Z'etes là vous
fotifun=> Si si juré ca va arriver un jour. Mais on sait pas quand. xD
comment tu veu que je tecrois serieu?
Whaaaaaaooooowwww
les zolies up de T1
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La-la-la-la
Comment me croire? Heu... Aucune idée. :P Mais en tous cas, nous, on a pas arrêté. Le truc c'est que j'ai une vie, des cours, et d'autres projets à coté. :]
Au cas où il y aurait des irréductibles qui passeraient de temps en temps, étant donné que la fic n'avance plus, et vraisemblablement n'avancera plus (On se donne plus de nouvelles avec Hellsing, j'ai d'autres choses à faire et puis bon, je suis passé à autre chose...) je vais poster les quelques chapitres que j'avais réussit à faire avant de perdre toute motivation, des fois que ça en intéresse certains. Voilà, voilà bonne lecture aux fantômes de la fic. ^^
Episode 3 : La prophétie.
Nexus et Suika étaient devant le chef du peuple Homme oiseau, qui allait leur raconter la prophétie.
« Chef : Cela fait bien des années, que notre plus grand devin l’a retranscrite, peu de temps avant sa mort. Le père de mon père n’était pas encore né. Ce devin était un Radien nommé Kolak.
Suika : Un Radien ?
Chef : C’est le nom de notre peuple.
Nexus : Ah ! C’est donc ça ! Je me demandais si j’allais toujours devoir vos appeler les Hommes oiseaux. »
Suika donna un grand coup derrière la tête de Nexus, ce qui la lui fit baisser. Puis, il s’adressa au chef :
« Suika : Veuillez l’excuser…
Nexus : Mais ça va pas ?
Suika : Tais-toi !
Chef : Ce n’est pas grave. Bon, reprenons. Donc, Kolak était le devin le plus connu de toute la planète. Il était l’un des rares de notre peuple à entrevoir vraiment l’avenir. Car beaucoup le prétendait. Et très peu y arrivaient vraiment.
Nexus : Je pensais que prévoir l’avenir était impossible.
Chef : Ca l’est, pourtant. Mais il faut ingurgiter des plantes que le très peu de personnes capables de le faire sont les seules à connaître. Si vous pouviez me laisser finir…
Nexus : Désolé.
Chef : Donc… Kolak vécu longtemps. Il était connu de tous. Ses services étaient demandés partout sur la planète. Il en a eut marre, et a juré d’arrêter de prédire l’avenir. Il brisa son vœu le jour de sa mort. Il avala les fameuses plantes, sentant la mort approcher, et eut juste le temps de retranscrire sa prophétie, avant de s’effondrer. Voilà ce qu’elle disait :
Le fléau arrive. Il arrive et va tous nous soumettre. Durant des décennies, nous subirons sa loi. Mais un jour, un guerrier viendra. Un guerrier viendra du ciel. Il se battra et vaincra le fléau. Il le détruira, et enfin la paix sera retrouvée, sur Radya. »
Un long silence suivit ses paroles. Chacun de son coté, Nexus et Suika réfléchissaient au sens de ces paroles.
« Chef : Si vous avez des questions…
Suika : Qu’est-ce que Radya ?
Chef : Le nom de notre planète.
Nexus : Et… Ce fléau… Il est vraiment venu ?
Chef : Quelques années après la mort du devin.
Suika : A quoi ressemble-t-il ?
Chef : Personne ne le sait. Tous ceux qui l’ont rencontré sont morts.
Nexus : Dans ce cas, comment se fait-il, qu’après tout ce temps, vous soyez encore en vie, vous et ce village ?
Chef : Tout simplement parce qu’il n’est pas encore passé par là. Ce village est le dernier de notre peuple. Vous avez devant vous les derniers Radiens. Le fléau a déjà ravagé toute a planète. Nous avons eut la chance d’être les derniers sur la liste.
Nexus : Et vous voulez que je vous en débarrasse ?
Chef : Vous êtes le guerrier de la prophétie… Si vous n’y parvenez pas, qui le pourra… ? »
Il y eut un autre silence, plus court cette fois. Puis, Nexus, comme sortant d’une rêverie, leva la tête en souriant, et annonça :
« Nexus : D’accord ! Je vais m’en occuper !
Chef : C’est vrai ?
Suika : Nexus… Tu es sûr de toi ? Tu viens de te remettre de tes blessures… Et on doit encore rentrer…
Nexus : Ne t’inquiètes pas. Je vais régler ça au plus vite. Et au cas où, tu m’aideras, n’est-ce pas ?
Suika (Souriant.) : Bien sûr !
Chef : Magnifique ! Je vais demander à mes guerriers de vous amener au fléau. Du moins, dans la région où il a été aperçu la dernière fois. Mais ils partiront immédiatement. Nous ne pouvons nous permettre d’en perdre plus. Ne serait-ce qu’un seul.
Suika : C’est compréhensible.
Chef : Bien. Quand partez vous ?
Nexus : Dès que possible.
Chef : Vous ne voulez pas vous reposer ?
Suika : Non. Nous devons aussi repartir.
Chef : Bien.
Nexus : Attendez… J’aimerai, avant de partir… manger ! »
Après un excellent repas, (ou plutôt, un carnage parmi les réserves des Radiens.) nos amis s’envolèrent en compagnie de deux guerriers Radiens. Ils volèrent sur plusieurs dizaines de kilomètres. Bientôt, ils quittèrent la forêt luxuriante pour passer dans un paysage complètement différent. Ils se retrouvaient dans un véritable paysage de cauchemar. Tout était plat. Complètement plat, à part les cratères qui se trouvaient à quelques mètres les uns des autres, et d’où sortait une fumée noire. Le sol était craquelé, parcouru de centaines de fissures. Et complètement noir, lui aussi. Plus que le paysage, ce qui était réellement effrayant, dans cet endroit, c’était l’intense énergie qu’on sentait. Une énergie surpuissante, comme Nexus et Suika en avaient rarement vu. Peut-être même jamais.
Les Radiens, qui sentaient aussi l’énergie, tremblaient. Ils avaient l’air de se sentir mal à l’aise. Nexus et Suika les remercièrent, leur disant qu’ils pouvaient à présent partir. Les deux guerriers ne se firent pas prier et s’en allèrent à tire d’aile. Puis, dans un regard entendu, les deux Sayens partirent en marchant dans la direction de l’énergie qu’ils sentaient. Ils marchèrent sur plusieurs kilomètres, ne voulant pas voler pour ne pas se faire repérer. Ils mirent du temps à trouver le fléau. D’abord, parce qu’apparemment, celui-ci ne voulait pas être trouvé. Et ensuite, parce qu’il n’était tout simplement pas là où il devait être.
Nexus et Suika sentaient sa force comme si elle était juste à coté deux. Et pourtant, il n’y avait rien. Rien d’autre que ce sol plat et creusé de cratères fumants. L’énergie se fit plus forte, plus pressante. Les deux amis avaient beau chercher, rien n’apparaissait. La force augmenta, et le sol se mit à trembler. Quelques cailloux changeaient de place sous la violence du tremblement. Les deux Sayens commençaient vraiment à s’inquiéter. La puissance était effrayante. Elle était juste là, et pourtant, il n’y avait rien. Le fléau ne serait que du vide ? Le tremblement s’intensifia encore. Lorsque soudain, Nexus comprit.
« Nexus (Hurlant.) Casse toi de là ! »
Il prit appui sur le sol, et s’envola très vite en arrière, au ras du sol, tirant Suika par son t-shirt. Il était moins une, car une fraction de seconde plus tard, quelque chose sortit du sol à une vitesse ahurissante. Les deux amis se posèrent en même temps que le fléau, et l’observèrent.
Celui-ci était à peu près aussi grand qu’eux. Sa peau était bleue, entre l’écaille et la peau humaine. Il était comme voûté, penché en avant, une bosse sur le dos. Il portait un pantalon blanc bouffant, tenu par une ceinture d’un bleu plus foncé que celui de sa peau. Sa tête ressemblait à celle d’un chien difforme. Toutes ses dents de la mâchoire supérieure tombaient devant la lèvre inférieure, toutes visibles, ce qui donnait au visage un étrange air d’abruti profond. En revanche, son corps était très musclé. Ses sourcils froncés sur ses yeux rouges, la pupille en fente, l’iris jaune, lui donnaient, malgré ses dents, un air sérieux et énervé. D’une voix grave et sonore, il s’adressa aux deux amis.
« Le fléau : Vous allez mourir, car je suis le fléau.
Nexus : Incroyable… C’est donc ça ?
Suika : Je sens que ça ne va pas être facile…
Nexus : Tu dis qu’on va mourir ? Parle pour toi ! J’ai pas l’intention de crever aujourd’hui !
