, compare l’écriture !
-Effectivement ! On dirait la même ! Tout du moins pour cette partie ou mon nom figure ! Il faudra lui demander !
-Justement, elle sera là demain, elle vient s’installer à l’école avec mon père ! J’ai comme qui dirait l’impression qu’elle veut nous surveiller !
-Mais non ! C’est sûrement pour ne pas rester seule au Terrier ! Je la comprends, je sais ce que c’est que d’être éloigné de l’être que l’on aime le plus au monde ! Fit Harry en lui passant le bras sur les épaules et l’attirant à lui pour l’embrasser.
-Peut-être ! On verra ça plus tard ! Dit-elle en se laissant aller, puis en concluant :
-En tout cas, c’etait de ta faute !
-Oui et je le reconnais ! Ca te prouve que je ne suis pas parfait !
-Ah bon ! Je vais peut-être devoir me mettre à en chercher un autre alors ! Moi la seule descendante de Godric Gryffondor, je mérite peut-être mieux ! Fit-elle en plaisantant.
-Un simple descendant de Merlin n’est pas suffisant ?
-Il y en a peut-être d’autres ! Et elle se pencha sur la base de la pyramide.
-Il n’y a pas grand monde de mon age sur cet arbre !
-Si ! Là ! Dit-elle en pointant le doigt juste à cote de la partie récemment ajoutée. Harry regarda le nom pointé et dit surpris :
-Neville Londubat ! Nous sommes cousins ! Attends un peu, sa mere Alice est une descendante de l’arrière-grand-père de Albus et Abelforth Dumbledore ! C’est vraiment formidable !
Ginny retourna peu apres dans le couloir afin de nettoyer les meubles, apres avoir demandé à Harry de laisser la place. Celui-ci replia donc le précieux document, retourna dans le bureau et consulta le reste du dossier, il s’agissait de parchemins individuels comportant la filiation et descendance de chaque membre de sa famille et de divers éléments descriptifs concernant soit le métier soit les grandes choses qu´il avait accomplies et comme il s’y attendait, pour celui le concernant, l’écriture etait encore celle de Mme Weasley, sauf un petit paragraphe faisant part de ses exploits qui lui etait de la main de Albus Dumbledore. Il feuilletait tous les parchemins, s’arrêtant sur l’un puis sur l’autre, mais il y en avait tant qu’il se décida à passer à autre chose, il referma le dossier, eût un regard pour les meubles qui traversaient la pièce escortés par une Ginny rayonnante, et replongea dans le reste des parchemins, nombreux étaient ceux qui paraissaient n’avoir aucune importance, il tomba sur une coupure de journal montrant la photo d’une bâtisse a l’aspect un peu spécial, elle ressemblait à une haute maison, de base carrée, flanquée à chaque coin d’une tour, et etait située en bordure d’un lac. L’article indiquait que la demeure avait été érigée au dixième siècle par Rowena Serdaigle afin d’y passer sa retraite une fois qu’elle eut quitté Poudlard et qu’elle etait désormais à vendre. Une deuxième coupure, sans photo celle-là, datant d’une vingtaine d’années, indiquait : « Heahmund Bathurst, jusqu’à présent gardien de la demeure ancestrale de la famille Serdaigle, a été retrouvé mort. Alors que des voisins se promenaient à proximité, ils ont aperçu une étrange forme dans le ciel, en s’approchant, ils distinguèrent qu’il s’agissait d’une forme de tête dont un serpent sortait de la bouche ! Intrigués, ils entrèrent dans la propriété et trouvèrent le corps du brave homme par terre sur le perron. D’apres les aurors qui ont été dépêchés sur place, il aurait subi un sort impardonnable et toute information permettant l’arrestation du ou des coupables serait la bienvenue. D’apres le propriétaire, rien n’aurait disparu ! »
