"I'll be back!"
Bonjour
James prenait toujours un malin plaisir à regarder Sly assembler les morceaux de son puzzle interne, et surtout il prenait plaisir à constater l’effroi qu’il avait en voyant que ses morceaux s’assemblaient un peu trop bien.
« Est-ce assez ? – railla-t-il – Où veux-tu que je t’explique autre chose que tu ne saurais pas ? Bon. Pour éviter de t’embrouiller, je vais te raconter et t’expliquer ce qui s’est passé après ma soi-disant mort, afin que tu comprennes comment j’en suis arrivé à ce que je suis aujourd’hui. Mais avant ceci, je dois retourner un peu en arrière, et plus précisément à la vie que menait Darss dans son asile. Vois-tu, je lui rendais visite régulièrement, et j’eus très vite une idée pour réparer son cerveau ! Je devais me servir de The Cooper Story et utiliser les techniques d’illusions pour modeler sa vision de la réalité, et pour ainsi le faire revenir à la notre, même si de manière illusoire à proprement parler. Je le fis petit à petit, pour que le changement se fasse progressivement, et qu’il s’installe dans cette illusion comme l’on s’installe dans un appartement, en l’aménageant au fur et à mesure pour que finalement, un beau jour, il s’y sente enfin chez lui. Et ce jour arriva. Evidemment, cela ne fonctionna pas aussi parfaitement que je l’aurais voulu. Sa réalité était à peu près semblable à la notre. Mais il restait un décalage. Un décalage de rapport entre bien et mal, surtout. Enfin… Ceci est sans doute de ma faute, car moi-même j’ai ce genre de décalage, mais je le contrôle. Et vu que j’ai modelé son cerveau… Et bref, souvent il se mettait à attaquer d’autres patients, de manière assez sérieuse. Ainsi il se retrouvait en salle d’isolement, ce qui me compliquait la vie. Quoiqu’il en soit, je continuai à élever Darss dans cet hôpital, à lui enseigner des choses typiques de notre famille, comme des techniques, mais surtout son histoire, et je lui ai appris à l’honorer. Comme me l’a appris ma mère, car c’était elle de mes deux parents qui descendait des Cooper, et comme je te l’appris à toi aussi. Darss faisait semblant devant les médecins d’être décérébré, mais à l’intérieur de lui, l’illusion que j’avais installée carburait à toute allure, et il pensait sainement, et il pensait comme un Cooper, s’extasiant d’avance des vols qu’ils pourraient commettre une fois que je l’aurais sorti de là, car c’était ce que je le lui avais promis. Et enfin, le jour de tes huit ans arriva. Comme je te l’ai expliqué, c’était Clockwerk qui, pour se débarrasser de la micro-haine, avait décidé de me tuer et de s’emparer de The Cooper Story afin que toi, mon descendant, tu ne puisses pas comprendre comment te servir de lui – car évidemment, tout ceci est inscrit dans ce livre. Cependant, il ne réussit ni l’un ni l’autre. Une simple technique illusoire m’a permis de survivre, et de maquiller un autre livre en The Cooper Story. Ainsi, Clockwerk s’empara du Volus Ratonnus.
- Mais… Mais pourquoi avoir fait semblant de mourir ? Pourquoi ? Qu’est-ce que cela t’apportait de passer pour mort ? Qu’avais-tu à en tirer ? »
Sly posait ces questions, mais il lui semblait que ce n’était pas lui qui parlait, mais que quelqu’un parlait à travers lui. Il posait ces questions pour éclaircir certaines interrogations qui le tiraillaient, mais il n’avait pas l’impression qu’il se trouvait dans la réalité. Cela ne pouvait être la réalité.
