Partie 2: Comme une flèche!

Firior vida sa chope d'un trait, sans prêter la moindre attention à ce qui se passait autour de lui. De toutes façons, il y avait en ce monde des choses immuables, et le Grand Comptoir de la Guilde devait sûrement en faire partie. Il était tel qu'il l'avait quitté quelques mois plus tôt, et pourquoi en aurait-il été autrement? Toujours ce puissant bruit de fond, constitué des conversations, des rires et des cris de ces dizaines hommes et femmes endurcis par la profession, cette odeur mêlant l'alcool, la poudre, la sueur, le tabac, le fer, le sang et la viande grillée, les serveuses s'affairant derrière leur comptoir, remplissant les registres assignés aux requêtes de chasse ou aux attributions de chambres, prenant et servant les commandes, ou se déplaçant entre les tables avec grâce et assurance, les chasseurs eux-mêmes, foule bruyante et hétéroclite d'hommes venant des quatre coins de Gardemine, aux armures et dialectes étranges et variés, aussi nombreux que la grande taille du hall le permettait, et constituant l'âme même de ce lieu, dans lequel chacun d'entre eux se devait d'avoir posé le pied au moins une fois dans sa vie, au moins par amour-propre si ce n'était pour être sûr d'avoir de l'ouvrage. Non, décidément, rien n'avait changé.

Il fit un signe de tête à la serveuse, signalant qu'il reprendrait la même chose. Avoir raté le convoi l'avait fortement contrarié, mais, le fait étant qu'il n'était assurément pas encore parvenu à la Citée Royale laissait entrevoir une lueur d'espoir.

-"Tiens, tiens, mais qui voilà? C'est que tu serais presque méconnaissable, dans cette armure!

Firior se retourna immédiatement. La femme qui se tenait devant lui portait un masque qui allait du milieu de son front au bout de son nez, dont la noirceur contrastait autant avec la blancheur de sa peau qu'elle se mariait avec le bleu sombre de ses cheveux noués en une longue natte, et ne laissait voir que le bas de son visage, ses pommettes aussi bien façonnées que son menton, et ses lèvres fines d'un écarlate si irréel que personne n'aurait jamais pu imaginer qu'il était naturel sans le savoir auparavant. Sa silhouette, mince et mais athlétique, était recouverte d'une chemise de coton immaculée à longues manches, accompagnée d'un long gilet gris sombre à large décoleté et d'un pantalon noir, complété par des bottes d'escrime en cuir. Un uniforme connu dans tout Gardemine...

-Je pensais que les Agents devaient être plus discrets..." remarqua Firior en tentant de réprimer un sourire.
-La preuve en est que tu ne m'a même pas entendu approcher." Répondit la femme, une pointe de taquinerie perçant dans sa voix douce.
-Avec le bruit qu'il y a, tu aurais aussi bien pu être un wyvern, je ne t'aurais pas plus entendu pour autant...
-J'aurais été un wyvern, cette bande de fous furieux aurait interrompu toute activité pour me réduire en charpie dans la minute." plaisanta-t-elle en portant un regard amusé aux occupants de la salle. "Enfin bref,assez plaisanté. Ca fait un certain temps qu'on ne t'a pas vu, par ici. Il se dit que tu aurais quitté purement et simplement la Guilde... Vrai?
-Pourquoi me poser la question?" ironisa Firior "Tu connais probablement la réponse depuis longtemps, ainsi que celles de toutes les questions me concernant qui pourraient te venir à l'esprit... C'est ça l'avantage de discuter avec un Agent. Ils sait déjà tout sur vous; ce que vous avez fait, êtes en train de faire, et parfois même, comptez faire...
-Oh..."répondit-elle avec une moue moqueuse, "...je ne vais quand même pas perdre mon temps à m'informer de tes occupations alors qu'il y a tant de choses plus importantes et plus interessantes à faire, dans ma profession, non?
-C'est toi qui le dit..." En attendant, pour ne pas t'ennuyer, je ne vais pas te reconter des choses que tu sais déjà; parlons plutôt de toi! Comment va la vie? Ai-je raté quelque chose durant mon abscence?" demanda-t-il avec un sourire exagerément hypocrite.
-Je serais tentée de répondre quelque chose comme "ta vie", mais ce serait vraiment cruel de ma part. Je pourrais aussi te parler des intrigues de la Cour, des informations diplomatique vitales, des problèmes que le Roi cache à ses sujets, mais... Je me contenterais de dire que c'est assez calme, en ce moment.
-Toujours aussi fidèle à toi-même...

Son interlocutrice n'eut pas le temps de répondre ou de faire quoi que ce soit d'autre, car elle se fit percuter par un chasseur en armure de Basarios lancé à pleine vitesse et fut éjectée derrière le comptoir avant de se recevoir l'étagère à liqueurs sur la tronche.

-Lu!" s'exclama Firior.
-Non, moi c'est Ksaï!" répondis-je en lui saisissant le bras.
-Pas toi! E...
-Pas le temps de discuter! On va jouer à un jeu! Ca s'appelle: "on quitte la ville le plus vite possible avant que tout ce que la Guilde compte comme hommes d'armes nous tombe dessus!"
-Quoi? Mais...