Le fléau : Tout ce que je vois doit être détruit.
Nexus : C’est ce qu’on va voir !
Le fléau : Vous allez mourir, car je suis le fléau.
Nexus : Mais tu vas la fermer, oui ? »
Nexus fit exploser son énergie. Son aura bleue nuit apparu, et il fonça tête baissée sur son ennemi. Il lui décocha un superbe coup de poing directement dans le visage. Il cru le toucher, mais une main, rapide comme l’éclair, doté de griffes plus aiguisées que des rasoirs vint bloquer son coup, tandis que son propriétaire répétait :
« Le fléau : Tout ce que je vois doit mourir. »
La contre-attaque suivit aussitôt, aussi rapide que la parade. Nexus vit à peine le mouvement et l’esquiva de justesse en se penchant en arrière. Le fléau avait joint ses doigts de manière à ce que ses ongles forment une sorte de petite épée, et avait essayé de trancher Nexus en deux. Malgré l’esquive, il parvint à le toucher et à déchirer le t-shirt de Nexus, laissant une grande coupure en diagonale sur son torse. Nexus s’envola et revint près de Suika. Il se tourna vers son ami qui avait observé la scène.
« Nexus : Il est très fort… Bien plus que je ne le pensais. Je me suis peut-être un peu avancé.
Suika : Attention ! Derrière toi ! »
Nexus se retourna juste à temps pour voir le fléau, une boule d’énergie bleue d’au moins un mètre de diamètre devant la main. Avant que les deux Sayens ne puissent réagir, la boule était déjà partie.
« Suika : Attention ! »
Episode 4 : Infatigable.
Nexus et Suika plongèrent chacun d’un coté sans se soucier de l‘atterrissage. L’énorme boule d’énergie explosa juste entre eux, faisant voler d’énormes gravats qui ensevelirent les deux Sayens. Puis le silence régna. Quelques gravats bougèrent et les deux amis en sortirent un peu hébétés.
« Nexus : Je l’ai à peine vue venir !
Suika : Pareil ! On est vraiment mal barrés.
Nexus : Attention, il revient. »
La chose s’envola à toute vitesse dans leur direction et distribua quelques coups de poings aux deux combattants en même temps, tout en répétant inlassablement :
« Le fléau : Vous allez mourir car je suis le fléau. Tout ce que je vois doit mourir. »
En ayant marre de subir, les deux amis s’écartèrent en volant et chacun se posa sur un monticule de roches un peu plus loin. Tous deux se transformèrent en Super Sayen, leurs auras s’élevant magnifiquement autour d’eux, le sol s’effritant à cause de leurs incroyables puissances.
« Suika : Ensemble !
Nexus : …
Suika : Nexus… ?
Nexus : Oui, bon d’accord, on y va ! »
Et ensemble ils se jetèrent sur le monstre. Celui-ci fut aussitôt prit dans un déluge de coups plus rapides et puissants les uns que les autres. Mais aussi incroyable que cela puisse paraître, tous étaient parés. Aucun ne parvenait à passer la défense du Fléau. Les boules d’énergie pleuvaient, les cratères se multipliaient, les minutes passèrent, et pourtant, aucun de Nexus ou de Suika n’avait réussi à le toucher une seule fois. Essoufflés, tous les deux reculèrent et se posèrent, soufflant, les oreilles bourdonnant encore des deux seules phrases qu’avait articulé Le fléau sans arrêt depuis le début du combat.
« Suika : C’est incroyable ! On ne l’a pas touché une seule fois !
Nexus : À part ses membres, qu’il utilise pour se protéger…
Suika : Ce qui est bizarre, c’est qu’il ne contre-attaque pas.
Nexus : Tu crois qu’il n’y arrive pas ?
Suika : Vu la facilité avec laquelle il bloque nos coups, je penserai plutôt qu’il étudie nos techniques.
Nexus : Il a vraiment une puissance phénoménale. Plus fort qu’au deuxième niveau de Super Sayen. On va devoir y passer, si on veut gagner…
Suika : Tu veux plutôt dire : « Si on veut pas y passer… »
Nexus : Ne sois pas si pessimiste !
Suika : Bon, quand faut y aller, faut y aller… Surtout qu’il s’apprête à nous envoyer une boule chacun.
Nexus : Envole-toi ! »
La conversation s’arrêta là. En l’air, dans deux cris de concentration à laquelle se mêlait la rage, deux Sayens passèrent au même moment au niveau au dessus de Super Sayen. C’était un spectacle magnifique. Même le Fléau écarquilla les yeux, sans se lasser de répéter encore et toujours les mêmes phrases. Les deux magnifiques guerriers se posèrent face à la créature.
« Suika : Cette fois on t’aura.
Nexus : C’est fini. »
A une vitesse inégalée, les adversaires se foncèrent dessus avec une violence rare. Le combat prenait une autre tournure. Les coups étaient cette fois trop rapides pour que Le fléau ne puisse tous les bloquer. Mais il parvenait à en bloquer plus que les deux Sayens ne l’auraient souhaité. Soudain, Nexus s’éleva plus haut, et tendit les mains derrière lui.
« Nexus : Ecarte-toi Suika ! »
Ce que fit ce dernier, non sans décocher un dernier coup au Fléau qui sembla quelque peu déséquilibré. Pendant ce temps la, au dessus de leurs têtes, Nexus avait préparé une énorme Nexuswave.
« Nexus : Attrape ça ! Et dis moi ce que t’en pense ! Nexuswave ! »
La vague déferlante partit à toute vitesse sur le fléau. Elle était d’une taille incroyable. Trois fois plus grosse que d’habitude. Le Fléau ne bougea pas d’un pouce. Même devant l’incroyable puissance que dégageait la vague d’énergie, il ne montra pas un seul signe de peur. Il leva les deux bras vers elle, planta fermement ses pieds dans le sol et attendit. Le choc le fit reculer de plusieurs mètres, ses pieds laissant des traînées dans le sol. Puis il réussit à la ralentir, et s’immobilisa complètement. Nexus et Suika étaient épouvantés. Comment était-ce possible ?
« Suika : Nexus !
Nexus : Il ne m’arrêtera pas ! »
Nexus mit toutes ses forces dans sa vague déferlante, qui doubla encore de volume. Et Le Fléau repartit en arrière. Ses yeux s’agrandirent. Et il alla de plus en plus vite, sans pour autant plier. Il fut emporté tellement loin qu’il disparut derrière une colline, une centaine de mètres plus loin. Et là, le pire arriva. Les deux Sayens virent la boule d’énergie de Nexus s’envoler vers les cieux. Elle avait été déviée. Le Sayen à l’aura noire s’arrêta, les yeux exorbités, les bras pendant, et soufflant comme un bœuf.
« Nexus : J’y… j’y crois pas… C’est pas possible… C’est un monstre…
Suika : Incroyable ! »
Le Fléau revenait déjà en volant à une allure formidable vers eux.
« Suika : Qu’est-ce qu’on fait ?
Nexus : J’en sais rien moi !
Suika : Je croyais que tes plans improvisés marchaient !
Nexus : Ouais ben pas cette fois.
Suika : Bon ben pas le choix. On fonce.
Nexus : Ca c’est un plan comme je les aime. »
Les deux amis s’envolèrent à nouveaux, faisant exploser, les rochers sous leurs pieds. Et le combat au corps à corps reprit de plus belle, mais plus serré cette fois, Nexus ayant dépensé beaucoup d’énergie. De temps en temps, des boules d’énergie explosaient ou s’envolaient loin de là, déviées par les combattants. Trop occupé avec le seul bras et la seule jambe dont il s’occupait, Nexus ne voyait pas ce que faisait Suika. Jamais le Sayen n’avait rencontré d’adversaire aussi puissant. Il faisait autant de mouvements avec un bras que Nexus avec deux. Chaque coup porté était rendu. Et le pire, c’était qu’il n’avait pas l’air de forcer. Après quelques minutes de combats éreintantes, Suika s’éleva au dessus de ce qui était à présent un duel, et concentra dans ses mains deux boules d’énergie vertes. Nexus en dessous, ayant une totale confiance en son ami, occupa du mieux qu’il pu le démon en prenant un déluge de coups qu’il parait comme il le pouvait. Suika hurla à Nexus de s’écarter. Celui-ci donna un coup de pied dans le torse du Fléau, et en profita pour prendre un appui qui l’envoya loin en arrière. Suika joignit alors les mains, fusionnant ses deux boules d’énergie qu’il envoya en une grande vague déferlante sur le Fléau. Celui-ci, surprit, ne pu que se la prendre à la verticale au dessus de la tête.
L’énergie déployée emmena avec elle le Fléau jusque dans les entrailles de la planète, explosant la croûte terrestre, faisant voler des tonnes de gravats. Epuisé, Suika rejoignit Nexus sur le sol.