« Tout d’abord je voulais avoir la paix – répondit-il. Je savais que si Clockwerk me savait vivant, il s’acharnerait à envoyer ses hommes contre moi, et ça je n’en avais pas vraiment envie. Je me voyais mal repousser des attaques incessantes tout en devant m’occuper d’un enfant de huit ans. T’abandonner et passer pour mort me semblait être la meilleure chose à faire. De toute manière je te savais débrouillard, et très intelligent, et je ne doutais pas de tes capacités à réussir ta vie sans moi. D’autant plus que j’avais dans l’idée de venir t’aider dès que je le pouvais. De plus, j’avais mon grand projet en tête déjà à cette époque… Ce projet que je suis en train d’accomplir, là, à cet instant même ! Et pour l’accomplir, il me fallait du temps, et beaucoup de préparation. D’abord je sortis Darss de son hôpital. A cette époque il avait quatorze ans, et ces années d’asile l’avaient forgé psychologiquement. Avec des techniques de The Cooper Story, je réussis à bâtir cette énorme montagne au milieu de l’océan atlantique, où nous nous trouvons actuellement. Tu serais fasciné de voir tout ce que The Cooper Story permet de faire. Nous nous sommes donc installés ici, et grâce à la fortune des Cooper, j’ai pu faire construire cet immense château en me faisant passer pour un riche homme d’affaire, Bobby Cradje. Evidemment, auparavant, j’avais modifié les archives internationales afin d’y créer l’identité de Bobby Cradje, et fis jouer de mes relations afin que personne ne puisse doute de moi. Car un homme d’affaire aussi riche qui sortait d’un coup de l’obscurité, surtout pour s’en aller vivre au milieu de l’océan, cela pouvait paraître louche. Mais je réussis sans problème. J’ai même réussis à vraiment créer pour l’occasion une industrie de textile pour expliquer ma fortune. Alors j’ai commencé à accomplir tout ceci, à recréer le Clockwerk, et à me créer peu à peu mon armée, tout en m’assurant que mon plan était le plus parfait possible. Et pendant ce temps, Darss s’entrainait très dur pour maîtriser parfaitement toutes les techniques du livre, et de s’améliorer, encore et encore. Mais il prenait goût à tuer, et sur cet ilot il n’y avait rien à tuer… Alors je lui ai créé en illusion des êtres avec lesquels il pouvait s’amuser… à sa guise. Et pendant ce temps également, je t’épiais, te surveillais, et me renseignais sur toi. Tu étais plutôt surprenant, tu réussissais tellement mieux que je l’aurais espéré, et tes exploits étaient très intéressants. Tu es le seul, dans toute l’histoire des Cooper, qui réussi aussi bien. Car tous les autres avant toi étaient armés des deux livres Cooper, mais aussi du Clockwerk. Mais toi tu en étais privé, et tu as réussi aussi bien qu’eux, voire mieux par moment. Tu es mon fils, et je ne pouvais pas me passer de toi. Aussi je décidais de te mettre à l’épreuve. Je savais que tu t’étais mis en tête de récupérer le Volus Ratonnus que t’avais dérobé Clockwerk, et sachant ceci je décidai de traquer cet oiseau et de l’intercepter avant toi, et de le détruire, et de le reconstruire avec une meilleure micro-haine encore. Et tu as triomphé, encore une fois. C’était réussir ou mourir, j’attendais de toi soit l’un soit l’autre, et tu as réussi. Tu m’as beaucoup impressionné. » Il marqua une pause de quelques instants, laissant le temps à Sly d’enregistrer toutes ces information. « Le seul qui a failli tout faire foirer, c’est cet abruti de MacSweeny. Il a découvert que j’étais encore en vie, il y a quelques mois. Rappelle-toi, après qu’il soit venu te parler de The Cooper Story, il est parti faire des recherches. Il s’est pointé à la bibliothèque pour faire des recherches dans les archives, et a capté qu’un truc ne collait pas, puis il s’est rendu à la morgue pour voir leurs archives d’admission, et a constaté qu’aucun James Cooper n’avait été répertorié. Erreur stupide de ma part, mais je n’avais pas pensé à ceci. Il avait donc découvert la vérité, et je l’ai tué pour cela. De toute façon, ça n’a toujours été qu’un imbécile, je l’ai toujours méprisé… C’était un collègue à moi en de rares occasions, mais je le détestais, lui comme tous les autres. Je n’avais, et je n’ai toujours aucun respect pour les autres voleurs. En réalité, je préférais agir seul, je l’ai toujours préféré. Tous les autres, tous ceux de notre espèce, je parle des voleurs, tous étaient des faibles, des faibles sans ambitions. Je parle également de toi. A quoi bon voler telle personne ou telle autre ? A quoi bon ? Quelle futilité en tire-t-on ? Pour les plus misérables, il s’agit de voler pour se subsister, mais pour ceux de notre rang, hein ? Réponds à cette question, pourquoi voles-tu, mon fils ? »
Ces deux derniers mots foudroyèrent Sly, et James en conçut un plaisir qui le fit sourire une fois de plus. Le jeune raton n’en était que plus troublé, toutes ces révélations, toutes, elles puaient la vérité. Comment pouvait-on inventer une histoire pareille ? Et comment savoir autant de chose ? Et cela expliquait tellement comment Cradje en savait autant sur lui. Voyant Sly totalement déphasé qui restait avachi sur le sol, James se précipita vers lui, et le releva furieusement en l’attrapant par le col.
