Peach, infirmière et désormais smasheuse plus affirmée, partait avec ses compagnons Wolf, Yoshi et Cartoon en direction de l'arène d'Argenta. Elle ne se doutait pas, malgré son inquiétude permanente et silencieuse, que de l'autre côté de la forêt de Jade, des voyageurs malades qu'elle connaissait bien se lançaient eux aussi dans la chasse aux ingrédients.
L'éclair hérité de Pikachu avant sa transformation en Pichu, constituant le premier composant de la recette, était conservé dans un drôle de disque qui ressemblait à ceux que l'on utilisait pour écouter de la musique. D'après Red, les dresseurs s'en servaient pour apprendre des nouvelles capacités à leurs Pokémons. Il avait dû recourir à un appareil spécial pour transférer ce morceau de foudre dans le CD. Pendant ce temps, et durant tout le week-end, Samus, Ike, Lucario, Marth et Bowser avaient eu droit à deux chambres au centre Pokémon de Jadielle. Pour des raisons de gêne qu'aucun mâle du groupe, mis à part Lucario, n'était parvenu à deviner jusque-là, Samus avait dû faire chambre à part. En remplacement de ses escarpins endommagés par les nombreuses courses, elle avait également bénéficié de chaussures blanches, ouvertes et ceinturées, semblables à celles des petites filles. C'était ce que mettaient les infirmières du centre.
À présent qu'ils avaient repris un peu de forces en luttant toujours contre le virus à coups de médicaments, ils étaient sortis de la ville, pour se poster devant la tour aux « WW » jaune et violet. De loin on ne distinguait qu'elle, mais en réalité elle est entourée, encerclée par des grands locaux d'usine collés entre eux et qui ne laissaient qu'un chemin ouvert vers l'entrée de la haute construction. Les portes de ces bâtiments devaient se trouver à l'intérieur du cercle. Des vitres s'étendaient en hauteur et tout en longueur. Il y avait certainement un rez-de-chaussée et un étage supérieur, pourtant les arbres de la jungle les cachaient bien. Quelques racines semblaient tenter d'engloutir le local en longueur, en vain. Ces racines, ces végétations en tous genres, et les quelques insectes qui se promenaient dans les environs, étaient bien les seules formes de vie par là. On n'y rencontrait aucun animal, pas même un oiseau.
Si Samus, Marth et Ike paraissaient impressionnés par l'endroit, et si Lucario restait aussi indifférent que Red, Diddy Kong et Donkey Kong, Bowser voyait les choses de façon plutôt radicale...
- C'est moche. Non, sans déconner, c'est moche. Arrêtez de bloquer dessus. Et puis, ils sont où les chiens de garde dont vous nous avez parlé, hein ?
- Les employés s'occupent eux-mêmes de la sécurité, et ils sont encore moins cool que des chiens de garde, hon, rappela DK.
- Y en a plein dans c't'entreprise, si t'es d'jà rentré dedans ils te reconnaissent direct à ton retour, ajouta Red.
- Et du coup, on entre sans vous..., en déduisit Ike.
- Exact, confirma Diddy. Et comme za montre qu'ils cachent des choses, et que za ferait un bon zuzet de reportaze, ze dois vous confier quelque chose...
Comme vendredi dernier au moment de leur rencontre, le chimpanzé grimpa sur le mercenaire. Sur la chemise bleue à rayures fraîchement lavée de celui-ci, il installa une sorte d'appareil aussi petit qu'un des boutons noirs du vêtement.
- Qu'est-ce ? demanda Marth, intrigué.
- Une caméra bien cachée, chuchota Diddy en lançant des regards furtifs partout. Ze vais zûrement tomber zur le zcoop de l'année. Ze compte zurtout zur le guerrier, il est grand et fort, il pourra défendre la caméra zi quelqu'un veut la lui retirer.
- J'suis pas grand et fort, moi ?! protesta Bowser.
- Toi t'es un peu trop fort, z'est pour za que t'envoies une armée pour les mizions plus ztratéziques au lieu de ruzer par toi-même. Ze gars-là est plus qualifié que toi zette fois.
Bowser grommela, se jurant qu'un jour ce petit morveux paierait pour son effronterie naïve. Son attention se reporta ensuite sur Samus, qui pouffait de rire.
- J'espère que tu crois pas à ces conneries et que tu te fous pas de moi, là...
- Hmm, non, je le prends comme une plaisanterie, et c'est très drôle, assura la jeune femme avec un grand sourire.
Le Koopa vexé ne comprit pas tout de suite, mais le soupir d'Ike qui suivit lui indiqua clairement de qui Samus riait. Quels gamins...
- Nous allons devoir y aller, j'imagine, dit Lucario en regardant la tour. Nous avons la... (il baissa la voix) caméra...
- L'intitulé de la mission, qui consiste à récupérer les ingrédients et la nourriture volée..., continua Marth.
- Les bananes, elles doivent être périmées depuis le temps, non ? s'interrogea Ike à voix haute.
DK, à ces mots, éclata une nouvelle fois en sanglots. Le fautif tapa une main contre son visage, se rendant compte de son erreur. Diddy, tout en tapotant le dos du gorille, répondit :
- Y a pas que za comme nourriture, et de toute fazon le boz* vole auzi les repouzes.
- OK, dit Bowser. Pour finir, on a la recette et le sac de médicaments.
- Vous avez aussi des trucs contre la nausée ? Parce que vous en aurez sûrement besoin et... j'en ai pas sur moi, déclara Red en fouillant dans ses poches.
