Salut à tous,

Ayant apprécié ce Burnout, je voulais recueillir vos avis sur ce jeu, de même que vos notes pour mon petit site amateur.
Si certains ont une âme généreuse, ça serait super sympa d'y mettre votre commentaire sur le jeu, que vous l'ayez aimé ou pas.
Voici les pages des avis de Burnout Revenge sur mon site :

http://consolefun.fr/fichejeux.php?vax1=216&vax2=Burnout%20:%20Revenge&vax3=Xbox%20360

Merci d'avance pour vos tests/avis et notes.

Moi j'ai fait cet avis mais j'ai jamais pu le publier car trop long 18/20

Voilà l'occasion pour Criterion de nous montrer leur indubitable savoir-faire en matière de jeu de course déjanté, sublime, incroyablement prenant et toujours plus bourrin à chaque nouvel opus. Il y a un peu moins de sept mois, on a été servi avec les versions PS2 et Xbox absolument bluffantes, mais ce n'était apparemment pas assez pour les développeurs qui en rajoutent une couche pour son arrivée sur la nouvelle console de Microsoft et force est de le constater: le résultat n'est plus seulement bluffant, il relève de l'exception pure et simple surtout au niveau graphique. Visuellement c'est la transcendance patente, le bébé de Criterion arrive de manière fracassante sur Xbox 360. La barre est en effet placée extrêmement haute, ce qui n'empêche résolument pas le titre d'accumuler les prouesses techniques. Le moteur affiche des performances prodigieuses. Le framerate est très élevé et ne vacille ni en course ni en crash, l'action frénétique si je pourrais la qualifier ainsi (de par la violence et la virilité des courses endiablées) est toujours très fluide même quand plusieurs dizaines de véhicules sont en affichage simultané à l'écran, de même que la qualité tout à fait affolante de l'animation, mais ce qui prime surtout c'est la beauté du jeu en elle-même. Les plans fourmillent de détails à tous les étages, (le problème de la différence de traitement avec les seconds plans à considérablement été corrigé) les textures ont rarement été aussi fouillées dans un jeu de course, (cf le bitume criant de vérité) la modélisation des voitures est ahurissante (je le dis parce qu'elle m'émerveille encore sept ans après surtout les véhicules de crash) même si on peut déceler que toutes n'ont pas été logées à la même enseigne, (il y en a peu et les différences sont assez peu visibles mais ceux qui reprochaient le physique pas assez réaliste des machines de guerre seront servis!) en revanche la modélisation des véhicules du trafic est absolument sidérante, comme tout le monde s'en doute c'est la modélisation des dégâts qui franchit le cap de l'excellence (PS2 et Xbox) pour venir toucher à l'oeuvre d'art picturale: lorsqu'un véhicule se crashe et traîne de tout son flanc contre la chaussée avec un accès colérique qui fait partir la voiture en tonneaux, (la physique est d'ailleurs très réaliste même si elle gagne en singularité depuis la version PS2/Xbox les véhicules brutalement stoppés dans leur pirouette ce qui alourdit la maniabilité dans les zones de crashes et seulement elles) des morceaux d'essieu, de suspensions, de jantes, de phares et même de carrosserie (particules de peintures) iront ricocher contre les pare-brises des véhicules se trouvant dans son sillage, fêlant magistralement les vitres, et décrochant les pare-chocs de leur solide fixation, les obligeant du même coup à s'arrêter pour ainsi engendrer un carambolage transcendant par la même occasion. Cette description reflète bien la réalité: les plaquettes de freins voleront à travers les roues expulsées, les capots tordus laisseront apparaître des moteurs ravagés, les fenêtres éclatent, les toits s'écrasent triturant ainsi les sièges et l'intérieur du véhicule lui-même... En fait on arrive à la fin avec une vision de désolation composée exclusivement de carcasses laminées avec leurs constituants répandus ça et là. Le rendu des explosions a encore été amélioré. L'utilisation du Crashbreaker donne d'ailleurs lieu à de véritables séquences d'atomisation massives toutes plus incroyables les unes que les autres. La finesse des flammes est absolument mirifique, l'impression de vitesse fulgurante décolle la rétine, la végétation est tellement fouillée qu'on la croirait réelle, les feuilles virevoltent sur le bas côté lors du passage d'un bolide de même que le choix judicieux des couleurs immerge dans les saisons, à ce propos l'immersion dans les différents circuits est totale et l'ambiance qui en émane est propre à chaque tracé, à Motor City par exemple, on ressentira promptement l'odeur de la crasse et de la pollution dans une grande ville très industrielle et urbanisée, enfin tout l'exemple d'une cité hideuse et sale, pourtant un charme exquis s'en dégage notamment dû à la gestion très appliquée de la palette des couleurs, ici ce sera une aura orange se référant à un smog permanent, un peu comme à Angel Valley (mais cette impression est exacerbée par l'ambiance automnale.) Le Gameplay est très simple comme à l'accoutumée, déraper et accélérer sont les maîtres mots en revanche la plus grosses des erreurs (merci EA) de ce quatrième opus est quand même d'actualité (j'osais espérer qu'avec les petites modifications de Gameplay que cette erreur colossale serait corrigée mais il n'en fut rien...) c'est celle qui autorise le joueur à foncer à tout va dans le trafic qui roule dans le même sens que lui. (excepté bus et semi-remorques bien sûr) Cette option change tout le sens du jeu, d'une, elle rend le tout plus (trop?) bourrin, (le mode crash a pourtant toutes les cartes de la violence en main) bien trop facile et surtout elle dénature grandement le principe du jeu ce qui enlève son charme intrinsèque et tue en quelque sorte l'esprit de la licence. L'évolution d'une franchise ou comment casualiser une licence pour attirer un public plus large... Les fans ont dû être mis de côté pour le développent de Revenge à mon avis au profit des nouveaux venus... Question longévité, c'est tout ce qu'il y a de plus satisfaisant. Une ribambelle d'épreuves jouissives est au programme agrémentées par une liste comprenant 78 véhicules (Prototype Xbox 360 exclusif) aux caractéristiques bien distinctes. Pour la bande-son, ambiance rock et métal, ça arrache donc. Et c'est encore pire (ou meilleur selon les goûts parce que les tympans peuvent souffrir) s'il on y ajoute des bruitages vraiment réussis: collisions, vent, végétation, répercussion des klaxons, (un vrai régal que d'entendre les avertisseurs sonores des pickups enclenchés indéfiniment après s'être violemment fracassés contre un bus.) moteurs, boost, explosions, flammes...) Le titre de Criterion réalise donc une entrée tonitruante sur le monstre de Microsoft affichant des caractéristiques faramineuses. Un quasi sans-faute.

purée voilà un test