« Suika : Tu… Tu crois que c’est bon ?
Nexus : (Impressionné) Avec ce que tu lui a mis, il a du aller jusqu’au noyau de la planète…
Suika : (Tombant assis) J’espère qu’il reviendra pas… J’en peux plus.
Nexus : (S’asseyant à coté de lui) J’ai plus beaucoup de jus non plus… »
A ce moment là, quelque chose jaillit du sol très rapidement, et vint se poser devant les deux amis, qui s’étaient déjà remis sur pieds, prêts au combat. La chose ressemblait étrangement à un gros tas de liquide rouge… Les Sayens reconnurent de la lave. Celle-ci coulait le long de quelque chose. Petit à petit, tout le liquide s’était écoulé, et laissait apparaître le Fléau, toujours vivant, mais complètement défiguré. Apparemment, le contact avec la roche fondue ne lui avait pas été bénéfique. Sa peau était passée au rouge, et semblait elle aussi fondre. Son visage était tordu et son œil droit un peu trop bas comparé à l’endroit où il aurait du se trouver. Et malgré cela, il ne montrait pas un signe de fatigue. Il continuait de marmonner. On ne comprenait pas vraiment ce qu’il disait, mais les deux amis devinèrent que c’était ses deux phrases habituelles.
« Nexus : Mais c’est increvable ce truc !
Suika : D’où elle vient cette lave ?
Nexus : Je sais pas… Doit y avoir un volcan pas loin…
Suika : Ca me donne une idée. On est pas en état de le battre.
Nexus : Pas sûr… regarde ce qu’il est devenu.
Suika : Ca ne veut rien dire… il n’est pas fatigué… Et vu la vitesse à laquelle il est sortit du sol, il n’a rien perdu de ses forces.
Nexus : Qu’est-ce que tu proposes alors ?
Suika : Occupe le, il faut que je trouve ce volcan.
Nexus : Pourquoi ? Hé ! »
Suika était déjà parti.
« Nexus : Raaah ! C’est toujours pour moi le sale boulot… »
Le Sayen se tourna face au Fléau. Celui-ci faisait presque pitié à présent. Mais Nexus ne s’y laissa pas prendre. Il jeta à son adversaire un regard de défi et se jeta sur lui. Un nouveau combat se déclencha alors. A peine arrivé à porté, Nexus du déjà se baisser pour éviter un coup de poing. Il tenta d’enfoncer le sien dans l’estomac du fléau, mais celui-ci para aisément. Puis il donna un coup de genou paré par le genou de Nexus, et assena au Sayen un coup de coude dans le nez. Déstabilisé, Nexus fut envoyé plus loin, enchaînant les saltos arrière. Et à chaque fois qu’il se trouvait face au Fléau, il envoyait une boule d’énergie noire et toutes explosaient au contact de leur cible. Une légère fumée se leva pour se dissiper peu après. Le Fléau fumait, mais n’avait pas l’air changé. Le Sayen se jeta à nouveau sur son ennemi, évitant un coup de pied, bloquant un coup de poing, et donnant un coup de coude dans le menton du monstre, ce qui n’eut aucun effet. La tête de la créature ne recula même pas. Nexus se prit alors un superbe coup des mains jointes du Fléau. Il fut envoyé à plusieurs mètres plus loin, et s’écrasa au sol, sur lequel il rebondit, avant de s’arrêter contre un rocher, revenant à son état normal.
Trempés par la sueur, les cheveux ne Nexus étaient retombés sur sa tête, le faisant ressembler un peu plus à son père. Le sang coulait de son crâne devant ses yeux, ainsi que du coin de sa bouche. Il se releva et tituba. Le Fléau le regarda un instant, puis s’envola à une vitesse phénoménale en direction de Nexus. Au moment où celui-ci se disait que c’était la fin, il entendit la voix de Suika :
« Suika : Nexus ! Amène le par ici, j’ai trouvé ! »
Le Sayen leva la tête, sourit, puis s’envola aussi vite que le lui permettait son état, le Fléau derrière lui. Heureusement, l’endroit n’était pas très éloigné, sinon, Nexus n’aurait jamais pu y arriver avant le Fléau. Il fit face à Suika, et vit le Fléau s’arrêter à quelques mètres d’eux, apparemment curieux de savoir ce qu’ils allaient faire.
« Nexus : Et maintenant ?
Suika : (Avec un sourire sadique) Maintenant ? On fait exploser le volcan et on le fout dans la lave.
Nexus : T’es sûr que ça marchera ?
Suika : Oui. S’il est dans cet état, c’est qu’il est incapable de créer un bouclier énergétique. Nous on peut. Donc on fait péter le bazar, on se jette dedans, il nous suit, et bye bye le Fléau…
Nexus : J’espère pour nous que ça va marcher…
Suika : Ca va marcher… Enfin… j’espère aussi… »
Tous deux firent exploser leurs auras, dorée pour Suika, bleue nuit pour Nexus. Puis chacun envoya une vague déferlante en direction du sol. Après l’explosion que créèrent les deux vagues, le sol se mit à trembler, et un grondement sourd se fit entendre. Des fissures apparurent dans la roche, et des fontaines de lave apparurent de partout. En quelques secondes, il y avait plus d’un mètre de roche fondue qui coulait vers le bas de la faible pente créée par les haussements de terrain. Les deux Sayens se tournèrent alors vers le Fléau. Manifestement, il ne comprenait pas ce qu’ils voulaient faire.
« Nexus : Allez ! Viens ! On va en finir…
Suika : Tout se joue maintenant… »
Répétant une dernière fois ses deux phrases fétiches, le Fléau fonça sur les deux Sayens. Ceux-ci formèrent autour d’eux un bouclier de protection et se jetèrent dans la lave. Le Fléau les y suivit sans réfléchir. La suite se passa alors très vite. Nexus vit Suika se précipiter vers le bas, au bout de la coulée, et ressortir de la lave, lui faisant signe de faire pareil. Il vit à quelques centimètres derrière lui le bras tendu du Fléau qui essayait de l’attraper, tandis qu’il se désagrégeait. Et pendant tout ça, il sentit les maigres forces qu’il lui restait aspirées par son bouclier, qui devait tenir sous l’écrasante chaleur. Nexus partit à la suite de son ami, mais les quelques mètres à faire lui semblaient être des kilomètres… Alors qu’il ne lui restait plus grand-chose à parcourir, il sentit ses forces le quitter et perdit connaissance.
Lorsqu’il se réveilla, il était allongé sur le sol, Suika assit près de lui, et une coulée de lave près d’eux. Il se redressa et fixa ses mains. Elles étaient brûlées, ainsi que la majeure partie de son corps d’ailleurs. Mais heureusement, il n’y avait rien de grave. Il se tourna vers son ami :
« Nexus : Qu’est-ce qui s’est passé ?
Suika : Voyant que tu n’arrivais pas, je suis revenu te chercher. Heureusement, parce que ton bouclier venait de lâcher. Je t’ai attrapé une fraction de seconde après, te faisant profiter du mien, mais ça a suffit à te brûler.
Nexus : Merci…
Suika : C’est normal.
Le Fléau : Vous allez mourir, car je suis le Fléau. »
Les deux amis sursautèrent et se retournèrent. Devant eux se tenait ce qui restait de la tête de la créature. Apparemment, ce nouveau séjour dans le magma avait réparé sa voix… Ce qui était étrange, c’était les fils qui pendaient de son cou et qui sortaient par ses oreilles.
« Nexus : Une machine !
Suika : C’est pour ça qu’il ne fatiguait pas !
Nexus : Et qu’il avait si peu de vocabulaire…
Suika : Mais qui a pu faire un truc pareil ?
Nexus : Je sais pas, mais on va vite le savoir. »
Nexus s’approcha du pseudo crâne, et enleva la face. Il y avait à l’intérieur tout un tas de circuits et de fils. Au milieu se tenait une petite boîte noire, dotée d’une diode rouge qui clignotait.
« Suika : Qu’est-ce que c’est ?
Nexus : C’est ce qui permet au créateur de contrôler la machine à distance. Grâce à ça, on peut retrouver d’où vient le signal.
Suika : Comment ?
Nexus : Tu veux vraiment que je t’explique ? Parce qu’on a pas trop le temps là…
Suika : T’as raison. Fais ce qu’il faut, on va trouver le créateur du fléau, on s’en charge, puis on retourne chez les hommes oiseaux piquer un petit somme.
Nexus : Entièrement d’accord. »
Nexus changea quelques branchements dans la boîte. La fréquence de clignotement changea.
« Nexus : Pas très loin au Nord-Est.
Suika : C’est parti ! »
Episode 5 : Un mystère qui s’épaissit.