- Il y a une de ces infirmières aux cheveux roses qui m'en a donné une plaquette, dit Samus en rougissant soudain. Je n'en avais pas spécialement besoin, mais elle a dit « au cas où ». C'est si important d'avoir ça sur soi ?
- Bah... au cas où, quoi, répéta l'adolescent avec un haussement d'épaules. Vous verrez par vous-mêmes, t'façon.
Lucario se rapprocha brusquement de Red, lui intimant ensuite :
- Jure que tu vas bien t'occuper de Pichu en notre absence...
- Sur la tête de mes trois Pokémons que j'le f'rai ! Tranquille, promit le dresseur tout en repoussant un peu la créature canine.
- Tu n'en as que trois ? Pourtant tu es spécialiste, non ? s'étonna Ike.
- J'ai juré sur les trois que j'ai confiés à un pote en vacances dans la ville d'à coté, mais j'en ai plus que ça quand même. Vu l'affaire avec Pikachu, j'aurais pas eu le temps de gérer tous les Pokémons, t'as vu.
- Comment as-tu su pour Pikachu... ? s'enquit Samus, suspicieuse.
- Mais vas-y là, c'est un interrogatoire ? Vous s'rez au courant plus tard, c'est bon wesh ! Barrez-vous là-bas mainte...
Il s'interrompit lorsque ses pieds cessèrent de toucher le sol. Bowser le tenait par le col, et le fixait droit dans les yeux. Red hésita, puis reprit d'un ton plus calme :
- Euh, ce que j'veux dire, c'est que si on reste tous ici, on va s'faire jarter par la sécurité, euh... Ils vont trouver ça chelou, ce... ce rassemblement... D'jà qu'ils nous kiffent pas, moi, Diddy et DK... Peace, hein ?
Une fois le discours terminé, la tortue intimidante le lâcha par terre sans ménagement. Pas parce qu'il était lunatique qu'il fallait le laisser s'adresser à eux comme à des chiens...
DK, qui ne pleurait plus, fit savoir qu'il s'assurerait que Red reste cool, et qu'il surveillerait son compagnon simiesque ainsi que l'évolution de l'état de santé du petit Pichu. Diddy Kong fit promettre à Ike de bien faire attention à la caméra, car c'était le tout dernier modèle trouvé sur le net, et parce que malgré sa puissance, elle pouvait être fragile. Le jeune homme n'y saisissait apparemment pas grand-chose, mais rassura tout de même le petit reporter sur son engagement. Red, tout d'un coup sincèrement détendu, souhaita bonne chance au groupe, tandis que celui-ci s'avança d'un pas résolu vers l'entrée de la tour, chaque membre étant armé de son masque antibactérien. Les portes automatiques, faites de glaces sans tain dissimulant l'intérieur, s'écartèrent pour inviter les cinq malades à entrer. Quand elles se refermèrent, Bowser se retourna et vit, à travers la vitre, les trois intrus rebrousser aussitôt chemin.
Maintenant qu'ils y étaient, ils devaient trouver un moyen d'accéder au patron. Ils ne portaient certes pas une tenue impeccablement professionnelle, puisqu'ils étaient vêtus de leurs vêtements achetés à Corneria City à part Lucario. Mais, par chance, le chef de cette organisation se fichait du style, d'après DK. Et cela se remarquait assez facilement.
L'intérieur du quartier général regroupait toutes les couleurs, de salles en salles. Toutes. On passait ainsi d'un gris à un rouge, puis à un turquoise, puis à un rose, puis à un kaki, puis à un violet... Aucune pièce n'avait de porte, il n'y avait qu'un mur qui les séparait à chaque fois. Par ici, à cet étage, ils semblaient s'occuper de la vérification de matériaux en tous genres... Même les employés étaient de tous genres, de tous types, ressemblaient à tout et à rien. Des filles très jeunes testaient des flèches, tandis que des chiens humanoïdes faisaient rebondir des petits écrans de télévision au sol pour contrôler leur solidité ! Des ninjas examinaient l'arôme des cure-dents... ? Ils avaient une préférence pour le goût de l'ail... ?? Et des hommes habillés dans le style disco et ringard jouaient en cassant des briques avec leurs poings ! Cela rappelait vaguement quelqu'un, d'ailleurs...
- Bowser ! Viens, on a trouvé un interphone ! l'apostropha Samus, alors que la bande et elle se trouvaient déjà à l'autre bout de l'allée.
Le Koopa les rejoignit sans explorer les autres salles du regard, ce qu'il avait vu lui donnait déjà suffisamment la migraine. On aurait dit un voyage dans la quatrième dimension.
En effet, à défaut d'un secrétariat, les personnes extérieures à l'entreprise disposaient d'un interphone sur un mur blanc. De chaque côté de la paroi, il y avait des doubles portes avec une tête de cochon grossièrement dessinée dessus en bleu.
Lucario appuya sur le seul bouton de l'appareil. Un message inaudible et rempli de parasites se fit immédiatement entendre. Voilà ce qu'il fallait retenir de l'entreprise.
- C'est le bordel total ici ! explosa Bowser. Et dire que c'est eux qui ont pris...
- Chut, on nous entend ! le coupa Marth.
- Hum, bonjour, nous voudrions nous entretenir avec le dirigeant de... de l'entreprise, s'exprima poliment le Pokémon. Nous savons qu'il accueille sans passer par les rendez-vous... Nous serait-il possible de le voir, s'il vous plaît ? Nous sommes cinq.
