En tête de liste des projets annulés, Castlevania : Resurrection était d'autant plus désiré par les joueurs qu'il aurait dû voir le jour au moment du lancement de la Dreamcast de Sega en Occident, première console de la génération 128 bits. Konami avait même présenté un trailer officiel du jeu à l'occasion de l'E3 1999, et c'est à peu tout ce qu'il reste de cet épisode aujourd'hui.
Au printemps de l'année 2000, la décision fut prise de mettre un terme au développement du soft pour des raisons encore assez troubles aujourd'hui, même si la piste d'une mésentente entre les équipes japonaises et américaines de Konami est principalement évoquée.
L'histoire devait se passer en 1666 et mettre en scène Sonia Belmont, déjà vue dans Castlevania Legends sur Game Boy. Le trailer dévoile l'héritière du Vampire Killer défiant un antagoniste féminin qui devait être un comtesse maléfique oeuvrant au service de Dracula.
Mais si la vidéo ne met en avant que Sonia Belmont, les quelques informations liées au background du jeu qui ont été divulguées durant le développement du titre laissent à penser que la jeune femme aurait été contrainte de quitter son époque pour venir remplacer au pied levé un certain Victor Belmont, le descendant du clan de chasseurs de vampires du XIXème siècle.
Autrement dit, Castlevania : Resurrection aurait combiné deux périodes différentes séparées par deux décennies, et fait intervenir deux personnages jouables, Sonia et Victor. Ce dernier est décrit comme un joueur invétéré qui n'aurait pas accepté de remplir la tâche qui lui incombait, avant d'être remis dans le droit chemin par Sonia dans des circonstances que nous ne connaîtrons finalement jamais. Les fans peuvent malgré tout se consoler en écoutant les morceaux de la bande originale composée pour Castlevania : Resurrection par Mark Lindsey en 1998.