Tous deux s’envolèrent alors vers le Nord-Est. Mais a une allure plus que modérée. Nexus était trop fatigué et blessé pour accélérer. En chemin, ils contemplèrent une nouvelle fois le carnage créé par le Fléau. Cette terre noire, sèche et fissurée, entièrement plate s’étendant jusqu’à l’horizon. Une vraie vision de cauchemar… Comme le silence se faisait pesant, Suika engagea la conversation.
« Suika : A ton avis, qui a pu construire… cette chose ?
Nexus : J’en sais rien. Mais il ne doit pas avoir toute sa tête.
Suika : C’est vrai… Il faut vraiment être malade pour faire ça à une planète qui devait être si belle autrefois…
Nexus : Sans compter les milliers de vie qu’il a prit. »
Suika serra les dents. Nexus jeta un coup d’œil à son ami. Quand il y pensait… Il ne le connaissait que depuis 6 ans. Et pourtant ils en avaient déjà vu tant ensemble. Depuis l’affrontement avec Broly, jusqu’à la guerre Sayens/Tyrans, en passant par un changement de dimension et diverses missions périlleuses exécutées pour le compte de leur peuple toujours en vie dans cette autre dimension. Le Sayen était heureux d’avoir pu se faire un ami comme celui-là. Un ami sur lequel il pouvait compter. Depuis leur rencontre, aucun n’avait jamais douté de l’autre. Et Nexus espérait vraiment que ça ne changerait pas.
Finalement, au bout d’une dizaine de minutes, ils étaient arrivés à l’endroit indiqué par l’émetteur/récepteur. Un monticule de terre d’une hauteur équivalent à peu de choses près à une dizaine de mètres. Deux grandes portes avaient été placées en direction du nord. Les deux Sayens atterrirent juste devant et Nexus frappa à la porte. Mais il n’eut aucune réponse.
« Nexus : Tu crois qu’il n’est pas là ?
Suika : Je n’en sais rien… De toutes façons il faut entrer. »
Il fit mine de frapper et la porte s’envola à l’intérieur du monticule de terre. Contrairement à ce qu’ils pensaient, ils ne débouchèrent pas sur une sorte de grotte rudimentaire. Au contraire, ils étaient dans une pièce, une sorte de hall, dont le sol était dallé et les murs peints. Tout en blanc. Au milieu de ce hall improvisé, un trou, et une échelle descendant probablement à un étage sous terrain creusé par le propriétaire des lieux. Les deux amis se regardèrent interloqués. Si ça s’enfonçait dans le sol, ça pourrait être très grand. Et si c’était le cas… Ca pourrait être long. Et vu l’état des deux amis, il valait mieux écourter. Tous deux se transformèrent en Super Sayen. Ils seraient facilement repérables, mais de toutes façons, quelqu’un ayant construit une machine comme le Fléau devait déjà être au courant de sa destruction. Les deux jeunes hommes espéraient qu’il n’y en aurait pas un autre. Ils n’étaient plus en état de passer au second niveau de Super Sayen. Après un bref instant d’appréhension, ils se laissèrent tomber dans le trou. C’était très profond. Il leur fallut presque trente secondes pour atteindre le fond. Ce qui voulait dire que par l’échelle, cela devait représenter plusieurs minutes de descente. Et encore pire lorsqu’il fallait monter ! Ce créateur n’était pas normal…
Cet étage était le même en tous points à celui qui l’avait précédé. A une différence près, une porte. Sinon, tout était toujours aussi blanc, et il y avait un autre trou avec échelle. Aucun bruit ne troublait le silence pesant. N’ayant rien à perdre, ils décidèrent d’entrer par cette unique porte. La pièce sur laquelle ils débouchèrent était elle aussi totalement blanche, carrelée de petits carreaux du sol au plafond. D’énormes bocaux s’alignaient le long des murs. La plupart étaient vides, mais trois d’entre eux abritaient des répliques du Fléau apparemment incomplètes, flottant dans un liquide bleuâtre. Il leur manquait des membres, et des fils pendaient de leurs entrailles. Les bocaux étaient reliés à un énorme ordinateur. D’un commun accord, Nexus et Suika décidèrent de le faire exploser. Il valait mieux que ces créatures ne voient jamais le jour. Pour plus de sûreté, ils les détruisirent elles aussi. Enfin, ils revinrent au trou et commencèrent une descente d’encore quelques dizaines de mètres. Nouvelle salle entièrement blanche avec un trou, une échelle, et une porte. Et ils y entrèrent encore une fois.
Cette fois, ça semblait être une sorte de petite maison sur quatre pièces. Une salle à manger, une chambre, une cuisine et une salle de bain. Il n’y avait personne. Revenant sur leurs pas, Nexus et Suika descendirent une dernière fois. Ils semblaient avoir touché le fond, puisqu’il n’y avait plus aucun trou. Mais toujours cette éternelle pièce blanche avec une unique porte. Ils la poussèrent. Cette fois, ils débouchèrent sur une sorte de laboratoire. Il devait y avoir cinq ou six tables d’opération où étaient allongés des hommes ou des femmes composés de fils et de câbles. Une personne était là, au fond. C’était une femme. Grande, les cheveux blancs, des courbes avantageuses, un regard gris acier. Et perdu dans le vide. En effet, elle regardait en direction de Suika et Nexus mais ne semblait pas les voir. Pourtant, ouvrant la bouche pour découvrir une rangée de dents parfaitement blanches, elle leur adressa la parole, d’un ton morne, presque robotique, elle aussi. Pourtant, il semblait presque impossible qu’elle soit justement un robot…
« ??? : C’est vous qui avez vaincu le Fléau ?
Nexus : En effet, c’est nous. Et c’est vous qui l’avez créé, je suppose.
??? : Vous avez anéanti des années de travail.
Suika : Vous nous en voyez navrés.
??? : Vous allez devoir payer. »
Nexus croisa les bras. Il sentait en cette femme une force un peu plus haute que la normale, certes, mais elle n‘avait vraiment rien d’extraordinaire. N’importe quel habitant de sa planète ayant fait un peu de musculation serait capable de la vaincre sans grosse difficulté. Si elle avait créé une machine comme le Fléau, c’était qu’elle était intelligente. Et elle devait donc savoir que Suika et Nexus, ayant vaincu sa machine à la puissance si redoutable, ne feraient qu’une bouchée d’elle. Comme pour répondre à leur interrogation muette, elle continua :
« ??? : Mais pas aujourd’hui. Il me rappelle auprès de lui. Il doit déjà savoir mon échec. Je sais qu’il me pardonnera, dans son immense bonté. Mais il me faudra terminer le prochain prototype, pour purifier cette partie de l’univers. Il semble y avoir des vices plus puissants que d’autres… »
Les deux guerriers ne comprenaient plus rien. Alors que la femme détournait la tête, apparemment intéressée par le mur à sa gauche, Nexus l’interpella, apparemment vexé du peu d’émotions qu’elle manifestait à voir surgir deux personnes ayant exterminé son monstre.
« Nexus : Hé ! Tu crois tout de même pas qu’on va te laisser partir ? Pourquoi as-tu créé le Fléau ? Pourquoi avoir attaqué les habitants de cette planète ? »
Les yeux vides de la jeune femme se tournèrent vers Nexus. Une légère expression de surprise sembla apparaître sur son visage. Comme si la question de cet insignifiant insecte était complètement stupide.
« ??? : Nous n’avons rien contre cette planète en particulier. Après celle-là, je serai passé à une autre, et ainsi de suite.
Suika : Et ce jusqu’à ce que vous ayez exterminé toute la galaxie ?
??? : Non, tout l’univers ! Pour le purifier de tous les vices qui le peuplent. »
La nouvelle fit un choc au deux compagnons. De toute évidence, elle était complètement givrée. Tous deux se mirent en position de combat. Mais la jeune femme disparaissait déjà, apparemment en utilisant le déplacement instantané. Cependant, sa voix résonna encore dans les têtes des deux amis.
« ??? : Vous paierez pour l’assassinat de mon monstre, vices. Foi de Shillia. »
Puis plus aucune trace d’elle. Nexus et Suika ressortirent, l’atmosphère du lieu étant devenue bien trop étouffante. Une fois dehors, ils firent exploser la base. Shillia en avait sûrement d’autres, mais c’était toujours ça. Tous deux s’assirent sur une pierre, réfléchissant au sens des paroles prononcées par la scientifique folle.
« Nexus : Tu crois que c’est nous qu’elle a traité de vices ?
Suika : J’en sais rien. Elle était vraiment étrange. Rien ne semblait l’atteindre…
Nexus : Apparemment, elle travaillait pour quelqu’un. Et ce quelqu’un voudrait exterminer l’univers entier ?