Harry les mis de coté pour les montrer à ces amis, il se leva alors, et ouvrit l’armoire, la pensine etait là, bien en évidence, il ouvrit un coffret juste à coté, il contenait effectivement une dizaine de petits flacons, d’autres vides étaient posés à coté, il parcourut les autres rayonnages, ils étaient couverts d’un bric-à-brac hétéroclite, cela allait de la tête de la statue du ministère qui lui avait servi de portauloin à de petits coffres et un sac de voyage à l’ancienne. Un petit boiter, pas plus grand qu’un plumier attira son attention, il le pris et l’ouvrit, et y découvrit des baguettes , il reconnu celle de l’ancien propriétaire de l’armoire , mais il fut intrigué par les trois autres, heureusement, des indications étaient présentes, pour la première, une étiquette indiquait qu’il s’agissait de celle de Albus Perceval Dumbledore, la deuxième avait été celle de Oswyn Hereric Dumbledore, la troisième celle de Eanswip Edlyn Dumbledore et la dernière, celle de Rowen Leofwen Dumbledore, il retourna au bureau avec le boiter, le posa et chercha les fiches correspondantes. Il n’eut pas à chercher longtemps grâce au classement alphabétique, la première, celle de Eanswip, indiquait : ‘ née Tichbourne, a épousé Oswyn Hereric Dumbledore le Quatorze août 1832 et a donner naissance à Albus, Abelforth et Rowen’. Ainsi le précèdent directeur avait aussi eu une sœur, il prit sa fiche et lut alors apres ce qui concernait sa famille : ‘Née le seize janvier mille huit cent quatre vingt six, disparue à l’age de douze ans dans l’enceinte de Poudlard, son corps n’a jamais été retrouvé, son frère Albus devenu professeur puis directeur a consacré une grande partie de son temps à fouiller les moindres recoins de l’école’. Il décida de prendre la baguette du regretté Albus, et la mis dans sa poche, la sienne étant toujours le long de sa jambe dans l’étui que lui avait offert Ginny.
D’ailleurs il pensa qu’il etait temps de la rejoindre, cela faisait longtemps qu’il etait là à ne rien faire ou presque, alors que tous les autres étaient occupés à l’aider, il passa discrètement dans sa pièce principale, mais elle n’y etait pas, il entra dans la chambre et la trouva occupée à ranger des affaires dans l’armoire, il s’approcha délicatement derrière elle et l’embrassa dans le cou, elle sursauta légèrement, se retourna et dit :
-Tu ferais mieux de m’aider à trouver des draps et des couvertures, je n’en ai trouvé nulle part, et je ne peux pas en prendre dans les dortoirs !
-Où pourrions-nous en trouver ?
-Je n’en sais rien ! Allons voir dans la salle de cours, ils n’ont peut-être pas fini de tout débarrasser, avec de la chance nous en trouverons !
Ils quittèrent les lieux main dans la main, et rejoignirent les autres. Ils trouvèrent Hermione seule, elle évacuait tout le matériel inutile dans le couloir et les autres se chargeaient toujours du transfert de celui-ci vers la salle sur demande. Ils lui exprimèrent leur quête, et elle répondit :
-Vous n’avez qu’à chercher dans ce coin là, il y a beaucoup de malles ! Tout en indiquant le coin près de fenêtres.
-Merci ! Firent-ils en se dirigeant par-là.
Ils se mirent tous deux à fouiller chacun un bagage, le contenu etait disparate. Ils en avaient déjà inspecté plusieurs quand Harry en vit un qui portait en inscription « Quirinus Quirrell » apparemment sa famille n’avait pas réclamé ses effets. Il ne se gêna pas et fouilla même avec plus d’ardeur, il se souvenait de ce professeur enturbanné qui etait en fait possédé par Voldemort. Il trouva bien un drap mais il s’agissait d’un modèle trop petit, mais il mit la main sur un petit livre qui ressemblait à s’y méprendre au journal de Jedusor, il l’ouvrit et se rendit à l’évidence que celui-ci avait réellement servi à quelqu’un, il le mit de coté avec l’intention de le regarder de plus près plus tard, il continua, et fut intrigué par un vieil harmonica terni qui avait été rangé avec précautions, il passa rapidement à une autre malle, mais il avait désormais une autre idée en tête, il fouilla encore quelques autres malles, toujours sans succès, et dit à Ginny :
-Je n’ai pas l’impression qu’il y ait le moindre drap dans cette pièce, nous ferions mieux d’aller voir ailleurs!
-Dans la salle sur demande ?
-Si tu veux, ce sera l’occasion pour nous de donner un coup de main aux autres !