Avant qu'il n'ait pu finir, la grande porte s'ouvrit à la volée, et toute un régiment de gardes s'engouffra dans la salle, bousculant les chasseurs, écartant les serveuses, et cherchant visiblement quelqu'un en particulier -mais qui donc, hum hum hum?-.

-PARTEEEEEZ!!!" hurlai-je entraînant Firior vers la fenêtre, et en le lançant tête la première afin d'ôter délicatement la vitre inutile qui l'obstruait.

Je passai la fenêtre, ramassai Firior -qui ne semblait toujours pas avoir compris ce qui se passait- et m'élançai à travers les rues de la Citée Royale.

• • • **************************

Le Comptoir de la Ville du Nord était en pleine reconstruction, et le chantier fourmillait d'activité. Il ne restait plus qu'à poser le plancher, fixer les portes et les volets, et à s'occuper de l'ameublement. Raoul fixa machinalement les dizaines de charpentiers qui s'affairaient à leur tache, transportant des planches, plantant des clous, enfin, bref, toutes ces activités qui font qu'un chantier est ce qu'il est. Puis il reporta son attention à l'échiquier posé en face de lui. Il l'avait trouvé -ainsi que toutes les pièces allant avec- dans les restes d'un coffre faisant partie des débris du Comptoir. Et les règles du jeu étant gravées au dos du plateau...

-Bon, alors, tu joues, ou quoi?" s'impatienta Heinrich.
-Patience..." répondit le marteleur.
-Patience? Un véritable stratège se reconnaît à sa capacité à prendre des décisions efficaces à chaud!
-Bon, alors échec et mat." affirma Raoul en déplaçant sa dame.
-QUOI?!?
-Ton roi n'a plus aucune échappatoire, quoi que tu fasse. Tu as perdu, camarade!
-...
-Ca n'a pas l'air d'aller...
-C'EST POURRI, CE JEU! BEUHAAAAAAAR!!!

Dégainant Jugement, Heinrich pulvérisa l'échiquier et la table se trouvant en dessous, avant de foncer sur Raoul et de l'expédier tout droit sur la nouvelle porte du Comptoir, qui opposa autant de résistance qu'une feuille de papier. Le géant ne tarda pas à ressortir, marteau en main, et il porta un coup transversal dévastateur, qu'Heinrich évita de justesse, et qui percuta le Comptoir. Ce dernier trembla sur ses fondations avant de s'écrouler purement et simplement, à la grande consternation des charpentiers.

• • • ****************

-Il y a un truc que je ne comprend pas." grommela Firior.
-Quoi donc?" demandai-je en tentant de prendre un air détaché.
-Pourquoi est-ce qu'à chaque fois que tu entreprends de faire quelque chose, ca finit dans le chaos?!?
-J'y ai déjà réfléchi... Et je me dis que ça doit être une malédiction, ou quelque chose dans le genre. Enfin bon, plus besoin de rester ici, j'ai entre mes mains ce qui va peut-être nous permettre de trouver ce que tu cherches...
-Et moi,, j'espère que ce caillou ne contient pas une bête recette de cuisine, sinon, je sens que je vais faire un malheur...

Au bout d'une bonne demi-heure de course-poursuite, nous avions finalement réussi à semer nos poursuivants. Et nous en étions là, dans cette ruelle, en train de reprendre notre souffle, avant de repartir pour tenter d'atteindre, la sortie de la ville. Et il ne fallait pas traîner.
Me redressant pour repartir, je me trouvais face à une nouvelle arrivante. Je ne pris pas le temps de l'observer, car je remarquai tout de suite son uniforme de parade. Un Agent de la Guilde. Merde.
Je dégainai à la vitesse de l'éclair, et en moins de temps qu'il ne faut pour le dire je me retrouvai avec une pointe d'acier pointé sur la gorge. Pointe d'acier qui appartenait à une imposante flèche, placée sur un arc géant que la femme tenait bandé, prête à lâcher au moindre mouvement de ma part. D'un côté, lâcher la corde de l'arc aurait été une bien mauvaise idée pour elle, car elle se serait retrouvée avec une partie de la gorge en moins, sectionnée par ma propre lame, appuyée contre son cou.
Il est à noter que cet arc ne m'était pas inconnu. Lors de mon dernier passage à la Citée Royale, une quarantaine d'années plutôt, j'avais même encouragé son créateur. Maintenant, je commençais à regretter...