Suika : Je sais vraiment pas quoi penser de tout ça. Enfin, selon moi, si elle travaille pour quelqu’un, c’est que ce quelqu’un est largement plus puissant que le Fléau. Elle a dit qu’il lui pardonnerait son échec, mais si elle a parlé de pardon, c’est qu’elle craignait que ça n’arrive pas. Cet être doit donc être d’une puissance redoutable.
Nexus : Ouais. Et s’ils veulent détruire tous les peuples de l’univers, c’est qu’ils doivent être plusieurs d’au moins cette puissance là…
Suika : (Souriant) C’est effrayant.
Nexus : Ouais…. Hé ! J’y pense ! S’ils veulent réduire à néant tous les peuples… Ils vont passer sur ma planète ! Il faut qu’on rentre ! »
Le Sayen s’était relevé tout à coup prêt à s’envoler. Suika approuva et s’envola à son tour, précisant qu’il devrait lui aussi passer chez lui. La planète de Suika étant la plus proche, on décida de passer là-bas d’abord. Mais il fallait en premier lieu prévenir les habitants de cette planète de la fin du Fléau. Et du danger qui les attendait…. Tous deux partirent à pleine vitesse vers le village les habitants des lieux. Quelques minutes plus tard, ils y étaient. Le village était étrangement calme. Pas un bruit, silence complet. Les deux amis se regardèrent, haussant les épaules. Ils avancèrent lentement au pied des arbres. Un mouvement au dessus d’eux. Ils levèrent la tête pour ne voir qu’un nuage de plumes tomber du ciel, et finir en cercle de Radiens autour d’eux. Un bref silence, durant lequel les deux amis ne se sentirent pas vraiment à l’aise. Puis une tranchée se creusa en face des deux Sayens. Le chef du peuple de Radya la traversa et se posta juste devant eux. Puis, lentement, il s’agenouilla, et baissa la tête. Rapidement, tout son peuple l’imita. Puis, chacun se releva, brandissant sa lance, et Nexus et Suika furent assourdis par une ovation plutôt inattendue. Tout le peuple d’hommes oiseaux était là, du moins tout ce qu’il en restait après plusieurs décennies sous le joug du Fléau. Les Sayens restèrent un peu ébahis. Gênés, ils ne régirent pas vraiment, restant silencieux, et tournant la tête un peu partout autour d’eux. Le bruit finit par cesser. Le chef du village avança vers les deux jeunes gens.
« Chef : Des éclaireurs sont revenus avant vous. Ils vous ont vu vous envoler dans le ciel, et m’ont rapporté ceci. »
Il tendit la main et un Radien vint y poser un bras bleu écailleux, portant plusieurs traces de brûlures, et dont quelques fils pendaient. Le bras du Fléau.
« Chef : La prophétie disait vrai. Vous avez vaincu le Fléau et sauvé mon peuple. Celui-ci vous en sera éternellement reconnaissant. Demandez et vous aurez. »
Les deux garçons se regardèrent un instant, puis, avec un sourire, répondirent d’une même voix :
« Nexus et Suika : Ramenez nous à notre vaisseau s’il vous plaît. »
Quelques heures plus tard, les deux amis reprenaient leur chemin, direction la planète de Suika. Radya n’était déjà plus en vue.
**************
Pourtant, sur la planète, quelque part, dans les terres dévastées par le Fléau, deux personnes habillées entièrement en blanc, une capuche masquant leurs visages, discutent.
« ??? 1 : Quelle idiote ! Je me demande comme elle peut faire parti de notre organisation. Elle est aussi forte que toutes ces larves. Son jouet était d’une puissance comparable à toutes ces poussières. A peine plus fort. D’ailleurs, je me demande pourquoi elle a mit tant de temps à détruire cet endroit. Elle n’a même pas pu finir. Il est arrivé. Shillia est vraiment une minable.
??? 2 : Tu es idiot, où tu le fais exprès ? Elle n’en était qu’au stade expérimental. Son jouet, comme tu dis, n’était pas fini. Et elle n’a pas détruit cette planète, pour la simple et bonne raison qu’elle devait finir ses tests. Ce qui est fait. Elle a tout transmis au maître. Elle n’attend plus que son assentiment pour le créer. Ce qui implique, je pense, un reclassage des seigneurs. Et ce qui implique aussi, mon cher Sharks, que tu vas les quitter.
Sharks : Tu te moques de moi ? Tu crois vraiment que je serais moins fort qu’une simple machine ? Je vais te… »
Le dénommé Sharks fit un pas rapide en avant vers son interlocuteur, faisant tomber sa capuche, dévoilant ainsi son visage. L’homme était quelqu’un de plutôt beau, aux longs cheveux d’un étrange rouge, coiffés en épis. Une mèche en forme d’éclair tombait au milieu de son front. Ses oreilles étaient plutôt pointues, comme ses canines, d’ailleurs. Il leva le poing pour frapper, mais l’autre leva une main pacifique.
« ??? : Calme toi. Après tout, nous sommes alliés. Et il n’apprécierait pas que nous nous battions.
Sharks : (Se calmant.) Ouais… C’est vrai que j’ai pas envie qu’il vienne m’emmerder. Mais je comprends toujours pas. On n’a pas besoin de ses machines, à cette garce. On peut très bien faire sans, pour buter tout le monde.
??? : Purifier l’univers, tu veux dire.
Sharks : C’est ça, ouais. Donc on n’a pas besoin de ses machines, on peut faire sans. Alors pourquoi il l’a laissé faire ses… tests, pendant toutes ces années.
??? : Tu es vraiment stupide, mon pauvre petit Sharks.
Sharks : Tu sais que si j’avais la moindre chance de te tuer, même la plus infime, je le ferai sans hésiter ?
??? : Je sais, je sais. Bref, si le maître a besoin de sa machine, c’est uniquement parce qu’elle va devenir plus puissante que la plupart d’entre nous. Sûrement plus que moi.
Sharks : Tu rigoles, là ?
??? : Et aussi parce que le maître compte sur cette machine pour l’en débarrasser.
Sharks : Et pourquoi pas nous ? On en est largement capable.
??? : Je ne sais pas tout Sharks. Seulement ce qu’on veut bien me dire. Mais je peux supposer qu’il veut, en le faisant tuer par une machine sans aura, ne laisser aucune marque de son passage.
Sharks : Pour ne pas que l’autre camp sache d’où ça vient ?
??? : Je pense oui… »
L’inconnu enleva sa propre capuche. C’était encore un beau jeune homme, aux longs cheveux violets, coiffés lui aussi en épis. Mais plusieurs mèches tombaient juste au dessus de ses yeux, masquant son front. Un petit sourire aimable s’étalait sur son visage. Il inspira profondément, puis reprit :
« ??? : Bon, il est temps que j’y aille.
Sharks : Et tu vas… ?
??? : Sur le chantier de la nouvelle porte. On a besoin de moi.
Sharks : N’étais-tu pas venu me donner des ordres ?
??? : Oui. Et d’ailleurs, j’ai été étonné de ne pas te voir à ton post, et de te trouver à épier Shillia. »
Il y eut un silence gêné. Apparemment, cette information était loin d’être de bonne augure pour Sharks. Ce dernier serra les dents et cracha :
« Sharks : Alors ! Ces ordres !
??? : (Avec un sourire.) Ils sont très simples. Tu as quartier libre pour le moment. Continue de purifier les galaxies. Le maître n’a pas de projet précis pour toi en ce moment. Tu peux donc t’occuper comme tu l’entends.
Sharks : C’est une besogne de Pion, ça !
??? : Mais non ! Shina fait ça aussi.
Sharks : Mais Shina accepte tout, tant que c’est le maître qui le lui ordonne.
??? : C’est un fait. Mais ça ne change rien à tes ordres. Sur ce, bye ! »
L’homme aux cheveux violets disparut. Celui aux cheveux rouges resta un instant là, apparemment énervé. Puis un sourire carnassier s’étira sur ses lèvres.
« Sharks : Quartier libre, hein ? Dans ce cas, je peux peut-être essayer de garder ma place, en rendant Shillia inutile. Je vais m’en occuper moi-même. »
Et sur ce, il disparut à son tour.
Episode 6 : Retour aux sources agité.