La personne à l'interphone donna une réponse, mais les grésillements eurent derechef raison d'elle. Cependant, les cinq nouveaux venus comprirent vite que leur requête avait été écoutée et acceptée : la double porte de gauche s'ouvrit pour dévoiler un ascenseur tout noir et sobrement éclairé.
- L'ascenseur, ça va être ma salle préférée, c'est la seule à être neutre, dit Bowser en y entrant avec les autres.
- Euh... Ne devrait-il pas y avoir certains mécanismes pour activer cet ascenseur, normalement ? fit remarquer Marth d'un ton préoccupé.
- Oui, comme des leviers ou des boutons, rétorqua Samus.
- À part des plantes de chaque côté de l'ouverture, et de la lumière, il n'y a rien ici, constata Lucario d'un air inhabituellement perplexe.
- On ne peut plus sortir de là, en tout cas, observa Ike, sourcils froncés.
Lorsque Bowser voulut réagir en débloquant l'ascenseur par la force – surtout parce que cette tête de cochon retracée en bleu sur les portes intérieures l'agaçait –, lui et le groupe ressentirent très vite les effets de la gravité. Ils étaient en train de monter.
- Bah tiens, fit une Samus ébahie, il est totalement automatisé ?
Bowser s'esclaffa de sa naïveté...
- ...'Suffit de savoir se faire respecter, il a eu peur de ce que j'allais lui faire ! Bwahaha !
Pour toute réponse, son interlocutrice agita la tête en soupirant.
L'absence de repère par rapport aux étages qu'il restait à atteindre rendait vite la montée insupportable. Bowser, éternel habitué des lieux sombres et intimidants, commençait à se sentir quelque peu oppressé par ce vide chromatique qui semblait se renforcer à chaque seconde. Il était même possible que l'ascenseur ne fût pas en train de s'élever. Avaient-ils ne serait-ce qu'une preuve qu'il ne s'agissait pas d'une illusion ? Une preuve qu'on ne leur faisait pas simplement croire à une ascension ?? Cet endroit était peut-être bien trop neutre pour qu'on en vante sa fiabilité... Plus le temps avancerait, plus ce sinistre cube mouvant les comprimerait, les écraserait, les broierait, les engloutirait, les...
- Bowser ? Ça va aller, nous sommes arrivés, n'aie pas peur.
Les paroles rassurantes de Lucario, accroupi près de lui, ramenèrent alors le chélonien à la réalité. Et il s'aperçut qu'il était recroquevillé sur lui-même. Tremblotant. Tellement qu'il en avait des crampes aux muscles, d'ailleurs. Son foulard rouge, à présent situé au niveau de son masque de protection, ne suffisait pas à le couvrir des regards interloqués et inquiets de ses partenaires d'infortune.
Voyant que l'élévateur s'était stabilisé pour de bon, et que les portes s'ouvraient enfin, Bowser se redressa vivement et sortit le premier. Au passage, il prit le soin de « rectifier » quelque chose :
- J'ai pas peur, j'ai juste tellement faim que mon ventre gronde si j'me plie pas. Sans commentaire !
Ses quatre compagnons respectèrent son souhait. Ils ne commentèrent pas.... Par contre, leurs rires étouffés voulaient tout dire. L'objet de leurs moqueries préféra donc se concentrer sur la nouvelle salle plutôt que sur eux.
Cette fois, le blanc, le noir et les couleurs épileptiques avaient laissé place à du violet dominant. Couplé à la moquette jaune à zigs-zags noirs, ce choix de couleurs pouvait paraître parfaitement grotesque, or cette teinte ne constituait qu'une large bordure pour tout le vitrage qui composait la pièce. Il n'y avait aucune séparation, et deux rangées de bureaux occupés étaient installées. Le personnel y était aussi diversifié que celui d'un bas, néanmoins, le travail effectué ici avait l'air beaucoup moins extravagant. Tous avaient les yeux rivés sur leur écran d'ordinateur, sans jamais accorder un seul contact visuel à la pile de documents près de leur outil de travail, ou à leur pizza dégoulinante laissée négligemment au sommet de leur tas. Pour couronner le tout, Bowser réalisa avec exaspération qu'il avait troqué l'écoute de la faible hilarité de ses associés contre celle du fort cliquetis continuel des doigts et des pattes sur les claviers en guise de fond sonore.
Curieusement, au milieu de tout ce brouhaha, un son lointain parvenait jusqu'au pauvre auditeur. Un « hé... », qui évoluait de plus en plus vers un « HÉ ! »
- HÉÉÉ !!
Le Koopa, qui allait hurler, finit par repérer la provenance de ce cri horriblement horripilant. Normal, puisque la source lui tapotait le genou. Elle se présentait sous la forme d'un homme de très petite taille, vêtu d'une tenue de cosmonaute jaunâtre, de gants rouges et, en prime, d'un scaphandre à antenne. Sa grosse tête, sur laquelle se dressaient trois cheveux bruns, ses oreilles grandes et pointues, et ses yeux fermés, voire peut-être scellés, avaient de quoi perturber. Son gros nez évoquait étrangement celui d'un certain plombier détraqué... Décidément, ce type-là avait des fans dans le coin. Mais qu'importe.
- Bon, t'es qui toi ? grogna Bowser.
- O... Olimar, pour vous servir, oui, répondit lentement le petit homme d'une voix aiguë et frêle. Un de mes assistants personnels s'est chargé de faire monter l'ascenseur jusqu'ici. Bienvenue au quarante-neuvième étage...
Tant d'étages... Comptait-il les sous-sols, s'il en existait ? Et outre ce détail, le mot « assistants » retint l'attention du groupe. Marth se fit le porte-parole de celui-ci :
- Est-ce vous qui êtes à la tête de toute cette org...