Ils abandonnèrent donc et décidèrent d’emmener les malles déjà visitées, Harry employa donc un « locomotor barda » mais seules une dizaine décolèrent du sol, Ginny fit de même et cinq autres prirent leur envol, ils s’avancèrent tous deux, se donnèrent la main, et sans regarder si les bagages suivaient, prirent le chemin de l’ancienne salle d’entraînement de l’armée de Dumbledore. Ils cheminaient tranquillement, lorsque au détour d’un escalier, ils eurent un aperçu de leur expédition, deux étages plus bas, des malles voletaient et ils furent surpris du nombre, il y en avait prés d’une cinquantaine, ils pensèrent voir les amis, mais ils étaient seuls. Dubitatifs, ils poursuivirent et furent bientôt accueillis par Luna qui fut impressionnée par la quantité transportée. Neville en resta sans voix et Ron dit :
-Vous devriez nous aider pour le déménagement ! Avec vous, ce serait vite fini !
-Ne rigole pas ! Nous ne savons même pas comment nous avons fait ! Seules quinze avait reçu le sort de transport, et en chemin, nous avons vu qu’il y en avait plus de trois fois plus ! Fit Harry.
-Vous avez bien fait quelque chose ! Demanda Luna.
-Nous nous sommes donnés la main et nous avons démarré ! Fit Ginny.
-C’est peut-être ça ! Il faut essayer, nous aussi ! Repris Luna.
Ils rangèrent vite fait les malles au fond de la salle sur demande et repartirent ensemble chercher d’autres objets. Une fois à nouveau dans le couloir près de la classe, Luna donna la main à Neville et effectivement, apres avoir lancé le sort conjointement, la quantité de matériel qui se déplaçait etait bel et bien supérieure. Ron voulut essayer aussi mais Hermione etait toujours occupée à déblayer la salle de cours, il s’approcha alors de Harry, lui posa la main gauche sur l’épaule et tous deux lancèrent le sort de la main droite. Là aussi c’etait fabuleux, et devant cette nouvelle possibilité, ils décidèrent de faire mieux, ils se postèrent donc tous les cinq l’un derrière l’autre, la main sur l’épaule du précèdent, et avant même que le top soit donné afin qu’ils lancent le sort de concert, Harry lança le sien, le résultat fut encore plus surprenant, la totalité des objets posés dans le couloir en partance pour le débarras s’étaient élevés dans les airs. Ils essayèrent chacun leur tour, et cela fonctionnait à merveille pour tout le monde, y compris Hermione qui venait de rajouter encore quelques meubles. Celle-ci dit alors :
-Je comprends maintenant pourquoi le professeur Dumbledore disait que l’amour etait une grande force !
-Tu crois qu’il, parlait de ça ! Fit Harry.
-Je n’en suis pas sure, mais ça y ressemble, il faut voir si ça marche avec tout le monde !
-Voyons déjà si les effets sont durables ! Emmenons tout ça ! Lança Harry en prenant la main de Ginny.
Ils se donnèrent la main, Harry lança le sort et ils partirent gaiement vers le septième étage, rendre une visite supplémentaire à la toile de Barnabas le Follet. Il n’etait pas aisé de se promener dans le château sans se lâcher, mais ils y parvinrent sans encombre, leur chargement trouva place dans la salle sur demande qui paraissait plus grande qu’à l’ordinaire.
Un peu plus tard, alors qu’ils arrivaient presque à la salle de classe, il rencontrèrent Drago qui avait apparemment terminé sa tache à la bibliothèque, celui-ci avait l’air extenué, ses cheveux palissaient ainsi que sa peau, ils s’étaient habitués à leurs couleurs, et ils n’avaient même pas remarqué que les effets du jeu de la veille s’estompaient. Hermione et Luna retournèrent dans la classe et du fait que cette dernière etait gauchère, elles purent terminer l’évacuation des choses inutiles en un temps record, Ron et Neville emmenèrent tout en une seule fois, laissant Drago éberlué devant la puissance du sort. Harry et Ginny, quant à eux, retournèrent à l’appartement, bien décidés à trouver une solution pour pouvoir y passer la nuit. Quand l’heure du dîner arriva, le lit n’etait toujours pas fait, ils décidèrent de passer prendre les draps et couvertures du dortoir apres le repas, ils rejoignirent les autres qui fignolaient la salle de classe. Ils furent agréablement surpris du résultat, mis à part le bureau et les pupitres, tout le fond etait aménagé de la même manière que la salle sur demande lorsqu’elle servait de salle d’entraînement, quelques malles ouvertes montraient leur contenu composé pour la plus grande partie de coussins, le sol etait couvert d’un épais tapis qui amortirait bien les chutes, deux armoires étaient disposée contre le mur, Harry devina qu’elles contenaient des épouvantars du fait des quelques soubresauts qui les secouaient de temps à autre. Après les avoir félicités et remercié de leurs efforts, ils se rendirent à la grande salle car il etait déjà l’heure du repas. Ils furent à nouveau accueillis à la table des professeurs et tout le monde etait déjà là hormis la directrice, pourtant deux places étaient encore inoccupées. Afin de patienter un peu, des boissons apéritives furent servies ainsi que quelques toast. Le professeur Slughorn avait remarqué que les couleurs des élèves étaient dorénavant imperceptibles et affirma qu’il s’agissait là d’une belle magie, pleine d’humour et sans danger, alliée à un jeu formidable auquel il se joindrait volontiers le soir même, les autres professeurs acquiescèrent, il fut donc décidé qu’à la fin du repas, Harry irait chercher le jeu, afin de passer une soirée agréable.