-On se calme. Ksaï, Lu est une amie." affirma calmement Firior, craignant qu'une exclamation trop brusque ne fasse deux morts.
-Je te ferais quand même remarquer que c'est un Agent de la Guilde. Et c'est la Guilde qui nous pourchasse actuellement." Répondis-je sans bouger d'un centimètre. "De plus je ne baisserais pas mon arme tant qu'elle n'aura pas baissé la sienne.
-Lu..." commença Firior, toujours aussi calmement. "Je peux savoir pourquoi tu es là?
-On va dire que je m'inquiétais pour toi..." affirma-t-elle sans me quitter des yeux. Puis elle ajouta à mon adresse: "En ce qui te concerne, monsieur le paranoïaque, non, je ne baisserais pas mon arme. D'ailleurs, dans la situation présente, quoi qu'il arrive, tu seras mort avant d'avoir pu me toucher. Lâcher une corde d'arc est moins complexe et plus rapide qu'un mouvement transversale du bras.
-Tu veux essayer?" la défiai-je.
-Ca suffit!" s'exclama Firior en saisissant la flèche et mon avant-bras. "On a d'autres chats à fouetter pour le moment!
-...et tu n'as pas envisagé le fait que cet Agent ici présent pourrait faire partie des dits chats?" ironisai-je.
-Rien que pendant les trois minutes qui ont précédé, j'ai eu une bonne dizaine d'occasions de vous tuer ou de vous capturer, et cela d'un tas de façons différentes." cracha-t-elle. "Mais maintenant que tu le dis, je me demande si je n'ai pas bien fait d'en profiter...
-...ce qui m'aurait donné une occasion de te couper u bras ou une jambe. Fallait pas hésiter!
-Vous allez continuer comme ça longtemps?" s'exaspéra Firior. "Bon, Lu, je suis désolé, mais on va devoir y aller. Ce n'est pas qu'on a toute une armée aux trousses, mais... Si.
-Je sais. D'ailleurs, je t'accompagne." affirma-t-elle.
-Quoi?" s'étonna Firior. "Et pour ton...?!?
-Hé, tout va bien! On doit bien s'entraider de temps en temps, non?
-Bon, si tu insiste... Dans ce cas," commença-t-il en se tournant vers moi, "Ksaï, je te présente Sonelune. Ma soeur, en quelque sorte. Lu, voici Ksaï. Le Héros de Kokoto, c'est lui!
-Ah?" lâcha-t-elle en me lançant une regard moqueur. "Je t'imaginais... Plus grand.
-Si la valeur se traduisait par la taille, tu serais le genre de personne à avoir besoin d'un tabouret pour ouvrir une porte." répliquai-je.

Comme je terminai ma phrase, l'épaulière de mon armure vola en éclats, et je fus jeté au sol, sans avoir le temps de comprendre pourquoi.

-On nous canarde!" s'exclama Firior, qui, décidément, possédait un sens de l'observation dépassait les limites de ma compréhension. "Il faut sortir de cette ruelle!
-Sans rire..." marmonnai-je en ramassant les morceaux de mon épaulière avant de me mettre à courir.

Nous avions visiblement affaire à un tireur embusqué. Un homme au sens de l'humour assez poussé, qui, armé d'un fusarbalète, se place dans un endroit offrant une bonne vue sur le paysage environnant, et attend l'occasion de faire une farce à un passant sous forme d'une balle logée dans la boite crânienne. Et celui là ne se contentait pas de rester embusqué. Il nous suivait à la trace, ne nous laissant nulle part où aller. Nous trouvions un abri? Il nous contournait et nous canardait de plus belle, sans pour autant révéler sa position. Pendant les six minutes qui suivirent, je faillis y passer cinq fois.
Les passants fuyaient sur notre passage, la panique gagnait tout le quartier. Flo devait vraiment m'en vouloir, car ce type était évidemment de la Guilde, et ça ne m'aurait pas étonné que ce soit un Agent.
Pour l'instant, la seule solution était de courir.
Nous traversâmes le marché du centre à toute vitesse tandis que les projectiles pleuvaient sur nos têtes.

-Hé, l'Agent!" m'exclamai-je. "A quoi il te sert, ton arc?
-A rien tant que je ne sais pas où il est!" s'exclama-t-elle en renversant une table pleine de légumes et nous invitant à venir nous abriter derrière. "Il utilise sûrement un silencieux pour ne pas qu'on le repère...
-Tu n'as qu'à te mettre à découvert!" ironisa Firior. "Ton uniforme est tellement voyant que tu feras une cible idéale, et pendant qu'il te tirera dessus, on essayera de le repérer!
-J'ai mieux! Je rédige un traité d'armistice, et toi, tu la lui apporte pour qu'il le signe! C'est le boulot des coursiers, ça, non?" rétorqua Sonelune.
-VU!" m'exclamai-je. "La maison, à l'angle de la rue et de la place, juste en face! Premier étage, fenêtre de gauche!
-Parfait... Attend un peu, toi!" murmura l'Agent en saisissant une flèche à tête en dents de scie dans le carquois suspendu à son dos.

Elle banda l'arc, se mit à découvert, et tira. La flèche exécuta un superbe vol courbé, et passa pile dans la fenêtre en question. Les coups de feu cessèrent à l'instant.

-J'en connais un qui doit avoir appris ce que ressentent les brochettes..." s'amusa Firior.
-Pas sûr. Je n'ai pas suffisamment tendu la corde, et à cette distance... Pour l'instant, allons nous-en!

Partie 3: Cataclysme.

Shibe fixa machinalement le filet de sang s'écoulant sur son torse. Depuis combien de temps était-il attaché à cet arbre? Dix jours? Deux semaines? Peu lui importait. Contrairement à ses attentes, il était toujours vivant, ce qui était déjà ça. Et, si l'on exceptait ses deux côtes cassées, ses multiples contusions et la large plaie se trouvant dans son dos, tout n'allait pas si mal...

-Hé!

Shibe ne leva même pas la tête. Dans sa position, il ne voyait pas le visage des deux hommes se trouvant en face de lui. Un grand gros et un petit maigre.