Déjà trois semaines qu’ils étaient dans le vaisseau. Une fois l’excitation du combat passée, Nexus était retombé dans une sorte d’état végétatif. Il passait son temps à penser à la planète qui avait explosé, (et pourquoi l’avait-elle fait, d’ailleurs ?) à Alysson qu’il ne reverrait plus jamais, de la façon de laquelle il allait annoncer ça aux parents de la jeune femme, et à Chris. Chris qu’il n’avait pas revu depuis plus de six ans. D’un certain coté, il regrettait d’être partit de chez Balzyr ce jour là. Son ami lui manquait. Et ne pas le voir pendant tout ce temps l’avait fait souffrir. D’un autre coté, s’il n’était pas partit, il n’aurait jamais rencontré Tayza, ni eut ses fils, Zéphyr et Zéno. Et peut-être qu’il ne serait jamais passé au niveau deux de Super Sayen en rencontrant Broly. Broly… Cet être était vraiment d’une puissance effroyable. Et il l’avait appelé Carotte… Pourquoi ? Il n’avait pourtant rien d’une carotte ! D’ailleurs, Nexus n’aimait pas les carottes, il…
Le Sayen se secoua. Il commençait à littéralement divaguer. Il se leva, s’étira, et quitta en traînant les pieds l’obscurité de sa chambre. Il traversa la cuisine, ouvrit frigo, y prit de quoi faire un copieux repas et posa tout en vrac sur la table, avant d’attaquer le tout d’un air morne. Suika apparut, venant de la salle de contrôle. Il s’appuya épaule contre le seuil de la porte, l’air triste. Il regardait Nexus comme on regarde un ami en détresse.
« Suika : Hé ! Ca va pas ?
Nexus : Mmmh ? Si si, ça va…
Suika : Menteur. Ca fait trois semaines que tu dis presque rien. Tu sors de ta chambre juste pour manger.
Nexus :……
Suika : Ecoute, je sais ce que tu ressens. Moi aussi j’ai perdu des amis, autrefois. Quand Végéta a explosé.
Nexus : Non tu ne sais pas. C’est comme si… Comme si je l’avais perdue deux fois. D’abord lorsqu’elle est morte. Ensuite en perdant l’espoir de la ramener à la vie.
Suika : Et alors ! Reprends toi un peu ! La plupart des personnes, lorsqu’elles perdent quelqu’un, n’ont même pas l’espoir de réussir à les revoir un jour. Toi, tu as eut au moins ça ! Tu devrais en être heureux ! Ce n’est pas tout le monde qui peut prétendre espérer revoir un jour une personne défunte. »
Nexus resta silencieux. Suika avait raison, et il le savait. Alysson était morte depuis plus de six ans. Il était peut-être temps qu’il finisse par l’accepter. Il aurait peut-être même du l’accepter le jour même où c’était arrivé. Comme le font tous les peuples de l’univers. Et non pas courir après un espoir futile. Il baissa un instant la tête, dépité. Il retint les larmes qui voulurent s’échapper. Il n’était plus un enfant. Il avait à présent presque 25 ans. Il était père de deux enfants. Il n’avait plus le droit de se laisser abattre. Il redressa la tête, fixant un instant le vide, puis se tourna vers Suika. Un faible sourire illumina son visage.
« Nexus : Merci.
Suika : (Prenant l’air d’un grand seigneur.) C’est rien, c’est rien. Je t’autorise à me lécher les bottes, si tu veux. »
Nexus lui fit remarquer qu’il pouvait toujours aller se faire voir, puis se leva. Un sourire plus franc se dessina sur son visage. Il leva les yeux au ciel.
« Nexus : (Pensant.) Désolé Alysson. T’avais raison. Je n’ai pas pu le faire, alors que je t’avais promis le contraire. J’espère qu’un jour tu me pardonneras. Il est temps pour moi de passer à autre chose. »
Puis il se tourna de nouveau vers son compagnon de route.
« Nexus : On arrive bientôt ?
Suika : (Souriant.) D’ici quelques heures. »
Le guerrier aux cheveux longs s’en retourna vers la salle de contrôle. Nexus, lui, s’assit et continua de manger. Pour la première fois depuis un bon moment, il pensa à l’avenir. Qu’allait-il faire, à présent. Il n’avait plus de but. Toute sa vie, il avait eut quelque chose en vue. Quand il était plus jeune, c’était de devenir le plus fort possible. Objectif qui lui semblait inutile aujourd’hui, étant donné le niveau de puissance qu’il avait atteint. Puis il avait du se battre contre Chyros et Chyra. Il l’avait atteint, cet objectif là, puis était partit avec l’idée de devenir de plus en plus fort, en voyageant dans l’univers. Il avait alors rencontré les Caritons, et était devenu un Super Sayen face à Micron. Alysson était morte. Il avait donc décidé de partir à la recherche des Dragon Balls, en faisant une escale sur Tonarre. Puis il avait rencontré Balzyr, s’était entraîné, et était partit en pensant qu’il avait atteint le maximum de sa puissance. Quel idiot. Il avait laissé là bas son meilleur ami, Chris. Ensuite, sa quête des Dragons Balls avait reprit. Puis il avait rencontré Suika et Broly, et était passé dans une autre dimension. Là bas, le premier objectif fut de trouver un moyen de rentrer, mais il était devenu la protection de sa famille et de sa race encore existante là bas. Il avait encore plus ou moins réussit. Mais il avait fallu partir. Là, il pensait reprendre la recherche des Dragons Balls. Mais Namec avait disparu juste sous ses yeux. Ne lui restait plus qu’à trouver un moyen de les soigner, Suika et lui-même. Ils étaient arrivés sur Radya, avaient été élus guerriers légendaires, et avaient du affronter un fléau, puis avaient rencontré une étrange femme qui l’avait créé. A présent, le seul objectif qui lui restait était de retrouver Chris, et de rentrer chez lui. Et après. Qu’allait-il faire. Allait-il se stabiliser, arrêter l’entraînement et vivre une vie tranquille sur sa planète ? Ou allait-il continuer de s’entraîner pour devenir de plus en plus fort ? A vrai dire, il n’en voyait plus vraiment l’intérêt… Quoique, apparemment, il y avait ces personnes, qui voulaient détruire l’univers, ou il ne savait trop quoi… Peut-être pouvait-il décider de les pourchasser. Mais cette histoire ne le regardait pas vraiment en fait. Le Sayen soupira. Pour le moment, la seule chose dont il était sûr, c’était qu’il redoutait plus que tout l’arrivée sur la planète de Suika. Or, justement, ce serait bientôt le cas. Quelques heures s’écoulèrent, et le vaisseau se posa lentement sur la planète.
************
Loin de là, sur une autre planète du système solaire, le roi d’un peuple discutait avec un homme encapuchonné habillé tout de blanc.
« Le roi : Vous me jurez que si je le fais, j’aurais droit à cette puissance que vous me promettez ?
??? : Evidemment.
Le roi : Et comment allez vous faire cela ?
??? : Il me suffit de vous apporter les machines en question.
Le roi : Superbe ! Dans ce cas, comptez sur moi ! »
Le roi s’éloigna. Tout était silencieux. On n’entendit que le sifflement de l’homme encapuchonné avant que celui-ci ne disparaisse.
« ??? : Imbécile. »
*********
« Nexus : Alors c’est ça, ta planète… Pas mal. Z’êtes bien tombés.
Suika : On a eut de la chance. On s’est posé un peu n’importe où en fait. Mes parents étaient gravement blessés, quand on a fuit.
Nexus : Sympa le hasard avec vous. »
La planète en question était grande et belle. Des mers, des océans, des montagnes, des forêts, des plantes et des animaux à foison… D’après le Sayen qui y vivait autrefois, les habitants qui y vivaient étaient plutôt paisibles, même si il y avait quelques exceptions. Il arrivait donc de voir naître en eux quelques meurtriers en série, mais en général, ça restait plutôt rare. Tous deux s’envolèrent lentement dans le ciel, Nexus suivant Suika, apparemment très heureux d’être revenu sur sa planète. Il faisait tonneaux et saltos tout en poursuivant son chemin, un grand sourire sur les lèvres.
« Nexus : T’as l’air heureux.
Suika : Tu parles. J’ai pas vu mes parents depuis un bon moment maintenant.
Nexus : Tu m’as jamais dit pourquoi t’étais partis.
Suika : Parce que je voulais retrouver celui qui avait détruit la planète. Ce Freezer. Ce que je n’ai pas pu, puisqu’en chemin, je suis tombé sur Broly, après être passé chez Balzyr. Tu connais la suite.
Nexus : Tu comptes toujours retrouver ce Freezer ?