Mme McGonagal arriva enfin en compagnie de l’invité surprise, c’était Rufus Scrimgeour, Harry se demanda ce qu’il pouvait bien faire dans l’école mais la directrice donna quelques explications :
-Bonsoir, Monsieur le ministre vient se joindre à nous dans le but de mettre au point l’arrivée des élèves !
-Bonsoir ! Nous craignons, enfin certains au ministère craignent que les élèves soient victimes d’une attaque lors du voyage ! Nous allons donc sécuriser le train au maximum ! Pour cela, je vous demande à tous de bien vouloir participer ! La moitié des aurors affectés à l’école seront du voyage, les autres resteront ici, et je vous demande donc de faire de même, votre présence dans le train paraîtra normale. Quant aux élèves qui sont ici, je les connais suffisamment pour être sur qu’ils pourront seconder les accompagnateurs sans rester paralysés par la peur, de plus je crois que parmi eux il y a la préfête en chef et deux préfets, il sera donc plus aisé de diriger les autres élèves ! Juste deux exceptions !
M. Potter ! Je vous demande de remplacer Hagrid à l’accueil des nouveaux, car il sera affecté à la garde du portail d’entrée puis a celui de l’embarcadère, afin de les ouvrir un minimum de temps ! Vous serez à Prés au Lard à la tête de sanglier, l’un de vos amis enverra un message pour vous prévenir qu’il est temps que vous vous rendiez à la gare qui est juste à coté, je suppose que vous trouverez quelqu’un pour vous accompagner ! Et vous M. Malfoy ! Vous resterez ici en compagnie de M. Rusard et vous l’aiderez dans sa tâche ! Mais pour l’instant, profitons d’un petit moment d’agrément !
Bon appétit ! Je serais à votre disposition à la fin de ce repas !
Il reçu plusieurs remerciements et bientôt, apres un signe de sa voisine de table, les plats apparurent comme d’accoutumée. Le repas etait simple mais copieux, ainsi que le dessert qui fut composé de fruits. Harry se leva pour aller chercher le jeu mais il avait à peine fait quelque pas que le ministre de la magie intervint :
-Harry ! Puis-je vous parler un peu ?
-Oui ! Si vous voulez ! Répondit-il, redoutant qu’il lui demande à nouveau de participer à une campagne en faveur du ministère. Ginny compris qu’il valait mieux qu’elle aille chercher le jeu elle-même et elle s’éclipsa pendant que son fiancé et l’homme à l’aspect léonin s’écartaient quelque peu des autres afin que personne ne puisse entendre.
-Quel genre de question avez-vous à me poser ? Fit Harry.