- C'est vous le grand chef ? abrégea Ike sans gêne.
- J'avais presque fini ma phrase...
- Euh, non, ce n'est pas moi... Même si j'ai des assistants, oui. Vous allez les voir. Mais pour le moment je dois vous mener à notre patron... Allons-y, c'est tout droit, nous devons juste monter les marches là-bas (il pointa du doigt un escalier de bois en colimaçon de l'autre côté de l'allée, derrière les deux rangées de bureaux)...
- Un escalier, bah voyons ! railla Bowser. Les mecs qui ont construit tout ça avaient trop la flemme d'élever l'ascenseur jusqu'au bout ou quoi ?
- Héhé, je n'en sais rien, moi...
Sa manière évasive de s'exprimer fit bailler le Koopa. Samus et Lucario l'imitèrent, et puisqu'ils devaient se rendre au cinquantième étage, le groupe traversa la pièce pour atteindre les marches. En même temps qu'ils marchaient, l'employé fit sonner son antenne, et de tous côtés surgirent alors cinq petites créatures bipèdes, rouge, jaune à oreilles décollées, bleue, blanche à yeux roses, et prune avec un peu d'embonpoint. Elles possédaient toutes en commun un nez pointu, quatre fines pattes, et un bourgeon blanc sur la tête.
- Ce sont eux vos assistants personnels ? demanda Samus à Olimar en chemin.
- Oui, ce sont des Pikmin...
- « Pikmin », hein..., marmonna Lucario d'un ton absent.
- Grâce à cette antenne, je peux en rappeler six à la fois, développa le chef des Pikmin. Je les ai découverts en m'échouant sur une planète... À cette époque je travaillais encore chez Hocotate Fret, sur la planète Hocotate...
Les Pikmin derrière la bande balayaient la voie à l'aide de leurs petites pattes. Celles du Pikmin bleu étaient imprégnées d'eau.
- Qu'est-ce que vous faites là alors ? Et pourquoi garder ce casque sur vous ? questionna Bowser.
- J'avais quelque chose à faire pour Hocotate Fret... Je ne sais plus quoi, par contre... J'ai perdu la notion du temps, ici... Et comme je n'ai pas de quoi payer mon hébergement ni le rechargement de mon vaisseau, je dois travailler ici... Ma société m'aurait bien payé tout cela, mais cela doit bien faire des mois que je n'ai pas pu la recontacter, et il en va de même pour ma famille...
Bowser l'admettait intérieurement : il s'ennuyait en l'écoutant, depuis le début, et de ce fait il s'était résolu à rester indifférent à cette personne. Néanmoins, il ne put s'empêcher, sans le dire, de compatir à son éloignement par rapport à ses proches. Son quotidien en était sûrement très affecté.
- Pour le casque, poursuivit l'extraterrestre, eh bien... Sur ma planète, nous ne vivons pas avec de l'oxygène... C'est même toxique pour nous. Ce scaphandre résiste plus longtemps que celui que j'ai utilisé sur la planète des Pikmin... Et puis, moi qui suis chargé du nettoyage et qui ne supporte vraiment pas la saleté, je dois avouer qu'être obligé de porter cette protection, c'est une sorte de bénédiction...
- N'exagérez pas, ces lieux ne sont quand même pas aussi crades que ce que vous avez l'air de penser... j'ai tort ? Demanda Ike, tandis qu'ils escaladaient les marches.
- Ces lieux, non, cela demeure convenable, encore... Mais disons que ce n'est pas pour rien que le frère du patron a supplié de m'engager... Ah, voilà, on y est...
À cet étage, il y avait moins de vitrage. Le plafond blanc et orné de « W » désordonnés s'élevait bien plus haut que ceux des autres paliers. Le violet zébrait le jaune des murs au lieu de le dominer, cette fois. Une plinthe noire marquait une délimitation nette avec le sol en linoléum blanc et étincelant qui s'accordait avec les appliques blanches à bordures noires.
Olimar, en bon maniaque, se précipita à la tête de la file afin de ramasser quelques grains de poussière un à un. Mais les regards se tournèrent très vite vers ce qui semblait être le secrétaire du chef. Lorsqu'il se leva de sa chaise rose chewing-gum pour se positionner devant son bureau noir et chargé de dossiers, Bowser eut un choc.
Mise à part la cravate noire, il reconnaissait ce long corps filiforme et chétif, ces grandes oreilles de lutin, ces cernes bleues sous ces énormes yeux, ce gros nez rose comme son siège, ce teint mat, et cette moustache tordue... Sans parler de cette éternelle salopette couleur aubergine assortie à sa casquette, qui arborait le même symbole doré que ses gants blancs : un « L » à l'envers.
- Nan... Waluigi ?!
- Bowser ? C'est toi mon pote ?!
Cette voix nasillarde n'avait absolument pas manqué au « pote »...
La bouche de Waluigi se tordit en ce qui pouvait s'appeler un sourire sacrément jovial. Ses deux bras s'ouvrirent pour étreindre la grosse tête de Bowser... Et il n'était guère étonnant qu'ils parvinssent facilement à se toucher.
- J'y crois pas, mon pote, je suis super content de te voir ! s'extasia le lutin en enchaînant les tapes.
- T'es sérieux toi ?! Casse-toi, j'suis pas ton pote ! vociféra le concerné.
Mais Waluigi ne l'entendit pas de cette oreille et se réjouissait toujours autant de sa venue. Il se tourna ensuite vers les autres, très chaleureux :
- Bonjour, mon frère et moi vous attendions, comme vous avez pu l'entendre je me prénomme Waluigi.
