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Sujet : [fic] Ssbb intenable !

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Gouloudrioul Gouloudrioul
MP
Niveau 10
06 juin 2008 à 22:14:51

Voilà voilà, je me lance dans une enième fic.
Ouais je sais, je sais... Je fais trop de fic, gnangnangan :noel: . Mais j'étais inspiré :o)) .
Bon alors, c'est un fic mi-sérieuse mi-humoristique. Autant vous le dire, ce début est plutôt sérieux. Mais petit à petit ça va aller dans des chose plus drôles (enfin tout est relatif :-p ) jusqu'à peut être finir par un drame.
Enfin on verra ça plus tard, pour l'instant voici le premier chapitre :) .

Je courais. Cela devait bien faire 2 heures. Un pas après l’autre, inspirer et expirer. Mon cœur me faisait mal à force de tambouriner, et j’avais la nausée. Mes jambes n’avançaient plus que par une extrême volonté. De toute façon, je devais courir. Il le fallait. Ma vie était en jeu.
C’était une nuit étoilé. Si j’avais eu le temps j’aurais pu admirer ce beau ciel d’été. Franchissant la ligne d’horizon, quelques builidng plus haut que d’autres venaient cacher ces petits points de lumière qu’étaient les étoiles. Quelques chose de rouge se déplacait dans le ciel. Surement un satellite. Ormis cela, tout était étrangement innanimé. Il n’y avait plus un bruit. Enfin si. J’entendais clairement les claquements des pas de mon poursuivant. Il devait être à à peu près 5 mètre derrière moi. Nous courions tous deux sur une grande avenue de la ville. Mais il n’y avait plus aucune voiture, plus aucune lumière. Seule la clarté des étoiles me permettait de me repérer. Autant le dire : j’avais peur. Une peur bleue. Elle me tordait le ventre, me pénétrait jusque dans mes entrailles, s’infiltrait dans le moindre pore de ma peau. Je crois que je n’avais jamais été autant effrayé de toute ma vie.
Bref, j’étais dans un état plus que critique. Mes jambes n’allaient pas tarder à lâcher, et j’allais m’évanouir si je continuais ma course. Dans un ultime effort, je tournai à droite. Une ruelle sombre s’y trouvait, avec un peu de chance, je trouverais peut être de quoi m’y cacher. Elle était vraiment étroite, et je doutais que deux hommes aient pu se mettre côte à côte à l’intèrieur. Elle était aussi à l’abri de la lumière des étoiles, un parfait coin pour se camoufler. Sans plus attendre, j’y pénétrais, en jetant un ultime coup d’oeuil derrière moi. Je n’arrivais pas à aperçevoir mon poursuivant correctement, seul une faible ombre m’indiquait sa position. Il s’était rapproché. Cela me poussa à accélérer. L’obscurité m’engloutit aussitôt que j’eus mis le pied dans le passage. Mon pied rentcontra une roche, ou une irrégularité. Je tombais par terre avec le plus grand effroi qu’il m’était donné d’avoir. Ma tête heurta le goudron froid. Bizarrement je n’eus pas mal. Ou plutôt j’étais dans un état second, je ne ressentai plus la douleur. J’avais d’autre chose bien plus importantes à penser. Mon poursuivant. Tout en essayant péniblement de me relever je tendis l’oreille. Je guettai attentivement le moindre bruit, le moindre frottement qui eut pu m’avertir de la présence de mon ennemi. Mais rien. Rien. A croire que j’avais perdu l’ouïe. Je rassemblai toutes les force qu’il me restait pour me remettre debout.