-En fait ce n’est pas une question, ni même une demande, juste une petite mise au point ! Je me souviens que vous êtes l’homme de Dumbledore même malgré le fait qu’il soit mort, cela ne m’arrange pas je le reconnais, mais comme vous avez pu le remarquer, j’ai pris le parti de croire vos dire, car à chaque fois ou presque, vos dire ont pu être vérifiés, il y avait bien l’énorme réticence d’une des conseillères d’état, mais je tenais à vous annoncer que désormais elle a une fonction supplémentaire qui la tient éloignée, elle est maintenant ambassadrice sur le continent, cela n’empêche que d’autres ont tout de même des doutes sur vos capacités, donc nous ne changeront rien des inspections et autres contrôles qui étaient prévus ! Je ne vous demande plus de soutenir le ministère qui en aurait pourtant bien besoin, mais votre aide serait la bienvenue et je vous laisserais décider vous-même du type de participation s’il devait y en avoir une ! Je me permets juste de vous rappeler que mon souhait est que vous deveniez un ami, je n’ai pas eu la chance de connaître vos parents, mais monsieur Weasley qui est une personne qui a fait ses preuves au niveau de sa loyauté envers le ministère et qui a su œuvrer dans le sens d’un rapprochement avec l’ordre car il est un des premiers à avoir compris que nous étions alliés et non pas ennemis, seuls les envies de pouvoir et l’inactivité de mon prédécesseur ont permis à l’ennemi de gagner en puissance ! Dans le cas ou vous décideriez de venir, nous pourrions aussi glisser un article dans la gazette du sorcier, lors de votre venue pour votre examen que vous avez réussi, j’ai demandé à ce qu’aucune publicité soit faite, ceci pour vous prouver que vous seul aurez à gérer votre image, j’avais d’ailleurs usé d’un petit stratagème pour éloigner les journalistes du hall d’entrée, je les avais convoqués à une petite conférence de presse suivie d’un petit tour à l’inauguration d’un nouvel étage à Ste Mangouste, ils n’ont donc rien su de votre présence ! Avez-vous déjà une idée de ce que vous pourriez venir faire pour vous montrer au ministère ?
-Ce n’est pas impossible ! J’ai vu que la fontaine du hall etait en réparation, je sais que cela est du aux événements qui ont vous ont amenés à vote poste et il serait peut-être utile que j’assiste à la nouvelle inauguration, ce serait l’occasion de rappeler le combat qui s’y est déroulé !
-Je crains que cela prenne un temps fou, la tête du sorcier a disparu et jusqu’à maintenant personne n’a été en mesure d’en faire une nouvelle, et les travaux sont suspendus depuis plus de six mois !
-Vraiment !
-Oui ! Selon certains, le sculpteur de la statue aurait jeté un sort à sa création afin qu’elle conserve son intégrité, donc seul le véritable morceau manquant peut servir à la réparer ! Et pour cela, encore faut-il le retrouver ! Quelques sorciers arrivés sur les lieux juste apres, disent qu’il est probable que celui dont on ne doit pas prononcer le nom l’ai emmenée comme trophée, mon prédécesseur, quant à lui, m’a dit que la tête avait été transformée en portauloin par Dumbledore lui-même, mais elle n’a pas été retrouvée par votre directrice ! Donc je ne sais que croire !
-Bien ! Je chercherais ! Dit Harry sans laisser paraître le fait qu’il sache où se trouvait l’objet.
-Merci ! Si vous la retrouviez, ce serait l’occasion d’une petite visite !
-Nous verrons ! Je ne tiens pas à attirer les regards sur moi !
-C’est bien pour cela aussi que vos fiançailles n’ont pas été annoncées ! Bien qu’aucun journaliste n’ait été présent, la gazette a reçu un article décrivant la cérémonie et ce qui a suivi ! M. Lovelock me l’a transmis, comme tout ce qui vous concerne dorénavant! Si vous le désirez, je vous en ferais part à chaque fois, ainsi, vous déciderez vous-même !
-Je vous en remercie ! Je ne tiens pas à ce que Voldemort s’attaque à mes proches, il m’a déjà enlevé quatre personnes qui m’étaient chères, je ne sais pas si je le supporterais encore ! Dit Harry en suivant du regard Ginny qui revenait.
-Bien ! Je crois que cette conversation tire à sa fin ! Je veux que vus sachiez qu’il m’etait agréable de discuter ainsi avec vous et j’aurais plaisir à le faire à nouveau ! Vous disposez d’un moyen formidable pour me contacter, alors n’hésitez pas ! Je vous demande juste d’envoyer vos messages en y incluant la condition de solitude car je suis souvent accompagné de personnes qui n’ont pas à être au courrant de tout ! Rejoignons donc les autres, je crois qu’ils nous attendent ! Fit M. Scrimgeour en faisant un geste de la main l’invitant à retourner à la table.
