Bonjour,

En cette matinée de novembre, j'ai voulu me relancer dans la fan-fiction après avoir retouché mon jeu. Ne vous attendez pas à du spectaculaire dans cette fic. Attendez-vous juste à ce que je mette des mots sur le passé mystérieux qui entourent quelques personnages. Voyez ma vision d'un jeu qui a pris la poussière, mais qui reste d'une certaine façon, jubilatoire d'allumer et de parcourir.

Ce premier chapitre servira d'introduction aux suivants.

Partie 1 Le retour

Chapitre 1 Aux portes du passé

Aujourd'hui nous sommes le 12 Novembre. Le temps est au beau fixe, le Soleil nous arrose de ses rayons pour une des dernière fois de l'année. Les jours précédent, le temps était très gris, monochrome, même déprimant. Mais le Soleil d'automne n'est pas aussi joyeux qu'un Soleil de printemps. En automne, ce dernier nous baigne dans une lumière imprégnée d'un jaune orangé qui, même si il est du plus bel effet lorsqu'il se reflète sur les feuilles mortes multicolores, nous rappelle que l'on va entrer dans une saison morte, et que ces dits rayons, lors de leurs rares présences ne seront plus assez concentrés pour nous rappeler ce qu'est la douce chaleur qui envahit notre visage lorsque l'on pointe le nez vers le ciel.

Malgré le Soleil, il faisait très frais à cause d'un vent glacial qui cinglait le visage. J'aurais préféré demeurer dans ma voiture, plutôt que sortir pour toquer aux portes de la ville.
St-Avold. Cette ville, ou plutôt ce patelin paumé, m'avait vu grandir depuis mes 7 ans jusqu'à mes 17 ans. Aujourd'hui j'en avais 19. Cela faisait maintenant 2 ans que je n'avais plus remit les pieds dans cette ville. Autrefois mes parents y avaient achetés une maison qu'ils n'avaient pas cessés de retaper et d'agrandir avec l'aide du seul commerçant du village. Il y a deux ans, quand j'ai quitté la maison familiale pour m'installer dans un minuscule 9m² en ville, la maison leur a paru trop grande pour eux deux et le village trop petit avait l'air de les faire vieillir à vue d'oeil. Il avaient alors décidés de quitter le village à leur tour en louant la maison aux gens de passage. Ils se sont installés ailleurs, là où il fait chaud en été et doux en hiver. Les impôts inexistants, les taxes très faibles et les dettes réglées, mes parents ne se souciaient plus vraiment de cette maison. Seulement des quelques affaires qu'elle contenait encore, et que j'était venu récupérer.

Et moi j'étais là, en train de parcourir le chemin d'une dizaine de mètre qui sépare la voiture des grandes portes de chêne de la ville. Les mains enfouies loin dans les poches de ma veste noire, ma chevelure dansant au gré du vent froid, le fin filet de condensation filtrant au travers de mon écharpe enroulée autour de mon cou, du nez jusqu'à la jugulaire.
Moi j'étais là, avec un sentiment de nostalgie qui me submergeait. Le citadin qui retourne dans la campagne. Ca fait toujours quelque chose. Ca remplit d'émotions, de souvenirs... Imaginez à quel point mon cœur et ma tête me jouaient des tours quand je frappais trois fois mes poings serrés, blanchit, presque violets à cause du froid.
C'est au bout de quelques secondes que la porte s'entrouvrit pour laisser entrevoir un vieux chien fatigué en costume rouge, et qui demandait :

- "Oui ?"
Retirant légèrement mon écharpe je dit :
- "Maret ?
- Lui-même. Qui êtes-vous ?
- Enfin... Tu me reconnais pas ? " Dis-je sur un ton un peu décalé.

Le vieux chien me scruta du regard et au bout de quelques secondes d'une intense réflexion, il put mettre un nom sur mon visage.

- "Renaud ? C'est bien toi ? "

Ce fut avec une certaine satisfaction et un grand sourire que je répondait :

- "Oui, c'est bien moi ! "
- "Ah bah ça ! " s'exclama Maret.

J'étais de retour dans mon village...

La suite plus tard

Oh, je m'excuse, toutes les tabulations sont mystérieusement passées à la trappe...

Je ferais plus attention la prochaine fois ^^'

Ouais peut-être un jour

la swweet

Si la fatigue me met pas à plat j'essaye de m'y mettre tout à l'heure. J'essaye!

je viens de lire , c'est très bien j'ai bien aimé j'attends la suite avec impatiente

Merci Morgane!

Super ta fic .

J'ai bien aimé moi aussi

De mon côté, je suis toutes les fics du forum, celle-ci ne fera pas exceptionche !

Le saut des tabulations ne m'a pas dérangé, tu ne l'aurais pas dit, je n'aurais pu su.

Malgré les quelques fautes, ton style est agréable car il n'est pas trop direct, chose qu'on ne trouve pas toujours dans les fictions du forum.

Une remarque/conseil tout de même : écris les chiffres en lettres quand ils ne sont pas trop grands, cela rend mieux.
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Par la rémige du Pygargue !

Oui, malgré mes relectures, attendez-vous à encore voir des fautes d'orthographes ou de conjugaison grosses comme des immeubles... J'le fait pas exprès je vous jure!

Pour le reste, je prends note

La suite est en cours de rédaction.