Là, je perdis l’équilibre à nouveau.
Je crus bien que j’allais tomber encore une fois. Ca allait être fini, j’avais perdu trop de temps. Il m’avait rattrapé, c’était sûr.
Mais non. Mon corps percuta un mur ce qui retint ma chute. Une impasse ! C’était une ruelle qui donnait sur un cul-de-sac !
Je saisis ma chance et en profitai pour me cacher dans un coin sombre. La peur était encore plus présente. Je devais me controler pour ne pas trembler. Je ne voyais rien, n’entendais rien. Je ne pouvais plus rien faire à part attendre. Attendre que par une chance extraordinaire mon poursuivant ne me voie pas.
Ce fut surement les minutes les plus longues de ma vie. Je me disais qu’il avait dû me rattraper. Il devait surement me tendre un piège ou quelque chose comme ça. Il devait attendre que je bouge. Ou bien alors je pouvais sortir, en toute sécurité, sans rien craindre. Ou encore peut être qu’en fait tous cela n’étaient qu’un cauchemar ? Non… Je pensais trop… Il fallait que j’attende. Je n’avais plus que ça. Mais combien de temps cela allait il durer ? Mes jambes fléchissaient à moitié, j’étais couvert de sueur et mes yeux commençaient à se fermer.
Soudain, un bruit.
Un bruit de pierre qui tombe. Il sembla résonner à l’infini dans ma tête. Qu’est ce que c’était, d’où ça venait ? Était-il là ? Me guettait-il ?
Je me pelotonnai encore plus dans le coin que formaient le mur et l’impasse. Je mis ma langue entre mes dents pour ne pas qu’elles fassent de bruit en claquant.
Chaque seconde, ma peur grandissait. Je m’imaginais déjà, ma carcasse trainant dans cette ruelle malodorante, sans personne pour me trouver.
Au fur et à mesure que l’attente passait, je commençais à avoir froid. Un frissonnement se mêla à mon tremblement de peur.
Ce que je désirai le plus, maintenant, c’était de rentrer à la maison. Je ne voulais plus courir, je ne voulais plus avoir peur. Je voulais être chez moi, être avec ma famille tous simplement. Mais c’était impossible. Et ce contraste brusque ne faisait qu’emplifier ma peur et mon désire de partir.
Le claquement résonna à nouveau.
Mon cœur fit un bond. Il était plus prêt cette fois, c’était sûr. Je plissai les yeux et tentai d’aperçevoir quelque chose dans ce noir d’encre. Rien. C’était comme si j’étais devenu aveugle.
Soudain, je la sentis. Une main. Sur mon épaule. Ferme, osseuse. Je crus que j’allais m’évanouir. Mes tremblements redoublèrent. Je n’avais pas le courage de la chasser. J’étais tétanisé. Je ne pouvais plus faire un geste. Une deuxième main se plaça sur ma seconde épaule pour un nouveau sursautement. Je ne respirai plus. Je pensai que peut être il me prendrait pour un objet abandonné dans la ruelle. Je savais que c’était impossible, mais je m’accrochai au moindre espoir.
Les deux mains caressèrent doucement mes deux épaules. Les yeux écarquillés, le souffle stoppé, j’attendais. Le moindre de mes muscles était tendu.
Elles se rapprochèrent, de mon cou. Doucement, tout doucement. Elles effleurèrent ma gorge avec sadisme. Je déglutis.
Puis, elles serrèrent.