« Allons, relève-toi, bon sang ! Fais preuve d’un peu de dignité ! » Il repoussa son fils avec la même vélocité, et ce dernier eut du mal à garder son équilibre. A présent, tel un rapace guettant sa proie, James se mit à tournoyer autour de lui d’un pas imposant. Ce pas résonnait dans la pièce blanche, il résonnait sur une rythmique stable, toujours le même tempo, et il résonnait tellement qu’on avait l’impression que ce n’était pas lui seul qui marchait, mais qu’une armée avançait avec lui. Et à chaque fois qu’il posait un pied sur le sol, le son était tellement fort que Sly avait l’impression que le sol tremblait, que le château allait s’effondrer sur lui. A chaque fois que son père posait un pied sur le sol, Sly se sentait ratatiné, et ce son résonnait même en lui, dans sa cervelle. Sly n’aurait su dire si ce pas résonnait vraiment, ou si James s’amusait à le lui faire croire, par la magie de son illusion. Ainsi, le mouvement du raton tournoyant rajoutait encore plus à l’effroi de cette scène, et Sly sursauta lorsque celui-ci s’exclama tout d’un coup :
« Alors, Sly, mon fils, tu ne réponds pas ?! Je t’ai posé une question. Pourquoi voles-tu ? Qu’est-ce qui fais que tu voles ?
- Ma… ma famille a toujours volé, j’y étais prédestiné – répondit-il dans un souffle.
- Notre famille – rectifia James – Mais je ne parle pas de cela. Qu’est-ce qui motives tes cambriolages ?
- L’honneur.
- L’honneur ! – s’extasia alors le père – L’honneur ! Oui, c’est cela ! L’honneur de notre famille et plus encore ! Pour mon honneur à moi ! Oh, je te connais Sly, je t’ai suivi depuis que je t’ai abandonné, j’ai surveillé tes activités, et je t’ai même facilité la tâche sans que tu le saches, en tes débuts, pour que tu ne désespères pas. Et je sais, je sais ! Je sais que tu as toujours été plein d’honneur d’être mon fils, et que plus que tout tu ne voulais jamais me déshonorer, et toujours, toujours tu voulais me rendre hommage, toujours perpétuer l’honneur de notre famille, l’honneur d’être l’héritier des Cooper ! L’honneur d’être mon fils… Et quoi ! Tu crois que tu m’honores en te lançant dans des pillages de musée, et autre ?! Tu crois que tu m’honores en te vouant à des crimes aussi peu ambitieux ?! Tu crois que des simples bibelots, peu importe leur valeur, tu crois qu’ils sont capable d’honorer cette famille ?! Non, Sly, non ! Tu n’as rien compris. Tu es le descendant d’une longue, très longue famille de voleur, et pour l’honorer il faut l’innover, il faut la hisser toujours à un rang plus élevé, à un échelon de plus sur l’échelle de la criminalité, et ceci de générations en générations, pour que cette famille toujours garde la même renommée, et que mieux encore, que cette renommée, que cette crainte qu’elle inspire s’accroisse ! Tes ambitions sont pathétiques ! Les miennes sont gages de la prospérité des Cooper ! Tu veux m’honorer, non ? Alors honore-moi, et suis-moi ! Tous ces autres voleurs, disais-je, ces autres voleurs sont des faibles sans ambitions ! Seule notre famille sort du lot, et cette famille doit, il le faut, elle doit avoir des ambitions démesurées ! Nous sommes plein d’honneur. Tous, nous avons été élevés par et pour l’honneur, tu n’as pas échappé à la règle. Tu devrais bruler de fierté et d’honneur en sachant que notre famille, par l’armée de Clockwerk que j’ai concoctée grâce au plan du Clockwerk inscrit dans The Cooper Story, va assouvir le monde et l’écraser de sa domination ! Il ne s’agit pas de faire le mal juste pour faire le mal. Je ne suis pas fou. Mon but n’est pas de faire souffrir le monde juste pour le plaisir de le faire souffrir. Non, il faut le faire souffrir pour pouvoir le dominer, mais par la suite, une fois qu’il sera dominé, j’entends faire en sorte de ne plus le faire souffrir, mais de rester au sommet du monde. Car c’est ça que je veux. Je veux être au sommet. Au sommet