L'avion est toujours un sujet stressant, mais comme beaucoup l'on dit, c'est surtout de l'appréhension, la peur de l'inconnu. Mais l'avion reste le moyen de transport le plus sûr du monde, ou peut-être le train, mais l'avion on est surtout choqué par le nombre de morts sur un accident, mais pour un accident il y a des millions de décollages/atterrissages sans encombres. Et dans la technique ('suis bien placé pour en parler) les avions sont très sécurisés, tous les systèmes sont triplés, la gestion du vol est quasi-automatique tant au niveau des moteurs que de la navigation, le pilote n'est guère plus qu'un surveillant formé à toutes les situations.
Tu me diras que le Paris-Rio, ils auraient dû pouvoir faire quelque chose, le malheur c'est qu'Air France a eu une nette tendance à se reposer sur ses lauriers et à faire penser à ses pilotes qu'ils sont les meilleurs. Aujourd'hui le programme de formation est assez précaire (je ne sais plus où j'ai lu ça) et pas mal de pilote sont balancés dans le grand bain sans expérience solide et je trouve que l'AF447 en est un bon exemple (ne pas déceler une situation de décrochage est honteux, ça fait partie des bases...). Le plus fou, c'est que malgré parfois l'incompétence de certains pilotes, car il y en a toujours quelque soit le métier, c'est que pour le ratio accident/vol, le nombre d'accidents diminue.
Même pour des avions mal entretenus, j'en ai vu franchement effrayants, les machines sont conçues pour résister, malgré les conditions en vol, vu tout ce qu'elle prennent dans la gueule avec du -60°C, des vents violent, la foudre, les températures des tropiques, les avions volent sans problèmes et limite les passagers ne se rendent compte de rien, parfois ça tremble un peu, voilà tout. Le truc c'est qu'on apprend de chaque accident, on met en oeuvre des moyens de le reproduire et on travaille aussi sur l'anticipation. Je pense qu'on arrive dans une ère où les avions sont ultras sûrs, où la présence humaine est plus un facteur de danger que de sûreté (impact psychologique sur les passagers, c'est rassurant paraît-il) et une ère où tout simplement l'avion à atteint une sorte d'apogée technique.
Oups
Oui c'est triste mais ces accidents ont au moins permis d'en éviter d'autres...
On dit qu'on a plus de chance de se faire assassiner que de mourir en prenant l'avion.
Moi personnellement , le premier vol que j'ai fait en avion de ligne , j'ai adoré
L'accélération
L'inclinaision lors du décollage
Quand tu regardes dans les hublots
L'attérissage
Article intéressant: http://www.flyrelax.com/2012/12/13/il-faut-voler-14-000-ans-avant-d-avoir-un-accident-d-avion/
Certe c'est le moyen le plus sur, cependant lorsqu'il y a un crash il est souvent fatal .
Captain obvious is calling.
Bonsoir Dbo9z, moi aussi j'ai LA peur de l'avion. Et en particulier : des crash ! J'ai du prendre l'avion 3 fois dans ma vie et je m'en souviens : crises de panique, spasmes... Donc j'évite au maximum de prendre l'avion même si j'aimerai bien voyager un peu plus loin qu'en Europe... Les médicaments, je ne te les conseille pas, une amie un peu anxieuse en avait prit et a mal réagi : sueurs froides etc, jette plutôt un coup d'œil à cet article : http://www.voyagermoinscher.com/blog-voyage/bons-plans-astuces/peur-de-lavion-on-a-la-solution-concours je le trouve bien fait et il est récent ! On ne sait jamais !!!
Je te rassures Lilou tout le monde a peur des crash
Lilou Appelle -Pilote, il te fera passer au dessus d'une base aérienne.
Tu verras, aucun risque de crash.
ça fait plaisir de voir que le topic a quand même eu pas mal de réponse depuis mon absence
Content que ça t'a rassuré.
je suis rassuré mais toujours angoissé. mais c'est pas prévu de prendre l'avion donc j'ai le temps
petit article sympa http://www.gizmodo.fr/2013/03/28/quelle-place-plus-sure-avion.html
J'ai travaillé à Orly, et voir des avions décoller et atterrir toutes les minutes, ça rassure vraiment.
La seule fois (depuis que j'y travaillais) qu'il y a eu un soucis, c'est un avion de Tunisair qui était sorti de piste à l'atterrissage il y a quelques temps, à cause de la neige.
Bonjour à tous,
Vous avez l'air d'en connaître un rayon sur les avions. Pour moi aussi les avions me passionnent, mais j'avoue avoir peur en vol au point d'avoir les larmes aux yeux de soulagement lorsque l'on atterrit.
Mes principales peurs sont la peur de "tomber" ou de "retomber" pendant la phase de décollage, tout en me méfiant également du vent...