- Enchanté, je suis Ike, chef d'une troupe de mercenaires à Crimea, se présenta le guerrier en serrant la main gantée de l'hôte.
- Prince Marth, du royaume d'Altea, ravi de faire votre connaissance.
- Lucario, Pokémon libre, bonjour.
- Samus Aran, chasseuse de primes. Merci de nous accueillir, M. Waluigi, et veuillez excuser les propos rustres de Bowser...
Ce dernier allait objecter, mais il sentit le pincement griffu de bras réprobateur de Lucario, qui lui chuchota :
- Si tu te montres aussi méchant envers lui, on ne va pas voir le dirigeant ! C'est son frère, bon sang !
Le mot finit par tilter dans l'esprit de Bowser. « Frère ». Si Waluigi était le frère du patron, alors...
- Oh non...
Waluigi toqua, puis ouvrit et annonça la venue des cinq malades. On ne capta que des marmonnements. Bowser, qui avait déjà une petite idée de la personne qui se cachait derrière ces portes, augurait de plus en plus mal de cette rencontre... Voilà qu'ils entraient...
L'odeur fut la première chose qui frappa, voire agressa les sens du groupe dans sa totalité. Le fautif était un désodorisant automatique aromatisé à l'ail posé sur une petite table dans le coin droit de la pièce. L'espace était bien plus vaste que de l'autre côté des portes. Des aquariums géants, remplis de petits poissons de toutes sortes, faisaient office de murs de part et d'autre de la salle du boss. Derrière le bureau noir et le divan à rayures mauves et ambrées, pour ne pas changer, la baie vitrée donnait sur la jungle, sur les villes, sur le monde. Un lustre central, noir et blanc, pouvait illuminer les lieux la nuit. Sur le coin gauche de l'entrée, une bibliothèque sombre prenait un peu la poussière. Le plafond ne différait pas de celui d'avant, et on aurait presque pu dire la même chose du sol... Or, il était bien trop taché et jonché d'emballages de sandwiches et de sachets de sauce, à l'image de celui qui l'occupait tous les jours... Et dès lors qu'ils dévisagèrent ce dernier, la scène parut se passer au ralenti, et les avertissements de Red à propos des risques de nausée prirent tout leur sens.
Les malades assistaient à un carnage. Un énorme hamburger au jambon, au steak de bœuf, à la salade, au fromage, au beurre coulant, à la crème fraîche, au cornichon, aux oignons, à la tomate et à l'ail se retrouvait emprisonné entre dix doigts boudinés. Ceux-ci le fourrèrent sans pitié dans une large gueule presque (in)humaine. Des dents étonnement alignées et blanches scindèrent le mets bouchée par bouchée, en mastiquant de toutes leurs forces. Par moments, la moustache plus tordue que celle de Waluigi gênait. La langue se chargeait de nettoyer le contour de la bouche, sans pour autant arriver à sauver les morceaux qui en débordaient. Le costume un tantinet trop serré du glouton, aussi doré que la couleur dominante du milieu, et la cravate aussi lilas que les rayures, virèrent ainsi à un aspect multicolore et souillé à cause des dépôts. Quelques miettes tombaient sur ses mocassins assortis à la cravate. Une fois que le crasseux eut englouti son repas, il expira, diffusant alors un nuage d'haleine dangereusement répulsif. Le nez large et rose au-dessus avait l'air d'apprécier.
Ce fut seulement à la fin de cet effroyable spectacle que le frère de Waluigi remarqua vraiment ses visiteurs. Ses lèvres esquissèrent une grimace... ou un sourire plutôt grimaçant... et assez laid... Puis remuèrent en soufflant, d'une voix enrouée mais avec un accent chantant et fort :
- Ciao, et bienvenue à WarioWare, ou chez moi tout simplement, Wario !
À Suivre... Ne vous en faites pas, je serai patiente vu que c'est les vacances.
Ah et
Putain ce pavé, t'aurais du faire ça en 2 parties.
Je lirais ça demain.
Up, suite en page précédente.
Wario mange comme toi.
J'ai trouvé le chapitre très intéressant, on arrive facilement à se faire une image de tout ce que tu décris pendant l'ascension de la tour et je trouve ça vraiment cool et j'ai lu tout ça très facilement, pas de problème au niveau de la longueur de ton texte, malgré le fait qu'il soit chargé en descriptions et qu'il n'y ait pas du tout d'action, je me suis pas du tout ennuyé.
Et j'ai été surpris de voir Olimar ici aussi, il est bien amené et comme pour tous tes autres personnages il est parfaitement maîtrisé. J'ai hâte de voir ce que tu vas faire avec Wario et Waluigi et je suis également pressé de connaitre la suite.
Voilà voilà.
Merci Toon.
Bon, la prochaine fois quoi qu'on en dise, je posterai le chapitre en deux parties bien séparées
Dernier up.
Pourquoi t'essayes pas de la poster aussi sur SSB 3DS et Wii U ?
Tu te ferais de nouveaux lecteurs si les anciens ne sont plus dans le coup. ^^
J'préfère attendre encore un peu avant de les poster dessus, les forums SSB sont encore un peu jeunes.
Merci, m'enfin je posterai la suite sur SSBWU dans tous les cas, t'façon ça se fera soit fin août, soit en septembre. Maintenant, les talcs intéressent plus que les fics, par ici, ça donne pas envie de continuer sur ce forum.