Je me réveillai en sursaut, la respiration haletante. Je restais un moment, assis, sans rien faire.
Puis je m’adossai doucement contre mon oreiller. Un rêve, ce n’était qu’un rêve. Je fermai les yeux et me massai la tête. Mon lit était couvert de sueur. Je ressentai un énorme soulagement à être revenu à la réalité. Dehors, il faisait déjà jour. Un beau ciel tous bleu. J’entendai quelques oiseau chanter. Tous mes muscles se détendirent d’un coup et je me laissai aller.
Quand soudain je me rappelai.
Le 27 juin, on était je 27 juin ! Comment avais-je pu oublier ?
Sans plus de cérémonies je me levai, enfilai en vitesse quelques habits et claquai la porte de ma chambre pour partir en courant dans le salon. Ma mère qui buvait tranquillement son café eut à peine le temps de me dire bonjour que j’étais déjà dehors, en train de foncer vers le plus proche des magasins de jeux. Personne n’était encore levé. Il devait être 7 heures du matin , vers là.
J’avais pas reservé ssbb, j’avais oublié. C’était asssez con de ma part. Sprintant comme un fou, j’arrivai enfin devant un magasin de jeu quelconque, mal coiffé et encore tous souillé de la transpiration de cette nuit. Un grand sourire aux lèvres je pris la poignée de la porte…
… qui ne s’ouvrit pas.
Je me rendis soudainement compte de l’heure qu’il était. 7 heures du matin ! A la limite, un magasin de jeu ouvrait vers 8 heures et demi !
Pas le temps de retourner à la maison, de peur qu’il y ait une rupture de stock en 20 minutes. Pas le temps non plus de faire un tour. Non, j’allais attendre ici, bien sagement. Je m’assis donc contre la porte.
Je vis peu à peu la ville prendre vie. De plus en plus de voitures passaient, des passant pressés regardaient leurs montres tout en marchant d’un pas saccadé, des vieilles accompagnaient leur fille faire les boutiques. C’était tout une communauté qui s’éveillait. Des bruits, des odeurs, m’assaillaient petit à petit.
Mais toujours pas de vendeur pour ouvrir cette satanée boutique.
J’attendis une heure de plus comme cela. Je demandais l’heure à des passants, jouais avec les graviers pour m’occuper. A 10 heures 30, il n’y avait toujours personne.
Ce fut un camion qui me mit la puce à l’oreille. J’étais en fait dos à la boutique, et face à la route. C’était un véhicule assez astiqué et luisant qui brillait au soleil. Je pus voir mon reflet sur celui-ci. Mais en regardant mieux je vis aussi la porte à coté de moi. Il y avait un écriteau. Le camion passa trop vite pour que je puisse le voir mais je me retournai aussitôt.
« Arrière Boutique » .
Non ! J’avais attendu une heure comme un con, prêt de la porte de l’arrière boutique !? Rââ ! Sans plus atendre je contournai le rue en courant comme un taré et arrivai enfin devant la véritable porte. Une porte vitrée qui laissait, ô miracle, apercevoir de l’animation.
Mais je vis aussi une autre chose qui m’horrifia plus que tout. Il n’y avait plus qu’un ssbb et quelqu’un s’apprêtai à s’en emparer ! Sa main s’avança lentement vers le jeu.
- Nonnnnnnn !
Je saisis la poignée, mais je n’avais pas vu qu’un groupe de jeuns rebelz s’avançait vers moi quelques instants plus tôt. Etant donné qu’on est censé s’écarter sur la route des jeuns rebelz, ceux-ci me poussèrent avant que je pus ouvrir la porte. Ma main se détacha de la poignée. Je trébuchai sur le bord du trottoire, perdis l’équilibre et atterrit ridiculement, les 4 fers en l’air sur la route qui bordait cette fois la véritable entrée du magasin. Et puis la malchance fit le reste…
J’entendis un formidable vrombissement de moteur alors que je n’étais pas encore relevé. Je tournais la tête, juste le temps d’apercevoir un véhicule me foncer dessus. Une moto, qui devait aller dans les deux-cents à l’heure.
____________________