Suika : Non. Je pense que je perdrais mon temps. Je n’ai pas la moindre idée de l’endroit où il peut se trouver. Et si un jour je tombe sur lui, je sais à présent que je n’aurais aucun mal à le battre. »
Il serra le poing, sourit à son ami, et le voyage se poursuivit en silence. Quelques minutes plus tard, ils arrivèrent dans une grande ville, aux grattes ciels plus grands les uns que les autres. Des dizaines, voir centaines de personnes se pressaient les unes les autres, courant toujours, essayant d’arriver le plus vite possible à leur destination. Dans l’ensemble, ça ressemblait étrangement à la Terre. Suika guida Nexus tout le long d’une longue avenue qui traversait la cité de part en part, et ils continuèrent jusqu’à ne plus être en ville mais à la campagne. Après encore quelques minutes, ils se posèrent devant une grande maison moderne, pourtant isolée. Les deux amis avancèrent lentement jusqu’à la porte. Le propriétaire des lieux voulut entrer, mais la porte s’ouvrit avant qu’il n’atteigne la poignée et deux personnes sortirent de l’habitation. L’une était une femme, paraissant encore jeune, les cheveux noirs, coupés au carré. Une balafre sur la joue, des yeux gris, une petite taille… Et habillée d’un pantalon serré, ainsi que d’un t-shirt large. Cette femme avança vers Suika et se pressa doucement contre lui. L’autre était un homme de haute taille, musclé, portant un t-shirt plus ample encore, et un jean large. Cheveux noirs et longs, coiffés de plusieurs fines tresses, un regard noir et dur. Il resta en retrait les bras croisés, jusqu’à ce que la femme lâche Suika, ce qui prit un peu de temps. Puis ce dernier et lui se fixèrent quelques minutes. L’échange semblait plutôt froid. L’homme dépassait d’une bonne tête le compagnon de Nexus, et ce dernier se demandait si ça n’allait pas tourner en combat. Mais soudain, le grand homme éclata de rire, un rire franc et grave, et avança jusque son fils, le serrant fort contre lui.
« Homme : Tu vois, je te l’avais dit qu’il ne pouvait pas mourir ! C’est mon fils. Et qui plus est, un Super Sayen. Impossible qu’il meure après cinq ou six ans d’errance seul dans la galaxie. »
Son épouse le regarda d’un air sévère puis se radoucit en se tournant vers son fils, affichant l’expression d’une mère poule ayant retrouvé son petit. Elle lui mit les mains sur les joues. Il fallait qu’elle lève les bras, son fils la dépassant de loin.
« Femme : Comme tu m’as manqué, mon fils. Tout ce temps sans nouvelles ! Mais qu’est-ce qui t’es arrivé ? Tu n’as pas eut d’ennuis au moins ? Et qui est cette personne, derrière toi ? »
Nexus était resté silencieux pendant tout ce temps, immobile, respectant les retrouvailles de son ami. Lorsque sa mère s’adressa à lui, il afficha un sourire aimable, et ne dit rien, préférant laisser Suika se charger des présentations.
« Suika : Vous m’avez manqué aussi, maman. Désolé, mais je n’avais aucun moyen de vous envoyer des nouvelles. Des ennuis, j’en ai eut à la pelle. Et enfin, cette personne, derrière moi, c’est Nexus. C’est un Sayen qui a survécu, comme nous. Nexus, voici ma mère, Allya, et mon père, Korga.
Nexus : Enchanté.
Allya : Bienvenue à toi. Si tu es un ami de Suika, tu es le notre.
Korga : Un survivant, hein ? Je pensais qu’on était les seuls. C’est marrant, tu me fais penser à celui qui avait essayé de nous prévenir de l’arrivée de Freezer. J’ai oublié son nom…
Nexus : Baddack. C’était bien mon père.
Korga : (Le regard grave.) Ton père était un type bien. Je m’excuse devant toi de ne pas l’avoir écouté. Mais…
Nexus : Je ne vous en veux pas. Je n’étais même pas né à vrai dire. Ma mère et moi avons fuit cette nuit là. »
Korga fixa Nexus un instant, le regard presque reconnaissant envers ce jeune homme qui l’excusait d’avoir presque causé la mort de son père, lui et tous les autres. Puis il réafficha un rire jovial et s’exclama :
« Korga : Allez ! On va pas rester là. On va aller boire un coup, et vous nous raconterez tout ce qui vous est arrivé, votre rencontre, etc… »
Et sur ces bonnes paroles, tout le petit monde entra dans la maison. Bien plus tard, alors que le soir tombait, les deux compagnons de route en ressortirent. Tous deux s’installèrent à une table, sur la terrasse. Le ventre semblait bien plein.
« Nexus : Aaah ! Ton père cuisine super bien !
Suika : (Souriant.) Ouais il est plutôt doué. Et ça arrange ma mère qui a horreur de ça.
Korga : (Sortant avec un plateau à la main.) Et voilà ! Un digestif pour ces messieurs, un !
Nexus : Merci beaucoup.
Suika : Merci.
Korga : Hé ! C’est qui ça ? »
Une créature apparemment totalement étrangère à la planète s’engageait sur le sentier menant à la maison. En effet, les habitants de l’endroit étaient plutôt du genre à ressembler à des humains quelconques, à quelques différences près. Or, cette créature là était grande, plus de deux mètres, très maigre, ses bras étaient très fins au niveau des articulations, ce qui devait être le cas de ses jambes, sous son pantalon blanc bouffant. Il était torse nu. Sa peau était parfaitement lisse, d’un violet très foncé. Le blanc de ses yeux était noir, et ses pupilles d’un rouge sang lumineux. Deux petites antennes dépassaient du haut de son crâne, comme deux oreilles, et tombaient sur sa nuque. L’endroit où auraient du se trouver ses sourcils n’en portaient pas, mais étaient très avancés au dessus de ses yeux. Son visage semblait tout sauf joyeux. Voir même en colère. Cependant, il avançait calmement, lentement, fixant les personnes présentes sur la terrasse. Allya sortit de la maison, et resta silencieuse, en voyant arriver l’inconnu. Sans qu’ils ne sachent pourquoi, chacun était plutôt méfiant. Seuls les pas de la chose rompaient le silence pesant, en plus du vent. Lorsqu’il fut juste devant les personnes présentes, il s’arrêta. Le silence complet régna quelques secondes, puis l’inconnu s’inclina légèrement et parla d’une voix de baryton. Grave, profonde, sonore.
« ??? : Je cherche Nexus. Je viens de loin pour le rencontrer. »
L’intéressé se leva, et regarda la chose, les sourcils froncés.
« Nexus : C’est moi. Qu’est-ce que tu me veux. Et tu es qui, d’abord ?
??? : Mon nom est Roxxar. Je suis du peuple des Magyaas. Mon peuple m’envoie te remercier d’avoir sauvé notre planète.
Nexus : (Toujours méfiant.) Votre planète ? Je ne me souviens pas d’avoir sauvé qui que ce soit qui te ressemble. D’où tu viens ?
Roxxar : De la planète Magya. Près de Tonnarre. Cette dernière souhaitait, par l’intermédiaire d’un certain scientifique, se procurer assez de bombes pour nous faire tous sauter. Mon peuple est faible et nous n’avions aucun moyen de les contrer. Mais votre arrivée et le fait que vous ayez éliminé le scientifique en question nous a sauvé. Je suis donc venu vous apporté un présent de la part de notre roi. »
Il sortit de sa poche une sorte de petite boîte avec une antenne qu’il tendit à Nexus. Il n’y avait rien à part l’antenne, et ça ne semblait pas pouvoir s’ouvrir. Puis il attrapa autre chose dans sa poche. Quelque chose comme un boîtier avec un unique bouton, sur lequel il appuya. Nexus examinait la chose.
« Nexus : Et c’est quoi ?
Roxxar : (Avec un sourire dévoilant ses dents pointues.) Tu vas bientôt le savoir. D’ici deux ou trois secondes…
Suika : Fais voir.
Roxxar : Non ! N’y touche pas ! »
Mais trop tard. Suika avait déjà disparu. Comme ça, d’un coup. Un peu comme Nexus lorsqu’il se télétransportait. Roxxar serra les dents. Ca n’avait pas fonctionné. Il fixait l’endroit où se trouvait le Sayen disparu une seconde plus tôt, et ne vit même pas le point de sa cible arriver contre sa joue et l’envoyer quelques mètres plus loin. Le Magya planait au dessus du sol, son déplacement créant une traînée de poussière dans son sillage. Le fils de Baddack apparut juste au dessus de lui et son poing s’écrasa dans l’estomac du projectile vivant, le clouant au sol, et creusant celui-ci d’un petit cratère autour de l’agressé. Roxxar crachait et suffoquait. Le coup l’avait sonné. Un peu de sang jaillit lors d’un de ses toussotements. Il finit par se relever lentement, en tremblant, fixant Nexus d’un regard noir. Ce dernier semblait encore pire.
« Nexus : Qu’est-ce que tu lui as fais ?
Roxxar : (Souriant.) Hé hé ! Rien du tout. Il n’a rien… pour le moment.
Nexus : Qu’est-ce que ça veut dire ? Pourquoi voulais-tu me donner ça ? Et ça a fait quoi ?
Roxxar : Pourquoi je voulais te le donner ? Je ne vois pas pourquoi je devrais te le dire. Quant à ce que ça a fait, c’est très simple. Ca a envoyé ton ami sur une autre planète. Même si normalement, c’était à toi de partir. »
Nexus s’approcha brutalement du Magya, l’attrapa de la main gauche à la gorge, et brandit son poing droit, prêt à frapper.