Bof, il n'y a plus autant de niveau qu'avant sur les talcs, et tout le monde répond au lieu de laisser couler.
Bon, je fais un dessin de toutes les descriptions que t'as pas comprises et je réponds.
Je pense que t'auras la réponse demain, je suis un peu fatiguée.
Putain cet analyse quoi.
J'espère bien que j'ai pas besoin de m'appliquer, sinon je tape une crise !!
J'ai fini le plan, je le scannerai dans la soirée, donc la réponse arrivera en même temps, désolée si ça prend du temps.
Bon, c'est parti pour la réponse à Alls.
« De loin on ne distinguait qu'elle, mais en réalité elle est entourée »
L'emploi incorrect du présent « est » a du t'échapper par inattention.
- > Pas vu en effet.
« ces végétations en tous genres »
« petits poissons de toutes sortes »
Bon, je pense que c'est une affaire de goût mais il me semble qu'on emploie le singulier, c'est à dire qu'on met « en tout genre » et « de toute sorte ». Et j'appuie ce choix du singulier sur le fait qu'on écrit pas « n'importent quelles sortes » ou « n'importent quels genres » mais « n'importe quelle sorte » et « n'importe quel genre ». Affaire à suivre, j'ai pas mon Robert pour trancher.
- > Pour vérifier ta correction j'ai regardé Google. Le singulier et le pluriel sont possibles comme le prouvent ces résultats http://www.google.fr/search?ix=seb&sourceid=chrome&ie=UTF-8&q=en+tous+genres http://www.google.fr/webhp?sourceid=chrome-instant&ix=seb&ie=UTF-8&ion=1#hl=fr&output=search&sclient=psy-ab&q=de%20toutes%20sortes&oq=&gs_l=&pbx=1&fp=20573337932abd9a&ix=seb&ion=1&bav=on.2,or.r_gc.r_pw.r_qf.&biw=1366&bih=643 (j'ai bien sûr vu certains sites dans tout ça). Je préfère le pluriel, le singulier sonne bizarre pour moi.
« Sur la chemise bleue à rayures fraîchement lavée de celui-ci, il installa une sorte d'appareil aussi petit qu'un des boutons noirs du vêtement. »
Hmmm, il y a répétition du sujet, non ? Je veux dire, tu cite la chemise au début et encore la chemise à la fin. Ca relève du petit détail mais il aurait fallu dire « dudit vêtement » pour rendre la phrase plus naturelle. M'enfin bon. »
- > Ça revient quasiment au même, « dudit vêtement » si c'est pas une répétition c'est quoi ? Si j'avais juste dit « des boutons noirs » qu'est-ce qu'il se serait passé ?
Cela dit c'est pas une mauvaise idée.
« « son effronterie naïve »
Je suis pas sûr mais c'est pas correct de qualifier l'effronterie de naïf, si ? Vu que c'est la personne qui l'est, pas son comportement d'effrontée. »
- > Non je ne parle pas forcément de la personne. Je dis « effronterie naïve » parce que Diddy (dans l'histoire, du moins) manque vraiment de tact et ne s'en rend pas compte quand il s'exprime. Ses derniers propos tiennent de l'effronterie, mais il a dit ça sans forcément penser à mal. C'est à la fois innocent et effronté. J'espère que tu comprendras.
« « le boz* vole auzi les repouzes. »
Astérisque furtif, je suppose. :3 »
- > CrazyNaly
Posté le 7 août 2012 à 21:19:10
Ah et
https://www.jeuxvideo.com/forums/1-11482-1518500-70-0-1-0-fic-virus-mdr-03.htm#message_2043661
Je ne réexpliquerai pas pourquoi Diddy a dit « boz » et pas « boss ».
« « Les portes automatiques, faites de glaces sans tain dissimulant l'intérieur, »
L'utilisation du participe présent donne une impression de pléonasme, vu qu'on sait que le tain sert par définition à dissimuler. Je pense que le conditionnel aurait été plus approprié parce que là, ce qui expliquerait en quoi la présence de tain aurait pu influencer la situation, au lieu de décrire le tain par son utilisation évidente. Hmmm...Ce que je dis doit prêter à confusion. Bref ça reste correct malgré, mais on sent un pléonasme quoi. »
- > Mouais. Au pire ceux qui comprennent pas pourront voir la définition.
« « L'absence de repère par rapport aux étages qu'il restait à atteindre rendait vite la montée insupportable. »
C'est le passé simple qu'il faut utiliser parce qu'il s'agit là d'une action ponctuelle, étant donné que tu ne parle pas de l'état « insupportable » mais du passage rapide à l'état « insupportable ». Donc « rendit vite ». »
- > Ouaip.
« « cette teinte ne constituait qu'une large bordure pour tout le vitrage qui composait la pièce. »
Hum, il y a une erreur de description, non ? Tu nous parles d'une salle avec un « violet dominant » et moquette jaune à zigs-zags noir et d'un important vitrage, jusqu'ici je comprends. Mais ensuite tu nous dit que le vitrage domine les murs de manière à ce que le violet devienne une bordure violette... Déjà, ça veut dire que le violet n'est pas dominant mais dominé par les vitres, ensuite il n'y a pas de vitres au plafond à ce que je sache vu qu'on est au 49e étage, donc il doit y avoir un plafond entièrement violet et alors il n'y a pas lieu de dire que la couleur est réduite à une bordure vu qu'elle apparaît en grande surface au plafond... mais si tu voulais juste dire qu'il n'y avait qu'une bordure de violet seulement au niveau des murs, ça explique des choses, et il aurait fallu dire que tu ne t'occupais que des murs et pas du plafond. »
- > Quand je parle de « violet dominant » c'est juste par rapport à la couleur, je parle pas de l'espace en lui-même. C'est relatif aux couleurs et pas forcément à la pièce, enfin en tout cas dans ma tête ça l'est, c'est pourquoi j'ai mis « dominant » et que j'ai parlé de bordure par rapport à ça et aux vitres. Au moment où je parlais du violet on se fichait des vitres, il fallait simplement imaginer qu'en-dehors des vitres, on ne voyait que du violet sur les murs.