-Hé! C'est à toi que je parle!" répéta le gros.
-Ivan, t'es sûr qu'il peut nous entendre?" demanda le maigre. "Il a l'air assez mal en point.
-Ne t'y fie pas. C'est coriace, ces bêtes-là. Deux semaines qu'on le matraque, il n'a toujours pas avoué ce qu'il était venu faire ici. Et il a quand même abattu froidement douze d'entre-nous avant que le chef réussisse à l'avoir.
-Au début, j'pensais n'en avoir que huit." affirma Shibe d'une voix dont le calme et la conviction firent sursauter les deux compères. "Mais en fin de compte, j'me suis accordé un petit supplément...
-Joue pas au malin!" s'exclama le maigre. "Ces douze hommes étaient nos compagnons, et on pourrait bien être tenté de les venger immédiatement!
-Faites donc, si vous vous en sentez capable..." répondit le chasseur.
-Décidément, le "grand" Shibe est digne de sa réputation..." déclara Ivan. "Comment tu t'es fait surnommer, déjà? Le "sabreur pourpre"? A ce qu'il paraît, tu as même ta statue dans la tour des héros de la Citée Royale...
-Cette rumeur-là, c'est moi qui l'ai fait courir..." s'amusa-t-il. "Mais j'suis content de voir qu'il y a quelques idiots pour y croire...

L'expression d'Ivan changea immédiatement.

-Il n'empêche que tu faisais moins le fier, quand le chef t'a eu!
-Si il ne m'avait pas attaqué par derrière... C'est lui qui serait mort.
-Et orgueilleux, avec ça!" ricana-t-il avant de se tourner vers son camarade. "Léonid, passe moi le gourdin. Je crois que notre ami a besoin qu'on lui remette les idées en place...

Shibe se redressa autant que les liens le lui permettaient, et fixa les deux acolytes de son unique oeil, leur portant un regard si perçant qu'ils reculèrent sans même le vouloir.

-Heu..." bafouilla Ivan en rendant le gourdin à Léonid. "Vas-y, frappe-le!
-Ça va pas?" répondit ce dernier. "Toi, fais-le! J'aime pas la façon dont il nous regarde!
-Alors?" s'impatienta Shibe. "J'attends.
-Joue pas aux héros!" s'exclama Ivan en reculant d'un pas de plus.

Heureusement pour les deux compères, la discussion fut interrompue par l'arrivée de deux autres mercenaires transportant un homme ligoté.

-Voilà de la compagnie pour toi, le matraqué!" s'amusa un des nouveaux arrivants en jetant le prisonnier au pied de l'arbre. Puis il croisa le regard de Shibe, et son sourire s'effaça instantanément.
-Ksaï?!?" s'exclama Shibe, reconnaissant par là même l'homme ligoté. "Mais qu'est-ce que tu fiches ici?!?
-Oh..." répondis-je, "on va dire qu'un certain Nakazraël était au courant de ta situation et nous en a informé...
-Les autres sont là aussi?
-Oui, mais je les ai perdu et j'ai trouvé ce campement par hasard... Et sans me laisser le temps de comprendre, ces braves gens m'ont sauté dessus! Alors j'ai décidé de vendre chèrement ma peau, et j'ai foncé dans le tas...
-MENTEUR!" s'exclama un des mercenaires qui m'avait emmené. "Tu t'es enfui lâchement!!!
-Ouais!" confirma le second en exhibant son avant-bras où apparaissaient des traces de dents. "Il m'a même mordu quand j'ai voulu l'attraper...
-Bonjour l'honneur..." se consterna Shibe.
-Fini de discuter, vous deux!" s'exclama Ivan, bien content d'échapper à son entrevue avec Shibe. "Comme ça, il y en à d'autres, hein? Cela ne me paraît pas assez clair...

Il reprit le gourdin des mains de Léonid, et me lança un regard assassin.

-Alors, mon cher... Ksaï, si j'ai bien compris...?
-Pas vraiment." répondis-je. "En fait, ce n'est qu'un surnom. Mon vrai nom, c'est... Atarte.
-Ah? Pas courant." Remarqua-t-il en tapotant la paume de sa main libre avec le gourdin. Tu es en train de me dire que tu t'appelle Atarte?
-...

Il mit quelques secondes avant de comprendre. Quand il se rendit compte du jeu de mot minable que je l'avais forcé à prononcer, son teint vira au rouge, et il m'expédia son pied dans la figure.

-Nom de... PELLE A TARTE?!? DANS TA SITUATION, ON NE JOUE PAS AU PLUS MALIN!!!

C'est à partir de là que le tordu qui devait s'occuper du Destin recommença à s'intéresser à moi. Ce que je veux dire par là, c'est que c'est à ce moment là que tout partit en vrille.

Un rugissement secoua la clairière, suivi par des cris. Un homme surgit du couvert des arbres, et tenta de traverser le campement à toute vitesse, sans laisser le temps à personne de réagir. Il s'agissait visiblement d'un chasseur. Portant une armure métallique tout ce qu'il y avait de plus commune, et traînant derrière lui un... Un quoi, au fait?!? On aurait dit... Un croisement improbable entre une tête de Khezu sectionnée et un entonnoir, le tout faisant au moins deux mètres de long.
Se rendant compte du fait que l'endroit n'était pas dépourvu de présence humaine, il s'arrêta net, et se tournant dans notre direction, il leva les bras pour attirer l'attention à lui -ce qui était inutile, car la quarantaine de mercenaires présents sur les lieux le fixaient sans réagir, trop étonnés pour tenter quoi que ce soit.-.
Et tout d'un coup, je ressentis un profond malaise. Comme si mon corps tout entier me criait de fuir immédiatement le plus loin possible. Car quelque chose chez ce chasseur me paraissait étrangement familier, mais je n'aurais su dire quoi.