Pour ceux qui viendraient direct lire ce que j'écris en bas, sachez que le premier paragraphe, le plus long, donc, ne représente pas ma fic. C'est juste que je tenais à commencer par un cauchemar, j'sais pas pourquoi :-p .
Comme d'hab, je m'attends à des commentaires constructifs, messieurs dames ^^ .

Link59Sim Link59Sim
MP
Niveau 10
06 juin 2008 à 22:22:12

:bravo: tu est très imaginatif j'ai ien aimé quand tu vois arire boutique!!

Gouloudrioul Gouloudrioul
MP
Niveau 10
06 juin 2008 à 22:27:14

Merci :-) .

Yze Yze
MP
Niveau 10
06 juin 2008 à 23:25:17

Super ta fic :ok:
Tu insiste vraiment sur les détalis et ca c'est bien

bobo1234 bobo1234
MP
Niveau 7
06 juin 2008 à 23:40:43

Blavow x)
ta moyenne de français en rédaction doit être particulièrement haute.. non ? Ô_o

ssbb-link ssbb-link
MP
Niveau 9
07 juin 2008 à 02:14:47

trés détaillé,on se croiré dans un texte de mon prof de français (Mr. Losson XD ).Mais tu vas bien finir toute tes fic un jour ?

Gygas Gygas
MP
Niveau 10
07 juin 2008 à 09:12:15

La première partie m'a fortement fait penser à Pedobear...

Sinon c'est toujours aussi bien écrit, long, etc... Je pense que t'es assez surdoué pour comprendre que c'est bien et que tu es un écrivain de talent, tu arrive à avoir tout le forum à tes pieds, c'est cool.

toad-03 toad-03
MP
Niveau 9
07 juin 2008 à 09:14:36

trop bien, ta fic goulou

à quand le livre? :content:

Kate-XIII Kate-XIII
MP
Niveau 5
07 juin 2008 à 09:27:41

C'est nul à chier :noel:

(Sweet)

Gouloudrioul Gouloudrioul
MP
Niveau 10
07 juin 2008 à 10:37:31

Waw, merci tous le monde :coeur: !

Yze --> Tu trouves ? Moi je trouve que j'ai pas assez détaillé :peur: .

bobo --> Ben figure toi que non >< . J'ai que des 12, des 11... Enfin faut dire que les sujets sont pas particulièrement intéressant :o)) .

ssbb-link --> Tu me voies finir une fic :noel: ? Non, sérieusement je pense que "les amours de mario" est infinissable, vu que c'est une série, p'is t'as la parodie que j'ai faite que je reprendrais surement bientôt mais que je ne suis pas non plus sûr de finir. Enfin, celle là sera assez courte ( tout est relatif :-p ) alors je la finirais surement.

Gygas --> Lol, tous le forum à mes pieds :o)) ?
En ce qui concerne pedobear, bah... C'était pas voulu :rouge: .

toad --> Hu hu, je m'estime pas à un niveau assez élevé pour un livre :o)) . Va voir des textes de certains autres forumeurs tu comprendras à quel point je suis un insecte comparé à eux :oui: .

Kate --> J'ten foutrais moi des suites :noel: .

ssbb-link ssbb-link
MP
Niveau 9
07 juin 2008 à 13:15:58

ok :noel:

-Boost- -Boost-
MP
Niveau 10
08 juin 2008 à 11:40:47

Up pour ceux qui n'ont pas lu cette fic géniale. Au fait 'faut quand même que je te félicite sur ton passage avec le cauchemar qui est génial Goulou :-p

Robin-Nami Robin-Nami
MP
Niveau 10
08 juin 2008 à 11:54:01

C'est vrai que c'est bien :)

Gouloudrioul Gouloudrioul
MP
Niveau 10
09 juin 2008 à 17:04:38

Yeah ! Merci tous les deux :) .
Suite pour bientôt, peut être pour ce soir, si j'ai le temps de tout écrire :-p .

[EagleDawn] [EagleDawn]
MP
Niveau 10
09 juin 2008 à 17:31:20

Nul à chier comme d'hab. :D

Meuh non, c'est très bien. :) Bon pas le temps pour une critique là. A plus.

dk-killer dk-killer
MP
Niveau 10
09 juin 2008 à 17:32:18

J'avoue, le début est géant :) j'ai vraiment eu l'impression de relire un livre d'action, je sais plus lequel :question: J'ai vraiment adoré, mais je me doutais quand même que c'était un rêve :-p c'est bien écrit, pas trop de fautes... j'aime beaucoup :-) (va voir ma fic :noel: ).

MajinSnake MajinSnake
MP
Niveau 10
09 juin 2008 à 17:41:10

Wow, c'est un sacré cauchemar psychédélique le début :noel:
J'aime bien, continue :ok:

Gouloudrioul Gouloudrioul
MP
Niveau 10
09 juin 2008 à 19:04:45

Waw, tous ces commentaire positifs :coeur: ! Merci :-) .
dk-killer, c'est ok, je lis ta fic :noel: .
Voilà la suite, un peu courte je vous l'accorde, mais pas envie d'écrire un pavé à chaque fois.