T'as imaginé le plafond violet ? Le plafond est classique, j'avais pas forcément envie d'en parler, déjà que tout ça pour vous c'est trop...
« « Sa grosse tête, sur laquelle se dressaient trois cheveux bruns, ses oreilles grandes et pointues, et ses yeux fermés, voire peut-être scellés, avaient de quoi perturber. »
« avait » vu que ça se conjugue avec la grosse tête. »
- > Non ça ne se conjugue pas juste avec la grosse tête, la première virgule de la phrase par contre n'avait pas à être là, ça aurait été plus clair à la lecture.
« « Marth se fit le porte-parole de celui-ci »
Ouh, la formulation « se faire porte-parole » n'est pas agréable à lire surtout ici. Les termes « se prendre pour », « revêtir le rôle de », « se proclamer » auraient été plus sympathiques. »
- > Ça fait un peu lourd comme propositions non ? Pourquoi c'est pas agréable ? (je sais je chipote un peu mais je comprends vraiment pas)
« « Elles possédaient toutes en commun un nez pointu, »
Là, c'est du Win Fatality pour n'importe quel amateur de Pikmin Il n'y a que le Pikmin rouge qui possède un nez, qui plus est pointu. Le seul organe facial commun aux 6 sortes de Pikmins sont les yeux ( par ailleurs les Pikmins blanc ont des yeux de mouches, me semble ). Et j'ajoute que les Pikmins bleus se démarquent par une bouche. ( je dis ça, comme tu ne l'as pas dit dans le chapitre ). »
- > Désolée pour l'oubli et merci. M'enfin je peux pas les détailler là aussi.
« « - Ciao, et bienvenue à WarioWare, »
Pourquoi Wario dit au revoir puis bienvenue ? »
- > « Ciao » en italien signifie « Bonjour ». Visiblement j'aurais dû le préciser.
« Concernant la végétation et les racines, tu m'excuseras mais c'est aussi soudain que « Et PAF le chien » au niveau de la forme de la description. »
- > Bon là aussi je me permets de chipoter un peu, parce qu'à part « les arbres de la jungle les cachaient bien » je vois pas en quoi c'est tout droit sorti d'un chapeau. C'est quand même le deuxième ou troisième chapitre où je parle de la jungle qui entoure la tour, j'ai déjà parlé avant des réserves volées il me semble (donc les formes de vie, évidemment, il y en a très peu)... J'allais donc pas faire 60 lignes là-dessus, je me dis que quelques lignes et phrases suffisent, le chapitre aurait été chargé pour rien. J'avoue être maladroite et ne pas avoir la science infuse, je peux me tromper, mais je ne passe pas 3h sur une description si je sais que ça a été rappelé plusieurs fois dans l'histoire (donc pas qu'une fois) et qu'en plus ça ne sert pas.
Par contre pour les portes auto je plussoie. ^^
Avant de poster le plan, je passe à ton paragraphe sur les 50ème et 51ème étages : peux-tu juste me dire où j'ai une seule fois insinué qu'il y avait un 51ème étage supérieur ?
Quand Olimar et les autres comptaient monter à l'étage, ils étaient au 49ème, car l'ascenseur ne va pas jusqu'au tout dernier étage. Le tout dernier étage en question c'est le 50ème, et s'il devait y avoir un 51ème étage, ça serait le toit, tout simplement.
Ensuite, si j'avais pas précisé où se trouvait la bibliothèque ou la petite table, je n'aurais pas suffisamment décrit, et vous auriez eu du mal à vous imaginer la pièce, et j'aurais eu des reproches sur ça, à coup sûr. J'ai l'air capricieuse comme ça, mais en fait les gens ne sont jamais d'accord sur les descriptions, ou c'est trop ou c'est pas assez ou c'est juste ce qu'il faut. Je préfère anticiper tout ça et dire qu'un meuble se trouve à gauche et pas à droite ou au beau milieu de la pièce, comme ça tout le monde peut imaginer la scène et y a pas de malentendus. C'est pas une histoire de feng shui ou autre connerie du genre (c'est pas méchant hein, juste que j'me fiche du feng shui et ça n'a rien à voir ici).
Là où je te suis complètement, c'est pour les périphrases. C'était un problème dont je m'étais pas rendu compte, et c'est peut-être en me concentrant sur l'intrigue et sur les décors que j'ai dû oublier de faire gaffe aux répétitions. Y a aussi le fait que j'étais réellement motivée à écrire ce chapitre (contrairement à ce que tu dis après sur ma motivation, eh oui) qui m'a fait oublier ces détails-là. J'entre dans la période où ce sont quasiment que des chapitres que j'attendais depuis longtemps de pouvoir écrire, donc je ferai attention pour les prochains chapitres. En espérant que je pourrai encore les présenter aux lecteurs...