-Mes chers amis!" s'exclama-t-il. "COUREEEEZ!!!

Personne n'eut le temps de réfléchir au sens de ses paroles, car , pulvérisant tout sur son passage, un monstre gigantesque fit irruption dans la clairière. Un wyvern ressemblant plus à une forteresse qu'à autre chose, à l'épaisse carapace d'un blanc osseux, et à la queue plus lourde et épaisse que son cou. Et là, une importante question me vint à l'esprit: MAIS QU'EST-CE QU'UN GRAVIOS FOUTAIT ICI?!?

Le monstre, visiblement de fort mauvaise humeur, fit savoir son mécontentement en commençant à dévaster le campement. Profitant du fait que nos gardiens étaient un poil occupés, Shibe héla le chasseur pour qu'il vienne nous libérer. Sans chercher à comprendre le pourquoi du comment, il trancha nos liens, avant d'observer le monstre d'un air dubitatif.

-Qu'est-ce qu'il fait là?!?" lui demandai-je en désignant notre imposant invité.
-Ah... C'est pas lui que je chassais." Me répondit-il, visiblement affligé.
-C'est pas une explication!

Par un extraordinaire hasard -mais bon, dans mon cas, le hasard cède plutôt la place à la fatalité...- , c'est à ce moment-là que Firior, Nakagamelle et Sonelune entrèrent en scène.

-Je crois que tu as oublié ça!" s'exclama Firior en me lançant ma lame et mon bouclier.
-OUARGH!" répondis-je en sentant l'épée se ficher profondément dans ma jambe. "C'EST UNE MANIE OU QUOI?!?
-Non, c'est une épée!" répondit-il d'un ton moqueur en dégainant son sabre rayé et en allant participer à la bataille..
-Tu as mauvaise influence sur lui." constata Nakrastafariel.
-NAK! TU EN AS MIS DU TEMPS!
-Un, c'est Nakaëriel, et deux, si tu ne t'étais pas perdu, on en serait pas là!
-Ah. Au fait, je ne sais pas si c'est le bon moment pour te le dire, mais j'ai remarqué qu'il y avait des fusarbalètriers cachés dans les arbres... Comment ça se fait qu'aucun coup n'est encore parti?
-Ils ont eu un petit problème..." déclara Sonelune, son arc à la main.

Shibe, de son coté, avait pris en combat singulier l'homme aux lames doubles, celui-là même qui l'avait vaincu deux semaines plus tôt. Indifférents à la zizanie régnant autour d'eux, ils restaient face-à-face, cherchant un point faible dans la garde de l'ennemi, attendant une occasion d'attaquer. Étant torse-nu, le Sabreur Pourpre -d'un coté, ça sonne mieux que "Héros de Kokoto"... Mais pourquoi c'est toujours moi qui me prend les surnoms pouriiiis...- n'avait pas le droit à l'erreur. Une seule faille dans sa garde, et c'était l'aller simple pour la tombe. Et si on ajoutait à cela le fait qu'il avait à peine mangé, bu et dormi pendant deux semaines, et qu'il avait été torturé, il aurait paru imprudent de parier sur sa victoire sans vraiment le connaître.

-Allez... J't'attends." grogna-t-il entre ses dents.
-Ne sois pas si impatient!" s'exclama le balafré -quoique, questions cicatrices, il n'était pas en position de rivaliser avec Shibe-. "Je savoure cet instant qui précède la bataille...
-La bataille a déjà commencé. Au cas où tu l'aurais pas remarqué, y'a un Gravios qui est en train d'tout défoncer, et je crois qu'il a déjà tué la moitié de tes hommes. Alors ne considère pas ça comme un jeu, ou tu risque d'y passer...
-Quel jeu amusant que le duel à mort, pourtant! C'est ça qui fait tout le piquant; je te tue, tu me tues...
-Turlututu." complétais-je.

Sciés par la nullité de ma remarque, ils baissèrent tous les deux leur garde... Et ne virent pas arriver le Gravios, qui les percuta de plein fouet, mettant fin à leur combat pourtant prometteur avant même qu'il ait commencé.

-Il faudrait sérieusement penser à se débarrasser de cet encombrant wyvern." Fis-je remarquer, en observant tranquillement la bataille sans pour autant y participer -ben quoi?-.
-Je peux faire quelque chose pour ça..." répondit le chasseur responsable de ce chaos, m'accompagnant dans ma situation d'observateur passif.

Nous attendîmes encore un instant, considérant avec des hochements de tête approbateurs les efforts de Nakpolichinelle pour faire reculer le monstre.