Pendant un grand moment, ce fut le noir complet. Je ne pensais plus à rien.
Je dus me réveiller une fois car des voix me parvinrent. Des cris surtout, et aussi des bruits d’alarmes. Il y avait des gens paniqués autour de moi. Je ne me demandais pas pourquoi. J’étais beaucoup trop faible pour penser à quoi que ce soit. Soudain, je sentis des mains se poser sur mes chevilles. J’eus l’impression que l’on me les compressait. Que mes pieds et toutes mes jambes avec passaient sous un rouleau compresseur. La douleur fut tellement forte que je m’évanouis à nouveau.
Encore le noir. Je n’étais pas conscient pour le penser, mais plus tard, je songeais que cette sensation de néant m’avait été vraiment agréable. Ne plus penser à rien, ne plus faire d’effort. Rien pour me tourmenter ni pour me stresser. Vraiment très plaisant et même plus que ça.
Malheureusement, ce moment ce termina. Je fus réveillé. A cause de la douleur, tout d’abord. C’était toujours mes pieds. La souffrance allait et venait au même rythme que les battements de mon cœur. Chaque seconde, presque, un éclair ma passait à travers tous le corps. Il entamait sa course à mes pieds, puis allait jusqu’à la tête en s’atténuant au fur et à mesure de son chemin. Naturellement cela se passait en un très cours instant.
Et, chaque seconde, je plissais les yeux, attendant que le mal passe. C’était insupportable. J’endurai cela sans rien dire, les yeux toujours clos, pendant un moment qui me parut interminable. J’avais mal à la tête à force de faire la grimace.
Puis, petit à petit, je me souvins des évenements. Je me souvins avoir eu très très mal sur le coup. Je me souvins de la moto fonçant sur moi. J’étais horrifié à ce moment là.
Puis après, plus rien. Rien ne me revenait. Je forçai mon cerveau à fonctionner, mais ça ne servait pas à grand-chose. Il était tellement embrumé…
Je sentis tout à coup le doux frottement d’un tissu sur ma main. A vrai dire, je me rendis compte que j’y avais été un moment insensible. Etrange…
Cela me força à ouvrir les yeux. A peine vis-je une lueur blanchâtre que tous s’assembla dans mon esprit, telles les pièces d’un puzzle. L’accident, le tissu, et la lumière. J’étais à l’hôpital !
Là, mes paupières s’ouvrirent complètement. Je pus enfin considérer clairement la situation. Tout devenait de plus en plus clair. J’étais dans une chambre, assez banale pour un bâtiment de la sorte. Les murs peints en blanc, une seule fenêtre à ma droite. Une petite télé venait s’agrémenter au pauvre décor de la pièce. Juste à côté de mon lit, une table de nuit médiocre siégeait. Un bouquet de fleur en plastique avait été mis là pour faire jolis. Moi, je trouvai cela particulièrement moche. Je ne pus faire un plan plus détaillé de la chambre. En effet, je ne pouvais pas plus bouger le cou. Mon cœur fit un saut quand je m’en rendis compte. C’est toujours assez désagréable quand on se rend compte qu’on est limité dans ses mouvements. Ce fut là que je vis à quoi je ressemblai. J’étais terriblement amoché. En fait, le fait que je n’eus pas pu bouger mon cou était dû au plâtre qui l’entourait de part et d’autres. Je baissai les yeux au maximum pour me préoccuper de l’état de mes pieds. C’était de ça dont je me souciais le plus pour le moment. En fait je ne pus pas voir grand-chose. Ils étaient emplatrés entièrement, du plus gros orteil, jusqu’en haut de mes cheville. Paniqué plus qu’autre chose, je regardai vers la droite, puis vers la gauche. J’aurais pu lâcher un soupir de soulagement si ma gorge n’était pas sèche. Aucun bras n’avait été cassé. C’était déjà ça.