Dés qu’ils furent assis, Hermione indiqua les règles, et le jeu commença. A la surprise des jeunes, le ministre resta jusque tard dans la soirée, il participa jusqu’à l’abandon de la directrice qui déclara qu’il se faisait tard, et qu’il serait judicieux d’arrêter et d’aller se coucher. Ainsi, tous se souhaitèrent une bonne nuit et quittèrent la grande salle. Harry et Ginny laissèrent leurs amis lorsqu’ils arrivèrent au logement de fonction du nouveau professeur, ils se rendirent vite compte qu’ils avaient omis de demander à la directrice ou ils trouveraient draps et couvertures, ils décidèrent donc de passer une dernière nuit dans le dortoir de Ginny, mais en entrant dans la chambre pour prendre leurs habits de nuit, ils trouvèrent le lit fait d’une parure de lin d’un blanc éclatant recouverte d’un jeu de couvertures et de couette aux motifs de la maison Griffondor. Après réflexion, ils se dirent que les elfes de maison étaient passés par-là, ils s’installèrent donc et passèrent une nuit d’un calme parfait.
Le lendemain matin, ils furent réveillés par des coups à la porte du bureau. Apres avoir enfilé une robe de chambre, Harry alla ouvrir. Bien qu’il ait été au courant de l’arrivée de M. et Mme Weasley, il ne s’attendait pas à une arrivée aussi matinale, il les fit entrer dans son bureau puis dans la salle à manger, il pensait qu’ils s’assoiraient là, mais sa future belle-mère passa dans la chambre. Elle poussa un cri de surprise en voyant sa fille qui arborait une couleur verte fluo, elle etait passée si vite devant Harry qu’elle n’avait même pas remarqué la teinte rose soutenu de sa figure, mais c’etait peut-être dû au faible éclairage. Il fallut bien sur la rassurer, tout en lui expliquant la raison, Elle fut étonnée de ne pas avoir remarqué la moindre trace sur les professeurs qu’elle avait rencontrés à son arrivée au château, mais Ginny justifia cela par le fait que ceux-ci n’avaient fait que quelques parties alors qu’elle en avait déjà joué la veille un grand nombre et qu’elle n’avait même pas recouvré ses couleurs naturelles quand ils avaient commencé le jeu la veille. Apres cette petite discussion, ils s’installèrent à la table et Ginny, en bonne maîtresse des lieux, servit un thé. Ils ne s’attardèrent pas, juste le temps pour le jeune couple de se changer chacun leur tour, puis allèrent à la tour de la maison gryffondor chercher les autres qui, eux aussi, arboraient des couleurs encore plus vives que la veille. Mme Weasley trouva que Fred et Georges exagéraient quelque peu, mais aucun n’avait l’intention de se plaindre tant le jeu etait plaisant et les conséquences plus drôles que dangereuses. Tous ensembles ils allèrent à la grande salle prendre un petit déjeuner rapide, ensuite, M. Weasley parti en compagnie de Ron, Drago et Neville afin de mettre de l’ordre dans sa salle de cours pendant que sa femme allait faire du rangement dans la salle d’histoire aidée par sa fille et Luna. Harry et Hermione en profitèrent pour aller à la bibliothèque afin de consulter divers ouvrages, il etait temps qu’ils se mettent à la recherche des Horcruxes. A la mi-journée, Mme Pince les mit dehors et les escorta jusqu’à la table des professeurs pour le repas. Une fois de plus, le repas fut vite expédié et tous retournèrent à leurs occupations. Harry changea l’orientation de ses recherches, il se mit à feuilleter les anciens numéros de la gazette du sorcier, il avait choisi de démarrer avec les exemplaires datant d’une cinquantaine d’années, il passait un temps fou à regarder chaque page jusqu’à ce que Hermione lui conseille de chercher les premiers éléments connus de l’activité de Voldemort dans la rubrique nécrologique. Il passa beaucoup de temps, mais apres plus d’une heure, il trouva enfin le faire-part de Hepzibah Smith, dés lors, il prit le temps d’éplucher la plupart des pages. A chaque fois qu’un décès anormal etait annoncé, il appelait son amie mais ils manquaient d’éléments pour pouvoir les lui imputer. Il arriva enfin aux articles qu’il avait trouvés dans le bureau, celui relatant l’assassinat du gardien, puis celui concernant la mise en vente de la propriété, il trouva un troisième article très intéressant, le titre etait : « Le professeur Dumbledore achète la demeure de Rowena Serdaigle ». Il fit part de sa trouvaille à son amie et lu l’article qui suivait à haute voix :
-La propriété familiale des descendants de Rowena Serdaigle, se situant dans le Cumbria, dans la région des lacs, au bord du lac Windermere qui a été mise en vente suite au meurtre du gardien, a été achetée par un enseignant de Poudlard, le professeur Dumbledore. Celui-ci a répondu à notre envoyé spécial qu’il n’avait pas l’intention de s’y établir prochainement, mais plutôt s’il venait à prendre sa retraite comme son age lui permettrait de le faire. Il envisagerait de transformer le bâtiment en musée dédié à sa constructrice, selon les dires des anciens propriétaires, tous les objets d’origine y sont encore. Cette bâtisse étant vieillissante, seule servait encore la conciergerie, de temps a autre des membres de la famille venant de temps à autre, et la remise en état du bâtiment principal serait très onéreuse ! Il n’est pas impossible que le professeur transforme une partie de l’édifice en lieu de villégiature pour les élèves indigents de l’école, il ne faut pas oublier que grâce à lui, tout sorcier a maintenant la possibilité de faire ses études, même s’il est orphelin !