-Ben alors?" demandai-je. "Qu'est-ce que t'attends?
-T'es bien placé pour parler, je t'ai pas vu faire grand-chose depuis tout-à-l'heure." dit-il en s'étirant et en dégainant le truc immonde accroché à son dos.
-Qu'est-ce que tu comptes faire avec ce... Machin?" l'interrogeai-je.
-T'as jamais vu un cor de chasse où quoi?
-Il se pourrait bien que non.
-Ah, et bien sache juste que c'est comme une flûte géante, qui s'utilise comme un marteau de chasse.
-Quel intérêt?
-On peut faire de la musique, avec. Une bonne chose, la musique. C'est fou ce que ça a comme pouvoir sur l'esprit humain. C'est comme de l'hypnose. En l'écoutant, on peut se sentir plus fort, plus endurant, et parfois même guéri des blessures légères. Et puis, pour des armes, elles ont une sonorité magnifique. Les mélodies qu'on peut en tirer sont tout bonnement magistrales.
-Je ne suis pas convaincu..." me méfiai-je. "Je dirais même que c'est l'arme la plus débile que j'ai jamais vu.
-Tu verras, après quelques notes, ce monstre va se retrouver faces à des surhommes qui n'en feront qu'une bouchée! Alors reste assis et écoute. J'ai nommé cette partition: "concerto de l'apocalypse".

Il passa son cor sous son bras, saisit l'extrémité la plus fine de sa main libre, inspira profondément, colla sa bouche à l'extrémité.

Ce qui arriva ensuite, je ne l'aurais jamais cru possible. Aujourd'hui encore, je ne trouve aucun mot pour décrire ce qui sortit des tréfonds de cette chose. Utiliser "cacophonie", "fracas", ou même "déchirement" reviendrait à qualifier de "zéro absolu" la température régnant à la surface d'un soleil.
Le sol se craquela. Des arbres éclatèrent. L'air lui même se mit à vibrer, plongeant le paysage dans un flou indescriptible. Des oiseaux moururent en vol. Les hommes se tordirent de douleur en saisissant leur tête, tentant vainement de protéger leur oreilles. Les tympans du Gravios explosèrent, et un flot de sang jaillit des cotés de son crâne.
Mon bras droit, pourtant fermement appuyé sur mes oreilles pour ne pas qu'elles subissent le même sort, bougea sans que je lui aie ordonné quoi que ce soit, comme par réflexe, et plongea dans ma sacoche pour saisir ma lourde pierre à aiguiser.

-BRIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIII
IIIIIQUE!!!" hurlais-je d'une voix puissante -qui ne fut pourtant entendue de personne- en bazardant la pierre sur ce pauvre homme, sans même avoir le temps d'y réfléchir.

Cent coups de canon tirés simultanément à bout portant auraient été plus doux que ce qu'il reçut dans le dos. Il fut littéralement éjecté en avant, à une vitesse telle que... Ben on va dire qu'il était là, et que l'instant d'après, il était plus là, mais à moitié encastré dans un arbre, trente mètres plus loin. Je regrettais immédiatement mon geste, et craignant de l'avoir tué, courus lui porter secours. Pendant ce temps, le Gravios, rendu fou par la douleur, utilisa son rayon ardent, et mit le feu à la forêt entière. C'était la débâcle totale.
Debout au milieu de ce carnage, Ivan et Léonid contemplaient, incrédule, le paysage dévasté qui les entouraient.

-Ivan?
-Oui Léonid?
-Je crois qu'on devrait changer de métier.
-Tu l'as dit. Un buisson tueur, un chasseur psychopathe, un wyvern enragé et un musicien destructeur, c'est plus que je ne peux en supporter.
-Si on ouvrait une auberge?
-Bonne idée. Allez, on s'en va. Et retiens tes larmes. Un homme ne pleure pas.

Et ils s'enfuirent en sanglotant.

-On a un problème." déclara Sonelune. "J'ai fouillé la totalité du chargement, et pas de tablette!
-Comment ça "pas de tablette"?!?" s'exclama Firior. "On a quand même pas fait ça pour rien?!?
-On dirait bien que si. Mais on a l'autre, non?
-Bon, alors tant pis, on file d'ici avant de se faire réduire en charpie par ce monstre, parce quand il n'aura plus de mercenaires à piétiner, c'est à nous qu'il s'en prendra. Je vais récupérer les autres.

L'homme aux lames doubles se releva difficilement, et apercevant Sonelune, il la pointa du doigt:

-Vous! Vous a...

Il n'eut pas le temps de finir, car une flèche géante lui emporta la moitié du crâne.

-Non." répondit calmement Sonelune.
-Lu!" s'indigna Firior. "Il était désarmé!
-Et alors?
-...

Le coriste était dans un sale état. Il n'avait quasiment plus un seul os intact. Je lui avais fait ingurgiter la totalité de ma cruche de potion, et je n'étais pas sûr que ça suffise.

-QU'EST-CE QUI M'EST ARRIVÉ?" demanda-t-il.
-Tu as malencontreusement reçu un...
-QUOI?!? PARLE PLUS FORT! JE SUIS UN PEU SOURD APRÈS AVOIR JOUÉ...
-Comme c'est étonnant...
-NON, MOI C'EST KOR!
-Moi, pas.

Sur cette réplique magistrale -hé, on a le droit de plaisanter...-, je le chargeai sur mes épaules, récupérai son horrible cor, et accompagnai le reste du groupe sous le couvert des arbres.

Partie 4: Ultime échec!

Quatre jours avaient passé. Kor le coriste -beuh, ça sonne mal- avait survécu à ses blessures -sans savoir que c'était moi qui les lui avait occasionné-, tout comme Shibe, d'ailleurs, et nous avions embarqué pour la Ville du Nord, afin de trouver quelqu'un capable de décrypter la tablette gravée dérobée à la guilde, et de récupérer Raoul et Heinrich, car il n'aurait pas été aimable de les abandonner.
Quand à moi, pour passer le temps...