du monde. Être le roi du monde. Je t’ai expliqué que Flasmatique était craint, inspirait la terreur, mais qu’il était vénéré. Peu importe si je n’ai pas réellement d’influence, mais c’est ce genre de pouvoir que je veux. Et je ne le veux pas pour moi, je le veux pour la famille, pour notre famille. Car notre famille le mérite, Sly, elle le mérite, tu comprends ? Tu ne diras pas le contraire, nous formons tous ensemble la plus brillante et la plus soudée des familles du monde, et c’est notre sens de l’honneur qui fait cela. Actuellement, nous sommes méprisés, la société se joue de nous, elle nous hue, elle crache sur nous, mais c’est parce qu’elle ne comprend pas. Elle ne comprend pas notre force morale et notre force physique. Nous sommes un exemple pour la terre entière, ose dire le contraire et je t’égorge sur le champ ! Nous sommes un exemple, à nous de leur donner cet exemple. Et pour cela, Sly, il faut les dominer. C’est pour cela que j’ai bâti mon armée de Clockwerk, pour cela que je vais les lancer sur tous les continents, et m’imposer, nous imposer. »
Une fièvre enivrante l’habitait, il était comme en transe. En l’écoutant, on sentait à quel point il jouissait d’avance de la réussite de son plan, comme un fanatique. Il s’approcha de Sly, et tout en s’approchant, il continuait sa tirade :
« Et c’est pour cela que je t’ai fait venir ici ! Oh, oui, car c’est moi qui t’ais fait venir… J’ai voulu que tu entendes parler de The Cooper Story, alors je me suis servi de MacSweeny. Je suis venu à sa rencontre, déguisé par une illusion, et je lui ai parlé des Cooper, et je lui ai dis où tu vivais, en lui rappelant bien sûr l’existence du livre et de son danger, s’il tombait entre de mauvaises mains. Je savais qu’il allait venir à ta rencontre, et qu’ainsi tu partirais en quête du livre… Et j’ai volontairement laissé des indices bidons pour que tu retrouves ma trace. Et voilà que peu après, comme par hasard, tu partais pour mon île… et je te surveillais. Il fallait alors que je te fasse peur, que je te mette des entraves, que je te montre Clockwerk, pour qu’ainsi tu ne te doutes de rien… et que tu apprennes peu à peu quelle est ma puissance, quel est mon pouvoir, pour que petit à petit tu veuilles y goûter également. J’ai fait en sorte que tu perdes espoir, de t’anéantir mentalement, de te causer des peurs plus terribles les unes que les autres, pour que tu deviennes plus faible, et physiquement, et mentalement. Et tous ces pièges sur ta route, ils étaient autant pour cela que pour te tester. Tu ne devais pas me décevoir. Mais tu l’as fait… par deux fois. Par deux fois tu as été incapable de vaincre Darss, ton frère. Mais à vrai dire, je ne m’attendais pas à ce que tu réussisses. Tu dois comprendre, Sly. Tu dois comprendre que si je t’ai fait venir, c’est pour que nous soyons réunis. Nous. Tous ensembles. Les Cooper ! La famille Cooper ! La famille Cooper prête à régner sur le monde, y-a-t-il plus beau cadeau que je puisse t’offrir ? A nous trois, nous allons montrer notre supériorité, nous allons accomplir le destin de notre famille, nous allons l’honorer, et la faire être respectée, vénérée. Et ceci grâce à mon armée, à notre armée. A l’armée familiale ! C’est plus qu’une simple domination, c’est une affaire de famille, Sly. L’affaire de notre famille. Nos ancêtres doivent être fiers de nous, fiers de ce que nous accomplissons. Tu ne crois pas ? »
La respiration de James s’accélérait, il était impatient, fou d’impatience, désireux d’obtenir de son fils son consentement. Mais une décharge d’adrénaline courait dans les veines de ce dernier, faisant palpiter son cœur à toute allure. Il avait peur, terriblement peur. Il sentait vraiment que James ne mentait pas, qu’il était réellement son père, et il sentait une certaine logique dans ses propos. Une logique affreuse, mais une logique tout de même.