Je restai un très long moment allongé sans rien faire. En même temps je n’avais pas trop d’autres choix. Le soleil déclinait petit à petit et la nuit tombait avec douceur. J’entendais des bruits provenant d’autres chambres. Certains discutaient, d’autres regardaient la télé. Ce n’était pas distinct, mais je m’occupais avec ce que je pouvais. Les couleurs du crépuscule envahissaient peu à peu la pièce quand j’entendis un déclic sur la porte de ma chambre. J’étais dans l’incapité d’apercevoir cette dernière, celle-ci étant cachée par un des murs qui devaient surement délimiter les toilettes. Une ombre se profila sur le sol et s’avança petit à petit vers moi. Je levai les yeux et considérait la personne. C’était ma mère… qui fut bientôt suivit de mon père. Celui-ci claqua la porte derrière lui. L’autre me dévisagea, un sourire se formant sur ses lèvres.
-Goulou! Tu es réveillé ! ?
Je lui répondis aussitôt par un petit rictus, ne pouvant faire mieux. Je m’adonnai à une tentative pour parler :
-S… Salut…
Ma voix était tellement rauque que ça en devenait effrayant, mais ma mère sauta de joie.
-Tu entends ? Il est réveillé !
- Je sais, je viens d’entendre ! C’est génial !
- Dis, comment tu te sens, hein, Goulou ? reprit aussitôt ma mère.
-Bah, je peux pas bouger, pas m’occuper, pas parler correctement, j’ai mal aux pieds, j’ai envie de pisser, mais sinon c’est la forme.
- Ah… on s’est tellement inquiété Goulou, fit cette fois mon père.
- Je sais… (je toussai), désolé.
- C’est pas ta faute, tu sais. D’ailleurs le conducteur est en procés, là.
Il y eut un moment de silence. J’étais content de pouvoir parler à quelqu’un après ces longues heures passées tous seul mais je ne savais pas trop quoi dire. Finalement, je demandai :
-En fait, on est quel jour ?
- Et bien, tu es resté évanouis pendant 40 heures et quelques. On doit être le 29 juin.
En entendant cette date, cela fit tilt dans ma tête. Super Smash Bros Brawl, bien sûr. Mais cette pensée fut courte. J’avais d’autres choses plus importantes à songer que ce jeu en ce moment.
-En fait, fit ma mère, si tu as besoin de quoi que ce soit pour t’occuper, on veut bien essayer de faire quelque chose pour toi.
Voilà qu’elle venait de changer le cours de mon raisonnement et qu’elle me ramenait à penser au jeu. « Bien joué maman ».
-Euh… Et bien en fait… Il y a ce jeu…
Et soudain, ce fut le drame. J’avais complètement oublié que je ne pouvais pas y jouer à cause de mon cou. S’asseoir impliquait d’utiliser ma colonne vertébrale et par conséquent de casser ma nuque. Je fis une moue de mécontentement. Voyant mon air déçu, ma mère dit :
-Je devine assez de quel jeu tu veux parler. T’en fais pas, le docteur a dit que tu pourrais enlever le platre de ton cou demain. Il n’y a presque pas de dommage, il l’a mis pour être sûr.
Des choses plus importantes me revinrent à l’esprit.
-Et… Et mes pieds ? Dans quel état sont-ils ?
- Et bien… En fait ils sont carrément boussillé, fit mon père sur un ton grave. Le conducteur a plus roulé sur ça qu’autre chose.
- Combien de temps est ce que ça va durer ?
- Tu pourras sortir de l’hôpital dans 3 mois, mais il te faudra ensuite porter des béquilles pendant 9 mois.
-Merde…

ssbb-link ssbb-link
MP
Niveau 9
09 juin 2008 à 19:14:59

goulou...t'a pas de veine :rire2:
ben tu peut bougé les pouces c'est déja sa ! :noel:

Gobougreg Gobougreg
MP
Niveau 10
09 juin 2008 à 19:16:33

J'ose pas lire, j'ai la flemme :noel: Et d'ailleurs, t'as pas fini "les amours de Mario", j'attends toujours ta suite :)

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