Lors du vol de croisière, les turbulences me glacent le sang, à nouveau cette peur de "tomber" suite à un souci de portance je crois... L'idée que l'avion puisse être beaucoup secoué me fait peur également...
Pendant l'atterrissage, au fur et à mesure que le sol se rapproche, je commence à souffler. Et chose assez "amusante", lorsque que l'avion touche le sol, je me fous de ne pas m'arrêter, peu importe si l'on rentre dans un bâtiment, au moins je suis sur la Terre !
P.S : Je précise qu'une collision avec un obstacle au sol ne m'amuserait nullement, mais c'est très différent au niveau de l'appréhension dans ma tête.
Avec ce petit récit, pensez-vous que vous pourriez "catégoriser" ma peur et donc m'aider à l'endiguer ?
J'ai une autre question. Quelqu'un pourrait'il résumer plus clairement que sur Wikipédia ce qui s'est passé durant le vol Rio-Paris ? Est-ce qu'à l'intérieur de l'avion on a senti l'avion "tombé", il me semble que non, mais je n'en suis pas sûr ? J'ajoute qu'il y a eu un autre "petit événement" en lien avec ce crash six mois après, je cite :
Problèmes météorologiques ultérieurs, sur le même vol, 6 mois après :
Dans la nuit du 29 au 30 novembre 2009, un autre A330-200 d'Air France effectuant le même vol (AFR445) entre Rio et Paris a lui aussi rencontré des problèmes météorologiques au-dessus de l'océan Atlantique. L'appareil a en effet rencontré une zone de turbulences sévères. Air France précise dans un communiqué de presse que l'équipage, n'ayant pas pu joindre le contrôle aérien, a dû - après l'émission d'un message-radio d'urgence - amorcer une descente pour rejoindre un niveau de vol moins turbulent. Après une demi-heure de turbulences modérées à fortes, le vol a pu se poursuivre normalement.
Que signifie cet incident ? Y a t il eu les mêmes problèmes que pour le crash Rio - Paris, ce n'est pas très rassurant de lire çà car on comprend, à priori, (c'est pourquoi je vous sollicite), que les leçons ne sont pas forcément tirées ou que... je ne sais pas... çà fait qu'en même un peu flippé ces turbulences non ?
http://fr.wikipedia.org/wiki/Vol_447_Air_France
Merci pour vos réponses. Vous me ferez encore plus de bien en me répondant que lorsque l'on me donne un médicament anti-douleur après m'avoir arraché une dent...
N'hésitez pas à être sec si je dis des conneries, je veux simplement la vérité. Ma tête est le lieu de scénarios fous en vol, je pourrais en écrire des films à rebondissements, tout est sujet à interprétation, çà ne vous lâche pas, c'est horrible...
Pour le vol AF 447, j'ai vu un reportage il y a quelques temps.
Cela disait que la cause principale du crash était dû aux sondes qui sont situés sur le devant de l'avion (j'ai oublié le nom).
Celles-ci ont gelés à cause de l'eau en surfusion qui se trouve dans l'air.
Et comme elles ont gelés, l'avion ne recevait plus aucune informations correct, comme la perte d'altitude, par exemple.
Et comme il s'agissait d'un vol de nuit, le pilote ne pouvait pas voir à quelle altitude il se trouvait.
Depuis cet incident, tous les airbus ont fait remplacés ces sondes par d'autres, bien plus résistantes au gel.
Pour savoir ce qu'est l'eau en surfusion, en gros, il s'agit de particules d'eau dans l'atmosphère, qui gèlent automatiquement au contact d'un objet.
Pour compléter un peu, l'eau en surfusion est a température négative (mais liquide).
Vous avez peut-être vu ou fait l’expérience de la bouteille au congélo remplie d'eau qui se durcit quand on tape dessus.. ben c'est ça
Salut Alex,
Le décrochage au décollage est rare. Les causes qui reviennent sont le givre (qui va modifier le flux d'air), une mauvaise configuration (volets), le non respect du domaine de vol (virages à grandes inclinaisons etc), non respect des performances (masse, température...), compressor stall... tout ça peut être évité et relève des erreurs humaines. La double panne moteur technique est de l'ordre de l'impossible. Il reste les oiseaux, mais l'accident de l'Hudson est vraiment un cas isolé: entre les éffarouchements au sol, les moteurs conçus pour ingérer une certaine quantité d'oiseaux d'une certaine taille sans dommages, et leur peur dès qu'ils nous voient débarquer... Par rapport au vent, plus particulièremenet au cisaillement de face qui peut amener au décrochage, c'est étudié attentivement quelques instants avant le décollage, et dans le cas où on se retrouverait tout de même pris au piège il existe une procédure.