-Hé, Shibe! T'as déjà joué aux échecs?
-Ouais, dans le désert, y'a... Longtemps.
-Alors viens disputer une partie, tu vas voir ce qu'est une vrai bataille! Et apporte une torche!
-Il fait jour, j'te ferais remarquer.
-C'est pas une question d'éclairage. C'est pour le jeu.
-Quoi?
-Je t'explique: les échecs, c'est bien, mais ça bouge pas assez. Alors j'ai rempli les pièces de différentes poudres, et le principe, c'est de les allumer avant de les déplacer. Le fou, par exemple, laissera une traînée d'huile enflammée derrière lui lorsque tu le déplacera, rendant le passage impraticable aux autres pièces! La tour ne peut pas bouger, mais dispose d'un mini-canon pour avoir les pièces à distance! La...
-Ca m'a l'air plus dangereux qu'autre chose, ton truc... Tu l'as testé, au moins?" dit-il en prenant place en face de moi.
-Non, et je compte sur toi pour m'aider! Maintenant, regarde à quoi ressemble une VRAIE charge de cavalerie!" m'exclamais-je en enflammant la mèche du cavalier.

Dans une gerbe de flammes, la pièce décolla, pulvérisa toute une rangée de pions adverses, et alla terminer sa course dans l'oeil de Shibe avant de lui exploser à la figure.

-ENFOIRÉ!" hurla-t-il, fou de rage. "ATTENDS QUE J'AI PRIS UNE POTION, ET J'TE DÉCAPITE!!!!
-Heu... Échec et mat." risquai-je en fuyant m'abriter lâchement dans ma cabine.

La liste des chasseurs qui vont apparaître à coup sûr:

Firior (alias Firior '2)=> Katana Tigarex(katana) / Tigarex

DeamonKiller (alias Sonelune 'f '3)=> Arc + quelques lames / Uniforme de la Guilde

Felyne (alias Archëus)=> ? (épée+bcl) / ?

Florent30 (alias Flo)=> Rien / Bô Vêtements.

Temaru850 (alias Temaru )=> Falchion doré (épée+bcl) / Kirin

Kakashi03 (alias Shibe) => Lame Wyv. Brill. (épée+bcl) / Garuga

Bugatti_Veyron (alias Bate) => Profusion (fusarb) / Cuir

Adesfly (alias Hector 'dj) => Hache guerre poison (épée+bcl) / Kut-ku Bleu

NakVerrion (alias Nakaëriel Darivonich 'cR) => Lutte Eternelle / Fatalis blanc

xXx11 (alias Hung 'we) => Haut Ifrit (épée+bouclier) / Bois

Martinor (alias Mart 'sabsol 'bshd 'confso) => Lame Wyv. Sang (katana) / Kushala Daora

Drheinrich (alias Heinrich 'bwarg) => Jugement (épée lg) / Haut Metal

Fatalis47 (alias Doyle) => Diablos Chaos / Diablos

King_Dead (alias Caime 'mrt) => Faux / Odeur de Mort

Monsteriste (alias Wost) => Tranchoir du Démon (katana) / Acier

Ero-Zangetsu (alias Blaze Zaha) => Dragonépée brasier (katana) / Rathalos ag

Whismerile (alias Kaï 'odorsns) => Djin (épée+bcl) / Rathalos

Tikev_the_king (alias Kenéri) => Canon Ouranos (fusarb.) / Gravios

Stronganima (alias Ocelot 'stn) => Lames Cadaveriques (lames doubles) / Kirin

Exodia (alias Saladin 'rsto) => ? (?) / Diablos Nr

JeuxMaster (alias Silver 'agt 'colarm) => Hache de guerre (épée+bcl) / Rathalos

Atlod (alias Atlod) => Anihilateur Eternel / Monoblos blc

Trear (alias Kor ' ) => Cor Khezu (Cor) / Chasseur

Chap I, II, III, IV, V => Page 1
Chap VI, VII, VIII, IX => Page 2
Chap X, XI => Page 4
Chap XII => Page 6
Chap XIII => Page 8
Chap XIV, XV part 1 => Page 9
Chap XV part 2 => Page 11
Chap XV part 3 => Page 12
Chap XVI part 1 et 2 => Page 14
Chap XVII part 1 et 2 => Page 29
Chap XVIII part 1 et 2 => Page 34
Chap XIX part 1 => Page 42
Chap XIX part 2 => Pages 44/45
Chap XIX part 3 => Page 50
Chap XX part 1 => Page 56
Chap XX part 2 et 3 => Page 60
Chap XXI => Page 67
Chap XXII part 1 et 2 => Page 69
Chap XXIII part 1 et 2 => Page 71
Chap XXIV part 1 et 2 => Page 73
Chap XXV part 1 et 2 => Page 74
Chap XXVI part 1 et 2 => Page 78
Chap XXVII part 1 et 2 => Page 82
Chap XXVIII part 1 et 2 => Page 84
Chap XXIX part 1, 2, 3 et 4 => Page 87
Chap XXX part 1, 2, 3 et 4 => Page 95
Chap XXXI part 1, 2, 3, 4 et 5 => Page 100
Chap XXXII part 1, 2, 3, 4 et 5 => Page 104
Epilogue => Page 104

PARTIE II

Chap I part 1 et 2 => Page 113
Chap II => Page 116
Chap III part 1 et 2 => Page 118
Chap IV part 1, 2, 3, 4 et 5 => Page126
Chap V part 1, 2, 3 et 4 => Page 130
Chap VI part 1, 2, 3 et 4 => Page 151

Sans oublier la carte (par Flex78, et en couleurs!):

http://img258.imageshack.us/img258/3571/cartebyflexpm4.jpg

• Nota: Normalement, la zone volcanique se trouve au dessus de la grande foret. Mais aucune carte manuscrite ne peut se vanter d'être parfaite!