« Nexus : Et pourquoi je devais y aller ? Comment je peux le rejoindre ? Parle où tu vas avaler toutes tes dents.
Roxxar : (Semblant plus calme, et pas le moins du monde effrayé.) Tu devais y aller pour mourir. Je ne te dirais pas pourquoi. Je suppose qu’ils vont prendre ton ami pour toi, et le tuer à ta place. Tant pis. Ou au contraire, tant mieux. Je vais me charger de toi moi-même. Je n’en avais pas le droit, normalement, mais puisque ça a foiré, j’aurais la récompense pour moi.
Nexus : Tu crois pouvoir me vaincre ? Alors que tu n’es même pas capable de résister à deux coups ? Dis moi où est Suika ou je vais te… »
Soudain, le bras de Roxxar passa devant le Super Sayen, dégageant ainsi le Magya de l’emprise de son adversaire. Il fit un saut en arrière, de manière à se trouver à cinq ou six mètres de Nexus, puis regarda celui-ci d’un œil sadique, passant sa langue noire, écailleuse et fourchue sur l’endroit où auraient du se trouver ses lèvres. Auraient du, puisqu’il n’en avait pas.
« Roxxar : Je ne suis pas aussi faible que tu le penses. On ne m’a pas confié cette mission pour rien. Je suis le plus puissant guerrier de ma planète. Je vais t’anéantir.
Nexus : Ta puissance est ridicule. Tu ferais mieux d’abandonner.
Roxxar : Tu crois ça ? »
Le sourire du Magya ne l’avait pas quitté. Sa puissance, jusqu’alors équivalant plus ou moins une dizaine d’humains, se mit à grandir, lentement, mais sûrement. Tout doucement, il atteint le premier niveau de Super Sayen, et ça continuait de grandir. Un vent violent se leva, projetant de la poussière sur les personnes présentes. La puissance de l’étranger continuait de grandir. Le visage simplement en colère de Nexus jusqu’à maintenant devint sérieux. Une puissante onde de choc fut émise par Roxxar. Il était plus fort que le second niveau de Super Sayen. Nexus passa dans une petite onde de choc au premier niveau de Super Sayen. Il se concentra quelques secondes et passa au suivant. Puis sa puissance continua d’augmenter lentement. Il poussait son corps aux extrêmes limites dont il était capable. Ses membres tremblaient, la sueur perlait sur son front. Nouvelle grande onde de choc. Le Sayen restait sérieux, le visage fermé. Après avoir atteint le second niveau de Super Sayen, il avait été gravement blessé pendant la guerre, avait été soigné, puis avait de nouveau été gravement blessé contre le Fléau, et encore soigné. Sa puissance avait donc du augmenté en conséquence. Et pourtant, il arrivait à peine au même niveau que cette… chose. C’est alors qu’une boule d’énergie d’un jaune éclatant apparut dans son champ de vision. Surprit, Roxxar ne pu l’éviter. Korga se tenait à quelques mètres de là, les mains tendues encore fumantes.
« Korga : Qu’as-tu fais de mon fils ? Rends le moi ! »
Le nuage de fumée provoqué par la boule se dissipa. Pas un bruit, pas un mouvement. On pouvait comprendre Korga d’avoir cru avoir tué la chose. Mais Nexus sentait toujours son aura.
« Nexus (Hurlant.) :Korga ! Partez d’ici ! »
Trop tard. Un mince rayon d’énergie vint traverser l’épaule gauche du grand guerrier. Choqué, il tomba en arrière, suffoquant. Sa femme, qui était restée en retrait, plaqua ses mains sur sa bouche, elle aussi en état de choc. La voix du Magya raisonna dans le nuage de brume.
« Roxxar : Oups ! J’ai raté le cœur. Je commence à rouiller… Bon, je vais le finir. »
Une boule d’énergie violette sortit du nuage de fumée pour se précipiter sur le corps inerte. Mais arrivée à un mètre de celui-ci, elle fut déviée pour s’élever droit vers le ciel, où elle disparut. Nexus s’était interposé. La boule était faible, il n’avait pas eut de problèmes. Sans bouger d’un pouce, et sans lâcher Roxxar de son regard noir, il demanda à Allya de venir chercher son mari et de l’emmener à l’intérieur. Ce n’était pas un adversaire pour eux. S’en rendant compte, elle obéit, à contre cœur. C’était une Sayen, et elle aurait voulu faire justice elle-même… Le Magya, qui était finalement débarrassé de son nuage de fumée, sembla soudain se rendre compte de la puissance de Nexus.
« Roxxar : Oh ! Pas mal ! Tu m’égales presque. Je sens qu’on va s’amuser, tous les deux. Même si je ne comprends pas pourquoi il aurait besoin de t’éliminer. Tu n’es toujours rien face à lui… Enfin bon. C’est pas mon problème.
Nexus : (Toujours immobile.) Qui cherche à m’éliminer ?
Roxxar : (Toujours souriant.) Je te le dirais sur ton lit de mort, si tu veux.
Nexus : Dans ce cas, dis moi juste une chose. Est-ce que Suika est sur ta planète.
Roxxar : Si tu tiens tellement à le savoir, oui il y est.
Nexus : Et tu es le plus fort des tiens ?
Roxxar : Je te l’ai dit.
Nexus : (Souriant.) Dans ce cas, je ne m’en fais pas pour lui.
Roxxar : (Décontenancé.) Ah bon, et pourquoi ça ?
Nexus : (Toujours souriant et se mettant en position de combat.) Par ce qu’il est plus fort que moi. »
*****************
A plusieurs milliers de kilomètres de là…
Le soleil était accablant. La chaleur étouffante. Le vent soulevait la poussière qui venait gêner la vue et la respiration. Tout semblait n’être fait que de sable, y comprit l’énorme bâtiment qui l’entourait. Pourtant, les milliers de personnes qui y étaient placées ne semblaient pas effriter l’édifice. Ces derniers hurlaient à s’en casser la voix, regardant tous dans la même direction. Suika, debout et immobile au milieu de tout ce monde, se passa une main sur le visage, l’air fatigué.
« Suika : Bordel… Encore dans la merde… »
Et voilà, c'est sans doute là que se termineront les aventures de Nexus. Un très grand merci à tous ceux qui l'auront suivie jusqu'au bout, et toutes mes excuses pour vous avoir fait patienter si longtemps pour un projet qui restera finalement incomplet.
PS: C'est sûrement plein de fautes, vu que j'ai tappé ça vite et que je me suis pas relu... Mais bon...
PS2: En fait, il reste un quart de chapitre que j'ai jamais eut le courage de finir, mais bon, je pense pas que ça ait un grand intérêt, un chapitre incomplet...
Shadowbaddakk !!!
Tu dois continuer cette fic
Nous sommes tous avec toi !
Je l'ai suivi au tout début de l'aventure, j'avoue que c'était vraiment génial
Faut se rendre à l'évidence, on a grandi maintenant... On a d'autres choses à faire malheureusement
lut et bonne année g suivi cette fic quelque année et c bien dommage je vien de tout me refaire et je suis bien vert que ca s'arrete la mais bon c la vie, joyeuse et heureuse vie a tous.....
bien dommage que la fic s'arrete et non que je l'ai lu bien entendu
HEN SES FINI MOI JE L ADORAI
et ouai c la vie....
J'avais lu une première fois cette fic il y a des années et j'avais adoré, à l'époque j'étais rendu dans la saison 3 bis. Et il y a quelques temps j'ai repensé à cette fic et j'ai fini par la retrouver et je me suis remit à la relire.
Du coup j'étais content de voir qu'il y avait des nouveaux chapitres de la saison 3bis et même des chapitres de la saison 4. Je suis vraiment déçu et frustré de ne pas savoir la fin surtout que vous aviez bien précisé à l'époque que vous finiriez cette fic, c'est dommage de ne pas savoir la fin de l'épopée de Nexus et Chris.
Si jamais, un jour, vous repassez par là, ce serait sympa de nous mettre un résumé de la fin de l'histoire vu que vous saviez les grandes lignes de l'histoire, car j'aimerai vraiment savoir comment se termine l'histoire de Nexus.
En tout cas chapeau bas à vous deux, c'était une super fic.
Idem que toi Dranock,je trouve d'ailleur dommage que Hellrising (si je me souviens bien) n'ai pas fini la saison 3 bis avec Chris
Ah... j'ai plein de nostalgie avec cette fic aussi que j'ai lu il y'a fort longtemps... je m'étais arrêté à la saison 3 je crois... j'avais moins accroché... mais ça reste une merveilleuse fiction comme "le retour des sayens !"