« « Waluigi toqua, puis ouvrit et annonça la venue des cinq malades. »
Toqua quoi ? Une porte ? Mais quelle porte ? Je n'ai pas entendu parler d'une quelconque porte dans la description du bureau de Waluigi. »
- > Désolée encore une fois, j'ai oublié une phrase que j'avais écrite à la main mais pas à l'ordi. C'est celle-ci si tu veux savoir : « Une double porte noire portant un W or et un W de la même teinte que les rayures [lilas, ndla ] attendait les nouveaux venus. »
Avant qu'on me le demande aussi, cet abus de jaune et de violet c'est fait exprès.
« Voilà, après le reste, c'est beaucoup de formulations vagues. J'ai mis du temps à comprendre pourquoi les Pikmins balayaient la voie derrière le groupes avec leur pattes. »
- > Ils assistent tout simplement Olimar, et pas loin après Olimar précise qu'il nettoie les locaux et fait comprendre plus ou moins quel est le gros de son travail, du coup je n'ai pas dit tout de suite pourquoi les Pikmins balayaient. ^^
« Aussi, j'ai l'impression que tu considérais ce passage ce passage comme un mal nécessaire, parce que rien qu'avec le style on dirait que t'es pas super motivée. Enfin, ce n'est qu'une impression. »
- > C'est qu'une impression oui. Au contraire j'aimais beaucoup cette idée. Ce passage est nécessaire mais je le ressens pas comme un mal.
« L'histoire avec Olimar m'a l'air plutôt d'être un rappel sur la condition du personnage que l'on connait déjà mais bon... »
- > Qui vivra verra.
« A voir, j'espère tout de même que le groupe ne va pas s'éterniser ici.
Ah, et la présentation du groupe face à Waluigi, je ne vois pas franchement pourquoi tu l'as placé sous forme de dialogue, parce que ça me semble plutôt dispensable... »
- > Idem ici, qui vivra verra.
Ça te semble dispensable, mais je n'ai pas mis ce dialogue pour rien, comme pour la plupart des détails de l'histoire (sinon autant dire que j'ai écrit toute la fic pour rien, puisqu'apparemment je pense pas quand j'écris ). D'une certaine manière aussi, ça introduit sa personnalité, et ça laisse présager de la suite. ^^ Je peux pas en expliquer plus par contre, il faut bien laisser au lecteur faire ses déductions aussi, j'aime pas prendre les gens pour des idiots en expliquant à chaque fois pourquoi j'introduis tel ou tel perso ou telle situation... L'histoire est là pour justifier.
« Ca me gène pas, mais je commence avoir la drôle d'impression que tu prépares un twist dénoncé par les chaussures de Samus. »
- > Une fois que j'suis lancée... Héhé. :D
« Lucario : Je pense qu'avec Diddy, il s'agit du personnage le plus grinçant du moment. En fait, c'est que son caractère sonne faux, par exemple en rapport avec Pichu. »
- > Je vais arranger ça.
« Ike : Ca va, la relation avec Samus est plus agréable. Par contre je ne le vois pas du tout avec cette chemise à rayure... »
- > Dommage Il a la silhouette pour :o
« Diddy : Le passage de la petite caméra ne m'avait pas l'air très crédible, il aurait pu le faire plus tôt. »
- > Plus tôt peut-être, mais je vois pas à quel moment... Je n'avais pas envie de ralentir l'histoire pour ce genre de détail.
« Olimar : Comme déjà dit, précédemment le fait qu'il raconte son histoire n'était pas intéressant pour ma part. On dirait que tu avais trop besoin d'expliquer sa présence ici. »
- > Voir réponse pour la présentation du groupe face à Waluigi.
Lourdaud* et non lourdeau au fait.
La suite était écrite depuis un bon moment, je l'ai retravaillée un peu (pas assez visiblement, mais ça va s'arranger pour la suite j'imagine), donc la motivation et l'humeur n'ont pas joué dessus.
Je passe au plan, que je n'ai pas encore mis finalement :
Voilà le 49ème étage, le rez-de-chaussée et le 50ème étage. Bien sûr, le 49e et le RDC sont plus grands que sur le plan normalement.
Sur les côtés du 49ème il y a le vitrage (rectangles avec barres verticales) et tout le reste ne sont que de la couleur. En face de la sortie de l'ascenseur, et derrière les murs en face des rangées de bureaux, on voit l'escalier en colimaçon. J'ai pas mis de barre au fond mais il faut imaginer qu'il y a vraiment encore une petite parcelle d'espace avec l'escalier. Je pense même mettre les salles de toilettes derrière ces murs, tiens.
Au RDC j'ai mis des parois "transparentes" pour qu'on voie les ascenseurs au bout, mais il faut penser à des parois colorées, sans qu'il n'y ait jamais la même couleur à chaque mur. Seul le mur du fond avec les ascenseurs et l'interphone ne porte aucune couleur, il est juste blanc.
Le 50ème vu du dessus a sa légende, j'espère que c'est un minimum lisible.
Cette fois, la tour aux WW vue de l'extérieur et de face.
La jungle n'est pas détaillée mais rassurez-vous, les végétations ne sont pas aussi grandes. Elles sont plus grandes que les locaux mais ça va pas non plus jusqu'au 10ème étage, y a une certaine limite. Dites-vous que les proportions de ce plan ne respectent pas forcément celles du texte, c'est juste une petite idée de l'endroit. Les WW géants sont au niveau du 49ème, du côté escalier en colimaçon sachant que les ascenseurs sont situés en face de l'entrée et donc à l'autre bout des étages de la tour. Les traits autour du local circulaire symbolise l'herbe, rampante ou pas.
J'espère que c'est clair cette fois. :p
Merci pour cette critique franche Alls.
T'écris bien.
J'ai juste regardé les dessins.
Merci.