Premier j'ai commencer a lire.
Enfin de retour elektroman.
J'ai un defis pour tout le forum j revienderai dans 1 ou 2semaine pour voir si vous aurez trouvez la reponse.
Qu'elle etais mon pseudo avant celui la (avant down_death).

Bon chapitre.

Tout bonnement génial :p

(P.S: je pourrais en faire partie ? xD
si c'est oui alors j'aimerais juste être un épéiste, peu importe quelle arme, peu importe quelle armure - Rajang ? -
si c'est non, ben tant pis je peux comprendre lol )

Oui, tu peux!
Mais...

1) Il me faut le nom de ton personage!
2) Tu dois obligatoirement choisir ton arme, au moins pour me donner une idée!
3) Je ne vois pas à quoi ressemble l'armure Rajang. T'as un screen?
4) Dis-moi au moins quel type de perso tu veux! Non pas que j'en tiendrais forcément compte, mais...

Merci!

Voila une video ou le mec avec le marteau (secousse antique) a la full rajang. Elle est connu pour adrenaline+2 et talent aiguisé je sais, ceci n'est pas un trompage de pseudo mais je repond pour quelqu'un d'autre.

http://fr.youtube.com/watch?v=AR_P9N0a4mU

Tres bon chapitre! J'ai BEAUCOUP rigoler , j'ai TRES aimé et je t'ai pardonner(car il fallait pardonner?) pour ta (fausse) provocation (tu peuc arrêter courir... Et remonte à la surface, tu n'arriveras jamais à traverser l'océan atlantique à pied...).

Et meme y a atlod qui l'attendra en amerique j'ai vu sur le topic de loca du forum mhf2 qu'il habite en guyane

Alors voyons voir. . . Mon CV de hunter . . .

1) Il me faut le nom de ton personage!
=> Kazey, Kazey ou Kazey éventuellement (P.S: chui un gars lol)

2) Tu dois obligatoirement choisir ton arme, au moins pour me donner une idée!
=> une arme. . . rhaaa je suis tenté par des armes superbes seulement. . . Lame Stratégique (j'ai très longtemps joué avec ça. . .)

3) Je ne vois pas à quoi ressemble l'armure Rajang. T'as un screen?
=> ça a été fait on dirait OO
video un peu floue mais http://www.youtube.com/watch?v=_UmnGNOe1ms on y voit quand même un peu c'est quoi

4) Dis-moi au moins quel type de perso tu veux!
=> alors. . . un type un peu marrant, qui fait des trucs bizarres, pervers sur les bords, qui vante toujours les mérites des épées lourdes. . . aime manger et dormir.
plutôt intelligent xD - mais a des idées stupides, parfois utiles qui sait . . . Super chanceux
(je me suis un peu décrit lol)

OUUUUHOUUUU!!!
ben ... tjr aussi bien

Tout simplement génial ce chapitre a propo elektro juste pour te dire que je ne viens pas très souvent sur ce forum alors il ce peux que je n'envoie plus de messages pendant un bout de temps mais tkt je suis toujours la pour lire tza fic et te féliciter pour cette suite fantastique.
PS: tupourrais me dire quand est-ce que je ferai mon apparition stp ?
a + tout le monde et bonne suite elektro ^^

Les Koristes en force !

et pour ce chapitre, mais, si tu pouvais nous envoyer une partie des qu'elle est ecrite, stp ^^
Si tu ecris une partie par semaine, je prefererais en lire un bout chaque semaine, qu'un chapitre par mois ^^

bon sinon un (deuxieme place, c'est pas assez, pour notre pote 100kilo
PS : un livreur de pizza va pas devoir traverser gardemine du jour au lendemain
PS2 : Maintenant c'est flagrant le rapport elektro/100kiloohm, c'est des pseudos elektrisants ^^

http://i6.photobucket.com/albums/y231/Draken_D/Monster%20Hunter/47.jpg

voici une image plus net de l'armure Rajang (de rien, c'est pour aider )

Au fait Electro, tu voudrais pas faire éditer ton oeuvre ?

Ce serait intéressant !

Ouaaais la suite ! =D
Toujours aussi nickel , j'ai bien rit .
Pas mal ta subtile provocation , je trouvais ça un peu louche que tu ne répondes pas du tout , j'aurai du m'en douté plus tôt .

P.S : Désolé si j'ai pu t'insulter sous 100kmohm , je savais pas hein .

P.S2 : Je vais réapparaitre, hein ? :D

Yahou ! Génial pour la suite ! Mais j'ai une armure en fatalis pourpre et pas du cuir ^^ !