-Mais Harry ! La maison dont tu as hérité de Dumbledore ! C’est celle la !
-Tu crois ! Fit-il.
-Voyons ! Ce n’est pas parce que vous êtes seuls dans la bibliothèque qu’il faut prendre de mauvaises habitudes ! Rouspéta Mme Pince en s’approchant d’eux.
-Oui excusez-nous madame mais nous avons une question à vous poser ! Fit Hermione
-Faites donc !
-La propriété dont Harry a hérité du professeur Dumbledore, es-ce bien la demeure construite par Rowena Serdaigle ?
-Oui ! C’est bien cela ! J’ai eu l’occasion d’y accompagner des élèves qui y passaient leurs vacances, mais en raisons des événements qui y ont eu lieu, le projet a été abandonné !
-Que s’est-il passé ?
-Les élèves faisaient tous le même rêve ! D’apres leurs témoignages, il semblait qu’un fantôme en etait la cause, mais le baron sanglant a accepté d’y faire un tour et il n’en a pas trouvé, pourtant, alors qu’il veillait sur le sommeil des étudiants, ceux-ci ont tout de même fait ce rêve désagréable, à tel point que petit à petit ils ont préféré ne plus y aller !
Pourtant le professeur avait fait tous les travaux de réhabilitation ! Je me souviens de la plage de gravier fin et du petit embarcadère ! Cet endroit etait merveilleux, j’y serais bien retournée ! La chose la plus bizarre, c’est que c’était uniquement dans le dortoir des garçons qu’il y avait le problème ! Du coté des filles, celles-ci passaient des nuits d’un bon sommeil réparateur ! C’était incompréhensible ! Je sais que le professeur avait l’intention d’y passer quelques jours en juillet, il avait même proposé au professeur Slughorn de l’accompagner !
Harry et Hermione se rendirent compte que la bibliothécaire n’en savait pas plus. Ils retournèrent à leurs recherches, mais ils commençaient à fatiguer. Ils rangèrent tout et Harry sur une dernière idée, dit à Hermione :
-Où puis-je trouver la liste des préfets de l’école ?
-Tout simplement dans le livre des préfets et ses annexes ! Répondit Hermione. Mais il n’est pas complet !
-Comment ça ?
-Il manque des annexes !
-Lesquelles ?
-Celles concernant la plupart des années du quatorzième siècle, et celle des années mille neuf cent douze à mille neuf cent soiçante !
-Dommage, c’est juste ces années là qui m’intéressent !
Ils arrêtèrent leurs recherches, satisfaits de leur trouvaille. De plus ils avaient tous deux un léger mal de tête, ce qui etait normal étant donné le temps passé les yeux plongés dans les livres. Alors qu’ils quittaient le local, Harry dit à Hermione :
-Je pense que nous irons passer nos prochaines vacances là-bas !
-Tu as vraiment envie de ne pas dormir et de faire des cauchemars ?
-J’ai juste pensé à quelque chose, le manoir à reçu la visite d’un des tout premier mangemort, peut-être même celle de Voldemort ! Le gardien à été tué, donc si c’était lui, il a pu créer un Horcruxe ! De plus, les propriétaires n’ont eu à déplorer le vol d’aucun objet et apparemment le professeur Dumbledore etait arrivé à la même conclusion étant donné qu’il avait l’intention d’y aller !
-Nous ne devrions pas y aller seuls ! Parlons en aux autres, nous avons le temps de voir ça avec eux !