« Non – soupira Sly – Non, je ne crois pas… » James prit soudain une expression sombre, pleine de haine et de détermination.
« Sly – articula-t-il distinctement d’une voix forte et colérique – tu as toujours voulu faire honneur à notre famille, alors fais-lui honneur ! Fais-lui honneur ! Participe à l’élaboration de son destin ! Ne la trahis pas ! N’ose même pas y songer. Il s’agit de nous, il s’agit de notre famille, de notre honneur ! Nous partageons ensemble tout cela. Nous partageons un passé, un présent, et un avenir ! » A présent, il ne parlait plus, il hurlait, il scandait, et sa voix résonnait dans l’illusion d’une force innommable. Il saisit Sly par le col. « Nous sommes ensembles ! Ensembles, tu comprends ? Tu ne peux agir seul, tu n’en as pas le droit. Tu ne peux pas modifier l’histoire des Cooper selon ta volonté ! La volonté partagée des Cooper est la mienne ! La mienne ! Et celle de Darss. »
Une lame s’abattit sur le flanc de James, sans le blesser, juste en le repoussant. Cette attaque fut suivie d’une autre, tout aussi rapidement, créant une petite entaille sur sa joue. Sly se dégagea de l’emprise de son père et tenait fermement sa serpe.
« Je suis désolé – dit-il. Désolé pour tes plans, pour tes convictions, mais je ne peux accepter. Je ne sais si tu es réellement mon père ou non. Ca en a tout l’air, mais je ne peux l’accepter. Père ou pas, famille ou pas, en face de moi je ne vois qu’un fou qui a perdu la raison, perverti depuis l’enfance par ses convictions sur l’honneur et sur son rapport un peu trop fort avec la violence. Un fou qui a décidé de ternir une famille noble, noble tu entends ? Une famille noble, pour la faire macérer dans le rang d’infâme. Il n’est pas question de puissance, il n’est pas question de reconnaissance, il est question de noblesse. Et si nous devons nous distinguer, c’est par notre noblesse que nous devons le faire, et non par la destruction, ce qui est infâme, dégradant, pathétique.» James serra les dents.
« Ainsi tu nous trahis…
- Je ne trahis personne, je suis fidèle à notre famille, c’est toi qui la trahis en interprétant mal ses desseins.
- Qu’en sais-tu ! Qu’en sais-tu ! Tu n’as même pas lu The Cooper Story !
- Peut-être, mais même si j’ai tort, mes convictions me semblent meilleures que les tiennes. Alors si c’était l’infamie qui motivait les Cooper, alors je vais la hisser à un rang supérieur, comme tu le souhaites, en lui redonnant ce qu’elle n’a plus : de la noblesse.
- Tu es pathétique. Et tu m’énerves. »
James leva les bras au ciel, et une pluie d’éclair s’abattit sur Sly, qui réussit de justesse à tous les éviter. Suite à cela, il se jeta sur son père pour le ruer de coup. Ainsi les deux se livrèrent à une bataille sans merci qui devait les déchirer. A une guerre. Une guerre familiale.
Au revoir
Ah merde je viens de repérer un bug
Sa voix* était différente elle aussi.