Chapitre 2 Maret et Chausset

Maret était plutôt surpris de me voir. C'était normal en même temps, je n'ai pas remis les pieds une seule fois à St-Avold depuis belle lurette.
Je sentais qu'il faisait un peu plus chaud à l'intérieur du hall, et comme hypnotisé par les flammes des torches, je demandait à Maret :
- " Je peut entrer ?
Bah, évidemment ! Mais..." Il lança un regard sur ma voiture et repris " Tu laisses ta voiture devant ? "

Ayant totalement oublié cette dernière, et pressé de réchauffer mes mains gelées, je lui répondit :
- " T'inquiètes, je la rentre tout à l'heure. C'est pas dans le coin qu'on trouve le plus de voleurs de voiture ! "

Maret acquiesça, il ouvrit un peu plus la porte pour me laisser entrer, et la laissa légèrement entre-ouverte pour garder un œil sur la voiture.
Une fois entré dans le hall, je me dirigea automatiquement vers les flammes de la torche dont j'approchais les mains pour leur redonner une couleur naturelle, plutôt que les laisser bleues. Je remarqua l'absence de Chausset. Immédiatement je demanda :

- " Il est pas là Maret ?
- Oh, il est juste partit acheter de quoi manger chez Nook pour ce midi. Chaque jour on tire à pile ou face qui y va. Pendant le printemps, ou le début de l'automne c'est agréable d'y aller, mais une fois l'hiver ou l'été installés, ça devient une corvée !
- Oui je vois, l'été ça cogne, l'hiver ça pèle !
- Exactement !
- Dis voir... Vous mangez toujours dans le hall ?
- Eh bien oui, pourquoi ?
- J'veut dire... Vous ne quittez jamais le hall pour quoique ce soit ? Par exemple au printemps, pour aller profiter du beau temps ? "

Maret, qui avait vu venir la question de très loin, répondit d'un seul trait, sur un ton on ne peut plus sérieux :

- " Tu sais, quand on étais à l'académie, on nous avait appris à ne jamais quitter notre poste tous les deux. Il devait toujours il y avoir quelqu'un pour contrôler les entrées. Tous ceux qui comme nous sont sortis de cette formation, sont les seuls représentants de l'ordre de tous ces innombrables villages qui peuvent être la proie de n'importe quel voleur, arnaqueur... Pour nous, abandonner notre poste pour notre plaisir personnel, ça reviendrait à abandonner la confiance que les habitants ont en nous. Donc oui, j'ai souvent voulu quitter mon poste, mais je ne l'ai jamais fait. Mon travail, il est ici, il n'a pas d'horaire, et [...] " désignant du bout de la patte une petite porte dérobée " [..] on a tout ce qu'il faut pour vivre ici. "

Cette petite porte, elle se fondait dans les murs du hall. Quand j'étais petit je me demandais souvent ce qu'il y avait derrière. Il s'agissait des appartements de Maret et Chausset. Une modeste demeure creusée dans la roche, où la température y est toujours agréable, pas très grande mais bien assez pour vivre à deux dedans.
Conscient que sa réponse était plutôt rude et qu'elle avait provoqué dans ce hall un petit malaise, Maret soupira et repris :

- " Désolé d'avoir répondu sur ce ton mais... C'est pas seulement de mon travail qu'on parle. C'est surtout de ma vie. De nos vies à Chausset et moi. "

Je ne lui en voulais pas, il avait raison. Mon silence répondait à ma place. A peine arrivé je n'ai pu que lui demander des explications sur son choix de vie. Quel idiot... On aura fait des retrouvailles plus chaleureuses.

Reprenant un ton plus joviale, Maret me demanda ce que j'étais venu remettre les pieds ici.

- " Mes parents pensent vendre la maison désormais. Et comme j'ai quelques jours de répit dans mes études, je me suis proposé pour retourner à leur place chercher les quelques affaires qui restent dans la maison, histoire de revoir un peu tout le monde, et puis dire au revoir une bonne fois pour toute... "

Chausset, qui venait de pénétrer dans le hall avec un sachet de nourriture dans la main dit :
- " Alors ça y est, vous allez définitivement disparaître du paysage du village ? "

Soufflant du nez et souriant, je plaisanta :
- " Ca fait un moment qu'on ne fait plus partit du décor ! "

Chausset soupira et marmonna " Oui c'est vrai, ça fait un moment que vous n'êtes pas revenus. Je crois... " puis reprenant une voix plus vive : " Enfin ! Ca nous fait vraiment plaisir de te revoir grande brelle! ". Je souriait. " Grande brelle " c'est un surnom que pas mal de gens me donnait, parce que je suis relativement grand, et pas très épais. En tout cas, le plaisir était tout partagé.
Je discuta encore de quelques facéties en leur compagnie, puis je mis mon nom sur le registre des entrées, et je retourna à ma voiture pour la faire pénétrer dans le village, saluant au passage les deux compères à la tunique rouge.

Je me dirigeait vers ma maison, roulant sur un chemin de terre au milieu des arbres fruitiers. Elle était toute proche des portes de la ville. Quand j'arrivai enfin devant, le sentiment de nostalgie me frappa un grand coup derrière la tête, histoire de ma rappeler qu'il serait là pendant tout mon séjour ici !

Suite au prochain épisode. J'espère que vous avez appréciés!

La vague de fics sur le forum est dingue.

Je lis dès que je peux. *le note sur son petit carnet*
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Par la rémige du Pygargue !

Trop bien!

"je demandait", " Je peut"... tu es fâché avec la première personne du singulier.

Sautons les fautes. Pourquoi ces crochets entre les points de suspension ?

Mais sinon, le style est très bien, les personnages sont vraiment vivants et animés de sentiments. C'est très agréable.

J'attends une suite, bien sûr. /
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Par la rémige du Pygargue !

Oui, je suis fâché avec la première personne du singulier, et pas que

J'ai rajouté des crochets autours des points de suspension pour tenter d'indiquer qu'il n'y avait pas de temps mort quand il parle et désigne la porte en même temps.

Petite màj, je tâcherais de rédiger le prochain chapitre demain.

Oh, mais elle datent cette fiction. :noel