Dans le premier post
Bordel ! Je pensais pas vire assez longtemps pour voir ça !!!
Je me mets à la lecture tout de suite
Je suis encore sous le choc
Voilà, j'ai fini
Bon, c'est plutôt génial (quoique un peu long mais c'est qu'un détail). Il ne me semble pas avoir d'incohérences (il y en à sûrement mais elles doivent être trop petites pour les voir actuellement) et ça c'est déjà super
Ton style d'écriture est fidèle à lui-même : glauque, accentué sur la douleur etc...( ).
Je dirai aussi qu'on comprend mieux ce que Luke a ressenti quand Vador lui a dit "Je suis ton père"
Bon et la suite elle vient ?
...
TU NOUS FAIS ATTENDRE UN AN POUR SEULEMENT UN CHAPITRE!!!!!!!!!
J'aime , prochain chapitre le 13août 2011 je suppose ?
_____________________________
Soyons désinvoltes , N'ayons l'air de rien
D'ailleurs toi ça fait combien de temps que t'as pas écrit un chap' pour ta fic ?
Je retire ce que j'ai dit, je viens d'aller voir ta fic et tu l'as fini (j'adore le dernier post en date )
Chapitre 30...
Omg, ce jour est arrivé et je suis encore vivante?!
Lire, je dois lire...
+1, et lis la suite de ma fic au passage
Au, un autre chapitre de ta part aussi Zeldor? Dis donc, vous vous êes passés le mot, ce soir?
Argh, gag, merci. T'as vraiment l'art de faire ressentir les même impressions que les personnages au lecteur en quelques mots seulement.
On ressent l'imcompréhension, le refus de la vérité de Sly... argh... je perd mes mots là. J'ai rien pour décrire une telle merveille de littérature...
Fais gaffe, il va avoir la grosse tête
Mais non...
Enfin... quoique...
Eeeh oui, "quoi que"
Non non, quoique.
Oulah, stop HS, sinon gag va pas être content
Zeldor-le-grand Voir le profil de zeldor-le-grand
Posté le 13 août 2010 à 15:48:34 Avertir un administrateur
"Voilà, j'ai fini
Bon, c'est plutôt génial (quoique un peu long mais c'est qu'un détail). "
=> Attends, j'ai pas posté depuis un an, ça serait mal passé si mon chapitre avait été court...
"Il ne me semble pas avoir d'incohérences (il y en à sûrement mais elles doivent être trop petites pour les voir actuellement) et ça c'est déjà super "
=> Et tu remarqueras que le plan du méchant n'est pas aussi pathétique qu'il n'y paraissait de prime abord
"Ton style d'écriture est fidèle à lui-même : glauque, accentué sur la douleur etc...( )."
=> Ah bah ça...
"Je dirai aussi qu'on comprend mieux ce que Luke a ressenti quand Vador lui a dit "Je suis ton père" "
=> Ca c'est chouette ! Merci !
"Bon et la suite elle vient ?"
=> Haha
Merci Zeldor
lightjak4 Voir le profil de lightjak4
Posté le 13 août 2010 à 18:11:47 Avertir un administrateur
"TU NOUS FAIS ATTENDRE UN AN POUR SEULEMENT UN CHAPITRE!!!!!!!!! "
=> Mais un long chapitre
"J'aime , prochain chapitre le 13août 2011 je suppose ?"
=> Qui sait ?
JennissyCooper Voir le profil de JennissyCooper
Posté le 13 août 2010 à 19:51:31 Avertir un administrateur
"Argh, gag, merci. T'as vraiment l'art de faire ressentir les même impressions que les personnages au lecteur en quelques mots seulement."
=> Ca me fait très plaisir dit comme ça
"On ressent l'imcompréhension, le refus de la vérité de Sly... argh... je perd mes mots là. J'ai rien pour décrire une telle merveille de littérature... "
=> Enfin c'est quand même loin d'être une merveille xD
Merci Jenissy
Bon euh sinon, pour être honnête, j'ai la flemme d'écrire les chapitres d'actions qui suivent... Alors soyez patients, vous voyez bien que je ne vous abandonne pas